Utilisateur:Willhelm : Différence entre versions
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− | + | Chapitre 1 : L'arrivée en Bateau<br/><br/> | |
− | + | Je suis arrivée dans un bateau, une odeur de transpiration et de peur planait dans les cachots. En y repensant, je me souvient encore de quelques esclaves qui moururent de faim ou de froid, leurs corps se décomposaient et je plaignais ceux qui étaient à côté de ces cadavres. A ce moment là, je pensais à ma famille, mes amis... et au traître... mélangeant la haine, la peur, la méfiance, l'angoisse... bref, presque tout émotions négatives. Je pensais à tout ceux que j'avais perdu. Je ne pouvais pas m'enfuir, mais je ne me sentais pas de taille à affronter mon avenir. J'étais dans un sorte de dilemme dont je savais l'issue de ce problème, même si elle ne me plaisait pas vraiment. Plus rien ne comptait pour moi, sauf ma propre survie.<br/> | |
− | + | Après plusieurs jours, d'attente et de torture, dans le froid, l'humidité et la faim, on nous évacua tous du bateau. J'avais les jambes engourdis mais je faisait en sorte de ne pas attirer l'attention et de marcher hâtivement dans le silence, je ne voulais pas me faire fouetter, on m'avait déjà fait ça quand on entrait dans le chariot, c'était... douloureux...<br/> | |
− | + | On devait suivre un homme ou une femme, je ne sais plus. Tous les esclaves se suivaient en file indienne. Tout était obscure, jusqu'à que l'on sorte du cachot. La lumière m’éblouissais, ma vue était floue. Mes yeux s'écarquillèrent quand je vit les alentours. C'était donc... Esperia ? De grandes maisons en bois et en pierres étaient collées entre elles. Nous étions sur un port, je pouvais voir de grands bateau accostés dessus. On passait au bord de ce port, puis nous montions un petit escalier et nous redescendions. La marche était plutôt courte. On m'emmena alors dans une sorte de petit cachot dans lequel on s'assit tous à l'intérieur près du feu. A ma grande surprise, je fut le premier appelé. On m'invita à monter un petit escalier et à me montrer devant toute la foule. Je les regardais les yeux écarquillés. Voici donc les Esperiens. Je me sentais engourdis, embarrassé. Tous ces regards me brûlaient la peau. Je n'osais même pas déglutir. On me décrivait de chasseur. Pas beaucoup ne se débattirent pour moi. <br/>J'entendais des voix, mais je ne savais même pas qui m'achetais. A la fin, je fut acheté 20 pièces. <br/>Mais j'ignorais si c'était beaucoup... ou peut être pas du tout. | |
− | + | On m'invita à redescendre les escaliers. Je coula un dernier regard vers les esclaves avant d'attendre devant la porte... et de découvrir mes nouveaux maîtres. Je vit alors un homme brun et une femme rousse. Plus derrière, je voyais un autre homme plus bronzé aux cheveux bruns lui aussi. C'était eux, mes maîtres. On m'informa alors qu'ils appartenaient au Clan Skÿrn qui acheta alors un autre esclave, un soigneur. C'était un homme brun et peu barbu plus âgé que moi, nommé Corback. Il se comportait de façon étrange,comme si il se prenait pour un oiseau. Il avait tendance aussi à parler de lui même à la troisième personne ! Puis on me conseilla alors de tout ce que je devais faire en tant qu'esclave. Moi, personnellement je me faisait tout petit, tout discret... j'avais du mal à croire que maintenant, j'étais un esclave. Une sensation d'angoisse planait en moi depuis ce jour là.<br/> | |
− | + | La soirée ne fut pas longue. Le Clan Skÿrn nous mena tous les deux à leurs foyer où ils en apprirent plus sur nous. Une de mes maîtresses, Emia, s'occupa de préparer du poisson cuit pour Dame Alrun, Messer Tyr, Corback et moi. | |
− | + | Ce fut le premier bon repas que j'ai engloutit à Esperia. Le sommeil commençait à se faire sentir. Après plusieurs minutes d'attente, mes maîtres ont devinés que nous étions fatigués. Ils nous proposèrent alors de nous reposer en haut. Il y avait deux lits pour nous, quel bonheur !<br/> | |
− | + | Moi qui dormait dans un lit de paille chez moi, voilà un bon lit bien douillet !<br/> | |
