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Tu es un qadjaride, un être que je devrais détester pour ce qu'il est, mais pourtant je n'y arrive pas. Artiste, tout comme moi, mais aussi une victime, nous avons beaucoup de point en commun et c'est assez troublant je dois dire. Imaginer avoir une bonne entente avec toi aurait été impossible en d'autres lieux et temps. Être avec toi en dépit de tout est toujours que du bonheur. Merci. 
  
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Tu es un qadjaride, un être que je devrais détester pour ce qu'il est, mais pourtant je n'y arrive pas. Artiste, tout comme moi, mais aussi une victime, nous avons beaucoup de point en commun et c'est assez troublant je dois dire. Imaginer avoir une bonne entente avec toi aurait été impossible en d'autres lieux et temps. Je ne sais pas si nous pourrons être ami un jour, mais nos moments passés ensemble on été pour moi un répit, je te remercie.
 
  
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Nous nous sommes trop éloigné, je suis devenu une étrangère pour vous... Je n'ai plus grand chose à voir avec vous maintenant... Je n'existe plus à vos yeux...  
 
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J'aime parler avec vous, vous êtes quelqu'un d'agréable et intéressent. Vous me faites confiance, j'en suis honoré. J'aimerais mieux vous connaître, je suppose qu'avec le temps ce sera possible.
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Version du 27 janvier 2015 à 15:23




     Luna
Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Horphelia
Pseudo
Horphéphé (moi aussi je t’aime Phoenix)
Prénom IRL
Mélanie
Âge IRL
28



Informations Diverses
Lundi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche

Heure FR: 18h à 06h am

Heure QC: 12h pm à 12h am










DescriptionLuna.png

Luna est une jeune femme de 20 ans ayant pour origine Caroggia. Elle a une belle peau de pêche, de grand yeux gris et de beaux cheveux brun cuivre. Elle est de taille moyenne et un corps mince. Ses courbes féminines sont fines et gracieuses, tout comme ses gestes. Elle parle toujours d’une voix douce et cristalline. Elle n’a aucune marque ou tatouage sur le corps, son anciens maître avait le souci de prendre soin d’elle et de veiller à ce qu’elle soit intacte. Alors, elle est toujours d’apparence soignée et propre.

Fille d’esclave, c'est donc comme telle qu'elle fut élevée, bien qu’elle fut toujours libre. Elle est de nature calme et douce, respectueuse de la vie d'autrui. Elle remplie ses tâches avec ferveur et passion, surtout si ses compétences sont misent à profit pour ceux qu'elle aime. Couturière et barde, elle est d'une grande discipline envers son art et vise toujours la perfection. Quand elle joue de la lyre, si elle se trompe elle reprendra mille fois jusqu'à ce que le son soit parfait. Dans la plus pure tradition caroggianne, Luna n'hésite pas à reprendre son ouvrage à plusieurs reprises afin de le réussir à la perfection. Elle accorde très peu d'importance à son bonheur, seul celui de ses proches importe. Elle croit en un monde où le respect et la paix est possible grâce à l'art et la musique.



CompétencesLuna.png

Alphabétisation : Luna ne savait ni lire ni écrire avant d'être achetée par Ernendes Xavier, son premier maître. Homme d'honneur et désireux du bien être de Luna, il lui enseigna à lire aussi bien la musique que les mots. Elle apprit aussi à écrire la poésie pour qu'un jour elle puisse faire des mélodies.


Art de la lyre : Elle avait eu l'occasion de jouer plusieurs instruments au cours de son adolescence à la boutique de musique de la famille Xavier. C'était la lyre qui lui plaisait le plus et dont le son était le mieux. Elle à donc apprise à s'en servir grâce aux leçons de son ancien maître. Elle n'a jamais surpassée le jeune maître Luvios, mais elle savait rendre justice à la musique du père.



Fichier:TalentsLuna.png


- 30px Harpe

Luna joue de la lyre (petite harpe) et de la grande harpe depuis qu'elle à 15 ans. C'est l'un de ses talents. Quand elle joue elle oublie, le monde disparait et il n'y à plus qu'elle et l'instrument. Capable de jouer les yeux fermé quand elle connait bien la harpe qu'elle tien, elle se laisse emporter dans un monde où plus rien ne peut lui faire de mal. en vérité c'est un échappatoire de sa triste vie, mieux que l'alcool, mieux que l'amour lui-même. Ses émotions sont transmis dans chaque note jouées.


- Grille Poupée.png Les enfants

Même si ça bave partout et que ça fait popo, Luna adore les enfants. Chacun d'entre eux est un trésor, les citoyens de demain qui feront avancer les choses. Elle est douée avec eux et serait probablement une très bonne mère un jour. Rien n'est plus importent à ses yeux que le bien-être de ces petits êtres fragiles et innocents. Si un drame survint et qu'un gamin est impliqué, elle en pleurera assurément. Sa fibre est maternel, il n'y a pas à en douter.


