Utilisateur:Priam

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Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Donuts1399
Prénom IRL
Jun
Âge IRL
27




Priam

Description

Jeune homme Lig Ocolidien de 24 ans, plutôt trapu et musculeux, doté d'un penchant pour la nourriture qui lui vaut un embonpoint aussi impressionnant que ses déchaînements de furie sanguinaire. Plutôt laid et d'une hygiène douteuse. Il porte un bandeau rouge sur la tête. Il s'en sert comme mouchoir aussi de temps en temps. De plus dût à une altercation avec Falcown qui a mal tourné, il a désormais une belle inscription faite à l'épée sur son bras droit (on peut y lire "FORCE"). Une autre cicatrice est présente également sur sa joue droite, faite par une pointe de flèche. Priam a une dentition qui peut être comparée à un gruyère au vu des nombreuses dents manquantes. Dernièrement Priam semble avoir perdu un peu de poid, et fait fondre son embonpoint disgracieux. Toujours loin d'être un bellâtre, il était moche et gros, il est maintenant juste moche. Son visage est orné d'une belle cicatrice, traversant son visage. Une autre cicatrice est également apparut sur sa paume, mais il y a peu de chance de la remarquer.

Compétences

  • Survie
  • Connaissance de la Faune
  • Navigation
  • Connaissance Météorologiques
  • Force

Talents

  • Appétit gargantuesque
  • Fidèle en amitié
  • Force Herculéenne
  • Plutôt affable

Défauts

  • Naïf
  • Intelligence très moyenne
  • Ne répugne pas (trop) à faire preuves de cruauté
  • Hygiène douteuse
  • Laid

Intérêts culturels et goûts

Priam aime manger, tuer, pêcher, boire, la mer et les radasses de la taverne.

Amis déclarés

Extension:DynamicPageList (DPL), version 3.3.2: AVERTISSEMENT : Aucun résultat !

Utilisateur:Fouën: jeune paysan aux allures de lettré (pour Priam). Semble sensible de l'estomac, mais d'un naturel amical.


Saphelye "Lye" Hallens: jeune esclave appartenant au même propriétaire que Fouën et Priam. Pour Priam il s'agit d'une jolie femme, la seule à ne pas partir en courant quand il parle ou pète.


Lynni Lindén: Priam l'a rencontré alors qu'elle chantait sur la place. Elle a tenté de lui apprendre la poésie pour "choper des morues". Succès plus que mitigé.


Nazo: Rencontré en quelques rares occasions, Priam et lui se sont rapprochés de par leurs origines communes. Priam le considère comme quelqu'un de confiance et un ami vrai.

Connaissances

Falcown,fils de Radown d'Huratelon: auteur de la cicatrice présente sur le bras droit de Priam, c'est un vieil homme puissant et vindicatif. Priam ne peux s'empêcher d'éprouver un certain respect pour lui. Priam maintenant a mis sa rancune au placard.


Mors Westford: Ancien Capitaine chez les écumeurs, Priam le tient pour responsable de l'incident avec Falcown. Le respecte par devoir, en tant qu'écumeur, mais ayant la rancune facile, il n'est pas considéré comme ami potentiel.


Elassar Vestrit: Priam sait juste qu'il partage les mêmes ennemis avec lui. Malgré son aversion pour tout ce qui représente l'autorité, Priam considère Sike comme un allié potentiel.


Scholwitz: Priam voue à son propriétaire et maître une dévotion et admiration sans bornes. Il le considère comme un homme juste, puissant et respectable (selon des critères qui lui sont propres).


Eliadorina: responsable d'une cicatrice sur la joue droite de Priam, elle l'a soignée après sa "mésaventure". De fait elle a remontée dans l'estime de Priam, et celui-ci a décidé d'oublier la balafre.


Morzhin: adepte des coups tordus, Priam l'apprécie sans pour autant lui accorder son entière confiance.


Corvus: Suite aux histoires entre lui et Priam, une entente a été conclu.


Dooby, dit "Du Village": Idem

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Utilisateur:Louarn: Idem


Ennemis déclarés

Plus aucuns connus, pour l'instant.

