Terrasses adaarionnes

Les terrasses adaarionnes sont une technique architecturale d’origine suuri largement utilisée au sein de la chaîne adaarionne. Elles diffèrent d’autres formes de culture en terrasse ailleurs sur le continent par leur nombre et leur taille au sein de la nation adaarionne.

Terrasses d’agriculture

Les terrasses d’agriculture sont une surface horizontale sur une pente entourée par un mur de soutènement. La technique permet d’empêcher l’érosion et de faciliter l’écoulement des eaux de ruissellement et leur infiltration dans le sol.

Cette technique ancienne a permis aux suuris et ensuite aux adaarions de maintenir une population raisonnable dans la chaîne adaarionne. Durant la période entre la chute de l’Empire Suuri en -186, un grand nombre d’entre elles ont été abandonnées et ont été détruites, causant une chute démographique dans les régions de la Maasydan et de l’Alkupera. Ce n’est qu’après l’unification adaarionne près de deux siècles plus tard que la chaîne adaarionne a vu ces ouvrages réparés et a connu une expansion démographique.

Les plus imposantes de ces terrasses se trouvent dans la vallée du Laaksot dont elles sont devenues le symbole traditionnel. Ce sont aussi les plus anciennes et les seules dont les historiens sont certains qu’elles n’ont jamais cessé leur activité.

Techniques adaarionnes

La technique des culture en terrasse n’a connu que de petites évolutions mais avec le développement de la communauté érudite de Golvandaar au quatrième siècle, de nombreux érudits ont aidé à développer de nouvelles techniques avec d’importants monte-charges capables d’acheminer travailleurs, récoltes et équipement tout le long d’une série de terrasses. Cette technique a principalement été mise en oeuvre dans le Laaksot où le rendement a pu être ainsi augmenté.

Terrasses urbaines

Les terrasses urbaines sont une variante des terrasses d’agriculture. Contrairement à ces dernières, elles sont surtout destinées à accueillir des habitations ou des bâtiments et sont donc bien plus solidement construites pour accommoder la pression sur le mur de soutènement. Les maçons adaarions ont recours à diverses techniques pour faire s'imbriquer la pierre de taille afin de répartir la pression. L’eau de ruissellement est également détournée grâce à des rigoles et un système de canalisation installé dans la terrasse elle-même permet à la fois de recueillir l’eau de ruissellement et de source afin d’alimenter la terrasse en haut et de constituer des égouts pour évacuer les eaux souillées.

Le défaut de ce système est qu’il n’est véritablement adapté qu’aux grandes villes capables d’entretenir ces travaux coûteux et complexes. Les terrasses utilisées dans des villages et bourgs montagnards sont beaucoup plus modestes et n’accueillent que des bâtiments construits en matériaux légers et détournent l’écoulement de l’eau par les côtés de la terrasse plutôt que de les canaliser à l’intérieur.

Les terrasses urbaines existaient du temps de l’Empire Suuri mais étaient bien plus simples. La construction de Golvandaar reposa sur l’expérimentation de ces techniques et leur perfectionnement, ce qui en fait une véritable innovation de l’ère adaarionne. Ce sont aussi ces techniques qui furent à l’origine de la prospérité et de l’influence de la Corporation de la Pierre.

Trivia

Les terrasses adaarionnes (à l’exception des éléments mécaniques) sont entièrement basées sur la culture en terrasse de l’empire inca.