- Grille Mouton en Peluche.png Les peluches

Luna à un talent évidant pour la confection de peluche. En accord avec son amour des enfants, elle fait de joli jouet pour eux. Parfois des oursons, des poupées ou des grenouilles. Luna n'aime pas trop les animaux sauvages et n'est pas très douée avec ceux étant domestiqués mais elle adore faire ses peluches à leur effigie. Sa création la plus connue est une réplique grandeur nature de sa majesté Illina Signaro [1] qu'elle présenta au concours d'artisanat le 15 janvier 515. Cette peluche est sa plus belle réussite et elle en est très fière.


Fichier:DéfautsLuna.png

Crédule: Luna est naïve de nature. Quand elle aime quelqu'un elle croira la plus part des mots, même si sa sonne comme un mensonge. C'est son éducation qui l'oblige à croire même le mensonge le plus évident.


Résignée: Accepter tout, le bon comme le mal. Accepter l'inévitable sans broncher et s'en accommoder. Luna vie sa vie ainsi même si elle sait que c'est mal.


Docile: Ayant grandie dans le but de servir, elle tente toujours de faire de son mieux pour plaire et accomplir son devoir.



Fichier:QualitéesLuna.png

Agréable compagnie: Luna est une jeune femme somme toute joyeuse qui adore discuter, sourire et jouer. Elle préfère écouter les gens que de parler d'elle-même. Entretenir une conversation sans être le centre de l'attention est importent pour elle.


Artistique: Mettre de l'ambiance grâce à sa lyre, si elle la porte avec elle, elle le fera. C'est avec la couture ses plus grandes passions.


Dévouée: Luna est dévouée aux biens de ceux qu'elle apprécie et se donne sans compter pour eux.



Fichier:IntérêtsgoûtsLuna.png

- Grille Saumon Cuit.png Le poisson

Luna adore le poisson, c'est son met préféré et ce peu importe comment il est préparé. Elle l'aime dans sa plus simple expression: grillé, tout simplement. Comme tout caroggien elle adore la morue au raisin, plat typique de ses terres natales.


- Grille Raisin.png Les fruits

Ayant travaillé une bonne partie de sa vie sur une plantation d'agrume, elle aime le goût des oranges et du raisin. Elle mangerait que ça toute sa vie et elle serait bien contente comme ça. Depuis peu elle aime le melon et le surprenant Saltan, l'abricot de l'homme portant le même nom.


- Grille Balai.png La propreté

Pour elle une demeure propre et en ordre est très importent. Son maître à Caroggia lui avait enseigné que l'état d'une maison en disait long sur celui ou celle qui y vivait. Luna est aussi exigeante envers sa demeure qu'elle-même: elle a une sainte horreur de sebtir mauvais ou d'être sale trop longtemps. Elle préfère ne rien sentir que trop.


- Grille Ourson en Peluche.png La couture

Coudre est l'une des passions de Luna, elle adore passée du temps à imaginer des tenues et à agencer les couleurs. Tout ressemant elle a aussi appris à faire des coussins brodés et des peluches. Elle compte apprendre à faire des tapisseries un plus tard.


- 30px La musique

Luna adore le son de la lyre et du luth. Grande amatrice de cet art, elle ne résiste pas aux mélodies faisant rêver, voyager.


Fichier:PossessionsLuna.png


- Grille Laine Gris Clair.png Robe drapée grise et bleu

Cette robe à été faite par Luna durant l'un de ses cours de couture à Caroggia. Elle est faite de tissu fin et légé.


- Grille Laine Noire.png Cape noire

Pour vaincre le froid de Brumaire qui assaille Luna, elle s'est fait une petite cape pour les jours plus frais et pluvieux.


- Grille Bourse Ornée.png Bourse de taille

Luna porte à ses hanches une bourse contenant les clés des demeures dont elle à accès et y cache aussi ses espers durement gagnés. Dans cette sacoche on y trouve aussi un petit sac contenant des choses à grignoter.


- Grille Laine Blanche.png Robe blanche aux draperies bleus

En thermidor Luna porte une belle robe de cachemire blanche avec foulard et ceinture drapés bleus. Elle épouse ses formes ce qui lui donne une traille fine et de belle courbes. Ses bras sont dénudés, ils n'ont qu'une bande de tissu toit autour. Cette robe à des allures de noble caroggianne.


- Grille Lingot d'Or.png Bague dorrée [2]

Cadeau d'Ezequiel, l'homme lui avait offerte pour lui faire plaisir. Elle la porte à l’annulaire gauche.


- Grille Diamant.png Bracelet simple avec diamant [3]

Un autre cadeau offert par Ezequiel à Luna. Il est porté au poignet droit.


- Grille Dalle de Laine Grise.png Ezequiel [4]

Personne ne sait pourquoi ou presque, mais Luna traine avec elle une petite peluche ressemblant trait pour trait à Ezequiel Novella. Elle est à peine plus grande qu'une main et se fourre dans un sac facilement. La peluche est presque entièrement faite de cachemire et de broderie.


