Utilisateur:Thyra

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Genre
Femme
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Pseudo
Thyra






PortraitThyra.jpg


Hors RolePlay :

[WIP] Mise à jour du 1/02/2015. Corrections mineures.

Fiche du personnage

Description

Originaire du Kinemaar, Thyra a vécu la plus grande partie de sa vie dans la tribu Reyktan, au sein du clan Seirs. Première fille d’une famille de tailleurs de pierres, elle appris à travailler la roche en compagnie de son père. Elle à été éduquée par des prêtres du Culte des Sept Mers lors de son plus jeune âge. Pratiquante du Culte des Sept Mers, elle essaye de prier en général trois fois par semaine. Née le 18 Mars 514, elle a 21 ans. Elle est connue de manière simple par son prénom : Thyra.

Aptitudes

Calcul.png Calcul : De nature intelligente, Thyra sait, de par son éducation, effectuer toutes les opérations de base ainsi que compter.

Grille Marteau de Guerre en Fer.png Sculpture : Les quelques années d'expérience permettent à Thyra de travailler la pierre avec aisance, sans pour autant avoir l'étoffe d'un maître en la matière.


Talents

Adroite : Les gestes de Thyra sont empreints d’une précision et d’une habilité peu communes.

Honnêteté : Elle ne mentira jamais ou très rarement. L’idée pour elle de mentir lui est insupportable. Quand bien même elle mentirait, elle serait démasquée aussitôt.

Franchise : Thyra dira toujours ce qu’elle pense, quoiqu’il arrive. Et ce, même si cela doit lui faire du tort.

Perspicace : Malgré ses défauts et sa condition, la jeune femme observe tout ce qui l'entoure et reste toujours attentive aux choses qui piquent son intérêt. Son caractère et son observation lui permet d'accéder à une logique des choses rapide et supérieure à la normale.


Défauts

Distraite : Lorsqu’elle consacre du temps à ses hobby ou à une tâche, Thyra oublie souvent le monde qui l'entoure, au point ou il faut la rappeler à l'ordre lorsque ça se présente.

Timide : Bien qu'elle soit à l'aise dans le milieu social, elle présente du mal à faire le premier pas lors de la rencontre avec des inconnus.

Taciturne : Bien que cela soit léger, elle vit sur ce fameux dicton :"La parole est d'argent, mais le silence est d'or. Elle aura du mal à engager la conversation avec des personnes, surtout étrangères. La communication se favorise selon la personne et ce qu'elle représente pour Thyra.


Naive : Coupée du reste du monde, sa culture est souvent limitée au point même que certains concepts sont nouveaux pour elle.


Traits physiques

Belle et avenante, Thyra mesure 1m62 pour 68 kilos. Sa fine musculature lui permet de faire son travail sans problèmes. En revanche, sa force est légèrement insuffisante pour pouvoir manier une épée. Elle n’affiche aucune cicatrice sur le visage. Elle en présente en revanche sur le corps, ou ses anciennes petites chaines aux poignets et aux chevilles ont laissé des cicatrices légèrement charnues. Sa constitution étant légèrement plus faible que la normale, ses capacités à se régénérer en cas de blessure sont diminuées voires lentes (Une blessure standard prendra donc plus de temps à se soigner). La plupart des traitements perdent de leur efficacité sur Thyra, ce qui la rend compliqué à être soignée. Seuls les apothicaires qualifiés peuvent prétendre pouvoir la soigner.

Traits moraux

Son comportement est normal quoique silencieuse. Thyra a une tendance à tendre la main vers ceux qui ont besoin d’aide sans toutefois être naive. De nature calme, elle ne parle que lorsqu’elle le juge nécessaire et elle ne cherche pas la confrontation. Sa franchise et son honnêteté l’ont parfois amenée dans des situations difficiles, n’hésitant pas à fuir ou à se défendre si nécessaire. Elle n'utilisera la violence que très rarement, voir jamais. Sociable, Thyra apprécie tout de même la solitude lorsqu’elle vague à ses occupations sans pour autant que ce soit une nécessité. Elle accorde beaucoup d’importance au culte des Sept Mers et elle prie au moins trois fois sur une semaine. Bien que très croyante au culte, elle ne tombera cependant pas dans le fanatisme religieux.


