Le petit Dédale - HS 2

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Cet écrit a été rédigé par Mikamus et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

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Premier journal d'Esperia !


Hors série 2
Prix : 10Ef


La semaine noire.



Editorial

Le Grand Lexigg Tarkhane, mort pour sa cité

La rédaction du petit Dédale dédie ce Hors Série à la mémoire de Feu le Grand Lexigg Le Tarkhan, Juste parmi les Esperiens, premier Gouverneur d'Esperia.


Que personne n'en doute, le travail de journaliste afin de rédiger cette édition fut plus que déplaisant. En effet, de décès en décès, la rédaction vit peu à peu ce hors série se transformer en chronique macabre. Cependant, en tant que seul journal Esperien, il était de notre devoir de continuer notre investigation et notre office, ce que nous fîmes.


En ces jours tristes, le petit Dédale affiche un parti pris comme vous pourrez le constater. Ce parti pris est celui de l'objectivité. Bien que critiquant ouvertement, parfois violemment, certaines personnes, tout se base sur des raisonnement logique et sur les faits. Par ailleurs, cette édition se veut rude et forte pour ne pas qu'on oublie ces tragiques évènements.


Enfin, parce que l'édition sort après les évènements, dans certains articles nous parlerons au présent certains défunts. Que personne ne crie au scandale. Il faut bien que nous le fassions, sans quoi nous n'aurions plus rien à écrire sur la crise, tout les protagonistes n'étant plus.


A Lexigg Tarkhane !

Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.

"Qui sème le vent..."

Vous n'avez pas compris de quelle façon nous en sommes arrivés là ? Rassurez-vous, le petit Dédale veille ! Voici l'élément déclencheur de la crise que nous avons connu cette semaine écoulée.


Tout commence le jeudi cinq avril. Un esclave est mis en vente, selon les règles usuelles de la vente aux enchères, sous le contrôle du Consul de l'Economie : Sir Scholwitz.

Depuis quelques temps, un rumeur courrait selon laquelle Feu Sir Barbetousse souhaitait se porter acquéreur de cet esclave, ce à tout prix ! Il aurait demandé un prêt à la famille Hersatz afin d'être certain de pouvoir remporter l'enchère. Par ailleurs, il est allé se renseigner... Plus ou moins (surtout moins) discrètement auprès des autres familles afin de savoir si l'esclave les intéressait.

Les raisin de la discorde

Aussi, le soir de la vente, Feu Barbetousse arrivait confiant devant le consul de l'économie, pensant qu'il serait le seul en lisse pour cet achat. Mais ce fut sans compter Dunada, lequel vint aussi enchérir pour l'esclave aux multiples talents. Tout autant négligés par Feu Barbetousse vinrent assister à la vente les gérants de l'arène : Mistaur Sinac et Escalius.

Dès cet instant, la vente prit un tournant décisif.

En effet, dès qu'il les vit, Feu Barbetousse ordonna immédiatement à la garde de mettre à part les gérants de l'arène pour ne pas qu'ils réquisitionnent l'esclave qu'il convoitait. La vente commença alors, déjà tachée, et d'enchère en surenchère, tout se passait très bien.

Jusqu'au moment où Dunada enchérit à hauteur de 35 d'Or. A cet instant précis, Feu Barbetousse aurait décidé de réquisitionner l'esclave alors qu'un instant plus tôt il suivait les enchères et surenchérissait. C'est là que tout commença.

A cet instant, Feu Barbetousse usa de son pouvoir à des fins personnelles. En effet, en écartant les gérants de l'arène puis en coupant court à la vente par la réquisition alors qu'il aurait pu réquisitionner dès le début, l'ex assistant a agit pour son seul intérêt personnel. Par peur de perdre l'enchère, il a préféré asseoir sèchement son autorité plutôt que de respecter nos coutumes.

Mais l'affaire ne s’arrête pas là. Non, en effet, le Consul à l'Economie, dont beaucoup disent la corruption, s'est montré digne de sa fonction en s'opposant à cette déloyale réquisition de la part de Barbetousse. En effet, jugeant que si l'esclave était nécessaire à l'Etat il aurait été réquisitionné dès le début, Scholwitz vit en cette réquisition tardive l'argument d'autorité d'un homme qui perdait l'enchère. C'est alors que Barbetousse fit accuser le consul d'entrave et d'insubordination, chefs sous lesquels il le fit enfermer aussitôt avant d'offrir 8 d'Or à notre cher Dunada au nom de son silence...