− | + | Je m'allongea doucement dessus en souhaitant à l'étrange Corback une bonne nuit. Je pensa alors à mes maîtres. Dame Alrun et Dame Emia, puis Messer Tyr, Messer Baratume, Messer Aisenguil et Messer Scipio... ils étaient tous sympathique avec moi. Mais ils semblaient pourtant déçus que je ne sois pas à Vaahvas. Je me sentais de trop et cette inquiétude m'angoissait. Enfin, je fermais les yeux et je m'endormit dans le matelas bien dodu.<br/> | |
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− | + | Chapitre 2 : Un début à tout<br/> | |
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− | + | Je me réveilla dans les douces couvertures, c'était la première fois que je dormais aussi bien... depuis longtemps. J'étais à la fois soulagé d'être enfin arrivé, mais un voile d'angoisse me recouvra aussitôt quand je compris que j'étais loin de chez moi. Un homme brun arriva avec une tenue de garde. C'était Messer Scipio. Il était venu pour me dire ce que je devais faire pour commencer à travailler en tant que chasseur. Le garde me parla alors des ports d'armes, de mes chaînes. Bref, il avait l'air motivé pour que je commence à travailler. Il sortit alors une feuille et une plume. Il plongea le bout de sa plume dans un encrier puis il me demanda mon nom. Il écrivit alors pendant longtemps. Je trouvais cela étonnant, moi qui apprenais tout juste le Capitalin, je ne pouvais écrire que quelques mots et mon prénom, enfin. Après un long instant de silence il me remit la feuille et me donna pour mission de le rendre à un forgeron. Je m’efforçai de lire un bout de la feuille. Cela parlait de moi, d'un forgeron et de mes chaînes. Il m'expliqua alors qu'il allait les couper pour que je puisse chasser correctement. Il descendit alors il me conseilla alors de le suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Je descendit les escaliers à mon tour puis je le suivit dehors. Il verrouilla alors la porte et il me dit donc d'aller chercher ce forgeron. Nos chemins se séparèrent, et il me laissa donc seul dans la grand cité d'Esperia. Je descendit le petit escalier devant le foyer puis je tourna à gauche et encore une fois à gauche. <br/>J'étais en face d'une grande allée un petit peu étroite. Je fonça alors tout droit. Puis à la fin de cette allée je tourna à droite. Par surprise, je me trouva dans une grande place. Il y avait des gens qui conversaient, d'autre regardaient le grand panneau à ma droite. Je ne vit pas beaucoup d'esclave comme moi. Je vit alors Aisenguil. Il me fit signe alors d'approcher. J'obéis donc. Je lui demanda alors si il y avait un forgeron de libre. Il accepta de me guider puis il revint sur mes pas. Le chemin n'était pas très long, mais l'issue était décevante. <br/>Le forgeron Gharlok était malade. Finalement, Aisenguil n'a pas pu bien m'aider. Au final, je n'avais pas trouvé de forgeron, mais on m'informa qu'un certain Yokor pouvait m'aider.<br/> | |
− | + | Le lendemain, j'aidai Aisenguil et un autre esclave nommé Escan à miner. Nous sortîmes de la cité, pioches à la main en suivant un petit chemin de gravier. Nous arrivâmes alors dans un énorme trou. C'était donc là que les mineurs gagnaient leurs vies. Le minage avait durée une bonne heure je pense. J'étais le moins expérimenté des deux autres en tous cas. C'étaient tout deux des mineurs, ils avaient l'habitude. J'avais souvent trébuché là bas, heureusement ce n'était pas si haut que ça. A la fin de la mine, j'étais affamé et Escan a fait un malaise. <br/>On a dut rentrer assez vite à la cité après ce dur labeur. C'était aussi ce jour-là, je m'en souvient, qu'Aisenguil m'avait donné mon premier esper d'or ! C'était sûrement le début d'une grande fortune sans doute. On a pu manger à la taverne du chat noir. Une certaine Nina nous avait donné à manger. Henrry un autre esclave était aussi là avec nous. J'ai pu apprendre que Escan et Henrry étaient Huras comme moi, quel soulagement de pouvoir enfin entendre ma langue natale ! <br/>On a pu boire qu'une bière, la serveuse ne voulait nourrir les esclaves qu'avec de la saucisse apparemment ce n'est pas bon. Je n'en ai jamais goûté, peut être que j'ai de la chance au fond. Enfin, la journée s'est finie très vite, j'ai pu dormir une nouvelle fois dans les couettes moelleuse du lit. <br/> | |
