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     Alphonse Luciani
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Koliptou
Pseudo
Alphonse
Prénom IRL
Samuel
Âge IRL
16







Informations principales

  • Nom: Luciani
  • Prénom: Alphonse
  • Âge: 25 ans
  • Nation d'origine: République Marchande de Caroggia
  • Région d'origine: Vellabria
  • Ville d'origine: Caroggia
  • Religion: Culte d'Arbitrio [Monachiste]


Alphonse Luciani

Description

Description physique

Alphonse Luciani est un homme d'un 1m70 pour 80 Kilos. Âgé de 25 ans, ses rides ne sont pas encore visibles. Accompagné de ses yeux gris clairs et de ses cheveux châtain foncés coiffés en arrière, il possède aussi une petite barbe, soigneusement taillée. Souvent les sourcils haussés et les mains dans le dos, droit comme un bâton, il prend une attitude et une posture bourgeoise.

Description morale

Alphonse est un homme très calme de nature, ne criant jamais, sauf sur quelques esclaves. De son éducation, il garde un langage et des manières correctes. Très sociable avec les personnes qu'il juge bonnes. Ayant une grande confiance en soi, Alphonse mise sur le pouvoir et les postes importants. N'ayant jamais accepté la maladie, Alphonse, même étant malade continu de sortir même avec 38 de fièvre. Il ne montre pas souvent ses sentiments, ne pleurant jamais devant quelqu'un (Il y a des exceptions).



Aptitudes

  • Choix 1: Éducation
  • Choix 2: Maître d’œuvre
  • Choix 3: Art (piano)
  • Choix 4: ///


Qualités

  • Sociable: Alphonse aime discuter de tout et n'importe quoi ,mais pas avec n'importe qui. Il privilégiera les personnes bourges; voir noble. (Il y a certaines exceptions)
  • Propre: Alphonse prend un bain généralement une fois toutes les deux semaines, parfois moins ,mais se lave le visage et le reste du corps tous les matins.
  • Discret: Alphonse n'aime pas crier sur tous les toits comme le ferait certains. Il reste calme et parle doucement quand il discute.
  • Appliqué: Alphonse s'applique dans son travail et aime faire les choses bien.
  • Soutenue: Alphonse n'a pas oublié les bonnes manières et devenant esclave. Il reste bien élevé et ne manque de respect à aucuns hommes importants. Il se moque en revanche totalement du respect envers les esclaves.
  • Distingué: Alphonse se tient droit comme un "I", souvent les mains dans le dos. Il adopte une attitude Noble.

Défauts

  • Narcissique: Alphonse a une grande confiance en soi.
  • Avare: Alphonse est Caroggian et reste très proche de ses sous. Il n'aime pas trop dépenser.
  • Prétentieux: Alphonse aime se faire voir en bien.
  • Égoïste: Alphonse pense toujours un peu à lui avant de penser aux autres. (Il y a certaines exceptions)
  • Hypocrite: Alphonse a parfois tendance à parler dans le dos des gens.
  • Arrogant: Alphonse regarde tout les gueux de peu haut, sachant qu'aucuns d'eux ne lui arrivent à la cheville.
  • Maniéré: Alphonse possède plusieurs petites mimiques, comme garder les mains croisées derrière son dos ou hausser les sourcils le plus souvent, parfois même pour un rien.


Intérêts culturels et goûts

Intérêts culturels



  • Grille Livre et Plume.png La lecture: Lire est l'un de ses passe temps. Il dévore tous types de livres mais surtout les histoires romantiques qui sont de loin ses favorites.
  • Grille Tableau.png La peinture: Rien de tel que de passer une heure entière à contempler une toile faite par un mystérieux inconnu.
  • Grille Papier.png Le Théâtre Alphonse aime se détendre quelques minutes devant une bonne pièce de théâtre.


  • Musique.png La musique Alphonse aime plus que tout la musique. L'écoutant à longueur de journée quand il le peut. Le piano est son instrument préféré.

