Utilisateur:Allen

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     Ætheling
Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
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Description

Portrait physique :

Avec ses yeux d'un bleu vif et ses cheveux blanc argenté, Allen a un faciès pour le moins particulier. Conscient de posséder des traits fins, il ne prend qu'occasionnellement le temps de se raser, afin de ne pas être pris pour plus jeune qu'il n'est. Précaution inutile, de la part d'un homme trop à cheval sur l'image qu'il renvoie ! Même l'observateur le moins attentif ne peut s'imaginer, au vu de sa musculature, que l'ancien mercenaire est un adolescent. De plus, sa mâchoire dessinée et son visage marqué par les épreuves qu'il a traversées n'ont jamais trompé personne : il s'agit d'un bel homme d'une trentaine d'années. En tant qu'esclave, il est amené à se vêtir de ce qu'il trouve. D'ordinaire, il porte de préférence des vestes simples et élégantes, dans des tons sombres, ornées de motifs abstraits. Il évite toujours de se vêtir de blanc, afin de ne pas passer pour un ectoplasme. Lorsqu'il est amené à se battre, il porte des vêtements en toile aérés mais épais, et s'équipe de divers éléments en plus de son armure et de son épée. Dagues, bottes à armature, marteaux, arcs, fumigènes ou gants, tout est bon pour garantir une relative protection et une force d'attaque conséquente, sans trop rogner sur la mobilité.


Portrait moral :

Allen est quelqu'un de souriant. Apprécié pour sa discrétion et la qualité de son écoute, sa compagnie est très recherchée : on lui reconnait souvent une certaine clairvoyance, et les conseils qu'il prodigue sont avisés.
S'il n'est pas nécessairement positif en toutes circonstances, il sait se faire preuve d’auto dérision et d'un humour empreint d'ironie, afin de préserver son moral et celui de son entourage lors des situations les plus glauques et déprimantes. Quoi qu'il arrive, il se tient éloigné des désaccords, quelle que soit leur importance, et a tendance à se positionner en médiateur.

Cependant, sa brusque déchéance lui a fait prendre conscience de la difficulté d'une ascension sociale. Marqué par l'échec de sa vie dans l'Ancien Monde suite à son bannissement de l'Ordre de la Chevalerie Hura, il est déterminé à ne pas laisser passer sa chance une seconde fois. Doué dans l'art de donner à ses contemporains l'impression d'être intéressants, il est amené à emmagasiner une quantité incalculable d'informations d'importance variable.
S'il ne s'implique que rarement dans les conflits ouverts, il fait tout son possible pour que leur issue lui soit favorable. En outre, il a pour objectif de devenir un homme puissant et influent, quoi qu'il en coûte.


Compétences


Combat : L'entrainement qu'a reçu Allen a fait de lui si ce n'est un combattant hors pair, au moins un guerrier plus qu'aguerri.

Alphabétisation et calcul : L'éducation qu'il a reçu lorsqu'il était en formation auprès de l'Ordre de la Chevalerie Hura font de lui un érudit, très pointu dans un grand nombre de domaines intellectuels. Cela implique, évidemment, de grandes capacités de lecture, et certaines facultés de calcul.

Endurance : A force d'entrainements et d'exercices quotidiens, il a aussi acquis la capacité de maintenir un effort intense que une longue période, faisant de lui un adversaire infatigable, et le prédisposant aux travaux pénibles.

Survie : Après dix ans d'entrainement militaire et onze ans passés à fuir la Chevalerie Hura sur tout le continent, Allen possède évidemment un grand nombre de réflexes de survie et de bonnes facultés d'adaptation.

Agilité : Faisant tout pour garder sa souplesse, et escaladant depuis son plus jeune âge des parois abruptes, il possède également une agilité exemplaire.

Qualités

Discret et poli. Oreille attentive. Galant. Sociable. Élégant. Motivé. Diplomate.