Telles étaient les pratiques de celui qui, un instant, failli être notre Gouverneur.

Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.



"... récolte la tempête."

Si tôt le consul enfermé, la cité s’agita, première pierre de l'embrasement qu'on pu lui constater durant cette crise qui, souhaitons-le, touche à sa fin !


En effet, dès que la nouvelle de l'enfermement du consul se propagea, les badauds se rassemblèrent devant le bastion de la garde, hurlant au scandale, hurlant à l'abus de pouvoir. Dans le cahos de cette soirée, tout le monde ne comprit pas tout ce qu'il se passait.

Pourtant, Feu Barbetousse, lui, commença enfin à excercer son pouvoir... Assistant, même Gouverneur intérimaire, depuis quelques jours déjà, il n'avait encore rien fait de concret malgré la colère populaire et les proposition publiques. Toutefois, sans doute par peur de perdre son pouvoir, il se mit à l’exercer.


L'abbus Renault

Aussi, dès ce soir là fut nommé en la personne de l'Abbus Renault un Consul à la Sécurité, rien d'autre en fait qu'un super chef de la garde... Il aurait peut être été plus judicieux de révoquer le chef de la garde en poste pour abandon de poste et l'y remplacer... Mais non, sans doute l'Abbus voulait-il être nommé "Consul".
Quoiqu'il en soit, avec son nouvel assistant à la répression, Barbetousse fit taire les opposants les plus bavards. C'est ainsi que la jeune Sker, Championne du peuple, fut jeté aux gêoles pour avoir qualifier Barbetousse "d'assistant au gouverneur"... Ce qui était pourtant bien le cas. Mais l'important vous l'aurez compris n'était pas la raison de l'enfermer, l'important était de l'enfermer.

Se cachant derrière sa fonction, l'abbus Renault a déclaré qu'il avait reçu un ordre et n'avait fait que l'exécuter... Gageons que le moine retrouve un jour sa conscience, ce serait une bonne chose si il souhaite toujours devenir Sénateur "pour le bien du peuple", en effet, il semble avoir oublié le peuple dès lors qu'il ait eu le pouvoir... Le même argument nous est servi par l'abbus quand il fait référence au décret qu'il prit par lequel il interdit au peuple de faire entendre son avis trop fort dans les lieux public. Entendez interdiction de manifestation, comprenez quasi loi martiale.


Et voilà comment en quelques très mauvaises décisions, Feu Barbetousse fit sombrer la cité dans le cahos, incapable de contenir le désordre qu'il avait lui même instauré.


Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.



La Cité divisée

Comme toujours quand il y a crise, des vautours veulent y trouver leur compte. Ainsi, l'on fut harcelé de prises de parole dont le seul but était de se faire remarquer dans l'espoir de fédérer autour de soit.


Ainsi, les premiers à faire parler d'eux furent : "La Compagnie Noire". Ces derniers ont recouvert, dès le lendemain de l’incarcération de Scholwitz, le panneau d'affichage de la place publique d'annonce révolutionnaire, attaquant violemment le pouvoir. Toutefois, ce fut leur seule action... Aussi, il est fort probable que ce groupe n'existe même pas et que ce ne fut que l'action isolée d'un être stupide qui voulait que l'on parle de son action.

Le panneau, prit d'assaut par la "Compagnie Noire"



En effet, à nombreuses reprises, le petit Dédale a tenté d'entrer en contact avec cette Compagnie Noire, jamais cela ne fut possible. Comme si elle avait cessé d'exister dès que le panneau de la place publique avait été recouvert. A celui ou celle qui se trouvait malin à faire cela, puisse-t-il à l'avenir au moins avoir le courage de ses convictions et les porter haut et clair au lieu de ne servir à rien comme ce fut le cas, sinon à faire perdre leur temps aux gens qui leur accordent, en bon démocrates, un peu de crédit !


Par ailleurs, bien qu'il resta discret publiquement, Feu Dranylh d'Hersatz se montra dans ses actes plus que satisfait de voir Barbetousse au pouvoir. En effet, si aujourd'hui on tente de nous le faire oublier, rappelez-vous que Dranylh comme Barbetousse étaient Hersatz. Quoi de plus logique alors que de voir le patriarche Hersatz soutenir son poulin, son pantin devenu gouverneur intérimaire ? Vendant son âme au diable, après avoir voulu faire croire à la ville son changement, Dranylh détruisit tout ses efforts en revêtant le masque de l'avidité, de la convoitise et de l'hypocrisie. Puisse la honte et le déshonneur le frapper.