- Grille Arc.png Ange [5]

«Il était une fois dans un royaume lointain, une magnifique harpe gravée de mille fleurs. Au plus haut, de splendides ailes ornait l'instrument. Le son qui en émanait était cristallin et pur. Elle s'appelait Ange.»

Incroyable mais vrai, cette légendaire harpe qu'avait commandé Kaylane Cadirissa d'Arsonval à l'imminent artisan du bois Sammaël Arkhan est désormais entre les mains de Luna. Cette harpe est une véritable œuvre d'art dans ce qui se fait de mieux en matière d'instrument à corde et l'heureuse nouvelle propriétaire en prend déjà soin comme son propre enfant. La façon dont elle l'eut eu est un mystère. Une chose est sûr: si elle l'aurait volée, ça se saurait.


- Grille Bol.png Bague corset [6]

Belle bague représentant le corset d'une couturière. Elle fuit offerte à la jeune femme par la très charmante Giulia Ivanovitch Mannone. Elle porte cette bague à son index droit.


- Grille Livre et Plume.png À l'ombre de tes branches

À l'ombre de tes branches est un recueil de chanson que Luna est en train d'écrire dans le but de peut-être publier plus tard. Ce livre avait été fait par Hiiagara qu'elle à acheter au Grimoire Écarlate. C'est un livre fait de main de maître et possède une magnifique couverture en cuir de bœuf marron.

Grille Papier.png Pourquoi? : Chanson d'amour

Grille Papier.png Salut ma belle! : Chanson de marin

Grille Papier.png À l'ombre de tes branches : Chanson d'amour

Grille Papier.png Arbitrio : Prière


- Grille Laine Violette.png Tenue de Nivose

Luna déteste le froid, elle ne le supporte pas! Étant originaire des régions chaudes et tempérées du Vellabria, la thermidor esperienne étant à peine terminée qu'elle portera déjà une chaude tenue pour résister aux nuits fraîches. C'est une magnifique robe noire avec un manteau léger violet, tout les deux en laine finement tissées. Quand le froid s'installe vraiment, mais ça on ne le vois pas, elle portera aussi un pantalon de laine double et une bonne paire de botte chaude en mouton, rien de trop chaud pour madame. Luna sait qu'elle est trop bien habillée pour une simple habitante; avec cette tenue elle a l'air d'une noble, mais elle aime énormément cette robe et s'en moque. Somme toute, elle reste au chaud avec une pointe de beauté, le meilleur des mondes!


- Grille Arc.png Lune [7]

Ezequiel savait que Luna rêvait d'avoir une lyre comme celles qu'elle avait à Caroggia. Une lyre, c'est une compagne de tout les jours dont le chant, unique, peut calmer les cœurs en pleur. Il eu du mal à lui fabriquer, c'était sa toute première, mais pourtant il réussi une magnifique œuvre d'art. Lune, c'est le nom que porte cette lyre à septe corde, parce que c'est au claire de l'astre lunaire qu'elle en joue le plus souvent et pour son propre nom qui rappelle cette dernière. C'est le plus beau souvenir que laisse l'homme en Esperia pour la jeune femme. Elle en prendra soin, comme si c'était la dernière chose au monde.


- Grille Lanterne.png Demeure en Rivelame: La calège

Avec le départ d’Ezequiel, Luna qui vivait avec lui en colocation se retrouve avec la dite maison à son nom. S’il y avait une chose qu’elle n’aurait jamais cru, c’était bien d’avoir sa propre demeure un jour. Elle va devoir se trouver un phareste sans toit maintenant; c’est bien trop grand pour y vivre seule! Un colocataire ou un homme, qui dit mieux?


- Grille Verre Bleu Clair.png Aquarium de poissons

Bien que Luna ne soit pas très douée avec les animaux, elle apprécie fortement l'aquarium qu'Ezequiel lègue avec la maison. Regarder ces petites bêtes vivre leur vie sans se soucier de rien la fascine. Ils viennent la voir quand elle se présente à eux et gigotent contre la vitre pour avoir de la nourriture. Elle ne sait pas grand chose sur ses poissons, le stricte minimum; ce qu'ils mangent et qu'il faut changer une partie de l'eau chaque semaine. Une tâche ardue mais au combien gratifiante ensuite.


- Grille Vitre Bleue.png Le poisson bleu [8]

Joli petit poisson en verre aux couleurs des Phareste et de Rivelamme. C'est un cadeau de son amie Emeraude, femme très douée travaillant le verre. Elle le porte au cou avec fierté.


Fichier:RelationsLuna.png


- Couleurs Phareste.gif Famille Phareste [9]

Vous êtes mes frangins, ma famille. Je serai toujours à vos côtés tant que vous voudrez de moi. J'ai un fort sentiment de devoir envers vous et je ferai tout pour l'accomplir. Je sens qu'avec vous je vivrai une belle vie. Mon seul regret est de ne pas vous voir plus souvent que ça. J'espère boire un verre avec vous à la Taverne du Lac bientôt.