Intérêts culturels et goûts

Les choses qu'elle aime...

Grille Pierre (Gabarit).pngLa pierre; le marbre : Aussi incroyable que cela puisse paraître, Thyra est passionnée par ces matériaux de construction. La roche, c'est son passé, son présent et sera son futur. Cela représente également son "sanctuaire intérieur".

Grille Noix.pngNoix : Un fruit sec qu'elle à découvert sur Esperia. Elle les adore. Ca lui rappelle cependant son séjour au dispensaire, qui n'est pas forcément un bon souvenir...

Les choses qu'elle déteste...

Grille Chaines pour Poignets.pngEnchainée : La jeune femme déteste ce qui peut entraver ses mouvements, sa liberté. Sa plus grande peur est de se ressentir piégée, sans ne rien pouvoir faire, même lever le petit doigt.


Relations

Relations amicales

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Sergueitov Ivanovitch : L'un des maîtres de la famille Raev. C'est celui avec qui je suis le plus proche sur tous mes maîtres. J'ai l'impression de le confondre avec petit-père parfois... Toujours est-il qu'un bel avenir professionnel se profile à l'horizon; lui étant un architecte que je respecte, et moi, tailleuse de pierres.



Elyo : Trop de choses sentimentales avec cet homme. Trop...rude. Bien qu'on ai eu un moment difficile ensembles, je le considère toujours comme un ami.



Djamshid : Il fait partie de mes amis. C'est un homme avec une vie complexe...et le cœur brisé. C'est le seul Qadjaride que je connaisse pour le moment. Il était un intimidant au début mais je l'aime bien. Il m'a dit qu'il m'appréciait beaucoup aussi. C'est un homme sur qui je peux compter.



Svengal Ladirus : Un de mes anciens maîtres. Je l'ai souvent aidé au Flamboyant et il me donnait toujours des plats gratuits ! Je garde le contact avec lui.



Eija : Une femme étrange, mais je l'aime bien. Elle me fait un peu penser à moi... Cela fait un sacré bout de temps que je ne l'ai pas revue. Ou est-elle ? Que fait-elle ?



Fio Linden : C'est la petite fille des Lindèn, apparamment. Je l'ai rencontrée lorsqu'elle à "sollicité" mes services. Elle me rappelle étrangement Oliwia [Cf : Roleplay ci-dessous]. On a partagé un repas ensembles. Nous avons une relation un peu spéciale, mais je préfère la cacher en présence d'autres individus, pour ne pas la mettre en danger.



Anya : Une dame que j'ai rencontrée avec Tristrianne. Elle dit avoir été la première esclave à avoir été achetée par les Raevs, mais qu'elle est aussi en mauvaises relations avec eux. Etrangement... Je l'aime plutôt bien. 



Tristrianne Tanguy : L'une de mes compagnons de cale. J'ai traversé mes plus grand moments avec elle, souvent difficiles, hélas. On est soudées et toujours ensembles depuis lors ! J'ai une grande confiance en elle !



Kenesha Silmäpyhä : Une femme qui respire le respect et l'autorité. J'ai eu un très bon contact avec elle dernièrement et je pense occuper une belle place dans son "cercle" d'amis. Je l'apprécie aussi. J'ai l'impression que je n'ai pas finie d'en voir avec elle !



Elena Galean : Une femme qui me semble assez taciturne selon moi. C'est la femme d'Ezequiel. C'est une soeur pour moi, on a vécu pas mal de choses ensembles, mais elle semble cacher ses petits secrets ! Loin d'être curieuse, j'espère pourtant pouvoir la connaitre un peu plus malgré tout...



Ezequiel Novella : Un ancien maitre Raev. On a gardé de bon contacts ensembles. Au mêve niveau que messire Svengal.

Relations neutres

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Willhelm : Un inconnu. Je ne le connais que de vue et de nom...



Illina Signaro : La souveraine d'Esperia. C'est elle qui dirige tout notre petit monde et c'est le mentor de Tristrianne. Elle semble gentille et normale, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai parfois peur de mes manières avec elle..Sans doute son rang ?



Baratume : Il à l'air amical au premier abord. Je l'ai rencontré dans le quartier Adobe et il m'a ensuite invitée dans le clan Skÿrn, uniquement composé de Vaahvas... Son regard m'a semblé d'une grande compréhension pour ce que je ressentais... Je ne sais pas que penser à son égard...



