Utilisateur:Aurore sterenn
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
~ Description générale ~
Nom : Sterenn.
Prénom : Aurore Caitlin Luna.
Taille : 1m67.
Poids : 57 kg.
Âge : 19 ans.
Date de naissance : 13 Décembre 495
Ville de Naissance et de vie : La Capitale
Religion : Monachiste.
Yeux : Bleu clair tirant sur le gris.
Cheveux : Cheveux mi-long de couleur châtain.
Peau : Pâle, tirant sur un rose pêche.
Main : Droitière.
Marques distinctives : Deux cicatrices entourées de brûlures de part et d'autres du ventre.
Allergies : Poissons et fruits de mer, excepté le poulpe.
Autre : Corps svelte mais endurci par la vie dans la rue.
Aptitudes
- Grâce à l'enseignement de son précepteur :
Alphabétisation: Elle sait écrire et lire grâce aux enseignements d'Ignatus Ordiil.
Calcul : Grâce à son précepteur, elle arrive à manier les chiffres avec pas mal d'aisance.
- Grâce à l'enseignement de Clelya :
Escalade : Son apprentissage dans la rue lui aura permis de développer une grande agilité et de bons réflexes lors de ses escapades sur les toits de la Capitale.
Description physique:
Maintenant qu'elle est une jeune adulte, on se rend vraiment compte de l’héritage de sa mère, elle est son portrait craché.
Comme elle, elle a des cheveux mi-longs lui tombant sur les épaules, légèrement ondulés, d’un châtain flamboyant tirant sur un roux discret.
De sa mère elle a également héritée sa silhouette fine et altière, quoique, sa mère était tout de même plus grande qu'elle.
Elle a aussi héritée sa peau claire, sublimée par des touches de rose pêche.
Elle a cependant héritée des yeux de son père, d’un bleu clair, tirant légèrement sur le gris.
Quand elle fronce les sourcils, on peut y revoir l'air concentré de celui-ci, presque grave, alors qu’il était plongé dans des bouquins, à faire ses sempiternelles recherches.
Elle a également deux cicatrices entourées de traces de brûlures de part et d’autre du ventre dû à l’incendie lors de « La Tragédie ».
Description psychologique:
« Ce qui ne te tue pas te rends plus forte ». Cette phrase prononcée jadis par son père fait échos dans tout son être. La mort, elle l’a frôlée à de nombreuses reprises et cela a forgé son caractère. Elle est rationnelle et ordonnée. Elle a apprit à ne pas être trop optimiste afin de ne pas être déçues et à ne pas être trop pessimiste afin de garder espoir et de continuer de vivre. Elle a tendance à cacher ses sentiments et ses pensées au plus profond d'elle, surtout depuis la mort de Clelya. Elle a peur d’ouvrir son cœur car elle a l’impression que ceux qui lui sont chers sont condamnés à un destin funeste.
Qualités & Défauts
Qualités
- Ordonnée : à tendance à bien trier et classer les objets de son entourage, tout doit être à sa place
- Assez bonne mémoire : se souvient assez bien des événements et des gens mais confond de temps en temps noms et visages
- Apprend vite : arrive à assimiler assez bien ce qu'on lui enseigne
- Persévérante : n'abandonne un but que quand celui-ci à clairement échoué
Défauts
- Méfiante : particulièrement envers la gent masculine
- Lunatique : oscille entre l'optimisme et le pessimisme suivant les période
- Agoraphobe : la foule l'angoisse un peu
- Peu bavarde : elle à tendance à éviter les longues discutions
Petites particularités:
Aurore à tendance à répéter certains mots, préférant souvent dire de façon jovial "Bonjour bonjour" plutôt qu'un banal "Bonjour".
Elle ne peut également s'empêcher de tripoter ses cheveux ou de se gratter la tête lorsqu'elle est sujettes à certaines émotions.
Elle à également souvent du mal avec le second degré, prenant parfois tout ce qu'on lui dit au pied de la lettre.
Aurore à aussi la manie de faire des petits tas de 5 pièces lorsqu'on lui pose de l'argent devant elle, trouvant ça plus facile pour compter rapidement.
~ Intérêts ~
Nourriture
 Aime
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 Déteste
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 : Un fin saucisson sec à base de sanglier. Une des charcuterie candrine dont Aurore raffole le plus. Sans aucun doute son pêché mignon.
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 : Elle déteste le poisson sous toute ses formes à cause de son allergie. Ça lui pique les lèvres et lui fait gonfler la langue.
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 : Le koilstkä est une des sucrerie qu'elle aime le plus. C'est son précepteur, un Adaarion, qui lui avait fait goûter.
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 : Aurore est vraiment pas une grande amatrice de salade. On lui donnerai une vieille plante en pot qu'elle ne verrait pas la différence.
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 : L’œuf à la coque est un des plats que lui faisait sa mère.
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 : Obligée d'en manger plus d'une fois à la Capitale, elle en a développé une totale aversion.
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 : Aurore à fini par raffoler de la nourriture que fait Svengal. Mais elle a un penchant tout particulier pour ces chaussons, qu'ils soient au pommes, à la pêche, au miel ou même au chocolat.
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Boisson
| Aime
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Déteste
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 : Une des chose qui la ramène un peu en enfance à chaque fois, c'est son attrait pour les jus de fruit : Pomme, orange, raisin, rares sont les fruits qui ne lui plaisent pas.
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 : Elle déteste l'alcool en général. Ça a vraiment du mal à passer. C'est sans doute lié à son premier maître.
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 : Du lait chaud avec un peu de miel. La mère d'Aurore avait l'habitude de lui préparer cette "potion" quand elle avait un peu de mal à dormir. Elle aime son petit gout sucré et délicat.
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Phobie
: Depuis l'incendie de sa maison, elle a peur du feu. Elle panique rien qu'à son évocation.
: Aurore a une sainte horreur des abeilles. Elle peut réussir à se contenir lorsqu'il n'y en a qu'une, mais contre un essaim, elle panique.
Goûts
: La couleur favorite d'Aurore est le bleu ciel.
: Aurore, bien qu'elle en redoute la morsure, se sent particulièrement proche de la saison de Nivôse.
: L'animal préféré d'Aurore est sans conteste le chat. Elle ne pourra résister à l'envie d'aller en caresser un si elle en croise.
: Aurore aime l'escalade. Elle aime tout particulièrement grimper en haut des toits pour admirer la vue des alentours.
: Aurore est une grande joueuse. Elle n'aime pas trop s'ennuyer et essayera souvent de passer du temps à jouer à "J'ai jamais ..." ou à "Gage ou Parole" dont elle a inventé une variante avec Anya.
~ Histoire ~
Chronologie
- An 495 -
- Mercredi 13 Décembre de l'an 495 :
- Naissance de la fille de Forgant Sterenn et de son épouse Luna Sterenn dans La Capitale.
- Elle porte les noms Aurore, Caitlin et Luna.