Histoire

Quand la vie vous pisse dessus


Né bâtard au sein d'une famille nombreuse, d'une mère qui gagnait sa vie la plupart du temps allongée sur un lit, le jeune Priam connut une enfance tout ce qu'il y a de plus normale, dans une société faite de brigands, boucaniers et autres pirates. Très tôt, Priam acquit un lien tout spécial avec la mer: que ce soit par les longues heures passées au port à regarder partir les navires, ou les longues minutes sur la plage à tenter de noyer sa petite soeur. L'enfant grandit, en développant ce qui semblait une indifférence crasse aux conventions sociales (rares en Lig Ocolide). Ne pas noyer sa soeur, ne pas éborgner ses camarades de jeu, tabasser des boucs à coup de marteau, autant d'interdits qui frustrait dans sa chair le jeune garçon à l'intelligence médiocre, mais, il fallait le reconnaitre, à la créativité formidable, quand il s'agissait de blesser et faire souffrir autrui.

Les années passant il développa sa constitution physique à travailler. Sur les chantiers navals d'abord, puis en aidant son oncle, le seul qui lui témoignait de l'affection autrement qu'en lui tapant dessus, en pêchant avec lui sur un étron flottant que seul un aveugle aliéné aurait qualifié de navire. Malheureusement pour lui cette vie au grand air qu'il chérissait tant fut de courte durée, un tragique accident l'obligeant à retourner sur la terre ferme. En effet, son oncle par un malheureux hasard avait trébuché et s'était empalé sur son harpon la tête la première une bonne dizaine de fois.

Endeuillé, les yeux rougis par le chagrin (ou l'alcool), Priam errât un temps, vagabondant d'auberges en bordels, rendant visite à l'occasion à sa pauvre mère, lui soutirant quelques pièces pour subvenir à sa pauvre existence. Là encore, sa piété filiale fut ne fît pas long feu puisque la pauvre souillons rendît l'âme une nuit d'orage. Un tragique accident s'il en ait puisqu'elle fût retrouvée les os brisés par une chute dans l'escalier de son habitation. Priam ne cachât pas sa tristesse, et décida d'expier celle-ci à grandes lampées de rhum roux et de poulpe flambé. Le seul réconfort, il le trouva dans la générosité des clients de diverses tavernes, brutes épaisses charitables, soucieux de consoler le fils d'une femme qui, racontait la légende, avait passé plus de temps allongée que debout. Priam, pour une fois, se sentait à son aise. Et on raconte que pour la première fois de sa vie, il pleura. La Taverne du Chat qui Pue: une rencontre mouvementée


Priam avait choisit cette taverne pour une célébration: la daronne était raide comme une lance et depuis le temps, elle devait être en train de visiter les fonds marins façon cachalot. Il s'était donc retrouvé avec un pactole: les sous que la mère avait gagné à la sueur de ses fesses. Pas grand chose, mais de quoi s'envoyer quelques bouteilles dans le gosier, de s'empiffrer un peu, et qui sait, peut être même de tremper son biscuit avec une radasse pas trop faisandée s'il était chanceux.

Il poussa la porte et s'assît à la première place libre qu'il trouvât. Un autre pilier de comptoir, confrère en quelque sorte, vint le trouver, le regard mauvais et l'haleine fétide.

" N'aime pas l'rat d'cale par'ci. C'quoi ton blaze marin d'eau douce ? - Pas ton problème. *tape sur la table* Boire !"

Tandis que la serveur s'empressa de servir Priam, l'ivrogne patenté le dévisagea. L'autre sentait la charogne, et vu l'hygiène de Priam, personne n'aurait put le contredire sur ce point là. Ses chicots était pourris et un air malsain se dégageait du personnage. Priam but une lampée de rhum. Il n'était pas venu pour se battre, mais pour bambocher. Perdu dans ses pensées, il sursauta quand l'autre crachât dans son verre, expectorant ses miasmes fétides tout en se grattant l'arrière-train.

" T'es bouché à l'émeri l'asticot ? Casses-toi ! *tousse* - ... - T'entends rien ? T'as les écoutilles qu'fonctionnent mal ?" *ricane*

Le sang de Priam ne fît qu'un tour. Il n'était pas venu pour la baston, certes, mais baston et bamboche n'étaient pas foncièrement incompatibles.

" T'mort suceur d'huîtres ! - Uuuuh ?"