Fëanor : Rencontré à la maison des Skÿrn. Il a l'air amical, mais je ne le connais pas. C'est un vaavha, tout comme moi. On a eu l'occasion de se croiser à de nombreuses reprises...



Aisenguil Bière D'Ambre Skÿrn : Encore une autre tête rencontrée chez les Skÿrn. Il m'a semblé sensibilisé de mon cas, si bien qu'il m'a expliqué que je pouvais venir chercher de l'aide chez eux. Je fais autant pitié que ça ?



Argon : Le dernier des Skÿrn que j'ai aperçu lors de ma première visite chez eux. Il est venu me trouvé après que je sois sortie de chez eux. Il était concerné par l'accueil qu'ils m'avaient fait au clan... Je dois vraiment paraitre frêle et chétive... Je me demande leur réactions si je leur disais que j'ai travaillé la pierre durant une bonne partie de ma vie ?



Ludwig-Diogène : Connu de nom et apparemment une autre connaissance de Djam... J'ai été pathétique devant lui, à me montrer faible comme cela... Mais j'ai toujours été honnête avec moi-même, peut importe le moment ou la situation.



Azer Merilio : Un bûcheron, et un ami de djam. Il m'a donnée la fessée comme si j'étais la première des catins ! Il pense que j'ai oubliée ce qu'il m'a fait mais il ne m'a pas l'air un si mauvais bougre dans le fond...



Ledovyk Tylymzann : Un homme rencontré au bagne... Je ne sais pas que penser de cet homme, même si il a l'air gentil. Il semble éprouver une répulsion pour les nordiques toutefois...



Amalrik : Un esclave, tout comme moi. Mais om était à Esperia avant moi. Je le rencontre souvent au bagne, en même temps, je ne peux pas bouger de là... Je ne connais pas ses intentions.

Relations négatives

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Natalya : Une jeune femme indifférente. Je n'ai pas oubliée la manière dont tu m'a traitée !(Histoire de la pièce sur l'îlot du combattant) Tu sembles m'ignorer, et je ne pouvais espérer mieux. Elle ne me semble en aucun cas digne d'intérêt, et une chose est sûre : Bien que je ne la connais pas vraiment, je préfère prendre mes distances avec elle. Si je suis trop honnête avec elle le jour ou elle arrive à me parler, il n'en résultera rien de bon...

Ancien Monde

La Tribu Reyktan

L'herbe ondule légèrement au passage du vent, le soleil, caché par les nuages, arrivait à transpercer le ciel de ses rayons lumineux, et on pouvait entendre le clapotis de l'hyycellö à proximité. Une jeune fille était assisse sur ses genoux, profitant du calme et de la beauté du paysage. Sentant que le crépuscule approchait, elle ferma les yeux quelques secondes afin de ressentir les vibrations, l'odeur de cet endroit qu'elle a toujours connu. Elle prit une impulsion sur ses pieds en n'oubliant son sac à coté, et retourna sur la route d'Aelin... Elle arriva sans trop de difficultés dans le village de sa tribu...

Reyktan n'était pas une agglomération très grande. Plus imposant qu'un hameau et moins peuplé qu'un village, les vaahvas y mènent une vie prospère et sans accrocs. Vivant en grande partie de la chasse, la tribu Reyktan était tout de même respectueuse de leur environnement. Leur proximité avec la ville d'Aelin favorisait leur commerce, fournissant les denrées qu'ils ne pouvaient se procurer. Les structures étaient typiques de celles d'Aelin : des constructions en bois colorées, issues de ce que pouvait offrir la forêt. On y retrouvait rarement des maisons en pierre, bien que Reyktan possédait son propre gisement. Des routes en terre battues parsemées de pierre plates reliaient les maisons au centre du village, un monument dédié au culte des Sept Mers.

Oliwia traversa le village, saluant les villageois de passage, et papotant brièvement avec les autres femmes de son âge. Le clan Seirs ne comptait que quelques familles, dont la sienne qui vivait à légèrement à l'extérieur du village. Continuant son chemin sur la route dans la pénombre du sous-bois, elle percevait le bruit caractéristique d'un burin au contact de la roche. N'étant plus loin, Oliwia pressa le pas, courra vers la porte de son foyer. Née d'une famille de tailleurs de pierre, leur demeure se situait à coté de la carrière de la tribu Reyktan.