- An 500 -
- Samedi 01 Janvier de l'an 500 :
- Naissance du fils de Forgant Sterenn et de son épouse Luna Sterenn dans La Capitale.
- Il porte les noms Heras et Forgant.
- An 501 -
- Dimanche 24 Juin de l'an 501 :
- Prise en charge de l'éducation d'Aurore par un précepteur, ami de Forgant : Ignatus Ordiil.
- An 503 -
- Samedi 13 Décembre de l'an 503 :
- Incendie de la Maison Sterenn.
- Mort des parents et du frère d'Aurore.
- Soin par Ignatus Ordiil.
- An 504 -
- Mardi 06 Janvier de l'an 504 :
- Mort d'Ignatus Ordiil.
- Jeudi 08 Janvier de l'an 504 :
- Capture par des bandits.
- Dimanche 18 Janvier de l'an 504 :
- Vente d'Aurore sur le "petit marché" au profit d'un habitant de la Petite République dénommé Maître Saigo.
- An 506 -
- Lundi 20 Mars de l'an 506 :
- Première "atteinte" de Maître Saigo sur Aurore.
- An 509 -
- Jeudi 16 Avril de l'an 509 :
- Meurtre de Maître Saigo par Aurore.
- Fuite du Manoir.
- An 510 -
- Lundi 27 Septembre de l'an 510 :
- Rencontre avec Clelya.
- An 512 -
- Samedi 03 Novembre de l'an 512 :
- Premier baiser avec Clelya.
- An 513 -
- Vendredi 05 Juillet de l'an 513 :
- Début de l'apprentissage de la couture.
- Vendredi 01 Novembre de l'an 513 :
- Découverte de la lettre de Clelya.
- Dimanche 03 Novembre de l'an 513 :
- Rixe avec les mercenaires.
- Disparition de Clelya.
- Capture et mise dans un bateau à destination de Fort Lointain.
- Vendredi 15 Novembre de l'an 513 :
- Arrivée à Fort Lointain.
- Dimanche 17 Novembre de l'an 513 :
- Départ de Fort Lointain en direction d'Esperia.
- Mardi 19 Novembre de l'an 513 :
- Arrivée en tant qu'esclave à Esperia.
- Achetée par Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw pour 70 Espers d'Or en tant que couturière.
- Vendredi 29 Novembre de l'an 513 :
- Soin d'Aurore au dispensaire. Les cicatrices sont rouvertes et des morceaux de verre en sont extraits.
- Aurore rencontre Lucie.
- Mercredi 4 Décembre de l'an 513 :
- Aurore fabrique sa propre tenue. Une tenue serrée en cuir noir.
- Dimanche 15 Décembre de l'an 513 :
- Lucie et Aurore s'avouent leurs attirances mutuelles et s'embrassent.
- Mardi 17 Décembre de l'an 513 :
- Aurore se fait libérée et devient donc une habitante d'Esperia.
- An 514 -
- Vendredi 31 Janvier de l'an 514 :
- Aurore quitte Esperia afin de tenter de retrouver Clelya si il y a une chance qu'elle soit toujours en vie.
- Samedi 8 Février de l'an 514 :
- Aurore arrive à Sublime et commence à chercher des informations.
- Vendredi 6 Juin de l'an 514 :
- Aurore rentre comme serveuse à la Fiole d'Eau Pourpre.
- Mardi 18 Novembre de l'an 514 :
- Aurore obtient enfin des bribes d'informations au sujet de la survie de Clelya.
- Elle la croise devant un repaire de malfrat.
- Suite à une conversation houleuse avec Clelya, Aurore quitte Sublime.
- Mardi 25 Novembre de l'an 514 :
- Aurore accoste de nouveau sur les terres d'Esperia.
- Elle rencontre alors Anya et lui propose de travailler avec elle aux Splendeurs de Sinine.
- Le monastère l’héberge en attendant.
- Vendredi 28 Novembre de l'an 514 :
- Aurore passe une grande partie de la soirée à discuter avec Anya de leurs passé respectif.
- Cette dernière propose alors un lit chez elle.
- Aurore prend un bain, habituée à se laver dans les rivières, ce fut son premier depuis un long moment.
- Dimanche 30 Novembre de l'an 514 :
- Aurore et Anya décident de s’appeler ensemble les "Jumelles du Destin".
- Mercredi 03 Décembre de l'an 514 :
- Aurore et Anya songe à créer une famille Esperienne.
- Lundi 08 Décembre de l'an 514 :
- La Famille Stellarose est créée.
- Mardi 09 Décembre de l'an 514 :
- Aurore fait l'acquisition de sa première esclave : Meriem.
- Mardi 16 Décembre de l'an 514 :
- Aurore se met en tête d'acheter une maison à Rivelame, comme Anya.
- Mercredi 17 Décembre de l'an 514 :
- Anya montre les plans de sa future maison à Aurore.
- Aurore rencontre Emeraude et Rebecca. Cette dernière lui offre un livre écrit par Pépi.
- Samedi 20 Décembre de l'an 514 :
- Aurore envoie donc sa première lettre à Pépi.
- Dimanche 21 Décembre de l'an 514 :
- Elle finit par trouver une propriétés issue du Manoir Longue-Vue à Rivelame. Elle le réserve pour l'obtenir une fois la construction finie.
- Mardi 23 Décembre de l'an 514 :
- L'ayant rencontrée la veille, Aurore passe pas mal de temps avec Maëglyn. Elle passe également la vente avec Wellan, le fils de Anya, où elle lui promet d'acheter une "princesse" un jour.
- Jeudi 25 Décembre de l'an 514 :
- Maëglyn fait faire à Aurore sa première balade en forêt. Elles passèrent pas une belle clairière avec un lac et une petite grotte que les deux jeunes femmes apprécièrent beaucoup.
- Vendredi 26 Décembre de l'an 514 :
- Suite à une grosse dispute chez Lucie, Aurore décide de couper définitivement les ponts avec cette dernière.
- An 515 -
- Lundi 5 Janvier de l'an 515 :
- Aurore rencontre Luna qui se met à travailler aussi aux Splendeurs de Sinine. Elles ainsi qu'Anya vont fêter sa venue au Flamboyant.
- Lundi 6 Avril de l'an 515 :
- La famille Stellarose fait l'acquisition de Nyrïendêl et Aeryna, deux esclaves. Aurore montre de l'intérêt pour cette dernière.
Histoire
Aurore avait commencé sa vie avec pas mal de chance. Née à Sublime, au sein d'une famille aisée avec pour père, Forgant Sterenn, un Patricien alchimiste de son métier et pour mère Luna Sterenn.
Malgré son jeune age, Forgant s'était toujours dit à qui voulait l'entendre que sa fille suivrait ses traces, qu'elle serait sûrement bien plus doué qu'il ne l'était. Il faisait en effet tout pour offrir à la fillette une éducation digne de ce nom.