− | + | <br/>{{\RP}}{{RP}} | |
− | + | Chapitre 3 : Avant le commencement | |
− | + | <br/><br/> | |
+ | Beaucoup de jours se sont passés depuis, je n'ai pas eu le temps d'écrire mon histoire en même temps. C'est pourquoi j'essayerais de me rappeler ce que j'ai pu faire ces derniers temps. Le lendemain, je me réveilla à côté d'un des membres du Clan Skÿrn, Messer Scipio. Il ne me connaissait pas vraiment à ce moment là, alors il me demanda mon nom. Il sortit un papier où il écrit quelque chose mais je ne savais pas quoi. En écrivant, il m'expliqua que pour que je puisse chasser je devais me faire couper les chaînes pour pouvoir faire mon travail du mieux possible. Rien qu'à l'idée de chasser je sourit. Mais la tension d'angoisse régnait encore, elle augmentait même rien qu'en pensant à mon père et à la forêt de Lunthe. Il me demanda alors d'épeler mon nom. Moi qui était un amateur du Capitalin j'avais un peu du mal. Mais je me souvenait des cours de ma mère et c'était plus fluide de l'épeler à la fin. Après un long temps de silence il me remit le papier pour mission de le donner à un forgeron. Je ne savais pas qui était forgeron mais je n'osa pas le lui demander. Je sortit du foyer à la hâte. En chemin, je rencontrai Aisenguil en qui j’exposai tous mes problèmes, j'étais à l'aise avec lui j'ai l'impression. Il m'emmena au Quartier Ouest et il fut surpris devant une forge qui avait l'air déserte. Une pancarte trônait devant, je la lis avec un peu de difficulté et je compris que le forgeron était malade. Aisenguil m'a dit alors qu'il ne pouvait pas plus m'aider. Il m'a conseillé tout de même d'aller voir un certain Yokor, c'était un autre forgeron. La journée fut longue et ennuyante, je me surprenais souvent à parler à Henrry. <br/>Le soir, je rencontra Corback mon premier ami à Esperia. On se plaignait d'avoir faim et qu'aucune taverne n'était ouverte. Je lui fit part de mes problèmes alors il décida de m'aider à trouver le forgeron. Après plusieurs minutes de marche on trouva enfin Messer Yokor au Quartier d'Adobe. Il parlait à beaucoup de gens, je n'osait pas le déranger. J'ai enfin pu lui adresser la parole après qu'il eut fini, il me répondit alors qu'il ferait ça demain. Je me souvient du lendemain, je me cherchais messer Yokor à travers toute la ville. Au moment où je voulais abandonner, il apparut. Il me mena alors dans sa forge, c'était un endroit au Quartier d'Adobe que je n'aurais jamais vraiment trouvé de moi-même cela ne ressemblait pas à une forge de l'extérieur, enfaite elle était souterraine. <br/>Yokor m'emmena à l'intérieur. La chaleur était étouffante, je me demandais comment pouvais-on travailler là-dedans. Il sortit une sorte de grosse cisaille qui me faisait froid dans le dos et il coupa les deux extrémités de la chaîne de mon bracelet en fer. Il en fit de même à mes chevilles en s'accroupissant. A la fin, j'étais enfin libre de courir ! Je m'inclina par respect devant lui puis je partis et je couru pour la première fois dans les rues d'Esperia. Le soir, Scipio l'aborda suivit d'Aisenguil et d'un certain Argon. Il m'expliqua les fils du métiers de chasseur, il me fournit un arc et des flèches. Ce jour-là j'étais si excité que je pouvais avoir l'envie de chasser même en plein nivrôse ! Malheureusement, je ne pouvais pas vraiment le faire, il y avait un couvre-feu. Mais c'était le lendemain matin que je me lança pour la première fois à la chasse. Les bons senteurs de la forêt, que c'était bon ! Mais que c'était froid aussi ! J'ai pu rester assez de temps pour chasser quelques animaux mais j'étais transi de froid alors j'ai fini par arrêter. J'ai chassé pendant au moins 3 ou 4 jours