Culte des Déesses des Sept Mers : Différence entre versions

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Il n'y a pas une version unique de la genèse. Transmise de façon orale, elle fut par la suite posée par écrit dans les [[Temple des Sept]]. Les différences restent donc minimes entre les genèses, mais il y a toujours un conteur pour enjoliver certains passages plutôt que d'autres, pour s'attarder sur certains détails. Cependant la structure et les éléments restent les mêmes, les noms aussi. La forme change, pas le fond.<br>
 
Voici donc une genèse parmi tant d'autres :
 
 
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Tout parti d'un chaos indescriptible. La discordance seule régnait en maître. Un grand vacarme où les flux s'entrechoquaient sans arrêt, d'une violence assourdissante. Dans ces ténèbres, ce '''Skugga''', les '''Non-êtres''' éraient sans but. Ignorant et brutaux, ils se déchaînaient les uns contre les autres sur des terres stériles dans des combats sans fin. Ils n'étaient que des animaux sans scrupule abreuvés de haine et affamés de chaire, incapable d’assouvir leur faim de violence.<br>
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Aux origines, bien avant nos naissances, bien avant le temps de nos déesses, le monde était peuplé par ceux que l’on nommait les '''Lohikarmes'''. Ceux-là étaient des mondes en eux-mêmes, si gigantesques que nos yeux ne pourraient embrasser ne fut-ce que leurs pieds. Si grands que chaque être d’alors vivait dans les replis de leur peau. Ils ne marchaient sur rien mais évoluaient entre les astres sans terres à fouler ou ventre à remplir, sans ennemis à combattre ou froid qui leur mordait la peau. Ils étaient parfaits et étaient bienheureux d’offrir la vie à ce qui les entourait. La paix était l’unique réalité et les choses étaient bonnes.
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Des profondeurs ténébreuses apparu alors, s’extirpant d’un tourbillon de chaos, une femme, lumière entre les ombres. Portant une vague lumineuse, elle s’avança depuis le nord lointain, apportant avec elle la chaleur réconfortante qu’aucune créature n’avait jusque alors.<br>
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Ainsi '''Vitjässä''' répandit son flot de lumière durant un instant, chassant les ténèbres vers le sud. Voyant ce prodige, les '''Non-êtres''' furent nombreux à fuir de peur de se brûler. Seul restèrent quelques courageux, nos ancêtres, les premiers êtres.<br>
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Les '''Lohikarmes''' formaient alors une grande tribu, si grande et prospère qu’on ne pouvait la dénombrer. Il y avait '''Egenhi''' le dormeur, dont on ne voyait que le dos pointu. '''Tyshar''' le généreux, qui aimait voir ses hôtes jouer sur son beau ventre. '''Demhyr''' le chanteur, dont tous entendaient la belle voix, jamais trop forte, jamais trop légère. '''Zon''' le lumineux, qui aimait éclairer ses frères par sa lumière et les englober de sa chaleur. '''Lees''' qui revêtait toujours une peau semblable à mille pièces d'argent. '''Tunglio''' le rêveur, qui n’aimait rien moins qu’écouter la belle voix de '''Demhyr'''. '''Kiivas et Mytteja''' les cadets, qui n’aimaient rien sinon la compagnie des autres. '''Brannsinne''' le flamboyant, qui accomplissaient mille choses pour divertir ceux qu’ils aimaient et gagner leur amour. Et enfin… '''Maahvitt''' le grand, qui était le plus fantastique d’entre eux.
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Celle qui portait la lumière regarda les '''Êtres''' qui restaient face à elle. Elle avait trouvé les '''Êtres''' braves et robustes qui protégeraient ses terres. D’un geste plein de grâce, elle fit déferler la première vague, créant le premier jour, le '''Solvag''' : la Vague du soleil, cadeau de '''Vitjässä''' au monde, premier rempart contre le '''Skugga'''. Sa vague de lumière traversa de longues étendues stériles. Sa traversée s’acheva plus au sud, quand elle rencontra la masse du '''Skugga''' qui tentait de reprendre du terrain, créant ainsi une barrière grâce aux débris amassés sur son passage. Une falaise fut créé, là sera la limite du monde, là devra s’arrêter le '''Skugga'''.<br>
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Et comme toute tribu, vint un jour où des ventres des '''Lohikarmes''' naquirent des enfants. Et ces enfants-là étaient les plus merveilleux qu’un parent puisse imaginer. Légères et belles, élégantes et puissantes, intelligentes et agiles, elles étaient parfaites et firent la fierté de tous les '''Lohikarmes'''. Chacun en eut et les éduquèrent à leur façon. Tous sauf '''Brannsinne''' qui fit le choix de n'avoir aucun enfant. A l'inverse de '''Maahvitt'''. Celui-là, grand il le fut aussi dans sa fertilité. Il donna naissance aux sept plus merveilleuses des filles des '''Lohikarmes'''.
Face à la Déesse seule, le reflux anarchique fit reculer la lumière, la faisant disparaître petit à petit, replongeant le monde dans les ombres. Pour éloigner un peu le chaos, une autre lumière fut offerte aux '''Êtres''' : le feu.<br>