Ignatus Ordiil, un précepteur ami de la famille se chargeait donc d'enseigner à Aurore les bases de la lecture, de l'écriture et de l'arithmétique. Il enseigna également pas mal d'histoire et de géographie mais Aurore semblait bien souvent distraite lors de ces cours là.
Le temps qu'elle ne passait pas avec son précepteur, elle le passait donc auprès de sa famille, privilégiant des activités tel que le dessin avec son petit frère, Heras, dont elle était plus âgée de 4 ans, ou observer les expériences farfelue de son père et l'aidant de temps en temps en lui apportant les objets aux formes incongru qui s'entassaient dans l'atelier et dont il avait besoin.
Ce train de vie banal aurait put continuer longtemps, mais un beau jour, tout lui fut retiré ...
« La Tragédie »
On dit souvent que le Destin est parfois cruel, si l'on demandais ce qu'Aurore en pense, elle se demanderai pourquoi on utilise le mot « parfois ». Car si il y a une chose de certain, c'est que l'incident qui arriva le jour de son 8ème anniversaire n'était que le premier d'une triste liste.
En effet, en cette 13ème soirée de Décembre de l'an 501, elle finissait de déballer les cadeaux de ses parents. Un petit nécessaire à potion de la part de son père, quelques fioles, ce genre de choses, et une boite de colorant de la part de sa mère afin de s'adonner avec son frère à l'une de ses passions : la peinture.
Aurore profitait allégrement du fait que son précepteur était en retard pour venir la chercher et la ramener à son domicile pour continuer son instruction. Veiller tard, elle adorait ça, préférant le calme nocturne aux agitations de la journée. Comme chaque soir où Ignatus avait un empêchement de dernière minute, ce qui arrivait assez fréquemment mine de rien, Forgant se retrouvait à faire ses expériences dans l'atelier afin d'attendre sa venue.
Cependant, allez savoir pourquoi, ce soir là quelque-chose dérapa et une terrible explosion retenti en provenance du laboratoire. Cet accident provoqua un incendie d'une cruelle violence qui dévora toute la maison, fragilisant la structure même du bâtiment. Apeurée dans un coin, isolée des autres, Aurore sanglotait, seule face aux flammes dévorantes, quand tout à coup un grondement sinistre retentit. Une très grand partie de la maison s’effondra alors sur eux.
Après cela, la seule chose dont Aurore se souvient alors qu'elle était entre la vie et la mort, c'est une douleur lancinante dans l'abdomen retirant peu à peu toute force en elle et des bruits de pas semblant si lointain accompagné d'une voix familière semblant l’appeler.
Elle se réveilla alors, plusieurs jours après, allongée sur le canapé d'une pièce qu'elle avait l'habitude de fréquenter, le salon de son précepteur, Ignatus Ordiil. Celui-ci observait la fillette d'un œil attristé. Il lui fit alors part de ce qu'il lui était arrivée. Il semblait qu'une expérience ai mal tourné et qu'elle ai réduit en cendre son ancienne maison. Ignatus avait tenté tout ce qu'il à put, mais la seule personne vivante au moment où il arriva fut Aurore.
Au prix d'un travail de longue haleine pendant plusieurs jours, le précepteur avait réussi à tirer la jeune fille hors des bras de la mort. Ce fut cinq jours où Ignatus se demandait si la petite Aurore n'allait pas rejoindre sa famille.
Encore une fois, cela aurai put être la fin des souffrances d'Aurore, mais le Destin semblait encore décidé à mettre des épreuves sur le chemin de la petite capitaline.
« L’Abandon »
Quelques jours passaient jusqu'à ce que vienne la saison de Nivôse. En temps normal, le vieux sage arrivait à tenir lors de ces semaines de grands froid, seulement, subvenir aux besoin d'un vieil homme était aisé, mais subvenir à ceux d'une jeune fille en plus l'était beaucoup moins et malheureusement, ce ne fut pas suffisant pour lui, laissant de nouveau Aurore sans rien. Elle aurait très bien put continuer de rester chez l'homme, seulement, pour son age, c'était trop lourd à porter, elle s'engouffra alors dans les ruelles sombres de la ville, sans se retourner, sans savoir où aller. Mais il y a un dicton qui circule à Sublime qui dit que la ville à deux facettes. Il y a d'abord ses grandes rues marchandes, pleines de vie et de marchandises. Et puis … il y a les autres. Les emprunter de jours relève de la folie. Alors pour une fillette de 8 ans, y aller en pleine nuit. Cela n'aurait put se passer sans incident.
Une bande de malfrat finit alors par tomber sur elle et, trop content de leur trouvaille, la capturèrent. Le temps qu'ils décidèrent quoi faire de leur captive, elle fut recluse dans une petite caravane étroite et assez piteuse. Elle fut donc nourrie avec du pain qui semblait loin d'être du jour et de l'eau dont la couleur rappelait bien plus la terre que le mer. Aurore avait beau penser que la situation n'aurait put être pire mais malheureusement ce n'était qu'un avant goût.
Car elle fut envoyer sur un lieu qu'elle pensais fictif, qu'elle pensait n'être qu'une invention servant à lui faire peur pour l'inciter à être une enfant sage et obéissante. Mais cet endroit existait bel et bien et c'était sa destination : le Petit Marché.
Le pied enchaîné au sol, assise sur un tabouret posé une un estrade, Aurore pleurait toute les larmes de son corps, n'arrivant même plus à discerner les regards mauvais de la foule qui cherchait à faire acquisition de la petite fille. Mais « l'heureux » propriétaire fut un Caroggian dont la monté dans les hautes sphères fut aussi rapide que controversée. Habitant dans un manoir cossu de la Petite République, il se faisait appeler « Maître Saigo ».
Lors des deux premières années de servitude au manoir, Aurore dut laver chaque centimètres carré des innombrables pièces composant la demeure de son « hôte », aider les cuisinières à préparer les plats et nettoyer la vaisselle. Cette vie en tant qu'esclave lui permettait au moins d'être logée et nourrie pendant ce temps, mais avoir pour maître un homme porté sur la boisson et les courtisanes allait conduire à un acte odieux qu'Aurore aurait aimé enlever de sa mémoire.
« Le Dégout »
Un jour que Maître Saigo avait encore une fois bien trop abusé sur la vinasse et qu'une des fille de joie avait refusé les avances de l'homme, il demanda à Aurore de venir le voir dans son bureau. Celle-ci, n'ayant absolument aucune idée de ce qui allait se produire se dirigea vers celui-ci et demanda ce qu'il lui voulait.
Celui-ci, visiblement trop aviné pour avoir les idées claires s'approcha de la fillette et lui agrippa le bras. Celle-ci eu beau tenter de résister, la force d'une fille de 10 an ne pouvais rivaliser avec celle d'une caroggian d'une bonne trentaine d'année même si celui-ci était ivre.
Il commit alors l'irréparable sur la jeune fille, assouvissant ses pulsions et ancrant dans la mémoire d'Aurore un souvenir cauchemardesque. Malgré les épreuves qui avaient jonché ces dernières années, c'est à ce moment là qu'Aurore compris.