Fichier:Amour.png

-

Davyal

Tu es arrivé dans ma vie comme un éclaire de thermidor; lumineux et imprévisible. Tu m'as frappé de plein fouet alors que je pleurait encore l'amour perdu. Ta douceur et ta gentillesse m'on touché au cœur, depuis que je te connais tu calmes mes pleurs. Ton histoire passé est semblable à la mienne et nous venons tout deux du même monde. Je sens quelque chose de fort entre nous, quelque chose de sincère et de vrai. Saurons-nous s'aimer l'un l'autre où notre rapprochement n'est que désire? J'aimerais croire, vraiment, en un avenir avec toi... Je reprend enfin goût à la vie, je me permet de t'ouvrir mes bras, alors je t'en pris ne m'abandonne pas...


Fichier:Amitiés.png


-

Ezequiel Novella

Notre amitié était mon plus beau trésor. Sans toi je serais encore esclave, car il n'est pas nécessaire de porter des chaînes pour en être un. Tu m'as appris à vivre et pour ça je te dois tout. Ton départ m'a brisé le cœur. Je t'aime sincèrement frangin.


-

Anya et 

Aurore Sterenn

Depuis que je travail avec vous, j'ai l'impression qu'être moi-même est possible. Nos longues discutions m'ont permise de comprendre bien des choses sur la vie et le monde autour de moi. J'ai l'impression d'être un peu plus qu'une simple amie pour vous, mais une sœur. Merci pour tout. J'attend la prochaine soirée chausson au Flamboyant avec impatience.


-

Alphorynn

On se vois de moins en moins, je me demande où tu es?


-

Svengal Ladirus

Vous êtes quelqu'un de bien, Arbitrio lui-même semble vous gardez des pires malheurs. Votre vie passée est une leçon que j'ai apprise alors que je pleurais mon existence gâché par un amour impossible. Vous avez été là pour moi, vous m'avez appris que j'avais de la valeur et que j'avais le droit de vivre même si j'ai encore du mal à y croire. Vous serez toujours un ami à mes yeux.


-

Elyse Ladirus

Belle et douce comme tes fleurs. Je suis heureuse d'être à tes côtés et pouvoir prendre soin de tes enfants pour te donner un répit. À défaut d'être mère, tu me donne une belle opportunité d'être une nourrice. Je serai toujours là pour toi, mon amie.


-

Hiiagara S'Jet

On dit de vous que vous êtes une ombre, un être sinistre et vicieux. Qu'on me laisse en douter. C'est gens-là ne savent donc pas respecter leur Apothi? Vous m'avez été d'un grand secoure dans mes heures les plus sombres. Vous avez été une lumière dans mes ténèbres. Venant d'un homme ayant vécu tant de malheur, c'est inspirant. Je trouve vos yeux magnifiques, cette couleur ambré est fascinante. J'aimerais être aussi forte que vous...


-

Djafar ou Dimitri

Tu es un qadjaride, un être que je devrais détester pour ce qu'il est, mais pourtant je n'y arrive pas. Artiste, tout comme moi, mais aussi une victime, nous avons beaucoup de point en commun et c'est assez troublant je dois dire. Imaginer avoir une bonne entente avec toi aurait été impossible en d'autres lieux et temps. Être avec toi en dépit de tout est toujours que du bonheur. Merci.



Fichier:Connaissanceluna.png


-

Illina Signaro

Vous êtes une drôle de reine, mais je vous respectes. Jamais je n'aurais cru voir ça un jour: une souveraine qui fume et qui lâche des jurons comme un homme. Je me demande qu'elle genre de vie vous avez eu avant d'être à la tête de cette île, après tout, tout est possible à Esperia, même vous.


-

Sybelle Phareste et 

Arty

Nous nous sommes trop éloigné, je suis devenu une étrangère pour vous... Je n'ai plus grand chose à voir avec vous maintenant... Je n'existe plus à vos yeux...


-

Kylian

J'aime parler avec vous, vous êtes quelqu'un d'agréable et intéressent. Vous me faites confiance, j'en suis honoré. J'aimerais mieux vous connaître, je suppose qu'avec le temps ce sera possible.



Fichier:Méfiance.png

-

Ernst

Bien que nous soyons de la Phareste tout les deux, je me méfie grandement de toi et je te craint. Ton regard de serpent me fait froid dans le dos.

Personne ne sait qu'il la terrifie et c'est très bien comme ça.


-

Natalya

Cette femme est détestable, tout simplement! Je ne la connait pas et je ne veut pas la connaître non plus. Il est très rare que quelqu'un me dégoute au point de se moquer complètement de lui, et bien ici c'est le cas. Puérile et pathétique femme...


-

Lucien Fol-Auvoir

Peut-être que ce n'était pas ton intention, mais j'ai vraiment eu l'impression de n'être pour toi qu'un vulgaire investissement. Un objet sans réel valeur, sans intérêt autre que la bourse. Je sais que j'étais ta servante, mais n'aurais-tu pas du changer quand je suis devenu habitante? Tu t'es excusé et tu voulais reprendre depuis le début notre relation. Tu me dois toujours un dîner, je crois que je vais l'attendre encore longtemps, celui-là.