Goûts alimentaires


Boissons

  • Grille Verre de Lait.png Lait au miel: Le Lait au miel est de loin sa boisson préférée. Servie bien chaud lors d'une discussion ou en pleine méditation.
  • Grille Verre de Cidre.png Vin blanc: Lors-qu’Alphonse veut boire quelque chose d'alcoolisé, il prend le plus souvent un verre de Vin blanc.



Repas

  • Grille Bœuf Cuit.png Porc citronné: Alphonse aime la viande assaisonnée mais surtout citronné. Il raffole de ce genre de plats, surtout arrivé en thermidor.
  • Grille Côte de Porc Cuite.png Porc caramélisé au miel et aux noix: Le porc au miel est une viande qu'Alphonse pourrait manger tous les jours en Brumaire.
  • Grille Soupe de Poisson.png Calamar caroggian: Alphonse est se régale avec des soupes et des potages. Il apprécie de toute celle aux calamars Caroggian.


Ses connaissances

Amours

Proches

Silnoë Iramïs Silnoë Iramïs : Tu est un ami merveilleux. Je te dois le plus grand respect. Merci.

Amicales

Alvi Vehnä

Alvi Vehnä : Je t'ai pardonné, restons amis.

Flore Alcyone Néméris

Flore Alcyone Néméris : Je t’apprécie beaucoup. Une personne qui sait écouter et comprendre les gens. Très douce et altruiste, j'ai confiance en toi.

Dänhae di Ganzaria

Dänhae di Ganzaria : Content de la relation que nous avons.

Lorenzo Caltagirone

Lorenzo Caltagirone : En espérant vous connaitre d'avantage.

Neutres

Tahnya Enemÿs

Tahnya Enemÿs : Les rumeurs ne sont que des rumeurs. Tu n'es peut être pas comme tout le monde le pense.

Docibilis Catebagne

Docibilis Catebagne : Je ne vous connais pas trop, mais j'aimerais garder de bon termes avec vous, qu'on soit ami.

Harsen

Harsen : Pourquoi ne pas devenir ami ?


Évitées

  • Les ligs.
  • Les Qadjas.
  • Les Nordiques.


Histoire

Alphonse, jeune bourges de la famille Luciani, de générations en générations a tout d'un gros riche avare comme le restant de sa famille. Accompagné de sa mère dans la maison familiale au quartier des senteurs, à Caroggia. Il passe donc ses journées à dévorer les livres en tout genres dans la bibliothèque de la maison. Alphonse était un Joaillier banal, enseigné par un très grand ami de son père. Son père lui... Il était mourant, par malchance, il avait attrapé une grave maladie dont les soignant ne pouvaient expliquer la cause.

Lui et sa mère rendaient visite au pauvre homme tous les jours, avec à chaque fois de nouvelles fleurs, achetées par Élisabeth.
Au bout de deux semaines, le père d'Alphonse était très malade. Après un mois passé au dispensaire, Georges décéda dans le lit d'une des chambres.

Élisabeth, en a été très touchée et énormément bouleversée. À présent veuve elle ne savait plus quoi faire alors resta toutes ses saintes journées à la maison familiale Luciani, assise sur son fauteuil de cuir, le regarde vide et perdu regardant à travers la fenêtre.
Elle était trop triste de vivre dans la demeure sans lui, où avait marché le père d'Alphonse. Perdue dans son chagrin, elle décida de partir et d'aller vivre à la Grande Capitale du Royaume central pour changer de vie et ne plus se rappeler de trop bon souvenirs à chaque fois qu'elle se retournait depuis son fauteuil pour voir la salle commune. Elle voulait voir autre chose, quelque chose de plus joyeux et de nouveau.

Alphonse était très respectueux envers sa famille et accepta donc le choix de sa mère sans s'y opposer.

La semaine qui suivait, Alphonse l'avait accompagnée jusqu'en dehors de la ville où sans rien dire à ses amis elle prie ses bagages et les chargeas dans la diligence que son fils avait envoyée un peu plus tôt.