La vie n'étais pas faite pour pardonner, pour aider ceux qui le méritent, pour que ceux qui sont juste et droit soient récompensés. La vie était là pour prendre, pour mettre les gens à genoux et parier sur si ils vont ou non se relever. C'est à ce jour qu'elle commença à mettre en œuvre tout ce qu'elle pourrait pour s'échapper de l'enfer dans lequel elle s'était retrouvée.
« La Fuite »
Trouver quand agir fut la chose la plus ardu. Cela lui prit 3 ans. Trois longues années à subir les sévices de l'homme dans l'espoir de trouver le moment opportun. Mais un jour, celui-ci arriva. Maître Saigo avais, comme à son habitude consommé plus que de raison et aucune courtisane n'était présent au manoir pour assouvir les pulsions de l'hôte. Mais ce jour ci, contrairement aux nombreux autres, tout était fin prêt. Aurore avait réussi à subtiliser un double des clefs de l'armurerie, le lieu où le maître entreposait les fers servant à retenir Aurore pendant qu'il abusait d'elle. Elle avait fait en sorte de disposer d'un moyen de sortir en douce du manoir une fois son évasion commencée et, le plus important de tout, s'était enfin décidée à passer à l'action.
Une fois dans l'armurerie, elle balaya la salle du regard afin de choisir ce qu'elle allait utiliser afin de mettre sa vengeance à exécution. Son choix se porta sur une fine rapière qui semblait dénuée de garde. Elle la récupéra et la soupesa. Très légère, elle semblait être faite pour n'être qu'une épée rapide et vive mais pour une fillette de 13 ans, c'était quasiment une véritable épée bâtarde. Elle récupéra ensuite les fers et accrocha l'une des extrémité à un barreau attenant à la porte d'entrée de la salle. Il ne lui restait plus qu'à attendre. Attendre que Maître Saigo rentre dans la salle pour le pendre par surprise.
A peine eut-il le temps d'ouvrir la porte que celui-ci se retrouva avec un fer à la main gauche, sans possibilité de s'en extraire. La jeune fille, épée en main succomba alors à l'accumulation de souffrance eu toutes ces années, les instant qui suivirent furent complètement occulté de sa mémoire. Elle eu comme une absence et, une fois celle-ci passée, se retrouva alors toujours dans la même pièce, épée en main, face au corps sans vie de son ancien bourreau. De multiples orifices peuplaient à présent tout le corps du caroggian. L'un de ces orifices, guidant droit au cœur, était encore remplie de la même lame que tenait la jeune fille. Le regard livide, semblant ne pas trop réaliser encore ce qu'il venait de se produire, Aurore observait le cadavre de l'homme. Secouant la tête, elle se mit alors à récupérer diverses choses de valeurs dans la salle. Des émeraudes, quelques Royes, de quoi transporter tout ça ainsi qu'un fourreau pour la rapière. Elle s'enfuie alors en courant du manoir, le visage en pleur, entre la joie d'être enfin sortie de cette abominable endroit et la peur de savoir ce qui allait encore lui arriver ensuite.
Elle avait retrouvée sa liberté. Elle ne savait pas combien de temps elle allait la garder mais elle s'en fichait, le manoir était loin à présent. Maintenant qu'elle avait réussi à reprendre en main sa vie, elle défiait du regard le Destin qui épiait les pas de la jeune fille.
« La Rencontre »
Ce qui étonna le plus Aurore, c'est que même un an après son échappée, à aucun moment un garde ne tenta de l’arrêter. Pour elle, même si c'était légitime, elle avait tout de même commis un crime impardonnable, un meurtre. Cependant, elle finit par comprendre. Elle avait été achetée au marché noir. Elle n'était donc pas une esclave répertoriée. Ce n'était qu'un fantôme. Or, comment prouver qu'un fantôme ait tuer Maître Forgant ? Aucune piste sérieuse n'était donc engagé pour cette affaire, au grand soulagement d'Aurore.
Pendant cette année, Aurore multiplia les moyens de subvenir à ses besoin, sans cependant rester très longtemps au même endroit. Le rat fut un plat qu'Aurore appris à « apprécier ». Car mieux valait engloutir l'un de ces rongeur qu'un tas de détritus. Cette vie aurait put détruire le peu d'amour-propre que possédait Aurore mais un jour, une rencontre bouleversa sa vie de nouveau.
Un jour, alors qu'elle fuyait un petit groupe de voyou des rues qu'elle avait sans le vouloir provoqué, Aurore chercha à se trouver une cache. Elle trouva alors une petite cabane perchée en haut d'un bâtiment abandonné du quartier de Belle-Roseraie. Elle entra à l'intérieur mais fut accueillie par un bâton de bois collé sous sa gorge et une jeune fille à son extrémité. Il semblait que celle-ci était prêt à assommer Aurore mais elle n'en fit rien cependant.
Penchant la tête sur le coté, l'inconnue demanda :
« - Qui tu es ? »
Aurore, sans trop savoir pourquoi, se mit alors à pleurer toutes les larmes de son corps, Elle lui racontât tout : La mort de ses proches, la capture, sa vie en tant qu'esclave, la façon dont Forgant la traitait, le meurtre et sa fuite. La jeune fille, pour toute réponse, prit alors Aurore dans ses bras. C'était la première marque d'affection qu'elle obtenait depuis la mort d'Ignatus et de ses parents. Cela faisait 6 ans !
Une fois les larmes d'Aurore évanouie dans la nuit après que l'inconnue ai passé un long moment à la rassurer, celle-ci finit par se présenter.
Elle s’appelait Clelya. Ses parents et elle avaient toujours vécus dans cette cabane, mais ces derniers avaient fini par mettre fin à leurs jours, ne pouvant plus s'occuper de Clelya ni même d'eux tout court. Elle avait donc dû grandir seule depuis ce jour. Mais cette solitude avait forgé son caractère, fait d'elle ce que Clelya appelait une « rôdeuse ». Même si la vie dans la cité en tant que sans-le-sous était difficile, elle avait fini par prendre goût à ses escapades sur les toits, développant une agilité et des talents d'escalades assez prodigieux.
Une fois sa présentation finie, Clelya écarta légèrement Aurore de ses bras pour la regarder dans les yeux et lui dire :
« - Maintenant, ta course est terminée, ici, c'est bien assez grand pour deux, on se lache plus et je te promet que je serait là pour toi ! Promis! »
Aurore acquiesça et, pour la première fois depuis des années, eu une nuit sans cauchemar.
Dans les mois qui suivirent, Clelya entreprit alors d'enseigner tout ce qu'elle savait de la vie dans la rue à Aurore. Mais, hormis ça, elle lui apprit une chose dont Aurore n'aurait jamais put penser être capable de nouveau ...