et le résultat était très fructueux ! <br/>Mes maîtres étaient fier de moi. J'ai pu vendre un peu de tout à plusieurs tavernes, principalement celui du Corsaire Nouar et du Flamboyant. C'étaient mes premiers clients. Je ne leurs avaient pas vendu tout ce que j'avais mais je m'en souviens encore j'avais gagné 5 jaunets ! Ce que je ne savais pas c'est que je vendais mes viandes dans l'illégalité, mais cela ne choquait personne étrangement. Je n'avais jamais entendu parler d'une autorisation de vente. <br/>C'est aussi là que j'ai pu être témoin d'un événement important... à mes yeux en tous cas. En passant purement par hasard au comptoir Beaunogurr, il y eut une agression. Messer Felipp se faisait agresser au couteau par Messer Alessandro et Messer Eldermann. Ils y avaient d'autre témoins Messer Thruck, Dame Thyra, Messer Elyo et Dame Oalynn. Ils ne m'avaient rien fait, j'étais impuissant. A la fin il n'y eut aucun mort mais quelques jours plus tard... Felipp fut assassiné par ses agresseurs ! Ce jour là quand je l'eut appris j'étais choqué... Felipp, cet homme je ne le connaissait peu, mais je l'appréciait déjà. Je comptais lui vendre ma viande... j'étais déjà venu une seul fois dans sa taverne, il m'avait donné une brochette. J'avais même joué à son jeu, j'avais perdu mais qu'importe... ce qui compte c'est de participer ? Je ne pensais pas que c'était le premier et dernier jeu en sa compagnie... <br/>Depuis, ce Alessandro me fait peur, je ne l'aime pas mais j'ai surtout très peur de lui. | ||
+ | Quelques jours plus tard, vers la fin de la Nivôse, je vit enfin Tyr sortir dans les rues de la cité. Je lui demanda alors où en étaient la commande de chez Dame Anya il m'avait dit qu'il était désolé et que la commande n'était toujours par prête. Il était assez embêté lui aussi il avait besoin des habits pour le froid. Au fond la commande ne servait plus à grand chose maintenant que Thermidor arrivait. Tyr m'emmena au foyer où l'on parla de mon avenir de chasseur. Il m'avait dit qu'il savait à qui je pourrais vendre ma viande. Le nom qu'il prononça me glaça le sang. « Messer Felipp ». Rien que ça, des larmes faillirent couler de mes yeux, mais je n'étais certainement pas assez triste pour pleurer. J'étais juste... choqué, j'avais peur. Je lui répondit... que Felipp, son ami, n'était plus. Il n'osait pas me croire, il montrait que cela ne l'atteignait pas. Mais je pense qu'il était très triste de sa mort. <br/>Je ne me souvint plus de la suite, tout ce que je me souvint c'est que l'on était sortit du foyer et que je continua mon chemin à la grande place. Je trouva Henrry. Celui-ci n'était plus un esclave, il avait l'air plus propre et plus décontracté. Pourtant, on était toujours aussi copain que quand il n'était pas encore libéré. Il me demanda d'aller chercher une aadarionne blonde aux yeux bleu nommée Eija. Je ne savais pas c'était qui, mais je me mit en quête de la trouver. <br/>La recherche fut longue et difficile. Très difficile. Pour faciliter mes recherches, je me suit dit que monter sur le toit du quartier d'Adobe allait m'aider. Mauvaise idée. Après avoir escaladé un petit muret et avoir monter sur un toit, je commençait à peine à appeler Eija que je tomba – d'une petite distance tout de même – du toit, j'avais glissé. Je m'étais fait très mal au genoux, je me souvient encore de la douleur. Ce n'était pas si grand, heureusement. J'aurais pu mourir pour trouver cette aadarionne... Mais le pire c'est qu'en me relevant je chancela encore une fois pour tomber dans le petit canal. C'était trop profond pour moi, je n'arrivais pas à nager convenablement. Je ne savais pas nager tout simplement. Je me débattais sous l'eau puis tout d'un coup, je trouva un point d'appui sur lequel je força de toute mes forces. En ressortant j'étais tout mouillé, haletant. Je fit un petit malaise allongé sur place puis je me réveilla en mauvaise état. Ce n'était visiblement pas ma journée. Je retourna à la grande place où je fit mes excuse à Henrry. Celui-ci