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Vitjassa,''' ainée et solennelle. '''Vitjassa''' était la première des filles des '''Lohikarmes''' et prit ce rôle avec le plus grand sérieux. Conversant davantage avec les '''Lohikarmes''' qu’avec ses semblables, elle entreprit d’être un exemple vivant pour toute sa génération. Il est dit que par son sens du devoir, pas un sourire et pas une larme ne perturbait son visage.
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'''Kalafiskur''', douce et généreuse. '''Kalafiskur''' fut dés ses premiers jours une fille passionnée par les plus jeunes et plus faibles. Constamment aux côtés de son ainée '''Vitjassa,''' elle aida les '''Lohikarmes''' à élever leurs plus jeunes enfants. Aucun plaisir, aucune distraction ne lui apportait plus de joie que la gratitude d’une créature affamée enfin nourrie.
Après de nombreuses heures de lutte, un nouveau jour se leva, reprenant le dessus, plus brillant que le précédant, tentant de repousser le '''Skugga''' derrière la frontière créé la veille. S’avança alors, auprès de sa soeur, la seconde des Déesses, '''Kalafiskur''' qui donna en ce nouveau jour un nouveau don. Elle déversa sa vague, la vague de la vie. Ainsi vint le '''Livag''', le second jour.<br>
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'''Sinine''', belle et aimante, aimait par dessus tout enlacer ses semblables et réconforter ces derniers quand le sort n'était pas en leur faveur. Elle passait son temps à raviver la joie dans les cœurs des êtres qui parcouraient les '''Lohikarmes'''.
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'''Huiskutta''', bruyante et forte. '''Huiskutta''' naquit dans un hurlement qui fit s’interrompre le chant de '''Demhyr''' et réveilla '''Egenhi'''. Elle était tout le temps virevoltante dans les astres, dansant et parcourant le monde avec fougue.
Descendant vers le sud, la vague chargée de poissons nettoya la terre et la rendit fertile, repoussant une nouvelle fois le '''Skugga'''. Dans son sillage, la vague créa les plantes et les animaux, source nourricière de vie. Voyant cela, la faim des élus changea. Ils eurent faim des bienfaits créés par la Déesse. Ils se nourrirent alors de poisson et de fruits. C’était la meilleure nourriture qu’ils eurent mangé de toute leur existence.  Comme la première, le '''Livag''' se brisa sur les falaises créé la veille, les rendant plus grandes et plus épaisses, une barrière plus résistante encore contre le '''Skugga'''. Mais les ténèbres revenaient inlassablement malgré les efforts des deux soeurs, plongeant le monde dans l’obscurité à nouveau.<br>
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'''Raakavann''', mystérieuse et créative. '''Raakavann''' était passionnée dés son plus jeune âge par la nouveauté et les choses de la vie. De ses doigts elle aimait adoucir les peaux, et changer la moindre goutte d'eau, en rivière ruisselante sur les corps des '''Lohikarmes'''.
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'''Lugnaroa''', calme et prudente semblait quand à elle d'une grande timidité, qui masquait un esprit futé et toujours à l'affut. Tous l'écoutaient avec attention, car chacune de ses parole à leurs oreilles les plongeait dans une sérénité innommable.
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'''Svartsjo,''' joyeuse et rieuse. Celle-ci était la préférée de '''Maahvitt'''. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne joue sous ses yeux et ne chevauche ses larges épaules. Son rire était une musique dont on disait qu’elle fit vibrer les lèvres froides de '''Vitjassa.'''
Arriva alors le troisième jour. Une lumière encore plus éclatante que la veille éclaira la terre des Déesses. '''Sinine''', la troisième Déesse, apparu près de ses soeurs et regarda les élus attentivement. Il était grand temps qu’un peu de beauté touche les '''Êtres'''. Faisant tomber sa vague, le '''Karlekvag''' : vague de l’amour, elle offrit une part de sa beauté au monde et transforma les élus en hommes et en femmes. Tous se regardèrent à travers les eaux de la vague qui les magnifiaient. Ils se trouvèrent beaux. Certains même commencèrent à sentir un étrange sentiment les envahir en posant leur regard sur un autre être.<br>
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La vague se brisa sur les falaises au lointain, agrandissant ce qui devenait peu à peu une petite chaîne de montagne. Mais les ténèbres revenaient inlassablement malgré les efforts des trois soeurs, plongeant le monde dans l’obscurité à nouveau. Profitant de celle-ci et à la lueur du feu protecteur, les êtres se découvrirent enfin.<br>
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'''Brannsinne''' qui n’avait lui pas voulu donner naissance à des déesses. Souhaitait de son côté, continuer à chercher à amuser ses pairs et leurs enfants. Ses tours et accomplissements amusaient grandement les petites mais à la fin du jour, les '''Lohikarmes''' préféraient la compagnie de leurs filles.