« La Lumière »
Au bout de deux ans, une routine commença à s'installer. Ils allaient tout les matins vendre les vêtements qu'elles avaient fait avec ce qu'ils avaient trouvé, Clelya enseignant alors la couture à Aurore, à d'autres sans-abris puis allaient au marché de fruit et légume et tentaient de trouver des marchands qui auraient besoin d'un petit coup de pouce en échange d'un ou deux fruits. La plupart du temps ça payait, certains se montrant même généreux plus souvent que d'autres. Mais un jour, l'un des commerçant, au courant du petit manège des deux amies, tenta alors de leur parler. Il leur montra alors un panier plein de fruits et de pains. Devant tant de choses, les deux filles préférèrent rester sur leurs gardent. Celui-ci leur demanda alors d'une voix un peu bizarre :
« - S'vous voulez c'panier, ce s'ra simple, voyez. Z'avez juste à vous embrasser d'vant moi et j'vous l'file tout entier, voyez ? »
Aurore s'approcha alors de l'homme, prêt à lui balancer son pied là où ça fait bien mal mais, l’arrêtant net, Clelya l'attrapa alors par le bras. Aurore se retourna vers Clelya mais avant d'avoir le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'il lui prenait, Clelya agrippa Aurore et posa ses lèvres sur celles de la jeune fille.
Une fois cela fait, Clelya empoigna le panier et s'en alla sans dire un mot de plus, entraînant Aurore avec elle. Dans la tête de la jeune fille se bousculaient un million de questions mais également une petite voix persistante qui répétait sans cesse le bonheur inattendu qu'elle venait d'éprouver sans en connaître la raison. Car à partir de ce jour, Aurore se mit à nourrir des sentiments envers Clelya sans pour autant oser lui en faire part.
Un soir, Clelya fut alors une surprise à Aurore. Alors qu'Aurore reprenait pour la deuxième fois de la soirée la couture d'une écharpe en cuir, Clelya fit alors cadeau d'une robe bleue faite d'étoffe plus délicate que les tissus avec lesquelles elles avaient l'habitude de travailler.
« - Mais … où est-ce que ? »
Clelya mit alors un doigt sur la bouche de la jeune fille.
« - J'ai économisé pour avoir tout le tissu, c'est moi qui l'ai fait et je peux t'assurer que c'est ma plus belle création ! Et c'est pour toi ! »
Aurore enfila alors la robe et enlaça tendrement son amie, priant au fond d'elle pouvoir un jour avouer ses sentiments.
« La Chute »
Alors que Clelya était partie en ville chercher de quoi soigner les douleurs à l'abdomen d'Aurore, ses cicatrices lui faisant encore horriblement mal, la jeune femme était tombé sans le vouloir sur une lettre lui étant destinée qui semblait en cours de rédaction. Elle avait l'air d'être écrite par Clelya et en lisant les lignes, Aurore compris que Clelya nourrissait également des sentiments fort à son égard. Ses sentiments étaient peut-être même plus grand que ceux d'Aurore.
Elle reposa alors la lettre à sa place, feignant de ne pas l'avoir vue mais se disant au fond d'elle que le moment de faire sa déclaration était venue. Elle choisi une date toute simple, le 3 Novembre. Un an jour pour jour après que Clelya et elle se soient embrassé pour satisfaire la vue du marchand et l'estomac des deux jeunes femmes.
Le jour J, elle entraîna alors Clelya jusqu'au marché, devant l'échoppe du marchand, au même endroit qu'un an auparavant. Elle se retourna vers la jeune femme, prêt à tout déballer quand un cri rauque sortit de la foule.
« - C'est Aurore ! Elle est là, avec l'autre ! »
Aurore et Clelya tournèrent alors la tête et virent qu'un groupe de mercenaires s'approcher à grande vitesse de leur position, ils les regardaient toutes les deux d'un œil mauvais.
Clelya attrapa alors le bras d'Aurore et les deux jeunes femmes entreprirent de semer les malfrats.
Quittant le quartier de Belle-Roseraie, il atteignirent les remparts longeant le fleuve, près du port, au prix d'une course effréné, mais il semblait que le petit groupe n'était pas le seul car d'autres bandits les arrêtèrent en haut de la muraille.
Elles furent encerclées par les hommes, dos aux falaises escarpées que surplombaient les remparts. Clelya sorti alors le bâton qu'elle avait accroché dans son dos et Aurore la rapière qu'elle portait toujours depuis le meurtre de Maître Saigo. Les bandits se mirent alors à attaquer les deux rôdeuses. Mais le combat était perdu d'avance. Les hommes étaient, en plus d'être plus nombreux et bien mieux équipé, étaient plus expérimenté au combat qu'elles. C'est alors que tout ce qu'il restait de l'univers d'Aurore fut réduit en poussière. L'un des malfrat réussi à faire passer Clelya par dessus les remparts, la conduisant vers une mort certaine.
Terrassée par la douleur, Aurore tomba à genou, lâchant son épée à terre, renonçant à se battre pour sa vie. Elle allait sûrement mourir aussi, mais elle ne voyait plus aucune raison de continuer.
Le groupe d'homme l'attrapa alors, lui banda les yeux,l'attacha solidement et l'emmena sur le port. Elle fut alors confiée à une embarcation où ils lui mirent des fers aux mains et aux pieds. Sa destination lui était inconnu mais plutôt que d'imaginer où elle finirait, une seule et unique chose hantait son esprit. Une unique vision défilait devant ses yeux. La chute de Clelya.
Le corps aussi inerte qu'un pantin, le regard dans le vague, Aurore fit alors la traversé sans dire un seul mot jusqu'à son arrivé à Port-Lointain où elle compris. Sa destination était Esperia !
« L'Espoir »
Se faire exhiber à une foule, voilà de nombreuses années que ce n'étais pas arrivé à Aurore. Après une semaine passée en mer et seulement deux jours cloîtrée à Fort Lointain, Aurore venait de faire son arrivée sur la place de vente d'esclave d'Esperia. Seulement, plutôt qu'une odeur âcre lié à la transpiration de la foule, comme c'était le cas pour le « petit marché », il flottait dans l'air une odeur saline dût à la proximité de l'Océan. La deuil de son amie toujours présent, elle répondait aux questions qu'on lui posait d'un ton monocorde.
« - Aurore Sterenn … La Capitale … De la couture ... »
Les ventes précédentes n'avaient pas été bien haut, seulement, il semblait qu'Aurore attirât un peu plus l'attention, faisant dire à plusieurs personnes de la foule des choses qu'il vaut mieux taire. Elle finit alors par être acquise au prix de 70 Espers d'Or. Une fois sortit du bâtiment de vente, ce fut une femme d'à peut près son age qui l'accueilli en souriant. Elle se nommait Pépi, Pépi Skÿrn.