-

Cardo Lystis

Ton masque me fait peur, restes loin de moi quand tu le portes...



Fichier:HistoireLuna.png


Fichier:Enfanceluna.png

Née à Caroggia au quartier salé en 492 d'un père inconnu probablement marin de passage et d'une femme de petite vertu, Luna Daria était le trésor inestimable d'Iriah Daria, sa génitrice. Cette femme qui avait tout sacrifiée dans la vie pour survivre, avait décidée d'élever seule sa fille contre toutes attentes. Elle n'avait aucune fortune et ne mangeait que des bouillies de céréales matin et soir, mais son amour pour son enfant était plus fort que tout. Seule dans la vie, elle ne pouvait compter que sur elle-même et sur le bon vouloir de son maître. Maître qui entretenait une bonne relation avec la femme et qui lui avait permit de travailler dans deux de ses établissements: servante à son auberge de jour et prostituée la nuit dans son lupanar. Le peu d'or qu'elle amassait servait à nourrir Luna et à la vêtir. Son seul espoir était d'enseigner à la petite de quoi lui donner une chance dans le futur. Malheureusement, tout ce que connaissait la mère était la servitude, elle ne pouvait lui enseigner autre chose. Iriah souhaitait ardemment une meilleure existence pour la gamine, que pouvait-elle bien faire contre le destin du petit peuple?


Dans l’année qui suivie l’anniversaire des six ans de Luna bien des choses changèrent pour la petite et sa mère. Le maître avait constaté une baisse notable des fréquentations du lupanar et certains clients habitués du lieu ne revenaient pas. Des rumeurs couraient sur son établissement comme quoi plusieurs des filles étaient malades. Soucieux, le patron décida de faire inspecter chaque servante une par une par un soigneur muet pour la confidentialité et l’or. Le résulta fut décourageant, la rumeur n’en était pas une et plusieurs d’entre elle étaient effectivement malades. Pour le bien de son commerce il convoqua toutes celles qui furent touchées, Iriah en faisait partie.


- Les filles, on a un gros problème, je pense qu’vous le savez. Des clients pas propres vous on refilés des trucs louches et j’ai perdu beaucoup d’or avec les rumeurs que ça à donné. Je ne peut plus vous garder avec moi, je vais donc vous envoyez un peu partout dans différent lieux; certaines iront dans des latifundios, d’autre vont rester en ville. L’or de vos ventes renflouera ma caisse.


Certaines pleuraient, d’autre tentaient d’argumenter le maître afin de rester. Iriah elle avait acceptée sa condition docilement. Elle avait confiance qu’il ne la laisserait pas tomber, elle tentait de croire en lui et avec raison. C’est pour elle qu’il avait déniché une place dans un des latifundios de la campagne caroggienne; un producteur d’agrume. Le maître savait qu’elle pourrait espérer une meilleur vie pour sa fille là-bas, c’était d’ailleurs la seule motivation de l’homme. C'était une chose que sa mère lui avait apprise très tôt: pour survivre dans ce monde, il fallait se contenter de peu et d’en être heureux. Elle lui avait aussi appris à sourire, même si la peur, la tristesse ou encore la mort marquait son visage. Rien ne devait être remarquable dans ses traits, ne rien laisser paraître jamais. Luna n’avait pas vraiment d’amis, la nouvelle du départ ne l’avait guerre dérangé bien que sa mère ne lui avait pas expliquée les vrai raisons d’un tel changement de lieu.


- Nous irons dans un grand latifundio mon trésor, ils font la production d’orange et de citron. Maman y travaillera pour un moment…

- C’est quoi une orange maman?

- Ça se mange, c’est très sucré, rond et orangé comme un soleil couchant, d’où son nom. Seuls les riches gens peuvent se permettre d’en manger. Donc nous partons demain matin mon trésor, prépare toi.


La nuit passa, Luna semblait contente de découvrir un nouveau lieu, Iriah la regardait dormir, insouciante, vulnérable. Que ressentir? De la tristesse de ne rien pouvoir lui offrir mieux, de la joie de quitter enfin ce taudis pour la campagne? C’est la tête entre les genoux qu’elle s'endormit, l’arme à l’oeil. Quand le matin arriva enfin, elles étaient prêtes pour le voyage. Le maître avait loué les services d’un cocher pour le trajet quelque peu long. Elles n’avaient presque rien à porter, deux ou trois vêtement troués, des ustensiles tordus, bref rien de bien glorieux, comme on s’y attendrait d’une femme pauvre. Luna, excitée comme une puce voulait absolument s'asseoir avec le cocher en avant ou elle menaçait sa mère de bouder tout le chemin. Heureusement que l’homme était sympathique, il accepta la petite à ses côtés et lui racontait des histoires de calèche. Iriah pouvait se détendre un peu, l’espace d’un moment… Un court moment avant que le destin ne les rattrape.



