Espolitique

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Cet écrit a été rédigé par Bliobéris et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Cet ouvrage est sous forme d'un parchemin dans le coffre destiné au second concours littéraire organisé par le Roy.

Espolitique



Par Bliobéris Kan



Avant Propos

Cher lecteur,

L'objet de cet ouvrage est de vous proposer une réflexion quant au modèle monarchique régissant notre belle cité en cet an 514. Afin de mener au mieux cette étude, il convient de procéder -avant tout autre chose- à un rappel historique. Pour cela, nous nous appuierons sur le Tome I de La Chronologie Esperienne, par Fabhrus de Kraanvik ainsi que sur L'Histoire d'Esperia[1], tome I et II, par Dame Dranna Lunargent.

Ainsi remontons-nous jusqu'à l'année 511, année de la fondation de notre belle Cité par les Fondateurs, comme vous le savez. C'est avec l'arrivée de nouveaux colons après eux et l'émergence de familles que les trois quartiers furent bâtis : "Les tuiles rouges", "le grès et la pierre jaune" et le port gris. Les Fondateurs instaurèrent alors un Sénat afin d'assurer la gouvernance politique de la cité. Ce Sénat fonctionnait sur un modèle représentatif. En effet, chaque quartier élisait alors son représentant auprès du Sénat et des séances hebdomadaires réunissaient les Sénateurs dans l’hémicycle. Cettt assemblée des Sénateurs nommait un Gouverneur, chef du gouvernement et de la politique Esperienne. Il est à noter qu'en parallèle de cette représentation, chaque quartier élisait également un maire, poste qui correspondait à peu près à celui que nous connaissons de nos jours sous le nom d'Intendant.
Selon "L'Histoire d'Esperia, tome I", la cité connut durant ces périodes l'émergence d'une société de classe. "Plutôt qu'une noblesse héréditaire comme peut en trouver sur l'Ancien Monde, la noblesse d'Esperia repose sur les actions [...] La Noblesse se mérite."

En Novembre 512 est adoptée une nouvelle organisation politique : Le consulat.
Dans ce nouveau régime, le poste de Premier Consul remplace celui de Gouverneur et le Sénat est dissout au profit de divers Consulats, chacun spécialisé dans un domaine. C'est à présent le peuple lui même qui élit directement son dirigeant : le premier consul. Ce dernier organise en suite les consulats selon son bon vouloir et y nomme les personnes de son choix. Durant cette période, le Dispensaire et l’École alors Étatique Esperienne connurent d'importants changements qui en ont fait ce qu'ils sont de nos jours.

C'est en Novembre 513, soit après un an de consulat mouvementé (cf La Chronologie Esperienne, Tome I, Fabhrus de Kraanvik), que la Monarchie est officiellement adoptée en Esperia. Depuis cette date, la cité est dirigée par un monarque.

Notre cité a ainsi pu expérimenter plusieurs modes de gouvernance depuis sa création. Fort de cet éclairage historique, nous démontrerons dans les chapitres suivants en quoi la Monarchie se révèle être l'organisation politique la plus probante pour l'avenir de notre belle Cité.


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Nous l'avons vu, notre cité a connu bien des expériences de gouvernement dès l’avènement des familles.
Et pour cause : la souveraineté est nécessairement aux mains soit d’un seul, soit d’un petit nombre, soit de la masse des citoyens ; il n’y a pas d’autres formes de gouvernement. Nous observons que ces trois cas ont précisément été mis en œuvre dans notre Cité.

En effet, les Fondateurs à leur arrivée dirigèrent ensemble, sans doute par cooptation. C'était là une forme de souveraineté dans tous, une démocratie. Puis, les familles arrivées, la défense de ses propres intérêts devint importante et l'on cherchât à partager le pouvoir "entre sois". Le Sénat offrit alors à notre cité la souveraineté dans un petit nombre : l'aristocratie. Ce régime aristocratique traversa les organisations politiques jusqu'à notre monarchie actuelle. (Cependant, il est à noter que nous ne pouvons plus parler d'aristocratie à proprement parler. En effet, nous pensons que cette aristocratie s'est mût en une autre classe sociale plus nuancée. Nous tenterons de revenir sur notre question dans une autre des nos études.)

A cette étape du raisonnement, rappelons-nous que le mot "monarchie" est forgé de deux des mots anciens : "monos" qui signifie "seul", et "arkein" qui signifie "commander". Il s'agit donc d'un commandement solitaire comme nous l'évoquions, la souveraineté aux mains d'un seul ; Dernière forme de pouvoir non expérimenté par notre Belle Cité.

Dans une Monarchie, contrairement au cas aristocratique de la lutte entre eux pour le pouvoir (« homo homini lupus »), l’intérêt privé du Roy est le même que l’intérêt public et en poursuivant le premier, conformément à sa nature, il servira le second.
En effet, un monarque ne peut pas être en désaccord avec lui-même, par envie et par intérêt ; alors qu’une assemblée le peut.

Cependant l'on pourrait être effrayé des débordements que pareils pleins pouvoirs pourraient provoquer si ils étaient utilisés de façon tyrannique. Mais dans sa grande sagesse, notre peuple a su se protéger du despotisme ! Le Code de Vie Esperien définit en effet l'organisation politique de notre Belle Cité, imposant des gardes-fou à ce pouvoir. En effet, les conseillers et intendants forment autour du monarque une enceinte de la raison : le Conseil Restreint. Accordant ainsi une place décisive aux corps intermédiaires et locaux notre bon Roy se protège des conflits d'intérêt.
De fait, la Monarchie a la capacité de prévoir le long terme, par le souverain, débarrassé des soucis de réélection que créaient le Gouvernorat et le Consulat. De plus, notre Monarchie n'est en rien héréditaire conformément à la définition de la Noblesse Esperienne par Dame D. Lunnargent que nous citions précédemment. C'est pourquoi nous sommes également à l'abri de la confiscation du pouvoir public par une dynastie qui régnerait alors en maitre.

Ainsi, L’Histoire nous apprend que les autres modèles sont un échec. La Monarchie, Elle, garantit le véritable progrès qui ne réside pas dans la jouissance égoïste ou dans la recherche de l’enrichissement à tout prix, mais dans la recherche et la conservation du bien commun qui est l’unité de la paix, le mieux vivre ensemble.


Bibliographie

Les ouvrages cités en référence dans notre avant propos sont disponibles dans la bibliothèque publique de l'Ecole Frabhrus de Kraanvik, rayon Histoire.

Hors RolePlay :
  1. Ouvrage non wikisé.