Tout était comme d'habitude, son père acheminait les matériaux travaillés à leur entrepôt et sa grande sœur taillait à l'intérieur du gisement.

- Thyra ! cria la benjamine, Thyraaaaaaaaa ! Ne semblant rien entendre, sa sœur continuait son travail... Après quelques appels supplémentaires, elle stoppa le mouvement de son marteau et pivota sa tête pour qu'elle puisse enfin croiser le regard de Oliwia. Elle lâcha ses outils et partit à sa rencontre :

- Oliwia ! Tu es rentrée ? Sa petite sœur souria en hocant la tête. Thyra emboita le bas vers la maison, aussitôt suivie par Oliwia.

- Rentrons, la nuit commence déjà à tomber. Je suis sûre que tu as plein de choses à nous raconter.


Aelin

Leur maison n'était pas très grande, mais pas petite pour autant : Montée sur deux étages, ils avaient au rez-de-chaussée qu'une seule et unique salle, suffisamment spacieuse pour accueillir une cuisine et un salon utilisé comme salle à manger. La pièce possédait deux portes, celle de l'entrée et l'autre, en face de la première porte, conduisait à l'entrepôt. Les filles commençaient à dresser la table :

- Alors ? commença Thyra d'une voix enjoué, Où est-tu allée aujourd'hui ?

- Je suis allée chez Ebba et on a joué toute la journée ! Après, je suis allée faire un tour dans les plaines. Et toi ?

- Papa a eu beaucoup de travail aujourd'hui, je suis donc restée pour l'aider. On devrait avoir fini demain.

- Meeeeh ! ronchonna la benjamine. Tu m'avais dit que tu me montrerais quelque chose...

- Ne t'inquiète pas, fit l'ainée en touchant le petit nez de sa sœur de son index, je t’emmènerais demain avec moi. La porte arrière grinça, et un homme barbu dans les 50 ans entra :

- Oliwia ! Je vois que tu est rentrée ! s'exclama le père. Mangeons ! Je suis affamé !

Preben, père de ces deux enfants, était un gaillard plus petit que la moyenne, si bien que ses filles le dépassait d'une tête. Sa taille lui a valu le surnom de "Petit-père". Ressemblant quelque peu à Thyra, il s'emportait parfois un peu trop vite et il était taquin de l'avis du clan Seirs, mais il n'avait pas son pareil lorsqu'il s'agissait de protéger ses semblables. Peu importe la façon. Respecté pour le travail qu'il accomplissait et attentionné, il veillait sur sa famille d'une main de fer. La petite famille mangea à sa faim tout en racontant ce qu'ils ont vécu la veille et, après leur repas, montèrent dans leur chambre respective.

- Bonne nuit Petit-père ! firent les filles en chœur.

- Dormez, la nuit porte conseil ! bailla Preben.

Le matin, tout se déroula comme d’habitude, Thyra et Preben retournaient à la carrière et Oliwia partit au village. En fin d'après-midi, les stères de pierre furent achevées et prêtes à être envoyées.

- On a terminé ! lâcha le père. Thyra, mon ange, pourrait-tu prévenir le clan Quarn que leur commande est terminée ? L’intéressée hocha affirmativement la tête, rentra dans la maison pour se préparer. Une fois dans sa chambre, elle troqua ses habits d'artisan contre une tenue légère de voyage. Aelin n'était pas très loin, il ne lui fallait qu'une heure de marche pour y arriver. Elle sortit donc de leur demeure et commença son chemin.

- Fais attention sur la route ! s'exclama au loin le père Le soleil était clément aujourd'hui et l'air, légèrement froid. Thyra n'aurait aucun problème en cours de chemin. Elle aperçut Oliwia près du puits au village, observant d'un air distrait les passants.

- Tu es prête ? lança Thyra en direction de Oliwia.

La petite afficha un grand sourire et accompagna sa sœur dans sa marche. - Je dois d'abord prévenir le client de papa qu'on a terminé sa commande, précisa la jeune femme.

Et ainsi, elles se dirigèrent toutes les deux à Aelin sans encombres. La région ayant la réputation d'être très calme, il était rare qu'un passant se fasse agresser sur ces routes.