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Au matin du quatrième jour, les humains furent réveillés en sursaut par des hurlements de bêtes. Les '''Non-êtres''', qui avaient fuit les Déesses et qui avaient observé ces terres depuis le '''Skugga''', avaient décidé de venir s’approprier ces terres en s’attaquant aux hommes et femmes. De peur de perdre ceux qu’ils aimaient, les '''Êtres''' prirent tout objets pouvant servir d’arme qui leur tombaient sous la main. La lumière était faible et les Déesses luttaient tant bien que mal pour éclairer le monde et repousser le '''Skugga'''.<br>
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Les '''Êtres''', arme en main, attendaient l’assaut de leurs ennemis. Ils étaient prêts à défendre bravement ces terres, quel que soit les souffrances qu’ils pourraient endurer. Quand la bataille commença, la quatrième vague fut projetée sur la terre alors qu’une quatrième Déesse se joignait à la bataille, brandissant un imposant marteau de guerre gravé de son emblème. Le '''Kirgvag''', vague de guerre, fut envoyée par '''Husikutta''' pour mener les hommes vers la victoire, leur apportant force et bravoure. Les élus étaient bien peu nombreux et bien moins sauvages que leurs assaillants, mais avec l’aide de la Déesse et de sa vague, la bataille tourna en leur avantage. Le tumultueux torrent de la Déesse de la guerre emporta les '''Non-êtres''' sur les flancs de la montagne, utilisant leurs corps blessés pour agrandir la muraille naturelle et les emprisonna sous la terre et la roche a l’aide de chaînes métalliques.<br>
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'''Brannsinne''' commença à éprouver de la peine, persuadé qu'il régressait à mesure que les autres '''Lohikarmes''' délaissèrent ses tours pour passer du temps avec les déesses. '''Brannsinne''' fut le premier '''Lohikarmes''' à éprouver la colère. Une colère telle qu'il semblait non pas baigner en son sein, mais s'y noyer. Il voulu déverser cette dernière, et c'est ainsi qu'il instigua la haine pour se venger de l’inattention. '''Zon''' et '''Lees''' furent les premiers. Pris par cette haine, les deux '''Lohikarmes''' entreprirent un combat titanesque, s'évitant et se percutant. Dansant l'un l'autre dans cet affrontement qui n'avait pas eu d'équivalent depuis les temps immémoriaux où l'on ne souvient pas.
Affaiblit, le '''Skugga''' ne put entièrement reprendre le pas sur les Déesses. Lors de ce reflux, les premières étoiles brillèrent dans le ciel, éclats du marteau d’'''Huiskutta''' s’étant envolé lors de la bataille, marquant le ciel à jamais. Les '''Non-êtres''' avaient blessés les Êtres et les avaient contaminer de leurs miasmes. Les moins marqués par la bataille veillèrent sur les autres et se préparèrent pour un autre assaut éventuel.<br>
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Troublés par ce combat de titan qui déchirait leur monde, les '''Lohikarmes''' cherchèrent à apaiser les maux qui les semblaient s'être emparés de leurs frères. '''Brannsinne''' dont la haine ne régressait guère insuffla alors la zizanie et le chaos entre les '''Lohikarmes''' qui souhaitaient éviter toutes actions belliqueuses. La cohue et les tensions s'envenimèrent alors jusqu'à provoquer la guerre de ces êtres titanesques. Ainsi des mondes entiers disparurent. Décimant la grand tribu des '''Lohikarmes'''. Certains fuirent vers des horizons inatteignables, seul et malheureux. D'autres luttèrent jusqu'à parvinrent à donner raison à leur haine, et à leur détermination dans la bataille
Le '''Halsavag''', vague de la santé, se répandit sur la terre avant même le levé du jour. '''Raakavann''' enveloppa de sa vague aux reflets verdoyants les blessés et les malades. Soutenant ses soeurs, elles aida celles ci à se relever et ainsi permettre à la lumière de poindre à nouveau. Les '''Êtres''', confiants, regardèrent la vague les traverser, s’étendant dans les terres réparant les dégâts de la bataille sur son sillage. C’est avec douceur que la vague se brisa sur la frontière des montagnes, créant de douces pentes d’herbes verte par endroit, la rendant moins abrupte. Les hommes mirent tout le cycle de lumière à être soignés et quand la vague se retira, il ne restait de trace des combat de la veille que le souvenir des '''Êtres''' et leur détermination. Le '''Skugga''' pouvait venir, ils n’avaient plus peur.<br>
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'''Egenhi et Maahvitt''' furent les derniers à s’affronter. '''Maahvitt''' le colossale porta un coup fatal à '''Egenhi''' qui avant de rendre son dernier souffle, parvint à éventrer '''Maahvitt''' de son dos pointu. Ils s’écroulèrent côte à côte. Leur corps titanesque et inerte laissa place alors à un silence pesant, qui semblait glacer l'univers tout entier. '''Brannsinne''', dernier survivant, décida de régner sans partage sur les filles du défunt. Mais '''Vitjassa''' tint tête au dernier '''Lohikarme''' et alors qu'il tentait de la saisir, elle se glissa entre les corps d' '''Egenhi et Maahvitt''' , et pris au piège son agresseur, coincé entre les deux mastodontes sans vie.