Mais après tout c'est une chose d'usage en Esperia, les Hersatz aiment à être mêlé aux scandales, comme ce fut le cas lors de l'escapade nocturne en pleine Sénat, complètement ivre. Ou encore quand un jour tel Esperien est Hersatz puis ne l'est plus le lendemain avant de l'être à nouveau... Et oui, Hersatz n'est qu'un titre apparemment fluctuant en même temps que l'image publique que l'on a... Espérons qu'il y ait un peu de conviction derrière !


Continuant dans le registre des partis prit, notons l'engagement d'un jeun combattant, Pellaon Light, lequel a prêté, en plein coeur de l'orage, allégeance à Barbetousse. Sans plus d'explication, il semble que ce jeune homme aime à se faire remarquer, peut être crut-il, lui aussi, se tailler une part du gateau.


Enfin, saluons deux familles qui surent rester relativement calme.

En effet, Tarkhans comme Spiritueux ont su rester hors de la tempête et n'ont tout le long de cette crise, fait qu’appeler la Cité au calme. Preuve, sans doute, que ces deux familles sont bien les deux seules à encore respecter les idéaux Esperiens, de même que le peuple.

Maximus Des Spiritueux, patriarche Spiritueux

Les Spiritueux, militant pour la libération et la réhabilitation de Scholwitz, chose normale, n'ont finalement pas vraiment prit la parole vis à vis de la crise. Toutefois, on vit souvent Armory Loinvoyant lors des annonces en place publique. Il ne réagit que peu, cependant il ne manqua jamais d'avoir l'air de réfléchir longuement à ce qui se disait.


Les Tarkhans quant à eux, après avoir voulu garder un statut de neutralité et d'objectivité ont préféré faire une annonce publique via laquelle ils appelaient la ville au calme et au retour à ses valeurs. Peu reprise, cette annonce ne fit que peu de bruit, regrettons-le. Sans doute si plus entendue aurait-elle pu éviter le tragique dénouement que nous avons connu.


Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.



Tragédies

Comme nous le savons tous, ces évènements sont loin d'avoir connus une fin heureuse. Le petit Dédale revient sur les deux plus grandes tragédies ayant marquées la crise.


Stupeur populaire face au décès du Grand Lexigg

Le lundi neuf avril, le gouverneur Lexigg Tarkhane fit son retour après avoir littéralement disparu de la cité.
Frappé d'un délire hallucinant, le corps marqué de nombreuses blessures sans doute extrêmement douloureuses, il rejoint immédiatement son bureau de Gouverneur.
Les présents rapportent que dans son délire, Feu Lexigg Le Tarkhan parlait d'hommes cochons qui venaient depuis le monde rouge supplanter les Esperiens et ainsi nous envahir. Peu après cela, il a remis ses dernières volontés à Dame Nobuo avant de se jeter depuis la balcon du Sénat, la chute lui fut fatale et ainsi il trouva la mort.


La second évènement tragique fut les décès de Sir Dranylh et Sir Barbetousse.
En effet, après qu'un mandat d'arrêt fut publié contre lui, Sir Barbetousse se rendit en le bureau du gouverneur où la situation dégénéra. Sans doute réalisant son échec, Feu Barbetousse en vint au main et blessa Octyso, lui cassant un genoux et l'entaillant au bras. Armé d'une épée, Barbetousse devint incontrolable et se barricada dans le bureau. Brillant par son absence, la Garde et son fameux chef inutile ne vinrent nullement protégé les Esperiens qui durent eux même le faire. Dans la confusion, alors que des pourparlers étaient engagés, Barbetousse fitde Valiya son otage et appella Dranylh à son secours. Ce dernier vint immédiatement, se réjouissant "d'enfin un peu d'action".

La crise Barbetousse

Sans que nous n'ayons eut le temps de comprendre comment ni pourquoi, la situation s'empira et un combat éclata en plein Sénat. Tentant de défendre ses concitoyens, le jeune Vilcar fut blessé au ventre par Barbetousse, Valiya quant à elle chuta dans les marches, se blessant gravement à la tête.

Sir Scholwitz s'opposa à Barbetousse, le rôle de Dranylh quant à lui reste inconnu. Nous ne savons pas si il défendait son frère Barbetousse ou bien les Esperien...
En revanche ce que l'on sait, c'est que l'affrontement prit fin en la bastion de la garde où Barbetousse demanda à être achevé, mourant de ses blessures. Dranylh, lui se donna la mort peu après le décès de Barbetousse.

Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.




Dénouement

Est-ce vraiment terminé ?

Telle est la question que se pose la rédaction.


En effet, alors que l'on cru une première fois en avoir terminé avec cette crise, il fallut le retour des Grands Absents pour remettre de l'huile sur le feu.

Comment ne pas remercier l'Inutile Redgard d'être revenu soudainement après la crise ? Mieux encore, comment ne pas le remercier d'être revenu et d'avoir dans la soirée même tenté de s’autoproclamer Gouverneur ? Les absents ont toujours tort, sans doute faudrait-il le rappeler à celui qui après avoir abandonné son poste revient comme une fleur hurlant que tout lui est dû...


Redgard L'Inutile

Où était-il pendant la crise ? "Affaires de familles à la Capitale" répond-il.
Certes mais le minimum aurait été de nommé un remplaçant pendant son absence. Au lieu de cela il a fuit la Cité sans mot dire à qui que ce soit alors que celle-ci sombrait dans la cahos. Pourtant à part le chef de la garde qui aurait dû rester pour protéger les Esperiens des débordements ?
Cela porte un nom : La désertion, l'abandon de poste.

Mais le pire est qu'alors que la cité enterrait Le Grand Lexigg Tarkhane, l'Inutile et le Pédant Abbus complotait déjà pour récupérer le pouvoir qu'ils avaient perdu en s'absentant. N'avaient-ils pas compris pourtant que la Cité venait de retrouver le calme ? N'avaient-ils pas compris que le gouvernement provisoire avait été accepté et remettait la ville sur la route de la paix ?


Non, ils ont préféré tenter une coup d'Etat et embraser à nouveau la cité qui venait de se calmer... Puissent-il être punis pour leur accès d'avidité ! Ils ne méritent pas le pouvoir tant ils ont démontré leur capacité criminelle dès qu'il s'agit de le garder.

Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.




Bilan

Ne pouvant donc dire si la crise est belle et bien terminée, le petit Dédale ne peut qu'en dresser le bilan.


Avant toute chose, le bilan humain est à dresser.
En une semaine, pas moins de cinq Esperiens s'en sont allés à jamais.

Parmi eux, un Grand Homme, Lexigg Tarkhane. Son défunt corps a été enterré le 11 avril sur l'ilot du soleil levant lors d'une cérémonie en sa mémoire où l'on vit de nombreux Esperiens se recueillir dans la tristesse. Parmi les points relevés lors des éloges funéraires, les Esperiens semblent avoir voulu préciser pour une dernière fois le talent du premier gouverneur Esperien. Son talent mais aussi sa rigueur, sa capacité à agir dans la justice et la droiture, toujours pour le bien de la Cité, toujours fidèles aux idéaux Esperiens.
Nous ne l'oublierons pas, pas plus nous qu'Esperia dont il marque à jamais l'histoire !

Cérémonie funéraire en l'honneur de Lexigg Tarkhane



Quant aux autres défunts, nous n'avons toujours aucune sépulture à vous iniquer si vous souhaitez vous recueillir, il semble que toutes les familles ne soient pas promptes à rendre les hommages à leur frère.

Toutefois, précisons les décès, chez les Hersatz de Sir Barbetousse et de Sir Dranylh.

Par ailleurs, il est à noter le décès de l'abbus Renault ainsi que d'un homme dont le rôle reste bien secret dans la crise : Pellaon Ligh.


Ces décès ne sont pas anodins pour la plupart. En effet, par les fonctions des décédés, il appartient à chaque Esperien de garder un oeil sur ce qu'il advient des divers pouvoirs.

Le décès de Sir Dranylh laisse la mairie d'Adobe en proie à la lutte intestine entre Hersatz pour le pouvoir municipal. Hier en effet, le titre de maire a changé trois fois de mains, tantôt Mrboubek disait parler en tant que maire d'Adobe avant que dans la minute qui suive, Octyso ne déclare être le Maire d'Adobe... Une chose est sûre, ces deux là ne sont pas prêt d'enterrer leur mort, trop occupé à se disputer le pouvoir...
Prenons garde, c'est ce genre de comportement qui a conduit la cité à la crise qu'elle connait...
Tiens, cela vient encore de chez les Hersatz...
Mais ce n'est pas la seule chose pour laquelle ces deux lurons se battent. Non, ils se disputent également l'héritage des esclaves... D'ailleurs, tout un chacun pu voir un spectacle hors du commun dès le soir du décès de Sir Dranylh dans la Brasserie des Thermes. En effet, Octyso y nourrissait pas moins de cinq personnes, toutes l’appelant "Maitre"... C'est à se demander à qui profite le crime !