Fichier:Adolescenceluna.png

L’enfance de Luna s’était relativement bien passé au latifundio, elle avait grandie avec le peu qu’elle avait et mangeait comme une princesse, du moins c’est ce qu’elle pensait. Désormais âgée de 15 ans elle avait déjà la maturité d’une adulte et s’était découvert une passion pour le textile à force d’aider la couturière en poste. Ce n’était pas les trous qui l’intéressait par contre, mais de créer. Elle regardait toujours les riches vêtements des latifundiers avec envie et se disait combien elle aimerait travailler le beau tissu aussi. Elle soupirait en pensant à tout ce qu’elle pourrait faire, une robe pour sa mère par exemple. elle serait élégante avec de la dentelle et du satin bleu. Quant elle tournerait sur elle-même, la robe s'ouvrirait telle une rose. Mais ce n’était qu’un rêve, la réalité était toute autre! Depuis quelques temps elle voyait bien qu’Iriah allait mal, que son corps lâchait peu à peu. Travailler dans le verger était très demandant physiquement et la femme, maintenant plus toute jeune avait du mal à suivre. Elle avait perdu beaucoup trop de poids et dans ses yeux terne on voyait la douleur. Elle devait trouver un moyen pour que sa pauvre mère puisse enfin se reposer. Elle réfléchissait, plus le temps passait plus c’était évident pour Luna; le seul moyen de soulager sa mère de son tournant était de prendre sa place avant qu’il ne soit trop tard.


Elle n’en avait parlé à personne, tout le monde aurait cherché à l’arrêter et comprit Iriah qui n’aurait jamais acceptée un tel sacrifice. Elle rencontra le responsable du latifundio qui se chargea de demander audience auprès d’un des latifundiers présent. C’est avec amusement qu’il accepta de la recevoir dans le jardin familial, tasse de thé en main. Il adopta un air condescendent quand il aperçu la jeune fille timide, mais particulièrement mignonne se présenté à lui. Il lui fit signe d’approcher un peu d’un geste de main désintéresser.


- J’espère que tu as une bonne raison pour venir m’importuner de la sorte, saches que mon temps est précieux.

- Pardonnez-moi… je…

- Inutile. Dis-moi plutôt ce que tu veux, qu’on en finisse.

- Oui, bien sûr… Je suis venu vous demander grâce pour ma mère qui souffre. Elle à de plus en plus de mal à faire ses tâches et je crains qu’elle ne puisse bientôt plus les faire…


Le jeune maître tourna la tête vers son responsable des productions, lui faisant signe.


- Esclave Iriah Daria, arrivée sur la plantation en l’an 492. Elle fut acheté par votre père d’un patron de lupanar au quartier salé de Carrogia.

- Je vois, je vois.


Le jeune homme eu alors un grand sourire, Luna ne savait pas s’il était alors de bonne foi ou si son détestable sourire était sarcastique. Il s’adossa bien au fond de son fauteuil en croisant les jambes. Son regard hautin changea, était-ce alors du méprit?


- Tu es donc venu me voir pour que ta… catin de mère soit libérée, c’est bien ça? Et tu crois que j’accepterai ta demande, par bonté? Que j’accepterai de la laisser finir sa vie tranquillement en mon latifundio sans travailler?

- Je… non… Je me doutais bien que vous n’accepteriez pas ma demande comme ça… C’est pourquoi… je veux que vous me preniez à sa place comme esclave. En contre parti peut-être accepteriez-vous de la libéré si je prend sa place?


Le jeune latifundier examina la requête d’un oeil intrigué. Puis son regard parcourra le corps de Luna sans aucune gêne. L'aura autour du jeune homme était malsaine, elle le ressentait de plus en plus et un grand malaise s'installa. Il souriait de plus belle alors qu’une idée tordue lui traversa l’esprit.


- J’accepte ta demande, elle pourra se retirer de la plantation dès demain. Cependant… Je ne peux me contenter de si peu, vois-tu? Si tu tien vraiment à libérer ta mère, j’exige une compensation de ta part.

- Que… voulez-vous de plus?

-Tu ne devines pas? Tu es plutôt jolie, je ne dirais pas non à t’avoir dans ma couche.


Luna fit un bon sur sa chaise à la condition de l’homme, alors qu’il la regardait d’un sourire carnassier. Comment pouvait-il demander une chose pareil?


- Messer… c’est… indécent… Je ne peux pas accepter ça...

- Ha? Vu tes origines, j’aurais cru que tu étais comme ta mère.

- Je ne vous permet pas! Ma mère est une femme bien, sachez-le! Elle n’est pas comme vous pensez! Je vous demande messer de retirer vos paroles!


Outrée, elle se leva de son siège d’un bon, dévisageant le jeune homme qui ne tarda pas à se lever lui-même, pour assener une bonne gifle à Luna. Elle tomba à genou sous la force de l’impacte, un peu étourdit. Jamais personne ne l’avait frappé de sa vie, elle le regardait maintenant avec crainte.