D'un coup de pied il le fit tomber à terre. Son agresseur était vieux et selon son allure, ne devait pas avoir moins de 40 printemps. Priam se leva et prît la bouteille de rhum par le goulot. L'autre titubait, aussi saoul que sonné par sa chute. Une cible facile, pensa Priam. Il prît le poivrot par le col et frappa. Le cul de la bouteille écrase son nez, fracassant les quelques dents qui lui restait. A la vue du raisiné qui commençait à couler Priam s'excitât. La vue du sang, la peur dans les yeux de l'autre, c'était ça son plaisir. Plus que la bouffe. Plus que l'alcool. Plus que les femmes. Plus que l'amour qu'on ne lui avait pas donné. Plus que tout l'or du monde. Il frappait encore et encore. La tête du vieux boucanier n'était que ruine sanguinolente informe. Un gargouillis sortis de sa gorge. Pitié ? Arrêtes ? Sauvez-moi ? Où sont les toilettes ? Nul ne pouvait répéter ses derniers mots. Priam lâcha la masse de chair qui avait été autrefois un homme. Il soupirât. "Trop court" pensât-il. Il prît la direction de la porte, sifflotant une chanson de marin et marchât en direction du Port. Un nouveau départ


Priam grognait. Il n'avait pas assez bambocher à son goût et il devait partir. L'accident arrivé au vieux croûton avait été une erreur. Le sus-nommé vieux croûton avait des amis dans cette auberge et pire. Il avait des fils. Des pirates du genre teigneux, et en nombre considérable, suivant le fait que le poivrot avait la semence fertile et un goût prononcé pour la paternité. Une clameur lointaine avait alerté Priam: ils étaient à sa recherche. Jusqu'ici il s'en était tiré avec ces "accidents". En tapant dans le fond du panier (sa propre famille en somme), il n'avait jamais éveillé le moindre soupçon. Sa passion l'avait trahi et ce jour-là la justice frappait à la porte de sa destinée tel un collecteur d'impôt à la porte des latrines. Le souffle court il aperçu un navire prêt à appareiller et accéléra sa course.

Le navire était différent de ceux habituels vus à Lig Ocolide. Ses lignes étaient plus lourdes, tout en montrant un certain raffinement dans les gravures décorant le bastingage. La figure de proue était finement sculptées, et Priam se surpris à penser qu'elle semblait lui faire de l'oeil. "Une morue comm'ac sur qu'j'en croques !" pensât-il tandis qu'il montât sur le pont.

Les hommes d'équipages le regardèrent, interdits. La vue d'un ivrogne de Lig Ocolide n'était pas plaisant. D'autant plus quand l'ivrogne mentionné sentait la crotte et était couvert de sang, les yeux fous et une bouteille brisée à la main. Ils tentèrent de communiquer mais ce fût un échec. Priam comprenait que dalle, épuisé par la course le coeur battant la chamade. Il réalisa que si ce vaisseau lui avait parût étrange s'était parce qu'il était étranger. Caroggian sans doute. Ces tronches de puceaux mal dégrossis, ces vêtements propres et ces airs hautains, cela ne faisait aucun doute. Priam lâcha un glaviot aux pieds du marin le plus proche et se dirigea vers la cabine du commandant. Avec son panache et sa mine patibulaire il parviendrait surement à un accord. Le commandant le reçu malgré sa surprise. Et après de brèves présentations, il accepta l'offre de Priam. Rien à payer, nourris jusqu'à ce que le navire arrive à destination de la Capitale. Pas de question et en contreparties éliminations de certains "gêneurs", que le commandant ne pouvait se permettre de mettre aux fers, ni de traiter de façons conventionnelles.

Le navire appareilla et une fois la mer à perte de vue, Priam se permis un sourire. Tout n'allait pas si mal que ça finalement. La bouffe avait l'air dégueulasse et l'alcool médiocre, mais au moins il allait s'adonner à sa passion en voyageant gratis. La lune gibbeuse éclairait son visage balafré, et il fredonna une vieille chanson, rêvant à ce qu'il l'attendait. Un futur radieux ? Des femmes ? Des tueries ? Des femmes et des tueries ? Il s'effondra d'un coup. Assommé par un des matelot avec une rame.

Il se réveilla au fond d'une cale, enchaîné. Le commandant le regarda d'un air narquois et lâcha un ricanement en lui crachant dessus.

"Monde de merde" soupira Priam.

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- Acheté par Scholwitz en tant qu'esclave le 16/10/512 - Affranchi par Scholwitz le 21/11/512 - Fait désormais parti de la famille des Spiritueux