Arrivées dans Aelin, elles apercevaient directement les maisonnettes du clan Quarn. Ils conservaient toujours les mêmes couleurs sur leurs cahutes, il n'y avait aucune différence, si ce n'est la position dans laquelle elles se trouvaient. Thyra était habituée à ces clients, elle se dirigea donc vers la demeure de Brynleifr, accompagnée d'Oliwia. Elle frappa trois fois la porte, et la porte s'ouvra de l'intérieur. Un homme corpulent se tenait assis en face d'une table contre un mur :

- Ah ! Thyra ! Sois la bienvenue ! fit-il en reconnaissant son visage. J'imagine que tu es venue m'annoncer que ma livraison est terminée ?

- En effet. Petit-père attend que tu viennes charger la cargaison.

- Bien...bien... Mais qui est donc cette jeune fille qui s'accroche à ta jupe ? interrogea-t-il d'un petit sourire.

Oliwia n'était pas très courageuse avec les inconnus, même si elle le connaissait de vue.

- C'est Oliwia, ma petite sœur, présenta Thyra.

- Oh ho ! s'étonna Brynleifr. C'est la première fois que tu viens chez moi ? Entrez ! Entrez ! Vous êtes les bienvenues !

Brynleifr connaissait la famille de Thyra et il était comme un oncle pour eux. Les Seirs, par ailleurs, leur procuraient souvent de la pierre et lorsqu'il partait la chercher, il n'était pas rare qu'il reste avec Preben, parlant autour d'une bonne chope d'hydromel. Ils étaient de bons amis et ils connaissaient pratiquement tout de l'un et de l'autre.

Après avoir profité de l'hospitalité de Bryleifr, les sœurs entamèrent le chemin du retour...


Ogorn, l'arbre séculaire

A la périphérie d'Aelin, en fin d'après-midi, Thyra et Oliwia s'étaient engagées sur le chemin du retour : - J'avais quelque chose à te montrer, déclara soudainement Thyra. Viens !

Thyra s'engagea dans un sentier menant dans la forêt, talonnée de sa petite soeur. Cette forêt était vielle, parmi les arbres, on pouvait en apercevoir certains avec un large tronc, démontrant leur grand âge. Curieuse, la cadette observa le lieu avec un mélange de peur et de fascination. Le bois était encore bien éclairé par la lumière du jour, mais la nuit tombait plutôt rapidement en fin de Thermidor. Suivant Thyra de très près, elle regarda tout autour d'elle pour ensuite poser son regard sur Thyra. Celle-ci pivota la tête :

- Splendide, n'est-ce pas ? demanda-t-elle. Et tu n'as pas tout vu ! Elles s'avancèrent encore plus profondément dans les bois pour finalement arriver sur un endroit circulaire et plat, dominé par un arbre énorme. Il était si imposant que elles ne pouvaient pas faire le tour du tronc avec leurs bras, même à deux. La beauté de ce lieu, de ce "sanctuaire" les laissa sans voix. L'arbre était grand et magnifique. En un mot, majestueux.

- Voici Ogorn ! commenca Thyra.

- Ogorn ? questionna Oliwia.

- L'arbre séculaire Ogorn. reprit l'ainée. Les rumeurs disent que Kalafiskur aurait, lors de son apparition, lancé une vague de vie sur notre monde et qu'ici même, un jeune arbre avait été touché par cette vague, ce qui l'a fait grandir, grandir, et grandir encore. Depuis, il parait qu'il accorderait une bénédiction à ceux qui viennent méditer ici, une bénédiction d'une vie longue.

- C'est vrai ? demanda innocemment Oliwia.

- Personne ne le sait vraiment, répondit Thyra, mais il arrive que parfois, des gens viennent ici dans ce but.

- Mais... commenca la petite.