Le voyage se passa très longuement. Alphonse n'avait aucunes nouvelles pendant plus d'un mois. C'est après une cinquantaine de jours qu'un messager vient frapper à sa porte pour lui remettre une petite lettre dans une enveloppe cachetée:



Lettre Alphonse.png


A présent qu'Alphonse était seul dans la maison sans vie des Luciani, il passa ses journées à se balader dans les rues de Caroggia pour oublier la mort de son père. C'est à lui de se débrouiller sans l'aide de personne maintenant. Avant il pouvait compter sur ses parents ,mais plus maintenant.

Cela faisait déjà deux mois que la pauvre mère veuve d'Alphonse était partie. Il avait lu tous les livres de la bibliothèque, écouté tous les rouleaux percés en boucle de la boîte à musique et contemplé tous les tableaux de la maison. Plus le temps passait et plus Alphonse s'ennuyait dans sa demeure.

Vingt-cinq ans et aucun but dans sa vie, il ne savait plus quoi faire. Sa vie quotidienne était très vite résumée. Il se levait, partait travailler, à l'heure du déjeuner il fermait sa boutique à cause de la chaleur de Caroggia et partait manger un saumon aux petits légumes et un bon verre de vin rouge dans une taverne près du monastère Damazara pour ensuite aller se coucher au frais dans le Luciani.

Peu après quatorze heures, quand la chaleur était un peu plus basse et ne risquait pas de faire tomber les Carrogians dans les pommes, notre cher Monsieur Luciani sortait de chez lui, les mains croisées dans le dos, toujours bien posté avec la tête haute et les paupières légèrement tombées.

C'était, comme j'ai pu le dire plus haut, un joaillier, instruit par un ami de son paternel. Quand il n'avait que vingt-trois ans, Alphonse avait perfectionner ses talents en construisant des armatures pour les montres à goussets. Alors, il décida de fabriquer sa propre montre !
Après plusieurs semaines de tailles, sculpture, gravures et polissage, Alphonse plaqua une couche d'or et termina sa création. Une montre unique qui ne ressemblait à aucune autre dans tout le monde entier !
Il avait accroché une petite chaîne en or à sa montre que l'on voyait dépasser de sa poche de veston vert pomme.

Un jour de Brumaire où le ciel était grisâtre et où Arbitrio menaçait de faire tomber la pluie se trouvait le marché d’Andalidi. Un marché qu'Alphonse appréciait beaucoup pour ses produits de luxe comme des parfums, savons, bijoux, tissus et d'autres marchandises qu'il n'aurait que faire de tout ça. Il aimait s'y rendre, non pas pour acheter, non ! Alphonse était bien trop près de ses sous et ne voulait guère en dépenser dans des babioles sans utilités. Non, non, il voulait juste contempler les articles que les gens mettaient sur les étales. Il y avait surtout un vielle homme qui faisait de magnifique tableaux de peinture à l'huile que monsieur Luciani admirait beaucoup. Il avait quelques-unes de ses toiles chez lui, dans la salle de vie. Mais je m'égare...

Peu de temps avant la fin de la matinée, les commerçants commençaient à ranger leurs étales à cause du des quelques goûtes de pluie qui faisait fuir les clients.

La comtoise affichait deux heures de l'après-midi. Il fallait donc retourner travailler sous une petite pluie vicieuse...

À la fin de la journée de travail, Alphonse ne rentra pas chez lui tout de suite puisqu'il y avait le marché aux sanglots, la vente d'esclave à Caroggia. La famille Luciani n'avait pas trop pour habitudes d'acheter des esclaves, ils travaillaient mal et puis c'était trop encombrant.

Mais ! Alphonse voulait changer. Alphonse voulait changer son style de vie ennuyeuse alors, il acheta une esclave d'environ 20 ans. Clarissa elle s’appelait. Fine et plutôt belle, Alphonse et Clarissa rentrèrent au Foyer.

Une fois les deux arrivés devant la porte de la demeure, Alphonse entra et l'esclave suivait, prête à entrer.

Alphonse se retourna, entendant les chaînes qui continuaient d'avancer, puis zieute l'esclave de haut en bas avec son petit air maniéré, les sourcils haussés.

