Adaarepithy

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Le désir de l’adaar ou Adaarepithy est le nom par lequel on désigne la doctrine de la moine vaelta Alexandra ê Euleima.

L'Adaarepithy apparaît dans le Traité d’arbitriologie pneumatique de la moniale Alexandra ê Euleima qui aborde, comme son nom l’indique, le Souffle d’Arbitrio et ses implications dans la génération de la raison et de l’autonomie de l’esprit humain. La notion est connue principalement par les Mesigues, ainsi que les cercles érudits monachistes et phalangistes ; en dehors de ces derniers, la plupart des gens considère que ce concept se confond à l’adaarytheito duquel, justement, son autrice a cherché à le distinguer.

Concept


L'Adaarepithy est une doctrine propre au rite adaarion pratiqué en Medeva développée par Alexandra ê Euleima. En évoquant la présence d'un résidu du Souffle d'Arbitrio en chaque être doté de raison, en appelant les moines de son temps à s'adapter aux us et coutumes des peuples alors en phase de conversion (comme les eyjarskas et les nomades dionians avec les mésigues), l'Adaarepithy encourage le syncrétisme religieux (c'est à dire le mélange des traditions pour faciliter ces conversions).

Dans les "Stromata"

Ainsi, pour Alexandra, le désir de l’Adaar se distingue du cheminement vers l’Adaar (Adaarytheito) en ce qu’il est disponible dans toutes les réalités du monde, et s’offre à l’esprit humain qui, seul, le discernant, est capable de muer ce désir de l’Adaar en agir vers l’Adaar. C’est pour cela qu’elle défend, dans ses Stromata, que « là où les âmes sont vertueuses, il faut dire que la raison séminale du Souffle [arbitré] est à l’œuvre ». Il y a, pour ainsi dire et selon ses propos, une disponibilité, une présence continue et constante de la raison arbitrée, qui dépend du Souffle premier d’Arbitrio et qui permet à tout être doté de raison — pour elle, la raison est arbitrée en elle-même —, par son autonomie, de poser des actes arbitrés. Cependant, l’acte arbitré en lui-même n’est pas le signe d’un cheminement vers l’Adaar, mais l’indice d’un désir du bien-arbitré : c’est en le discernant au sein des communautés, et à partir de la Sintie et des traditions arbitrées, qu’il convient d’établir le « meilleur moyen » vers l’Adaar pour un ensemble donné d’âmes raisonnées et raisonnables.

Elle argue ainsi en faveur d’une inculturation profonde de la morale arbitrée, à partir des us et coutumes reçues par la cité ou la communauté où l’on veut inséminer la foi et la vertu bien-arbitrées ; en même temps, ce concept aura une influence certaine sur la pensée et les idées du jeune Théocharès, qu’elle côtoie dès la fin des années 180 jusqu’à sa mort en 208.

Héritage

Cette idée du Souffle est d'ailleurs reprise peu ou prou au sein du Culte Qadjaride après les événements de Mantesa, ce qui lui a valu le statut de culte partiellement arbitré selon le Concordat de Roskilde.


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