Un sifflement légèrement aigu traversa les oreilles des filles et un autre bruit, un cri cette fois, ressemblait au râle d'un animal. Tournant rapidement la tête vers la source de ces sons, Oliwia et Thyra apercevaient un animal qu'elles ne connaissaient visiblement pas à une bonne distance d'elles. Il était si silencieux qu'elles ne s'étaient aperçues de rien pendant qu'elles contemplaient l'arbre. Il avait 4 pattes et il devait être 2 fois plus grand que Oliwia pour une taille d'au moins 3 fois celle de Thyra. Il était rare de voir des forêts au Kinemaar, et encore moins des bêtes. Cependant, la proximité de l'hyycelö et de la chaine de montagne au Sud d'Aelin rendait cela possible. La bête souffrait, une flèche fichée sur son poitrail. Elle se déplaçait lentement, une patte après l'autre quand un deuxième sifflement se fit entendre. Atteignant l'animal au coup cette fois, celui-ci tomba à la renverse, en ne bougeant pas d'un poil. Ayant assisté à la scène, Thyra et Oliwia ne bougeaient pas, suprises, à la fois, par la bête imposante qui avait rendu l'âme, et l'ombre en face d'elles qui se rapprochait de leur position avec un bruit de feuilles. Oliwia ne pouvait pas en supporter davantage, elle prit les jambes à son coup en criant, jugeant dans un premier temps qu'il ne fallait pas rester ici. - Il est à moi !! s'exclama l'inconnu qui avait fini de franchir la distance qui le séparait de son gibier en courant.

Lorsqu'il atteignit Ogorn, l'abre séculaire, il se dirigea, concentré, d'abord sur sa proie en s'agenouillant. L'homme devait avoir dans les 30 ans, et il était plutôt robuste, de l'avis de Thyra. Il finissait d'inspecter rapidement son gibier pour ensuite se retourner sur Thyra, qu'il avait vu juste avant de s'agenouiller :

- Toi ! l'apostropha l'homme. Que fais-tu ici ?!

Thyra se plaqua le dos contre l'arbre géant en gardant le silence. Apeurée, elle observa d'abord l'homme en face d'elle : Robuste, il devait avoir entre 30 et 40 ans, estima-t-elle. L'arc en bandoulière sur son dos laissa penser qu'il chassait. Cependant, l'expression du visage qu'il avait traduisait le sentiment d'avoir été pris en flagrant délit. Ne répondant pas à ses questions, l'homme se releva et s'approcha doucement mais sûrement de Thyra... - Qui est-tu ?? demanda-t-il. Réponds, ou il t'en cuira !

Thyra se détacha de l'arbre en tremblant tout en pensant à Oliwia, si elle s'était bien enfuie... - Laissez-moi tranquille ! protesta la jeune femme. Je n'ai fait que passer ! Je...

L'homme, transpirant et haletant, la saisit pour toute réponse au poignet. - Tu vas voir ce qu'il en coûte d'espionner les autres !

Elle essaya de se débattre pour se libérer de son emprise mais une autre main l'empoigna au cou et la cloua sur le sol, imbibé du sang de l'animal mort. - Lachez-moi ! exigea-t-elle.

Tant bien que de mal, elle réessaya de libérer son coup avec sa main libre, mais l'emprise de l'homme était trop forte. Sa vue commença à se troubler lorsque l'homme se prit un coup sur la tête, suivi d'un deuxième coup sur sa tête à elle, cette fois.

Elle se réveilla lentement, une douleur sourde sur le crâne. En voulant se masser la tête, elle sentit que ses mains étaient liées entre-elles par des menottes de même que les pieds. Elle leva la tête et constata qu'elle était enfermé dans une pièce en compagnie d'autres inconnus. - Mais ? Ou suis-je ? s'alarma-t-elle Pourquoi est-ce que je suis ici ??

Elle essaya une fois de plus de relever ses poignets mais sans résultat. - Ca ne sert à rien.... commença un inconnu au crâne rasé. Ici, tu ne pourras pas t'échapper.

- M'échapper ? protesta Thyra. Mais...

- Ils connaissent la chanson... continua l'inconnu sur un ton dénué de volonté. Tu n'est pas la première esclave à leur faire le coup... Crois-moi, le mieux est d'attendre de voir ce qu'il vont faire de nous... en attendant, garde tes forces pour ce qui va venir...

- Braconnage... c'est ce qui t'a conduit ici... renchérit une femme. Les gardes en parlaient lorsqu'ils t'ont conduite ici. Thyra ne comprenait pas le sens de leurs mots, ça n'avait aucun sens... Depuis quand est-elle ici ? Après quelques minutes de réflexion, l'étourdissement qu'elle avait sur la tête s'estompa. Elle prit conscience alors que le sol bougeait, tanguait dans tous les sens. Elle sentit un liquide chaud lui remonter la gorge qu'elle recracha par terre.