Hep ! Que fais-tu esclave ? Tu ne croyais quand même pas entrer si ?

Je... heu..
répondit simplement l'esclave.

Hmm ? J'écoute tes excuses.

Je suis désolée Maître Luciani, je pensais que... que j'aurais pu...

Oui et bien tu penses mal ! Je ne te veux surtout pas dans mes pattes. Aller oust ! Tu restes sur la paillasson il fait assez chaud pour dormir dehors ici.

Alphonse, sur ces mots se retourna, claquant la porte et laissant la pauvre esclave dormir sur le tapis comme un sale chien plein de puces.


Pendant que le soleil se levait doucement sur le port de Caroggia et faisait briller l'eau de la mer qui dévoilait de magnifique navires, l'esclave travaillait déjà à laver l'entrée de la maison et les marches de l'allée. À genoux sur le sol en train de frotter avec sa brosse humide et sale, Alphonse lisait dans le salon, des livres qu'il avait déjà lus au moins trois fois ,mais bon...

Une heure passa et Alphonse sortis:

Alors ? As-tu terminé ton travail esclave ?

Oui Maître, je viens de terminer... Répondit Clarissa.

Bien, bien. Vois-tu, je lisais un livre quand j'ai pensé à quelque chose de... d'embêtant. Tu travailles mais tu ne rapporte pas d'or. Hors, j'adore ça. Tu vas donc te rendre utile en ville et me rapporter des pièces, compris ?

Oui maître.. Dit-elle d'une toute petite voix timide et apeurée.

Vers onze heures du matin, quand le soleil brûlait sur les gens, la ville était morte. Tous les habitants étaient rentrés chez eux et plus personne ne sortait son nez. Clarissa décida de rentrer elle aussi et d'aller voir Alphonse.

*Toc* *Toc* *Toc*

Qui est là ? Dit Alphonse de l’intérieur.

Clarissa, maître... Répondit-elle d'une petite voix tremblotante.

La porte s’ouvrit, Alphonse se tenait bien droit et tendit la main droite

Je... Je n'ai rien Maître. Pas une seule pièce.. Je suis désolée.. Dit-elle apeurée.

Que.. Comment ? Non mais je rêve ! Pas une seule pièce alors que tu as passée toute ta matinée dehors ?
Tiens ! Répondit Alphonse, les sourcils froncés et VLAM ! Il flaqua une claque dans la joue de Clarissa.

Clarissa en tomba par terre, posant sa main sur sa joue et reculant à quatre pattes, pleurant à moitié.

Tu sais quoi ? Pour ta peine, plus besoins d'aller demander aux habitants. C'est eux qui viendront à toi. Dès ce soir je t’envoie dans les rues et tu iras faire la putain. Dit-il, d'une voix sèche et intimidante.
ET NE FAIS PAS DE BÊTISES ! Cria Alphonse.

L'esclave se mit à pleurer et alla se réfugier sous un arbre du jardin pendant qu'Alphonse rentrait en claquant la porte.

L'après-midi passa et Alphonse était dedans à ses occupations, l'esclave elle... Elle était encore sous l'arbre, dans un minimum d'ombre parmi tant de soleil et de chaleur. Elle n'avait pas mangé, non, elle restait là, recroquevillée sur elle même en pensant à son ancienne vie.

La nuit commençait à tomber sur la ville quand Alphonse sortis et pointa le ciel du doigt.
Aller ! Il commence à faire nuit ! Tu sais ce qu'il te reste à faire hmm ?
Peut être que comme ça tu rapporteras des pièces. Il y aura sûrement quelques pouilleux qui voudront bien de toi. Dit-il en ricanant de son air arrogant et prétentieux.

L'esclave sans rien dire se leva et partie vers la ville.

Il faisait nuit noire dans les rues de Caroggia. Alphonse s'était déjà endormi quand Clarissa rentra en pleure vers deux heures du matin. A neuf heures la porte de la maison s'ouvrait et Alphonse en sortis tranquillement, les mains derrières le dos comme à son habitude et tourna son regard vers l'esclave.

