Utilisateur:Abendagor

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Abendagor
Pseudo
Abendagor
Prénom IRL
Grégory
Âge IRL
26





Description

Né à Hohenwald de parents fermiers durant le festival pourpre, Abendagor passe une enfance tranquille au rythme des récoltes. Caherlan, son père, et Edda, sa mère, l'élèvent selon les principes qui font d'un homme un bon travailleur, humble et respectueux de la terre et de ses maîtres. Abendagor a aujourd'hui 34 ans, il mesure 1m80, est blanc de peau, a les cheveux bruns et courts et est de corpulence moyenne. Aben n'est pas particulièrement beau, mais il remarque parfois certaines femmes qui semblent le regarder. Il est bâti comme un travailleur : des mains robustes mais un corps déjà abîmé et douloureux (plus particulièrement le dos).

Compétences

  • Grille Théier.pngConnaissance de la flore : il a développé, au fil de ses années d'expérience sur son exploitation, une connaissance aiguë de tout ce qui pousse.
  • Grille Boule de Neige.pngConnaissances météorologiques : il connait suffisamment le climat de la région Gyllendal pour prédire efficacement comment le temps évoluera dans la journée.
  • Grille Bottes de Garde.pngEndurance : des années d'efforts qui lui ont forgé un coeur d'acier.
  • Grille Marteau en Bois.pngOutillage : étant anciennement le responsable de son exploitation, il avait en charge l'entretien des outils, qu'il sait manier et dans une moindre mesure réparer.

Savoirs

  • Grille Orge.pngOrge
  • Grille Laitue.pngLaitue
  • Grille Canne à Sucre.pngCanne à sucre

Défauts

  • Esquinté : il n'a jamais été victime d'un accident dans son travail, mais ce dernier lui a laissé un corps abimé et douloureux.
  • Mélancolique : les nombreuses tragédies l'ayant affecté ont eu raison de son moral. Il est nostalgique et souvent pessimiste mais tente de ne pas le montrer.
  • Cauchemars : ses nuits sont agitées depuis la mort de sa femme.
  • Déconcentré : si Abendagor est un travailleur efficace, il a par contre du mal à se concentrer sur plusieurs choses à la fois.
  • Analphabète : il n'est en fait pas totalement analphabète car son père lui a appris les rudiments de la lecture. Il lui faut tout de même plusieurs secondes pour déchiffrer les mots les plus simples.
  • Naïf : son manque de culture et son enthousiasme envers ses semblables font de lui quelqu'un qui croit un peu trop ce qu'on lui dit.

Intérêts culturels et goûts

  • L'aventure maritime : Aben, inspiré par les histoires que lui lisait son père, a toujours rêvé de voguer sur les mers. Il garde aujourd'hui encore ce rêve d'enfant, bien qu'il n'ait jamais vu la mer avant de se retrouver à bord du navire l'embarquant pour Esperia.
  • Descendance : malgré ses tentatives pour la refouler, il garde l'envie d'avoir des enfants.
  • Tranquillité : il aime le calme et la tranquillité.
  • Aime le vin : il possédait un petit carré de vignes avec lequel il fabriquait de quoi remplir quelques bouteilles chaque année. Il aime le vin de qualité.

Personnages rencontrés

Klarth F.Lester : un homme sympathique ayant donné de très bon conseils à Abendagor.


Lartorn Calenn : un esclave très amical qui a aidé Abendagor à retrouver son foyer. De plus, il est marin !


Rayley : le maître d'Abendagor.


Grimmile Gizmonde : un vieil homme rencontré en compagnie de Rayley.


Elduin Skÿrn : un esclave amical rencontré avant la vente.

Gwylonna : l'esclavagiste ayant vendu Abendagor. Il l'a vu tabasser une femme et il ne l'oubliera pas.

Histoire

Ce n'est qu'à l'âge de vingt-six ans qu'un évènement vint perturber la tranquillité de l'existence d'Abendagor. C'est en effet à cet âge qu'il perdit ses deux parents.
Son père, attaqué par un chien enragé alors qu'il livrait les fruits d'une récolte, fut le premier à partir à la suite d'une agonie de plusieurs jours. Et c'est alors qu'elle était en plein travail aux champs que sa mère s'écroula pour ne plus jamais se relever.
Abendagor était un bon vivant, optimiste et allant toujours de l'avant. Ces particularités firent que bien qu'il soit grandement affecté par la disparition de ses parents, il reprit sans difficulté les reines de l'exploitation.
Il vivait une idylle depuis plusieurs années déjà avec une jeune fermière du nom d'Astrid. Cette relation était restée secrète, Abendagor ayant peur que ses parents phalangistes ne l'acceptent pas. En effet, Astrid était la fille d'un éleveur monachiste d'une exploitation voisine ayant, selon le père d'Aben, une conception malsaine de la religion. Ses géniteurs morts, plus rien ne l'empêchait de concrétiser cet amour par un mariage.