- Catin! Cette bêtise te coûtera cher crois-moi! Non seulement je ne libérerai pas ta mère, mais c’est toi qui partira demain. tu aurais mieux fait d’accepter ma proposition, tu ne la reverra jamais!


Il leva la main vers deux hommes qui empoignèrent Luna par les bras sans ménagement. Ils la menèrent dans une remise sombre où elle fut jetée et enfermée pour la nuit. Elle se releva rapidement en frappant la porte de toutes ses forces, en vain.


-Laissez-moi sortir!


Après plusieurs longues minutes, elle s’écrasa au sol, épuisée. Qu’allait-il faire? Et pour sa mère? Elle pleurait, découragée. Est-ce que les hommes sont tous ainsi? Aussi imbus et avare que lui? La nuit fut longue, très longue, elle ne ferma pas les yeux tout ce temps. Quand le jour arriva enfin, les deux même hommes ouvrirent la porte pour lui passer aux poignets des fers d’esclave. Ils lui déchirèrent un peu les vêtements et la salirent de terre. Luna n’avait plus rien d’une jeune fille libre, elle avait désormais les traits d’une pouilleuse enchaînée. Qui allait-elle pouvoir berné en affirmant qu’elle n’est pas esclave? Le jeune latifundier rigolait, se délectait de la vision qu’il avait. Ils la conduisirent à une calèche aux allures de cage et ils la posèrent à l’intérieur. Elle se précipita aux barreaux pour appeler de l’aide, mais le cocher avait fouetter la bête, elle n’eut pas le temps de crier. Il était trop tard, Luna était déjà loin de la plantation et de sa mère.


Le trajet dura un long très long moment, elle avait eu le temps de pleurer deux fois et de s’endormir en petite boule dans un coin avant d’arriver au Fort Lacrimas. sur place elle fut descendu et confier à un petit esclavagiste connu du latifundier, comme quoi il trempait dans de jolies magouilles depuis un certain temps. Luna n’était qu’une de ses nombreuses victimes. Après un contrôle de routine, elle fut amenée par l’esclavagiste où elle fut présentée comme une marchandise de choix. Ce fut un vieille homme qui l’acheta. Elle fut immédiatement embarquée pour sa nouvelle demeure sur une carriole de belle facture. S'en était fini d'elle, plus jamais elle reverrait sa mère sans savoir sur quel vieux fou elle était tombée. La réponse ne tarda pas à se faire quand, dans un grand atelier elle fut amenée. Les portes s'ouvrirent, laissant voir une véritable caverne aux trésors. Partout, du sol au plafond, une myriade de lyres, de luths et de flûtes tantôt brillantes et lumineuse, tantôt peintes comme de véritables toiles. Plus ses yeux montaient vers le haut, plus les instruments étaient magnifiques. Le vieil homme s'approcha d'elle rapidement suivie de son fils et lui prit les mains pour mieux voir l'état de celles-ci.


- Bon, je suppose qu'elles feront l'affaire, oui. Je suis Ernendes Xavier et voici mon fils Luvios, tu es ici chez moi, dans mon atelier. Je t'ai acheté, car j'ai besoin de mains agiles pour jouer mes oeuvres. Tu vas désormais apprendre à jouer de la lyre et de la flûte et quand tu seras assez douée, tu te posteras devant la porte. Du matin au soir tu montreras à quel point mes instruments sont exceptionnels. Ta chambre est à l'étage, tu vas me faire le plaisir d'y monter et de changer cette chose qui te sert de... guenille, pour une tenue descente. Je ne veux pas d'une catin dans mon atelier! Tu te dépêches, je te donne ta première leçon dans 10 tours de sablier.


Le fils du luthier fit signe à Luna de le suivre, bien forcée d'obéir devant une telle autorité. Elle monta l'escalier presque en courant tant il lui faisait peur. Le jeune homme qui avait une 10ène d'année de plus tenta de la rassurer en lui promettant un bel avenir, mais la jeune fille n'y croyait pas. Même en voyant la chambre et les meubles d'une grande beauté et les quelques tenues qu'il lui avait offert, elle doutait énormément.


- Habille-toi puis redescend en bas, ne le fait pas attendre, il est de bonne humeur aujourd'hui.



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Ernendes était malade depuis quelques semaines et gardait le lit en permanence. Son âge avancé ne lui pardonnait pas ses folies et excès de jeunesse. Voyant la mort venir il coucha sur papier son testament. Il avait confié à son fils bien aimé absolument tout; la boutique de lutherie, la fortune familiale et les quelques servants à disposition. Le vieil homme avait prit ses dispositions avant de fermer les yeux et de partir rejoindre l'Arbitrio. Luna avait alors depuis peu 20 ans et elle était devenue une magnifique jeune femme aux yeux de cendre. La mort du maître l'avait particulièrement attristé, car avec le temps il s'était adouci et avait fini par apprécier la jeune fille. Elle rendait justice aux compositions qu'il avait fait jadis et adorait l'écouter jouer de la lyre au coin du feu que pour lui seul le soir venu. C'est d'ailleurs au son de l'instrument préféré de l'homme, le luth, qu'il décéda un sourire aux lèvres. Luvios quant à lui s'était exilé dans le bureau de son père suite à sa mort, il disait avoir besoin de temps pour réfléchir à son avenir. N'ayant que son père comme famille et s'étant toujours fié à lui pour tout, il ne savait sur quel pied danser. Visiblement, diriger seul l'entreprise allait devenir problématique et il devenait vital pour lui d'avoir des associer fiables. Il convoqua les quatre servants de la famille dont Luna et exposa les faits.