A propos du décès de l'abbus Renault, l'abbaye se retrouve sans dirigeant. Cependant il se dit qu'avant de se suicider, Renault aurait confié l'abbaye au soin du jeune moine : Fabrice Barrett, nouvel abbus de fait.


Le décès de Barbetousse quant à lui laisse le gouvernement sans gouverneur.
Conformément aux dernières volontés de Feu Le Grand Lexigg et malgré la tentative lamentable et ratée de Redgard visant à s'emparer par la force du pouvoir, la gouvernance est confiée aux consuls en poste lors du départ du Gouverneur Lexigg.


Dame Nobuo, porte parole du gouvernement provisoire

Ainsi, ce gouvernement provisoire se compose de :
- Dame Nobuo, porte parole du gouvernement provisoire, consul à la justice,
- Sir Scholwitz, consul à l'économie,
- Sir Thorak, consul à l'aménagement du territoire.


En sa qualité de porte parole, Dame Nobuo a d'ores et déjà annoncé que des élections auraient lieu sous peu. Il sera à la charge des quartiers d'élire leur sénateur selon un scrutin, des critères de vote et d'éligibilité qui seront établis clairement par le gouvernement provisoire. Les Nobles ayant payé le tribus auront leur place au Sénat de droit.

Par ailleurs, elle a aussi annoncé que toutes les décisions prises, y compris les lois, par le gouvernement provisoire restent provisoires. En effet, une fois un nouveau gouvernement nommé il lui appartiendra de se prononcer vis à vis de ces décisions, et ainsi de les approuver au nom du peuple, ou de les abroger.

Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.



Le mot de la fin

Le petit Dédale fait honneur à un Grand Homme qui quitte pour un temps la cité, espérons le revoir vite. Il s'agit d'Armory Loinvoyant qui a bien gentiment répondu à nos question quant à la crise. Puisque nous jugeons son analyse pertinente, nous la publions telle qu'elle, afin de nuancer le hors série, en bon démocrate.

Courrier d'Armory Loinvoyant

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Depuis que Draylh, avait été nommé maire d'Adobe, la crise commença. Les tensions n'ont pas cessées de gronder. Les relation Spiritueux et Hersatz étaient au plus mal. Coté Rivelame, nous n'étions pas bien vu, pourquoi? Aucune idée. La jalousie de l'Ouest habitait peut etre les Espériens des autres quartier. Nous sommes toujours resté solidaire et fort, face au nombre. Notre maire dirige notre Famille et notre Quartier avec grande sagesse et droiture. Est ce cela que l'on nous enviait?

Les moines sont arrivés. Nous, Spiritueux, devions nous joindre à eux, pour diffuser la divine parole. Mais nos moyens étaient et resteront contraires. Nous ne sommes pas belliqueux, nous sommes ouverts aux autres et ne cherchons pas notre bonheur dans l'argent, mais dans la Foi. Avec Frère Renault, nous avions pour idée d'instaurer une Théocratie. j'ai prier et regarda Espéria. Non. Non, cela ne devait pas se faire ainsi. Je voulais la liberté pour le peuple. Je ne voulais pas un Gouvernement pourri par la corruption gangreneuse. Je voulais une ville de l'Espoir, de paix et de propérité.

Puis le Gouverneur Lexigg le Sage, fut porté disparu. Barbetousse le Changeant, second Gouverneur, lui succéda. il n'était pas préparé à ce poste. Il était meilleur conseillé que dirigeant. Il a fait de son mieux. Qu'aurions nous fait? À la place d'amis, il avait des vautour tournoyant au dessus de lui, en quête d'argent. L'Abbus Renault nous a dupé et a bafoué les règles propres au Monastère : "Tu resteras indépendant à la société", "Tu n'auras point de fortune personnelle" et bien sur "Tu n'utiliseras la violence que sur ordre", bien plus qu'ambiguë.

Nobuo et Scholwitz ont tenté d'ouvrir les yeux aux aveugles. Ils les ont dénigrés, lynchés et ignorés. Ils sont de bon consuls.


Albion Neuville,
pour Le petit Dédale.



Crédits :
Rédacteur, reporter, pigiste, illustrateur : Albion Neuville.
Sous le patronat de Mikamus Tarkhane, Maire de Rive-Lame.
En la mémoire de Lexigg Tarkhane.