C’est dans le calme que commença le sixième jour. D’un pas leste et léger, une sixième Déesse apparu d’au delà du nord. D’une blancheur immaculée comme l’écume la plus pure, '''Lugnaroà''' fit glisser sa vague, répandant sa sagesse et ses paroles. Le '''Modrostvag''', vague de la sagesse, donna au monde et aux '''Êtres''' un nom. Ils étaient désormais les '''Vaahvas''' et la terre bénie des Déesses : les '''Maahvitts'''. Ce nom était une force supplémentaire, une parole sacrée qui leur permettrai d’utiliser au mieux les dons offerts par les Déesses précédentes. Ils savaient, ils comprenaient et pouvaient penser et créer. La sagesse leur était offerte, à eux d’en faire bon usage. Fut alors prononcé le premier mot. De la bouche d’une femme, agenouillée devant les Déesses :<br>
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''“Merci.”''<br>
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'''Svartsjo''' l'aperçu alors qu'elle pleurait des larmes de sang sur le corps de '''Maahvitt.''' Elle rentra alors dans une rage et une haine telle que celle qui possédait alors '''Brannsinne''' se transforma en peur et effroi. Se glissant dans le dernier interstice que laissait les deux corps bloquant '''Brannsinne, Svartsjo''' s'approcha alors du '''Lohikarme,''' et se mit à lui infliger les pires tourments imaginables pour une éternité.
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Durant le cycle de ténèbres, protégés du '''Skugga''' par le feu, les '''Êtres''' conversèrent, narrant chacun à leur façon les événements des jours précédents. Un d’entre eux, plein de suffisance et d’arrogance utilisa le don de la parole pour clamer être supérieur aux Déesses et ne plus avoir besoin d’elles. Mal lui en prit car l’affront de ces paroles fut tel qu'aucune lumière n'éclaira le ciel le lendemain.<br>
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Ses sœurs souhaitant continuer d’honorer leur père se mirent à peupler son corps de diverses créatures ne se ressemblant guère les unes des autres. Peuplant son corps titanesque, les bêtes commencèrent alors à découvrir ce monde chahuté par une éternité de guerre. Elles se mirent à veiller sur son corps, protégeant les êtres y vivant, et observant au loin l'affrontement éternel de '''Zon et Lees''' qui tournaient autours des corps des '''Lohikarmes''' tombés au combat.
Ils ne se voyaient plus, ne faisant que s'entendre mais leurs voix semblaient lointaines. Isolés dans le '''Skugga''', la peur enserra à nouveau leur coeur. Ils ne voulaient pas retourner dans le chaos, ils craignaient avoir offensé les Déesses et qu'elles les abandonne, ne leur accordant plus rien. Ni lumière, ni nourriture, ni amour, ni courage, ni santé, ni parole. Ne les protégeant plus, laissant le '''Skugga''' les avaler, les faisant retourner à l’état de '''Non-être'''. Ils prièrent pour la première fois les six Déesses de les épargner, s’excusant, suppliant.<br>
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C'est à l'heure où le cycle de lumière prenait fin habituellement qu’une vague sombre traversa les '''Maahvitts''' dévoilant les étoiles et une sphère brillante d’une faible lumière d’argent. Dans cette lueur se découpait la silhouette d’une femme, la septième Déesse, '''Svartsjö'''. Ses yeux lunaires se posèrent sur les '''Vaahvas''', les scrutant sévèrement. Sans dire un mot, elle leva son bras et pointa du doigt le centre des terres '''Maahvitts'''. La lune monta au dessus de la Déesse et éclaira le centre. Dans une mer d’ombre se trouvait un corps sans vie. Celui de l’homme qui avait parjuré. Sa prétention avait été payée de sa vie.<br>
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Prenant acte, les '''Vaahvas''' se rendirent compte qu’ils n’étaient que peu de chose comparé aux Déesses et promirent de les vénérer et de les remercier chaque jour de leur vie. Entendant cela, la Déesse de la Mort annonça que les braves qui tiendraient leur promesse seraient récompensés quand leur temps sera venu de l’accompagner dans ses eaux sombres.<br>
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Mais alors que chacune des créatures des déesses semblaient s’acclimater au corps froid de '''Maahvitt,''' une d'entre elle commença à marcher vers le dos de '''Brannsinne,''' encore vivant et plus chaud. '''Svartsjo''' hors d'elle d’apercevoir leurs créations quitter le corps de leur père, institua la mortalité des êtres peuplant les '''Lohikarmes.''' Afin qu'aucun d'eux n'eut assez d'une vie pour quitter le dos de son paternel. Pour qu'à jamais vive '''Maahvitt''' par les créations de ses filles.
La vague d’ombre, le '''Morkvag''', repoussa enfin le Skugga au delà des frontières et, pour l’y tenir enfermé, les six autres vagues réapparurent, se soutenant les unes les autres. Il ne resta de leur dernier passage que l’écume au sommet des montagnes frontalières.<br>
 