Encore abattu par la lourdeur des récents événement, Aurore écoutait ses nouveaux maîtres sans broncher. Ceux-ci étant tellement plus conciliant que Maître Saigo, ce n'était pas difficile. Elle résidait même dans la boutique de couture de Pépi, où elle travaillait à présent, ce qui était mine de rien d'un plus grand confort que son ancien abris. Mais cela n'enlève pas le fait qu'elle se sentait seule au monde. La perte de Clelya la rendait inconsolable. Elle ne voyait pas le bout de sa tristesse et, lorsqu'elle avait du temps pour elle, préférait le passer cachée loin du centre-ville à pleurer la perte de son amie. Mais contre toute ses attentes, le réconfort vint alors de sa « geôlière », Pépi. Celle-ci n'hésitait pas à tenter de tirer la jeune brune vers le haut, l'aidant à perfectionner ses connaissances en couture et à s'ouvrir à l'extérieur.
Malheureusement, une dizaine de jour après son arrivé, alors qu'Aurore déambulait en ville afin de se familiariser avec les environs, elle fût grièvement blessée par l'un des habitant suite à un malentendu tout ce qu'il y a de plus idiot. Sa condition d'esclave avait rendu Aurore plus méfiante que jamais envers la gent masculine. Alors lorsque l'un d’eux tenta de prendre à part la jeune femme en lui agrippant le bras, celle-ci réagit alors au quart de tour et tenta de s'enfuir. Bien mal lui en a pris. Il le roua de coup de pied dans l'abdomen ce qui provoqua la réouverture de ses cicatrices.
Elle fut alors conduite au dispensaire où elle y reçu des soin d'urgences. Les médecins découvrirent alors en cherchant à voir d'où provenait une si grande douleur, des morceaux de verre resté dans son abdomen, dont l'un deux était aussi grand qu'un doigt. Ceux-ci furent donc retirées et les plaies recousus minutieusement.
Cette opération, bien qu'ayant nécessitée quelques jours de convalescence, apporta un grand mieux dans l'état d'Aurore, elle n'étais alors plus tiraillée par celle-ci comme elle en avait tristement l'habitude.
C'est également à cette occasion qu'Aurore rencontra celle qui allait devenir une grande amie pour Aurore : Lucie D'Arsonval Cadirissa.
Plus le temps passait et plus Aurore passait du temps à jouer avec elle, pensant toujours à son amie perdu, mais tentant de refouler la peine qu'elle éprouvait.
Essayant tant bien que mal de concilier cette amitié naissante avec son travail à la boutique, elle rencontra alors une autre personne assez excentrique mais qui inspira confiance à Aurore : Walter Andhera. Alors que celui-ci faisait des emplettes à la boutique, celui-ci lui donna une petite leçon en posant cinq Espers d'Argents au lieu de cinq Espers d'Or. Aurore, ne se méfiant pas, à failli encaisser sans s'en rendre compte, n'ayant pas encore tellement l'habitude de cette monnaie, mais celui-ci la rappela alors à l'ordre. Il finit alors par donner la somme dût et fit cadeau d'un Esper de Fer à Aurore afin qu'elle se souvienne de cette « petite leçon ». C'est d'ailleurs depuis ce jour qu'il la surnomme « Petit Oiseau ». Surnom qui sera d'ailleurs repris également par Pépi.
C'était le première fois qu'elle avait repris confiance en une figure masculine depuis la mort de son précepteur. Cela faisait 10 ans.
Continuant avec acharnement son travail, Aurore finit alors par être récompensée. Le 17 Décembre de l'an 513, Pépi décida alors de rendre sa libertés à la jeune femme et lui fit alors cadeau d'un petit oiseau en verre. Sa liberté retrouvée, Aurore s'empressa alors de grimper sur les toits afin d'observer la ville de son point de vue favori : la hauteur.
Là-haut, tout semble lointain. Pas de tenue à coudre, personne pour observer vos fait-et-gestes, on est seul face à la ville et à soi-même.
C'est cependant à cet instant qu'Aurore se fit une promesse, réunir assez d'Esper pour retourner à La Capitale afin de savoir si oui ou non, Clelya avait survécu à sa chute. Car au fond d'elle elle en était persuadé, Clelya n'avais pas put disparaître comme ça. C'était inconcevable. Elle ne mit donc pas longtemps à réunir la somme nécessaire à payer le bateau pour retourner à Sublime et, non sans un déchirement à l'idée de laisser derrière elle sans prévenir Pépi, Lucie et Walter, quitta alors Esperia afin de retrouver son amie.
« Le Retour »
Comme à son arrivé à Esperia, Aurore resta muette tout le trajet jusqu'au Continent. La peine d'abandonner ses nouvelles connaissances au profit de la tentative de retrouver Clelya la déchirait, mais elle devait bien ça à son amie. Il fallait qu'elle sache si oui ou non la jeune femme avait périt lors de « La Chute » même si cela signifiait tourner le dos à ces personnes qui lui avaient, mine de rien, tendu la main. C'était un pari fou, risqué et cela prendrait sûrement un temps considérable avant d'avoir sa réponse mais elle ne se pardonnerai jamais de ne pas avoir cherché à savoir.
L'arrivé à terre fut cependant un choc. Sentir à nouveaux les effluves nauséeuse de cette ville tentaculaire n'était pas pour la réconforter. Elle avait beau avoir passé toute sa vie à Sublime, elle ressentait à présent pour la première fois de sa vie le mal du pays. Tout lui était familier, les échoppes, les bâtiments, les rues. Mais en même temps tout lui semblait si lointain, comme si elle n'avait vécu là qu'il y a plusieurs vies.
Elle se dirigea alors vers l'endroit où se situait la cabane où Aurore et Clelya résidait mais à son grand regret, celle-ci avait été détruite, sans doute pillée par d'autres sans-le-sous.
Les premier jours furent alors éprouvant. Quitter la stabilité d'Esperia pour se retrouver à vivre au jour le jour fut bien plus ardu qu'Aurore avait bien put l'imaginer. Mais il fallait qu'elle se redresse.
Son plan était simple. Si Clelya était toujours en vie, l'un des vagabond vivant à Belle-Roseraie l'aurait forcément croisé. Mais le soucis, c'est qu'ici-bas, tout se monnaye, y compris une simple information. Décidée cependant à garder chacune des possessions qu'elle avait d'Esperia, elle se chargea alors de trouver des moyen de se faire de l'argent. Elle tenta d'abord les différentes salon de couture, mais ceux-ci ne voulaient pas d'elle, préférant un esclave qui lui, ne coûterait quasiment rien. Elle essaya ensuite sa chance auprès des auberges mais le constat fut le même. Deux mois passèrent avant qu'elle finisse enfin par trouver un endroit qui voulait bien d'elle et, si ça n'avais pas été pour Clelya, elle aurait sans doute déguerpi du lieu aussi vite que possible.