- On supporte mal la mer, hein ? constata la femme. Je suis comme toi. Vomir, c'est la seule chose libre qu'il nous est libre de faire... Se remettant de ses états peu à peu, Thyra passa de longues heures sur ce bateau....


Esperia


Le port de Rivelame

Le voyage continua, les heures durant, avec ses deux "camarades" de cale. Parfois, la geôlière lâchait à son bétail un quignon de pain, pour s'assurer de sa survie... La jeune femme n'eut pas le temps de réellement connaitre les occupants du bateau qu'ils étaient arrivés. C'était la fin de la Nivôse, un linceul blanc recouvrait toute la ville inconnue et pourtant, le ciel continua de semer ses petits flocons blancs. En boule dans un coin de la cale, l'esclave nordique ne leva la tête que lorsque la marchande d'esclave se mit à les appeler en grognant. Elle se redressa lentement, péniblement, si bien qu'elle fut la dernière à quitter le bateau. Sa première impression fut de constater la lourdeur des chaînes serrées qu'elle portait aux poignets et aux chevilles. Une fois dehors, elle n'eut pas la force d'exprimer la moindre émotion envers ces gens qui regardaient les esclaves avec un certain intérêt sur le quai. Le port ressemblait à un défilé royal, sauf que les personnages étaient des nobles et citoyens d'Esperia, et des "chaîneux". La marche ne dura que quelques minutes, les pieds nus dans la neige froide, et ils arrivèrent à un stand de commerce qui ne ressemblait pas aux autres de l'avis de Thyra. Le bâtiment avait un comptoir ouvert à l'extérieur au rez-de-chaussée et l'étage semblait unique : un enchevêtrement de poutres et de barrières laissaient un mur, ouvert lui aussi, à l'extérieur. Un ponton en bois recouvert de grilles dominait la petite place sur laquelle la structure se trouvait.

Le reste se passa très vite, tous les esclaves étaient entrés dans le comptoir et la place était pleine de nobles désireux de poser leurs pattes sur un nouvel esclave. Thyra ne réagit pas tout de suite à l'appel de son nom. Mais le regard insistant de son bourreau et les coups d'oeil qu'elle jetait au ponton étaient évidents, aussi elle se dépêcha, tant de bien que de mal, à se diriger dans le mince couloir. Une fois arrivée, elle pivota sa tête et son regard sur le raz-de-marée d'habitants qui la regardaient, pour certains, amusés, pour d'autres, un parfait investissement. Elle ne s'était jamais sentie aussi humiliée et gênée de sa vie. Alors que la marchande commença les enchères, Thyra regardait ses pieds, intimidée par autant de personnes mais surtout peinée et attristée par le sort qu'elle devinait imminent. Elle était vendue comme du bétail, comme...une moins que rien. Tandis que les prix des enchères augmentaient aux glorifications de la marchandise, Thyra, d'habitude si calme d'esprit, se sentit troublée. Même si le concept d'esclavagisme lui était étranger, elle commençait à en faire l'expérience...

Une voix féminine et hautaine mis fin à ses questions qui se chamboulaient dans sa tête. Vendue, l'esclave descendit lentement les marches jusqu'au rez-de-chaussé. A l'embrasure de la porte, elle aperçut la noble qui l'avait achetée : Toute vêtue de bijoux et de breloques, elle devait avoir un peu près le même âge qu'elle quoiqu'un peu plus. Elle était un peu plus grande que Thyra et plus jolie aussi. De longs cheveux bruns légèrement bouclés encadraient un visage au regard bleu, glacial. Habillée d'un manteau de fourrure violet, tout en elle lui accordait implicitement du respect, que ce soit sa posture ou encore son visage impassible, voir hautain.


Hors RolePlay :

Je compte prendre ici le temps nécessaire pour retracer le cours de l'histoire de mon personnage. Comme celui-ci fait peut-être mention de votre personnage, que ce soit dans sa manière ou encore sa description, n'hésitez pas à m'envoyer un MP si un détail ou autre vous ennuie. N'étant pas un grand écrivain, je m'aide en général de la fiche des autres pour compléter leur personnage dans mon histoire.

Merci pour votre compréhension.