Abendagor avait vingt-huit ans quand sa femme mit au monde son premier enfant, un garçon nommé Torlin. Cet évènement merveilleux se transforma très vite en tragédie car, à peine né, Torlin rendit son dernier souffle dans les bras de sa mère.
Les enfants morts à la naissance n'étaient pas rares du fait des conditions de vie difficiles du monde paysan, mais Astrid mit plusieurs mois avant d'accepter d'être à nouveau touchée par Abendagor, qui était extrêmement attaché à l'idée d'avoir une descendance.
Cette descendance se concrétisa un an plus tard sous la forme d'une petite fille à la chevelure d'or du nom d'Onna. Malgré les craintes justifiées de la femme d'Aben, la naissance se passa sans aucun problème. Emportant avec eux les mauvais souvenirs, les mois défilèrent plus vite que jamais pour la famille d'Aben.

Un matin de Nivôse, la maison familiale était calme alors que les premières lueurs de l'aube coloraient le ciel. Abendagor était malade et assigné au lit conjugal. Astrid, réveillée par une esclave, s'extirpa doucement du lit après avoir apposé un doux baiser sur le front d'Aben qui faisait semblant de dormir.
Aben entendit les pas de sa femme qui quittait la chambre, le loquet de la porte, puis plus rien.
Etourdit par la fièvre, les images se mélangèrent dans l'esprit du malade. Il vit ses parents, sa femme et ses enfants. Tous ceux qui avaient fait de lui ce qu'il était aujourd'hui. Il se dit que malgré la mort de beaucoup d'entre eux, ils continueraient à exister à travers lui.
Un cri perçant résonna à travers toute la maison. Il sonna aux oreilles d'Aben comme un grand coup de marteau. Il ouvrit instantanément les yeux et chercha un point de repère afin de se rendre compte de là où il était. Une fois qu'il eut repris ses esprits, il se leva d'un bon. La chambre entière sembla tanguer comme la cabine d'un navire en pleine tempête. Il tituba jusqu'à la porte qu'il ouvrit avec difficulté. Des pas précipités frappaient le sol de la maison, les portes s'ouvraient avec fracas et des cris retentissaient de tous les côtés.
La porte d'entrée était ouverte sur les champs recouverts de neige. Le froid lui brûlait les joues quand il vit sa femme, dans la neige, criant en direction de la forêt qui bordait leur exploitation. A mesure qu'il reprenait ses esprits, ce que criait sa femme devenait de plus en plus clair. Jusqu'à qu'il comprit. "Onna", elle criait "Onna".
Ils ne la retrouvèrent jamais, elle avait disparu. Abendagor avait suivi des traces dans la neige qui se perdaient au milieu des arbres. On le retrouva, inconscient, quelques centaines de mètres au-delà de l'orée de la forêt.
Plusieurs jours passèrent avant qu'Aben soit complètement remis. Quelques jours de plus suffirent pour qu'Astrid succombe de déshydratation malgré tous les efforts d'Aben pour la forcer à se nourrir.

Abendagord se retrouva ainsi seul. Sa joie de vivre avait disparu, tout comme tout ce qu'il avait aimé. Désemparé et hanté par les fantômes de ses proches, il déambulait dans la maison familiale désormais vide.



Le maître d'Abendagor était clément et peut-être encore plus depuis la mort d'Astrid, il y a maintenant deux ans. De ce fait, quand les récoltes étaient abondantes, il avait la permission d'en vendre une partie pour lui-même.
C'est ainsi qu'Aben se retrouva au marché d'Hohenwald en cette chaude matinée de Thermidor. Les clients se bousculaient pour acheter ses légumes qu'il pouvait, étant exceptionnellement exonéré de taxes, vendre à un prix plus que raisonnable. Tout ce passait pour le mieux jusqu'à ce qu'Aben, tendant un panier de légumes à un client, aperçu au milieu de la foule quelque chose qui le fit défaillir.
Il resta figé, cherchant du regard cette apparition aux cheveux blonds et bouclés. Il avait le souffle coupé et son coeur lui semblait s'être arrêté dans sa poitrine. Il allait se résigner à se croire fou quand, au coeur de la masse de clients du marché, il aperçut de nouveau cette petite fille qu'un homme tenait par la main. Le doute n'était plus possible pour lui à ce moment-là : un homme emmenait Onna, sa fille disparut deux ans plus tôt.
Il lâcha le panier et bondit par-dessus son étal en renversant les clients médusés. Il courut de toutes ses forces à travers la foule en direction de l'homme qu'il avait aperçu. Quand il le vit à quelques mètres en face de lui, la colère se grava sur son visage et il se jeta littéralement sur le ravisseur. Il laissa toute sa colère et sa tristesse accumulée depuis tant d'années se déchainer sur le visage de l'homme, qui se tachait de sang à chaque impact.
Ce fut la dernière image qu'il eut de l'Ancien Continent. Il était désormais enchaîné à bord d'un navire en direction d'Esperia, l'arrière du crâne marqué du coup que lui avait asséné un garde d'Hohenwald alors qu'il se déchaînait sur le visage de l'inconnu. Il s'y était résolu, la petite fille ne pouvait pas être Onna. En effet, sa fille devrait avoir cinq aujourd'hui et la fille qu'il avait vue en avait au moins huit...
En le jetant en prison, on lui avait dit que l'homme n'était pas mort, mais qu'il était suffisamment riche et important pour qu'Aben ne puisse plus espérer revoir sa ferme un jour. Peu importe, Peut-être n'était-ce pas une si mauvaise chose de quitter ce maudit continent, même en tant qu'esclave.