Car travailler à la Fiole d'Eau Pourpre, un bar pas vraiment officiel perdu au beau milieu de la ville où venait vinasser pas mal des membres de la pègre local, ça relevait presque de l'inconscience. Mais Aurore était plus déterminé que jamais. Malgré les tentatives de certains, Aurore réussi à se faire quelques pièces en travaillant là-bas sans s'attirer de quelconques ennuis auprès des clients. Chaque jour, pour endurer ce climat de beuverie qui l’écœurait, elle se répétait sans cesse les mots de son Père.
« - Ce qui ne te tue pas te rend plus forte. »
« La Recherche »
Ce n'est que 5 mois après qu'elle réussit enfin à trouver quelqu'un qui, apparemment, savait que Clelya était vivante. Une grande parti des économies de a jeune femme y passa alors mais ce que lui raconta cet homme ne la rassura pas pour autant. Car d'après lui, bien qu'elle ai chuté des rempart, Clelya avait survécu mais avait été rattrapé par les mêmes brigand que ceux qui m'avaient vendu sur le port au bateau d'esclave. Cependant, il ne semblait pas qu'ils lui voulaient du mal, elle se fit simplement escorté par les mercenaires comme si elle n'avait rien à craindre jusqu'à ce qui apparemment était une planque de l'Hukkomelsen.
Aurore ne savait quoi penser de cette histoire. Pourquoi est-ce qu'ils iraient la retrouver si ce n'était pour lui faire subir le même sort qu'elle ? Et si ce n'était pas le cas, pourquoi est-ce qu'elle les suivait sans opposer de résistance ? Et que venait faire l'Hukkomelsen là-dedans ?
Beaucoup de questions dont elle craignait les réponses mais qu'il lui fallait résoudre au plus tôt.
Son objectif était donc la planque en question. Ne voulant pas perdre de temps, elle se dirigea donc droit-dessus, sans prendre le temps de réfléchir à ce qui pouvait l'attendre là-bas. Trop obnubilé par sa quête de réponse.
Cependant, quasiment arrivée sur les lieux, une ombre furtive l'agrippa par derrière, plaquant sa main sur la bouche d'Aurore et la traînât vers une ruelle adjacente.
Quelle ne fut pas sa surprise de constater que l'ombre en question n'était autre que Clelya, la jeune femme qu'elle recherchait depuis si longtemps !
Les larmes commencèrent à monter au yeux de la jeune femme mais Clelya, gardant la main sur les lèvres d'Aurore, se mit alors à lui parler.
« - Aurore … Bon sang, qu'est-ce que tu fais ici ? »
Aurore ouvrit alors grand les yeux, tentant de se débattre afin de pouvoir en placer une aussi, sans succès.
« - T'étais censé rester à Esperia ! »
Clelya désigna alors d'un bref coup d’œil la ruelle qu'ils venaient de quitter, gardant toujours férocement son emprise sur Aurore.
« - Ces gens là, l' Hukkomelsen, ça fait un moment qu'ils te recherchaient. Bon sang, t'as tué un des leurs, Esbert Saigo. Tu pensais qu'ils allaient te lâcher parce que tu avait « disparu » du manoir. »
Clelya fronçait les sourcils, comme si elle n'était vraiment pas à l'aise.
« - T'es pas en sécurité ici, t'es plus en sécurité depuis que t'a tué l'un d'eux… J'ai essayé de te cacher pendant toutes ces années, au péril de ma propre vie … Bon sang, j'savais que t'étais recherchée … Mais ils ont fini par remonter la piste alors … Il a fallut que j'organise ton départ »
Aurore fronça alors les sourcils, tentant de comprendre le discours de la jeune femme malgré le tourbillon de sentiment violent qui lui déchirait la poitrine. Elle avait beau tenter de se défaire de la prise de Clelya, celle-ci avait clairement le dessus.
« - La lettre … C'était un Adieu ... Si je n'avais rien fait ils t'auraient égorgée vive. »
Clelya ferma alors un moment les yeux avant de les pointer durement vers Aurore.
« - Bon sang mais pourquoi tu es revenue ? Tu risque ta peau à chaque seconde que tu passe ici ! »
Aurore tenta alors encore une fois de parler mais de nouveau sans succès. S'en rendant compte, Clelya enleva alors la main retenant les vocifération de la jeune femme.
« - Clelya ! Je te faisais confiance ! Pourquoi tu ne m'as jamais rien dit ? »
Clelya se recula alors un peu, baissant légèrement la tête et fini par lâcher.
« - Car … j'étais une des leurs, moi aussi, j'avais également pour ordre de venger la mort de Maître Saigo. Je ne pouvais pas te le dire sans te perdre. Je préférais faire semblant de mourir en héros plutôt que tu sache qui j'étais vraiment. C'était lâche, mais c'était le seul choix que je pouvais faire. »
En pleure, Aurore tourna alors les talons et se dirigea vers la rue.
« - Non, tu aurais put m'accompagner à Esperia plutôt que de m'y envoyer en deuil … »
Clelya commença alors à s'avancer vers Aurore mais s’arrêta net, comprenant que malheureusement, leur amitié était morte au moment où elle avait ouvert la bouche ce jour là.
Aurore se dirigea alors jusqu'au port où elle dilapida les derniers Royes qui lui restait afin de trouver le premier bateau qui la conduirait jusqu'au seul endroit où elle se sentait encore chez elle : Esperia.
« La Famille »
(A rédiger)
~ Relations ~
Famille
- La "Jumelle" d'Anya. Depuis son retour sur Esperia, les deux son inséparable et passe la majeure partie de leur temps ensemble, c'est ce qui les a décidées à fonder la famille Stellarose.
- Le compagnon d'Anya, elle a appris à un peu mieux le connaitre elle le considère comme un ami depuis qu'il l'a aidé à fonder la famille Stellarose.
Amis
- La troisième Couturière des Splendeurs de Sinine, du coup, une amie de plus ! Comme Anya, Luna partage beaucoup de points commun avec Aurore et celle-ci apprécie donc tout particulièrement ses discussions avec elle. Cela fait cependant plusieurs semaines qu'elle n'en ont pas eu l'occasion et la jeune femme trouve cela dommage.
- En plus d'être un cuisinier talentueux, cet ami d'Aurore est également le Roy d'Esperia. Cette condition fait qu'il est du coup plus difficile de pouvoir goûter à ces mets savoureux mais Aurore comprends que l'avenir de la cité est plus important que celui de ses papilles gustatives.
Maëglyn Lisaida Underson-Calmacyl
- L'ayant trouvée à un moment où cette jeune femme était bien triste, Aurore à fait tout ce qu'elle a put pour remettre un sourire sur ce visage. Elle a passé du temps avec elle et aimerais la voir plus souvent.
- Une esclave achetée par la famille Stellarose et de loin l'esclave dont Aurore s'est le plus rapprochée. Aurore apprécie ce petit coté timide qu'elle dégage et ne laissera personne lui faire du mal.
Connaissances
- Un homme ayant montré son intérêt pour l'escalade. Aurore lui a dispensé un bref cours à ce sujet. Sa compagnie lui plait.