Défauts

Arriviste. Opportuniste. Parfois cruel. Incisif. Ne recule devant rien ( torture, espionnage, meurtre )


Intérêts culturels et goûts

Allen s'intéresse à la littérature, et aime comprendre les mécanismes de ce qui l'entoure. Il dessine en amateur et écoute volontiers tous les styles musicaux. C'est aussi un très bon cavalier.
Cependant, sa véritable passion est l'observation de ses congénères : la nature humaine le passionne, et il éprouve un réel plaisir à observer la manière dont ses pairs réagissent aux épreuves que la vie leur impose. Par ailleurs, s'il a tendance à cerner rapidement la personnalité de son interlocuteur, il peut éprouver une fascination dépassant tout entendement pour un esprit particulièrement complexe.

En cuisine, il est plutôt difficile. Capable d'ingérer n'importe quoi pour survivre, il se montrera très critique de ce côté dès que l'abondance pointera le bout de son nez. Ses goûts vestimentaires sont simples mais raffinés : s'il a toujours refusé d'étaler sa richesse, il apprécie de porter un vêtement classique et élégant, taillé dans un tissu de grande qualité.


Amis déclarés

Ennemis déclarés

Histoire

Allen Aetheling


C'est une petite baraque, non loin du centre-ville de l'immense cité d'Huratelon. Une maison faite de bois et de pierre, ornée de jardinières fleuries, soigneusement entretenues. Elle donne directement sur la rue, et on y pénètre au moyen d'un perron, abrité par une avancée en pierre, seule fantaisie architecturale de cette bâtisse sans prétention. D'ordinaire, un calme plat règne sur le 17 rue des embruns, mais aujourd'hui est un grand jour pour l'armurier et sa femme : celle-ci est en train d'accoucher. Les cris de Mme Aetheling et de son enfant retentissent, masquant presque la voix de la sage-femme venue en urgence pour aider la mère à enfanter :

« C'est un garçon ! » s'écrie-t-elle, souriante, tandis que le père lui passe un médaillon religieux, symbole d'une branche très précise du culte d'Arbitrio. Il représente deux sphères, posées en équilibre sur un lemniscate, symboles à la fois su cycle de la vie, et de la justice impartiale de l'entité surnaturelle.

Allen. Ainsi le nommeront-ils.

__________

Maintenant, c'est trois ans plus tard. Allen est un petit garçon calme. Il marche, s'exprime plutôt bien, et présente une caractéristique singulière, héritage de sa mère : Des cheveux fins, d'une couleur argentée tirant vers le blanc.

M.Aetheling n'est pas encore rentré de sa boutique. Alors que sa femme commence à s'inquiéter, le grincement caractéristique de la porte sur les dalles du sol se fait entendre. Le père rentre du travail, un étrange paquet dans les bras : C'est un enfant, de deux ans plus jeune qu'Allen, qu'il a recueilli alors qu'il avait été abandonné au milieu d'une route.

« Nous avons bien assez pour nourrir cet enfant. Nous ne pouvons le laisser ainsi. »

Aiden. Ainsi le nommeront-ils.

__________


Six années ont passé depuis l'adoption. Aiden et Allen sont comme des frères. Ils partagent une chambre à l'étage, sous la toiture, et dorment dans un lit superposé. Le soir, ils se racontent des histoires, avant de dormir. Le jour, ils se hissent sur les maisons voisines, et visitent la ville de toit en toit.

C'est un vendredi soir. Tout le monde est à table au milieu de la cuisine qui sert aussi de salon, faute de place. Alors que M.Aetheling s'apprêtait à réciter sa prière à Arbitrio, trois coups violents sont frappés à la porte. Personne n'a le temps de se lever. Deux gardes entrent dans la pièce, s'emparent d'Aiden, et repartent comme ils sont venus. Trois autres hommes entrent alors, coupant court à toute tentative de poursuite. L'un d'entre eux déplie un parchemin, et annonce :

« Par cet acte, le seigneur d'Huratelon remercie publiquement M. et Mme. Aetheling d'avoir pris soin de son fils perdu, Haar, durant ces six années consécutives. Il tient désormais à le récupérer, mais offre à la famille Aetheling d'autoriser exceptionnellement leur fils le plus âgé à intégrer l'École Militaire de l'Ordre de la Chevalerie Hura, bien que n'ayant pas de sang noble, afin qu'il reçoive une éducation martiale, spirituelle et culturelle, de sa dixième à sa vingt-et-unième année. Ces mesures prennent effet dès à présent. Toute tentative d'entraver leur mise en application sera punie de mort. »

Les Aetheling sont anéantis. Les hommes repartent comme ils sont venus.