Alors, esclave ? Rapporte moi les pièces que tu as eus. Dit-il.

La jeune femme s'est donc levée et s'est avancée vers Alphonse, tendant une main pleine de sous. Il les prit et compta.

Cinq, dix, quinze et deux dix-sept.
Et bien ! Huhuhu. Tu es plus rentable en catin qu'en je ne sais quoi d'autre. Demain soir tu y retournes, c'est ta nouvelle vie à présent esclave. Il parlait d'une voix arrogante et moqueuse.

Pendant deux semaines, aller faire les trottoirs été le quotidien de Clarissa, jusqu'à un beau jour où...

*Toc* *Toc* *Toc*

Quelqu'un frappait à la porte.

J'arrive ! J'arrive ! Cria légèrement Alphonse.

Garde Caroggiane ! Ouvrez cette porte ! Dit une voix inconnue de derrière la porte.

La garde ?! Répondit-il en ouvrant la porte. Trois gardes se tenaient droit comme des piquets avec des chaînes dans les mains du premier. L'esclave se tenait à quelques mètres en arrière.

Tu m'as dénoncé, traîné ! Je vais te fa- Alphonse n'a pas pu terminer sa phrase se faisant couper la parole par un garde.

Vous n'allez rien faire du tout Messer Luciani ! Vous êtes en état d’arrestation !


Alphonse tendit ses mains en grommelant sans pouvoir renoncer à son sort, dévisageant Clarissa pendant qu'il se faisait enfiler les chaînes.

Vous avez le droit de prendre le strict minimum.
Pourquoi cela ? Je me dirige seulement en Geôle.. Répond Alphonse Luciani.

Un des gardes pouffe et dit:
Vous croyez partir en Geôle ?
Vous êtes exilé pour avoir fait d'une esclave, une prostitué et ça c'est strictement interdit par la loi m'gars ! Vot' bateau arrive d'main.

QUOI ?! Exilé ?! Mais ce n'est pas possible ! Sort Alphonse, un peu apeuré ,mais surtout en rogne.

L'ferme ! T'viens.
Les trois gardes ont donc conduit Alphonse en Geôle pour passer la nuit.

Le lendemain matin, à l'aube, Alphonse passa à la banque pour récupérer son or.

L'esclave a été revendue dans une famille plus respectueuse que ce cher Messer Luciani. Une fois le bateau arrivé et Alphonse au port un esclavagiste cria:
Aller ! Les esclaves qui quittent la ville et les exilés c'dans c'rafiot qu'vous allez !
Quand Alphonse passait sur le ponton, tous les habitants lui gueulaient dessus et l'insultaient de sale monstre, de pourriture sans cœur pour oser faire ça à une esclave.

Alphonse va pour entrer dans le bateau et se fait chopper le col par l'esclavagiste.
Hep, hep, hep ! En voilà d'beaux habits hé ! T'vas sûr'ment d'venir esclave 'lors t'auras pas b'soins d'ça ! Donne-moi les et fou moi ça.

L'esclavagiste balança des vieux vêtements déchirés à Alphonse. Alphonse lui portait un beau veston vert pomme qui recouvrait sa chemise blanche comme neige. Il avait un beau pantalon noir avec de petites chaussures beiges.

Je ne vais sûrement pas mettre ces vête- Il n'a pas eu le temps de finir sa phrase qu'il prit une gifle dans la tronche.

T'ferme ton gueule ! Sur c'bateau t'as aucun droits.
Alphonse enleva alors ses vêtements et pris soin de garder sa montre à gousset et sa bourse pleine de pièces d'or.

C'que tu caches dans ta main aussi bâtard ! Cria l'homme.
Il n'avait alors aucun choix que de lui donner la montre et l'or à contre cœur, avant d'entrer dans le bateau et de porter ces vieux haillons.

L'BATEAU QUITTE LE PORT ! À PLUS TARD CAROGGIA !! Hurla l'esclavagiste, en entrant dans le bateau.
A peine cinq minutes après, le bateau laissa tomber ses voiles et s'éloigna du port, avec Alphonse Luciani à l’intérieur...