- Le cuisinier du Chat Noir. Bien qu'elle s'en méfiait à une époque, elle le trouve à présent amical. Avoir assisté à un de ses cours dispensé à Aeryna à d'ailleurs augmenté ce capital sympathie.
- Bien qu'Aurore préfère rester vigilante vis-a-vis de cette personne, elle trouve indéniable le fait que ses conseils sont très souvent bien avisé.
- Le fils d'Anya. Aurore a passé un peu de temps avec lui et, ensemble, ils ont passé un bon moment tout les deux. Celle-ci lui as d'ailleurs fait une promesse semblant anodine mais qui a fini par revêtir une importante signification pour la jeune femme.
Méfiances
- Une esclave achetée par Aurore. Bien qu'Aurore pense qu'elle est loin d'être méchante, celle-ci ne semble pas se plier à sa condition d'esclave et se permet des choses qu'elle ne devrait pas.
- Un couturier venant également de la capitale. Elle ne sais pas encore vraiment quoi penser de lui. Il l'intrigue mais elle le trouve trop étrange pour avoir un minimum de confiance en lui. Pour le moment, elle souhaite simplement le garder à l’œil et ce à une distance raisonnable.
- Pépi a mit en garde Aurore à son sujet. Il semblerait que ce soit une sorte de pirate assez peu fréquentable.
- Une esclave assez ... particulière. Bien qu'elle n'ai pas un mauvais fond, elle était beaucoup trop envahissante. Aurore n'as aucune idée de ce qui lui est arrivé.
Dédain
- Une esclave qui, pour une raison qu'Aurore ignore, a tenté de faire beaucoup de mal à la famille Stellarose. Aurore a fini par préférer l'ignorer complètement plutôt que de partir en "croisade" contre cette jeune femme.
- Un poison. Malgré tout ce qui a bien put arriver entre Lucie et Aurore, à présent, Aurore ne voit en elle qu'un poison qu'elle doit à tout prix éviter.
Défunts
Forgant Sterenn- Père d'Aurore, mort pendant l'incendie de sa maison. Elle respectait énormément son père qui est et restera sûrement son plus grand modèle.
- Luna Sterenn
- Mère d'Aurore, morte pendant l'incendie de sa maison. Elle admire sa beauté naturelle et son port altier. C'est la personne à qui elle aimerai le plus ressembler plus tard.
- Heras Sterenn
- Frère d'Aurore, mort pendant l'incendie de sa maison. Bien qu'elle se chamaillait de temps en temps avec lui, elle aimait bien sa compagnie et son insouciance.
- Ignatus Ordiil
- Précepteur d'Aurore, mort le 6 Janvier 504 de vieillesse et de froid. Elle avait énormément de respect pour la sagesse de cet érudit.
- Esbert Saigo
- Le Maître qui l'avait acheté au "petit marché". Elle ne regrette absolument pas cet homme aux mœurs plus que douteux. Ce serait même la personne qu'elle détesterai le plus au monde si il était, justement, toujours de ce monde.
- Il s'agissait du chef de la famille Skÿrn au moment où Aurore est arrivé sur Esperia. Elle le trouvais un peu trop à cheval sur le protocole mais elle met ça sur le dos de son age avancé. Elle le respectait en tant qu’aîné mais évitait de rester trop prêt de lui. Il a finit par mourir un peu avant son départ d'Esperia.
Disparus
Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw- Son ancienne maîtresse. Depuis qu'elle l'a rencontrée, elle à toujours sût se montrer prévenante et amicale envers Aurore voir même assez maternelle par moment. Depuis sa libération, elles sont donc amies. Seulement, lors de l'absence d'Aurore, cette dernière est retournée sur le Continent.
- Malgré son caractère particulier, elle respectait pas mal cet homme, notamment après la "petite leçon" qu'il lui avait offerte. Il a décidé d’appeler Aurore "Petit oiseau". Comme d'autres, il est a présent retourné dans l'ancien monde.
- Clelya
- Ancienne amie d'Aurore. C'était également son premier amour, bien qu'elle ne se soit jamais confessée à elle. Elle a disparu le jour où Aurore s'est faite capturée par les mercenaires et emmenée à Fort Lointain. Les retrouvailles avec elle furent mouvementées.
~ Tenues ~
Tenue de cuir noir
: Un haut en cuir noir assez serré. Un corset maintient la taille et les épaules sont assez amples pour permettre des mouvements fluides. Une petite poche intérieure est cachée dans le bustier.
x2 : Une bonne paire de gants en cuir noir.
/
: Une ceinture portée par dessus le haut. On peut y accrocher des choses.
x2 : Une paire de bottes en cuir noir montantes assez confortables.
Robe de bain
: Une robe de bain en laine blanche légèrement bleutée. Des motifs maritimes bleu sont cousus dessus. Une Robe identique a été faite pour Anya.
Tenue d'esclave
: Une tenue assez sale qu'on l'a obligée à porter en arrivant dans le bateau à destination de Port Lointain. Elle ne la porte plus désormais.
Sous-Vêtements
x2 : Des sous-vêtements assez légers et petits. Elle trouve ça plus confortable que le traditionnel corset. C'est le premier prototype de sous-vêtement raffiné qu'elle avait fait dans la boutique de Pépi avant son départ d'Esperia.
~ Bijoux ~
Tête
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: La clé des Splendeurs de Sinine qu'Aurore porte autour du cou.
: Un peigne en bois de noyer tout simple qu'elle utilise pour se coiffer et pour maintenir en place son chignon quand elle en fait un.
Corps
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Mains
: Après que Messer Andhera ait enseigné une petite leçon de vie à Aurore, elle a fait de l'Esper de Fer qu'il lui a donné un petit bracelet qu'elle porte au bras droit.
~ Autres Possessions ~
Accessoires
: Une grosse pochette en cuir rigide accroché sur la ceinture. Il y a pas mal de place pour quelques bricoles. Elle la porte derrière, à droite.
: Une pochette en cuir rigide accroché sur la ceinture. Il y a un petit peu de place pour quelques bricoles. Elle la porte devant, à droite.
: Une belle petite bourse blanche recouverte de dentelle où un joli "A" est brodé en bleu foncé. Offert par Pépi lors de sa libération.
: Un sac à dos assez bien cousu en cuir. Il contient un bon volume malgré sa taille modeste.
: Une belle écharpe en laine bleue clair faite par Aurore. Les extrémités sont blanches. Une similaire de couleur bleu foncé à été faite pour Anya.
Objets
: Une jolie plume où un petit coeur rouge est dessiné dessus. Léguée par Pépi.
: Une statuette en verre en forme d'oiseau offert comme cadeau de libération par Pépi. Il a les ailes repliées et semble finement travaillé. Ce qu'il représente ne manque pas d'émouvoir Aurore à chaque fois qu'elle le voit.
Anciens objets
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/
: Les fers qu'Aurore était obligée de porter depuis qu'elle est à Port Lointain, ancien symbole de sa condition d'esclave.