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Les '''Maahvitts''' ont été offertes aux '''Vaahvas''' par les Déesses. Les Sept sont un tout et aucune ne doit être privilégié par rapport aux autres sans quoi le monde s’écroule et sombre dans le chaos. Au delà des montagnes, il n’y a pas de '''Vaahva'''. Ceux qui les traversent sont perdu à jamais. Les Déesses seules protègent les '''Vaahvas''' des '''Non-êtres''' présent dans le '''Skugga'''. En dehors des '''Maahvitts''', cette protection décroit, le '''Vaahva''' faiblit, se rapprochant du '''Non-être'''.<br>
 
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Nous sommes les descendant de ces '''Êtres''', les enfants de ces élus. Leur promesse vie à travers nous et nos enfants. Cette histoire ne doit jamais tomber dans l'oubli.
 
 
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Version du 14 août 2014 à 18:04

Hors RolePlay :
WORK IN PROGRESS


Préambule

WORK IN PROGRESS.
Contrairement aux grandes différences entre les vaahvas, tout se qui concerne l'aspect religieux du culte est commun à tous. Ceci a été permis grâce aux Temple des Sept.
Les vaahvas sont très fiers d’avoir leur propre religion et de pouvoir vivre selon les traditions qui en découlent.


La genèse


Aux origines, bien avant nos naissances, bien avant le temps de nos déesses, le monde était peuplé par ceux que l’on nommait les Lohikarmes. Ceux-là étaient des mondes en eux-mêmes, si gigantesques que nos yeux ne pourraient embrasser ne fut-ce que leurs pieds. Si grands que chaque être d’alors vivait dans les replis de leur peau. Ils ne marchaient sur rien mais évoluaient entre les astres sans terres à fouler ou ventre à remplir, sans ennemis à combattre ou froid qui leur mordait la peau. Ils étaient parfaits et étaient bienheureux d’offrir la vie à ce qui les entourait. La paix était l’unique réalité et les choses étaient bonnes.


Les Lohikarmes formaient alors une grande tribu, si grande et prospère qu’on ne pouvait la dénombrer. Il y avait Egenhi le dormeur, dont on ne voyait que le dos pointu. Tyshar le généreux, qui aimait voir ses hôtes jouer sur son beau ventre. Demhyr le chanteur, dont tous entendaient la belle voix, jamais trop forte, jamais trop légère. Zon le lumineux, qui aimait éclairer ses frères par sa lumière et les englober de sa chaleur. Lees qui revêtait toujours une peau semblable à mille pièces d'argent. Tunglio le rêveur, qui n’aimait rien moins qu’écouter la belle voix de Demhyr. Kiivas et Mytteja les cadets, qui n’aimaient rien sinon la compagnie des autres. Brannsinne le flamboyant, qui accomplissaient mille choses pour divertir ceux qu’ils aimaient et gagner leur amour. Et enfin… Maahvitt le grand, qui était le plus fantastique d’entre eux.


Et comme toute tribu, vint un jour où des ventres des Lohikarmes naquirent des enfants. Et ces enfants-là étaient les plus merveilleux qu’un parent puisse imaginer. Légères et belles, élégantes et puissantes, intelligentes et agiles, elles étaient parfaites et firent la fierté de tous les Lohikarmes. Chacun en eut et les éduquèrent à leur façon. Tous sauf Brannsinne qui fit le choix de n'avoir aucun enfant. A l'inverse de Maahvitt. Celui-là, grand il le fut aussi dans sa fertilité. Il donna naissance aux sept plus merveilleuses des filles des Lohikarmes. Vitjassa, ainée et solennelle. Vitjassa était la première des filles des Lohikarmes et prit ce rôle avec le plus grand sérieux. Conversant davantage avec les Lohikarmes qu’avec ses semblables, elle entreprit d’être un exemple vivant pour toute sa génération. Il est dit que par son sens du devoir, pas un sourire et pas une larme ne perturbait son visage. Kalafiskur, douce et généreuse. Kalafiskur fut dés ses premiers jours une fille passionnée par les plus jeunes et plus faibles. Constamment aux côtés de son ainée Vitjassa, elle aida les Lohikarmes à élever leurs plus jeunes enfants. Aucun plaisir, aucune distraction ne lui apportait plus de joie que la gratitude d’une créature affamée enfin nourrie. Sinine, belle et aimante, aimait par dessus tout enlacer ses semblables et réconforter ces derniers quand le sort n'était pas en leur faveur. Elle passait son temps à raviver la joie dans les cœurs des êtres qui parcouraient les Lohikarmes. Huiskutta, bruyante et forte. Huiskutta naquit dans un hurlement qui fit s’interrompre le chant de Demhyr et réveilla Egenhi. Elle était tout le temps virevoltante dans les astres, dansant et parcourant le monde avec fougue. Raakavann, mystérieuse et créative. Raakavann était passionnée dés son plus jeune âge par la nouveauté et les choses de la vie. De ses doigts elle aimait adoucir les peaux, et changer la moindre goutte d'eau, en rivière ruisselante sur les corps des Lohikarmes. Lugnaroa, calme et prudente semblait quand à elle d'une grande timidité, qui masquait un esprit futé et toujours à l'affut. Tous l'écoutaient avec attention, car chacune de ses parole à leurs oreilles les plongeait dans une sérénité innommable. Svartsjo, joyeuse et rieuse. Celle-ci était la préférée de Maahvitt. Il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne joue sous ses yeux et ne chevauche ses larges épaules. Son rire était une musique dont on disait qu’elle fit vibrer les lèvres froides de Vitjassa.