- Vous devez vous demander ce qui arrivera maintenant que père est décédé. Rassurez-vous, vous garderez vos places à mes côtés. Continuez de travailler comme vous le faites et je vous promet que rien ne changera. J'attends de vous une parfaite obéissance et tout ira bien, mais à la moindre incartade vous serez vendu. Je ne suis pas mon père.


Quelques temps plus tard, Luvios avait fait un choix importent pour son entreprise et avait décidé d'épouser la magnifique fille d'un riche fabricant de meuble afin d'élargir ses horizons professionnels. Sylvia Morenza, belle blonde aux yeux de ciel, mais dont le caractère bien trempé faisait fuir même les plus riches prétendant, avait refusée catégoriquement d'épouser Luvios et le repoussait farouchement. Elle détestait tout de lui, jusqu'à son entreprise et ses servants, tout particulièrement Luna, trop belle à son goût. C'était sûr, certain même, que cette chaîneuse avait déjà servie les "intérêts" de Luvios et l'idée d'avoir une rivale jusque dans le lit la rendait amer. Il était certain pour Sylvia que son futur époux irait visiter la gueuse la nuit après le mariage, car elle ne comptait en aucun cas lui offrir un héritier tant que Luna serait dans les parages. La jalousie empoisonna peu à peu la bourgeoise et arriva ce qu'il arriva: la vengeance.


- Je partirai avec la bague et ne me retournerai point, messer Xavier... Votre entreprise coulera avec vous... À moins que vous n'acceptiez de faire un petit marcher avec moi.

- Enfin, Sylvia... Soyez raisonnable, je vous ai promis tant de choses déjà, vous savez que je tiens plus que tout à cette union.

- Justement, mon cher, si vous y tenez à ce point vous allez devoir accepter ma condition.

- Mais que voulez-vous de plus?

- Vous allez dès demain vous débarrasser de cette répugnante chose que vous appelez Luna. Je ne veux plus la revoir, ni l'entendre! Qu'elle soit vendue, pendue, peu m'importe! Tant qu'elle part!


Il était outré par la demande de sa fiancée, se débarrasser de sa meilleure joueuse était le prix à payer pour continuer ses affaires. Un prix amer, mais l'homme accepta à contrecoeur, car rien n'était plus importent pour lui que ce mariage.


- Si c’est ce que vous désirez alors soit… Elle partira demain après le midi…

- Fort bien! Alors j’accepte votre offre et refuserai la bague.


Le soleil du midi perçait les nuages qui avaient peu de temps avant laissés tomber un peu de pluie sur Le Havre, port de Caroggia. Devant le navire des esclavagistes ils se tenaient là, pendant que Sylvia attendait dans le carrosse, éventail à la main. Fouettant l'air d'impatience, elle regardait la scène avec un regard noir. Mais que pouvait-il donc lui dire? L'attente était insupportable.


- Je suis désolé, Luna, bien que père est tenue à toi comme sa propre fille, pour moi tu n’es qu’une simple esclave…

- Est-ce vraiment ce que vous voulez?

- Pas vraiment, non…

- Où vais-je alors?

- J’ai graissé les pattes du capitaine. Tu devrais être bien traitée. J'ai convenu avec lui que tu sois vendue aux esclavagistes d'une ville appelée Esperia, mais j’ignore ce qui t’attendra là-bas… J’ai entendu dire que ces terres offraient une chance de liberté à ceux sachant la saisir. Je ne sais rien de plus.

- Je comprend, Luvios…


L’impatience dévorante de Sylvia explosa et elle sorti à moitié de la voiture en tapant du pied sur la marche.


- Par l’Arbitrio, Luvios! Ce n’est qu’une pouilleuse d’esclave! Allez-vous me faire attendre encore longtemps?! Attendez-vous que je vienne la pousser moi-même à l’eau ?! Diantre!


Luna venait de tout comprendre, elle ignorait pourquoi il la vendait, maintenant c’était clair. Elle fit une révérence au maître et à la femme qui en bouillonna de rage, puis elle tourna les talons vers le navire, scellant son destin. Esperia? Elle regrettait de n’avoir pu revoir sa mère avant de partir. Sa dernière pensée en Caroggia fut pour elle. Montant à bord du navire, elle savait qu’elle ne pourrait probablement jamais revenir. Malgré tout, elle trouvait encore le moyen de sourire, comme sa mère lui avait enseignée.