__________

Onze années se sont écoulées. Allen est maintenant un beau jeune homme aux muscles dessinés et aux traits fins. Durant son séjour à l'École Militaire, il a beaucoup appris. A chaque leçon pour le corps, il y en avait une pour l'esprit. Histoire, Littérature, Philosophie, Géographie, Mathématiques, Langues, aucun sujet ne lui a été épargné, au même titre que le maniement des dagues, épées, marteaux, couteaux, arbalètes, le combat à mains nues, la course, ou encore l'escalade.

Aujourd'hui est un jour unique : Le Grand Maître de l'Ordre décerne le titre de Chevalier aux recrues ayant été au bout du programme d'entrainement. Alors qu'Allen s'approche de l'estrade, deux hommes le tirent en arrière :

« - Eh, tu crois pas que tu pousses un peu, roturier ? Ta présence ici, c'est une tolérance. N'espère pas devenir Chevalier, et oublie tout de suite toute perspective d'évolution au sein de l'Ordre. C'est pas pour toi. - Je suis aussi méritant que n'importe lequel d'entre eux, déclare la recrue. Lâchez moi immédiatement ! - Oh, voyez-vous ça ! Il s'énerve ! Dis, Honegas, tu penses qu'il sera toujours aussi récalcitrant une fois qu'on aura ... »

Mais l'homme n'a pas le temps de terminer sa phrase. Un couteau planté dans la gorge, il s'effondre, noyé dans son propre sang. Terrorisés, les autres prennent la fuite, tandis que le meurtrier embrasse son médaillon. Conscient qu'il n'a aucune chance de justifier son geste ou d'échapper à la Garde Royale, Allen s'éloigne comme si de rien n'était : au moins, lorsqu'ils trouveront le corps, il aura eu le temps d'enfourcher un cheval, et de partir à toute vitesse en direction de la Capitale.

__________


Cela fait maintenant quatre ans que le jeune homme s'est enfui d'Huratelon. Sans le sou, il est contraint d'accepter toute offre d'emploi, et de détrousser des voyageurs afin de survivre. Ce n'est pas simple pour lui, qui est passé d'une vie sans histoire à celle d'un chevalier en devenir : son manque d'expérience de la vie l'a conduit à bien des déboires. D'abord hébergé à l’œil par un aubergiste peu scrupuleux, dont il défendait les intérêts face aux bandes locales, il loue à présent une masure, au Sud de la capitale.

Il est neuf heures. Allen a pris la route vers l'est, armé jusqu'aux dents, afin d'intercepter le convoi Greistal - Galdyr, qui transporte des marchandises et, il l'espère, une importante somme d'argent. Le convoi se fait attendre. Peut-être est-il déjà passé ? Allen chasse cette pensée, apercevant au loin une dizaine de lanternes. Le convoi est maintenant à portée. Le bandit récite une courte prière, embrasse son médaillon, puis lance son cheval au galop. Les passagers, identifiant clairement la menace, se sont déjà mis à genoux. C'était presque trop beau : promenant rapidement son regard sur les charrettes, il remarque que des hommes descendent. Ils portent les couleurs de l'Ordre, et se précipitent dans sa direction :

« C'est lui ! C'est l'assassin ! »

Le bandit ne dut son salut qu'à son cheval, qui lui permit d'échapper rapidement à ces poursuivants.

« Ils savent que je suis là, se dit-il. Ils m'ont retrouvé. »

Ne prenant même pas le temps de rentrer chez lui, le cavalier s'élance au galop sur la route du Sud. Cela fait neuf ans qu'Allen vit dans les faubourgs de Carrogia. Plutôt talentueux, il a réussi à s'attirer les faveurs d'un oligarque, qui lui paye une chambre dans une grande auberge, et lui donne de quoi se nourrir. Son seul motif de mécontentement est l'absence totale de salaire : Logé, nourri et blanchi, il ne peut se permettre aucun écart financier, mais compense ce manque en se servant régulièrement dans les coffres de l'établissement dans lequel à travaille. Il n'a pas mené une vie aussi simple depuis bien longtemps.