Brannsinne qui n’avait lui pas voulu donner naissance à des déesses. Souhaitait de son côté, continuer à chercher à amuser ses pairs et leurs enfants. Ses tours et accomplissements amusaient grandement les petites mais à la fin du jour, les Lohikarmes préféraient la compagnie de leurs filles.


Brannsinne commença à éprouver de la peine, persuadé qu'il régressait à mesure que les autres Lohikarmes délaissèrent ses tours pour passer du temps avec les déesses. Brannsinne fut le premier Lohikarmes à éprouver la colère. Une colère telle qu'il semblait non pas baigner en son sein, mais s'y noyer. Il voulu déverser cette dernière, et c'est ainsi qu'il instigua la haine pour se venger de l’inattention. Zon et Lees furent les premiers. Pris par cette haine, les deux Lohikarmes entreprirent un combat titanesque, s'évitant et se percutant. Dansant l'un l'autre dans cet affrontement qui n'avait pas eu d'équivalent depuis les temps immémoriaux où l'on ne souvient pas.


Troublés par ce combat de titan qui déchirait leur monde, les Lohikarmes cherchèrent à apaiser les maux qui les semblaient s'être emparés de leurs frères. Brannsinne dont la haine ne régressait guère insuffla alors la zizanie et le chaos entre les Lohikarmes qui souhaitaient éviter toutes actions belliqueuses. La cohue et les tensions s'envenimèrent alors jusqu'à provoquer la guerre de ces êtres titanesques. Ainsi des mondes entiers disparurent. Décimant la grand tribu des Lohikarmes. Certains fuirent vers des horizons inatteignables, seul et malheureux. D'autres luttèrent jusqu'à parvinrent à donner raison à leur haine, et à leur détermination dans la bataille


Egenhi et Maahvitt furent les derniers à s’affronter. Maahvitt le colossale porta un coup fatal à Egenhi qui avant de rendre son dernier souffle, parvint à éventrer Maahvitt de son dos pointu. Ils s’écroulèrent côte à côte. Leur corps titanesque et inerte laissa place alors à un silence pesant, qui semblait glacer l'univers tout entier. Brannsinne, dernier survivant, décida de régner sans partage sur les filles du défunt. Mais Vitjassa tint tête au dernier Lohikarme et alors qu'il tentait de la saisir, elle se glissa entre les corps d' Egenhi et Maahvitt , et pris au piège son agresseur, coincé entre les deux mastodontes sans vie.


Svartsjo l'aperçu alors qu'elle pleurait des larmes de sang sur le corps de Maahvitt. Elle rentra alors dans une rage et une haine telle que celle qui possédait alors Brannsinne se transforma en peur et effroi. Se glissant dans le dernier interstice que laissait les deux corps bloquant Brannsinne, Svartsjo s'approcha alors du Lohikarme, et se mit à lui infliger les pires tourments imaginables pour une éternité.


Ses sœurs souhaitant continuer d’honorer leur père se mirent à peupler son corps de diverses créatures ne se ressemblant guère les unes des autres. Peuplant son corps titanesque, les bêtes commencèrent alors à découvrir ce monde chahuté par une éternité de guerre. Elles se mirent à veiller sur son corps, protégeant les êtres y vivant, et observant au loin l'affrontement éternel de Zon et Lees qui tournaient autours des corps des Lohikarmes tombés au combat.


Mais alors que chacune des créatures des déesses semblaient s’acclimater au corps froid de Maahvitt, une d'entre elle commença à marcher vers le dos de Brannsinne, encore vivant et plus chaud. Svartsjo hors d'elle d’apercevoir leurs créations quitter le corps de leur père, institua la mortalité des êtres peuplant les Lohikarmes. Afin qu'aucun d'eux n'eut assez d'une vie pour quitter le dos de son paternel. Pour qu'à jamais vive Maahvitt par les créations de ses filles.

Nom des jours

Comme le raconte la genèse, le monde fut crée en sept jours, chacun ayant vu apparaître une nouvelle Déesse. C'est pour cela que la semaine comporte sept jours, ayant pour nom le nom de la vague décrite dans la genèse.
Voici donc la correspondance de nos jours en jours vaahvas :
Dimanche = Solvag
Lundi = Livag
Mardi = Karlekvag
Mercredi = Kirgvag
Jeudi = Halsavag
Vendredi = Modrostvag
Samedi = Morkvag

Les couleurs associées aux Déesses

Bien que la plus belle couleur soit celle des eaux de la Sinine, le bleu foncé, les autres Déesses elles aussi ont une couleur qui leur sont associée. Ce code couleur est utilisé lors de cérémonie par les prêtres ou les Thralls. Les vaahvas peuvent également l'utiliser à moindre mesure, par exemple pour nouer un foulard à un outil ou sur une partie du corps, un habit de nourrisson, etc...
Par exemple les pansements sont sur enroulées par un tissu vert-marron, un tissu rouge peut-être pendu au bout de la garde d'une arme, les habits du nourrisson seront blanc et/ou bleu, un harpon pourrai avoir une plume grise, etc...
Ces couleurs sont également très importantes lors de la réalisation du tatouage.

Voici les Déesses et leur couleur associée :

Huiskutta : rouge ocre
Sinine : bleu foncé
Kalafiskur : gris argenté
Lugnaroà : rose pastel
Vitjässä : blanc
Raakavann : vert-marron
Svartsjö : noir

Phénomènes naturels

La nature étant liée aux Déesses, les vaahvas ont une explication religieuse pour grand nombre de phénomènes naturels. Voici donc leur interprétation de certains phénomènes.

Les aurores boréales : Ce sont des marques, des traces du passage d'une Déesse. C'est la matérialisation d'un mouvement de la Déesse dû à son déplacement.
Les étoiles : Ce sont les éclats du marteau d’Huiskutta s’étant envolé lors de la bataille contre le Skugga.
La foudre : Ce phénomène matérialise le mécontentement de Vitjässä. La Déesse envoie donc sa lumière vers le sol, et plus particulièrement là où elle n'est pas satisfaite des actions menées par les vaahvas.
La grêle : La chute de cette eau solide résulte du mécontentement de Kalafiskur. Celle-ci lance donc ces morceaux de glace sur les personnes ou sur les régions où elle n'est pas satisfaite des actions menées par les vaahvas.
La neige : Présente en haut des montagnes, et notamment en haut de la grande chaîne de montagne coupant les vaahvas des autres, elle est en réalité l'écume formée par les vagues des Déesses, lorsqu'elles ont repoussées le Skugga.
La nuit : Cette sphère lumineuse représente la Déesse Svartsjö.
La pluie : Cette arrivée d'eau pour nourrir et faire vivre les êtres vivants est dû à Kalafiskur qui sème cette eau.
Le soleil : Cette sphère lumineuse représente la Déesse Vitjässä.
Le vent : Simple mouvement du corps des Déesses qui entourent les êtres vivants. Une présence de celles-ci.

Les Sept Mers et leur Déesse respective

SymboleVitjässä.pngLa Vitjässä

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La Vitjässä (Vityêssê), dite Mer Blanche, Mer de Glace, Mer de Lumière ou encore Mer du Nord, est la mer la plus au nord du territoire nordique, dans la région de l’Evigt Kylma. Les températures extrêmement basses tout au long de l’année ont permis de geler totalement sa surface, parfois sur plusieurs blocs de profondeur. La grande étendue blanche ainsi créée est très lumineuse, même avec le temps très couvert habituellement.
Il existe des endroits où la glace est si solide qu’il est possible de construire un village dessus. D’autres endroits, plus rares, ont une glace beaucoup plus fine que l’on peut casser pour pouvoir pêcher dessous. C’est ainsi que ces villages arrivent à se nourrir.

  • La Déesse de la Vitjässä est la déesse de la lumière, du jour, du soleil, de la Nivôse et de la robustesse nordique.
  • Le symbole de la Vitjässä représente l'épaisseur de la glace.




SymboleKalafiskur.pngLa Kalafiskur

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Elle est située au nord de la Sinine, sur la côte nord du Vahnamaa occidental, puis sur la côte sud de l’Evigt Kylma jusqu’aux îles de Kiivas et de Saari Mytteja.
La Kalafiskur (Kalafiskour) est très riche en divers poissons et est donc surnommée la Mer du Poisson.
Elle est en quelque sorte la réserve de nourriture du Nord. Les pêcheurs profitent du fleuve Hyytelö pour remonter leurs produits jusqu’au Lac Noir, le Svartsjö, et ainsi pouvoir approvisionner tout l’intérieur du pays en poisson fumé ou conservé dans le sel.

  • La Déesse de la Kalafiskur est la déesse, bien entendu, de la nourriture, des poissons, de la cuisine et de l’abondance, mais aussi de la vie, de la fécondité et de la fertilité et de la maternité.
  • Le symbole de la Kalafiskur est inspiré d’un dessin simplifié d’un poisson, généralement gravé dans le bois des tonneaux de poissons salés exporté dans le reste du Nord, pour en indiquer la provenance.




SymboleSinine.pngLa Sinine

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Elle se situe au nord de la Huiskutta, sur la côte sud du Vahnamaa occidental. La Sinine (Sinin') est facilement reconnaissable à sa couleur très bleue, causée par la présence abondante de minerai de Lapis-Lazuli sur ses côtes et dans ses profondeurs, remuées par les vagues de la Huiskutta. On la surnomme tout simplement la Mer Bleue.
Sa couleur vaut à la Sinine l'appellation de plus belle mer du monde, si l’on en croit les Nordiques. Elle est du moins la mer la plus importante, puisque jugée la plus belle.
Les nordiques faisaient autrefois le déplacement jusqu’à ses rives gelées pour célébrer leurs mariages en présence de la déesse Sinine. Cette pratique s’est presque perdue, car le voyage est extrêmement long et pénible, surtout pour les personnes plus vieilles ou très jeunes qui ne peuvent pas faire le déplacement sans encombres.

  • La Déesse de la Sinine est la déesse de la beauté, de l’amour, et par conséquent, du mariage aussi, puisque les deux sont très liés dans les moeurs nordiques.
  • Le symbole de la Sinine représente la beauté et est fortement inspiré de la forme des attributs féminin, symbole de beauté chez une femme nordique.