Il est dix-sept heures. Le soleil suit paisiblement son chemin céleste, pour la quatrième fois de la journée. Le mercenaire est rentré chez lui plus tôt que prévu, suite à de fructueuses négociations entre son patron et l'un de ses principaux clients. Tout en s'adonnant à ses exercices quotidiens, il repense à son armure, preuve que l'on peut innover sans disposer de beaucoup de moyens. A l'heure qu'il est, elle doit pourrir dans un entrepôt de la cité où elle a été envoyée par erreur, trois mois plut tôt. Experion, peut-être ? Il ne se rappelle même plus. Un bruit sourd le tire ses pensées. Risquant un œil par la fenêtre, il peine à croire ce qu'il voit : Une cinquantaine d'hommes armés attaquent l'auberge, et viennent de défoncer la porte ! Aucun doute possible, ils viennent pour lui. Le riche oligarque a remarqué le manque d'une partie des fonds, et vient se rembourser : ces hommes sont des chasseurs d'esclaves, et il est inutile de lutter, surtout sans armes. Bien décidé malgré tout, à ne pas se laisser faire, il embrasse son médaillon, récite une prière, puis descend quatre à quatre les marches menant à la pièce principale. En quelques minutes, les trente occupants de l'auberge sont alignés dans la cour. Agenouillés, les mains liées, ils sont totalement à la merci des assaillants. La plupart sont couverts d'hématomes.

« Je ne peux pas finir comme ça ! Pas après avoir échappé à l'Ordre ! »

Dans un sursaut de désespoir, Allen se relève. Il porte un violent coup de tête au garde qui passait devant de lui, et assène un coup de pied retourné à un autre des ravisseurs. Il se précipite ensuite vers la sortie, où il est arrêté net. Les sentinelles ne se sont pas laissé bousculer, et le passent maintenant à tabac. D'un geste, leur commandant leur intime l'ordre d'arrêter. Il s'approche du captif, le toise d'un air méprisant, et lui dit :

« Tu parles deux langues différentes. Je pourrais te vendre en tant que traducteur, pour plus cher que n'importe lequel de ces hommes. Reste à ta place, car un traducteur peut très bien se passer de ses jambes. »

__________


Cela fait un mois qu'il a été chargé sur ce bateau, en compagnie de cent autres malchanceux, d'une vingtaine de matelots, et de quinze chasseurs d'esclaves. Plus instruit que les autres, il a été affecté à l'infirmerie, où il aide le médecin de bord à soigner les esclaves auxquels les conditions de détention ne réussissent pas. On ne sait plus guère l'heure qu'il est : personne ne compte plus les cycles à présent. Le médecin s'est absenté, Allen est seul dans la petite pièce où sont stockés des remèdes rudimentaires. Son regard s'arrête sur une petite fiole, contenant manifestement un poison. Et si tout s'arrêtait tout de suite ? Après tout, il ne sait pas ce qui l'attend, à Esperia. Peut-être va-t-il être mutilé, marqué au fer rouge ou, qui sait, peut-être violé ? Il préfère ne même pas l'envisager. Embrassant une dernière fois son médaillon, il prend son courage à deux mains. Avant même d'en avoir réellement conscience, il avait pris la fiole. Avant même d'y avoir réellement réfléchi, il en avait avalé le contenu. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il gisait sur le sol, inconscient.

__________


Tout est noir. Au loin, une petite boule blanche scintille. Allen marche. La lueur grossit. Rapidement, sa blancheur l'aveugle. Et il est de retour dans le monde réel. Il a échoué, une fois de plus.

« Alors, tapette, on a voulu nous fausser compagnie ? Tu sais quoi, t'as tout gagné ! Tu bougeras plus de là ! »

Regardant autour de lui, il réalise qu'il est détenu dans une cellule de deux mètres par deux. Il est seul, et ne porte pas les traditionnelles entraves à pointes métalliques, afin d'éviter qu'il ne se donne la mort, ou ne se la fasse offrir. Quelque chose a changé dans sa façon de percevoir les choses. Il ne se sent pas diminué, mais n'est plus tout-à-fait lui-même : ce poison a probablement altéré ses fonctions mentales et cognitives. Génial. Tandis qu'il passe ses souvenirs en revue, l'embarcation file sur l'eau.

« Terre en vue ! hurle la vigie. »

Esperia. Là où tout commence.