SymboleHuiskutta.pngLa Huiskutta

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La Huiskutta (Ouiskoutta), dite Mer du Sud, est la mer la plus au Sud du territoire Nordique. Elle se trouve le long de la côte nord de la région de la Zaraga.
Ses énormes vagues viennent continuellement s’écraser sur les plages gelées de la côte zaraganne, ayant habitué les habitants à un vacarme assourdissant qui rappelle le bruit du tonnerre, lui valant également le surnom de Mer des Vagues.

  • La Déesse de la Huiskutta est la déesse de la force, de la guerre, du courage et de la passion.
  • Le symbole de la Huiskutta est inspiré de la forme des immenses vagues que le vent souffle contre les rives zaragannes.




SymboleRaakavann.pngLa Raakavann

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La Raakavann (Ra-akavan'), ou Mer Verte, ou encore Mer de l’Est, est la mer la plus à l’est des territoires nordiques, au large du Kinemaar.
La mer Raakavann doit sa couleur verte aux nombreuses algues qui prolifèrent dans ses eaux. La navigation est quasi impossible, tant les algues sont nombreuses. On n’y trouve pas de poissons, car il est impossible pour eux de se faufiler à travers la flore marine. Les oiseaux, tels que les mouettes, ne trouvent pas de nourriture et sont donc également plutôt rares.
Ces algues seraient apparemment de bons remèdes pour tout un tas de choses, pouvant cicatriser des coupures, soigner diverses maladies, aider à dormir, être utilisées comme produits de beauté, aider les femmes à avoir des enfants, les hommes à retrouver de la vigueur, les enfants à grandir, ou encore assaisonner les plats. Il en existerait des dizaines de sortes.
La Raakavann est une mer assez mystérieuse. En effet, les nordiques ne savent pas ce qui se trouve derrière, et l’impossibilité d’y naviguer n’arrange pas les choses, de même que le climat très difficile sur les côtes. Il n’y a que des petits arbustes qui réussissent à pousser dans cette région, les animaux ne s’y aventurent pas plus que les hommes.

  • La Déesse de la Raakavann est la déesse de la guérison et de la santé.
  • Le symbole de la Raakavann représente les algues qui dansent au gré des courants marins.




SymboleLugnaròa.pngLa Lugnaròa

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Cette mer, dite Mer du Calme, est située en-dessus de la Kalafisur, sur le haut des côtes nord de l’Evigt Kylma. Elle est séparée de la Mer du Poisson par les îles Kiivas et Saari Mytteja.
La Lugnaròa (Lougnarôa) est presque entièrement gelée et ses eaux sont très calmes. On peut trouver des icebergs flottant tranquillement, et, si le temps est vraiment très froid, la légende dit qu’il est possible de se rendre à pied aux deux îles à l’est.

  • La déesse de la Lugnaròa est la déesse du calme, de la sagesse et des vierges. Les nordiques considèrent que les personnes les plus sages sont toujours calmes et que les jeunes filles vierges le sont aussi.
  • Le symbole de la Lugnaròa est inspiré de ses vagues presque inexistantes et très calmes.




SymboleSvartsjö.pngLe Svartsjö

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Le Svartsjö (Svartsyeu), aussi appelé Lac Noir, Mer du Centre ou Lac de la Mort, est situé en plein milieu du territoire nordique, au sud de l’Evigt Kylma, à l’est du Vahnamaa et à l’ouest du Kinemaar.
Le lac est si grand que les nordiques l’ont naturellement compris parmi leurs Sept Mers. Les mauvaises langues disent même que les nordiques, qui ne sont pas toujours très malins, ont cru que le lac étaient une mer aussi en le découvrant.
La particularité de ce lac est évidemment sa couleur étrangement sombre. Les vagues viennent se briser sur le sable noir des rives et de la brume plane constamment au-dessous de ses eaux.
Bien que ce lac dégage une atmosphère de mort malsaine, les nordiques ne la craignent pas. En effet, il s’agit également d’une déesse, et ils la respectent. De plus, les poissons ne sont pas rares et les forêts environnantes abritent beaucoup de gibier.
Autrefois, les Nordiques construisaient de petits radeaux sur lesquels ils couchaient leurs morts, habillés de belles tenues funéraires et accompagnés d’objets précieux, puis ils les poussaient sur le lac. L’embarcation glissait sur l’eau pour disparaître dans la brume. Les nordiques pensaient que le corps irait rejoindre la déesse au centre du lac et qu’elle l’accompagnerait dans son voyage mortuaire. Malheureusement, le voyage jusqu’au lac était très long pour les habitants des côtes, et aussi très éprouvant à cause des conditions climatiques. Il arrivait également très fréquemment que le radeau s’échoue sur une plage et que le corps se fasse dévorer par les bêtes habitant les forêts environnantes, laissant la puanteur empester les villages voisins.

  • La Déesse du Svartsjö est la déesse de la mort, de la nuit, des meurtres, des cadavres et du sang.
  • Le symbole du Svartsjö représente la lune, et du même coup, la nuit, brillant sur ses eaux sombres et calmes.