était mort de rire après avoir apprit mes mésaventures. Il me dit que ce n'était point grave et que je devais me réchauffer. <br/>Je rentra alors au foyer en compagnie d'Emia. Il y avait de longs silences gêné et j'étais trop fatigué pour parler. J'appris à elle aussi la nouvelle de la mort de Felipp, apparemment presque personne n'était au courant, moi, c'était Corback qui m'avait annoncé la nouvelle. Elle avait l'air choquée mais aussi atteint que ça. Je lui expliqua aussi que Alessandro était son assassin. Après un long silence pesant elle finit par partir. Moi, je resta longtemps dans le foyer pour me réchauffer en priant pour que le froid ne m'ait pas attrapé. | ||
+ | Plus tard, je me rendit à la grande place pour me balader un peu. Je courais pour me réchauffer un peu mais par malchance – encore une fois – je trébucha dans la neige froide. Je me releva et une femme plutôt jeune s'approcha de moi pour m'aider à enlever la neige. Elle ressemblait à la description que Henrry m'avait donné. J'en déduisais donc qu'elle s’appelait Eija. J'étais très touché par sa sympathie, elle était gentille avec moi. Je me souvient même avoir rougi, je n'avais pas l'habitude d'être en contact avec une fille. Henrry arriva peu après. Embarrassé, je m'enfuis discrètement. Est-ce que ces deux-là ont une relation proche ?<br/>[[Fichier:WillhelmCry.png|thumb|200px]] | ||
+ | C'est quelques heures plus tard que je me rendit compte que je voulais en savoir plus sur cette fille. Je la trouva à la grande place, mais je n'osait pas l'aborder. Je la vis alors avec un autre esclave, elle semblait lui parler avec sympathie. J'ai un honte de le dire mais j'étais jaloux... Je me mit derrière le mur d'où il parlait puis j'espionnai leur conversation. Ils parlaient d'habits, de froid, de couvre-toi bien. C'était quelque chose de courtois entre autre. J'aurais pu partir, mais la jalousie et la curiosité m'avait fait continuer. <br/>Un garde me prit en flagrant délit au moment où j'étais bien concentré dans la conversation. J'ai honte... Je m'en souvient encore, il m'avait flanqué une balayette en guise de punition. A ce moment là... Eija était là, elle avait tout vu de ses yeux. Mais j'ignore encore, si elle sait pourquoi j'ai été mis à terre. Elle me voyait, elle haussait les sourcils, de surprise ?... Elle me déteste maintenant, j'en suis sûr. Je me sentais si con... je me détestais... je pleurais dans la neige froide impuissant. Je m'en voulait, au fond... peut être que j'étais amoureux d'elle ? | ||
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{{Grand Titre|Ses Relations}} | {{Grand Titre|Ses Relations}} | ||
− | + | ==Amour ( Réciproque ou non )== | |
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− | Willhelm | + | Willhelm se rends compte qu'il est amoureux d'elle. Il préfère ne pas y penser car il sait que ce n'est pas réciproque et qu'il pense qu'Eija le déteste depuis le jour où Willhelm un peu jaloux et curieux avait espionné une de ses conversation et qu'il a été pris par un garde. |
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Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia. | Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia. | ||
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==Peur, mépris, Ennemis== | ==Peur, mépris, Ennemis== | ||
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− | Willhelm | + | Willhelm a autant peur de lui qu'il le respecte. Il sait maintenant qu'Alessandro n'a pas envie de le tuer. Enfin, il le savait déjà, mais il préférait en être sûr...Il a cependant toujours un peu peur de lui. |
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+ | Willhelm a peur de lui, il le respecte tout autant qu'Alessandro et malgré ses sourires qui ont l'air rassurant il se méfie de lui comme il serait prêt à l'obéir... | ||
{{\Ecrit}} | {{\Ecrit}} |
Version du 2 septembre 2014 à 21:42
Thème de Willhelm ( Libéré ) : https://www.youtube.com/watch?v=AXLfg2ry_F4
La partie "Sa Vie à Esperia" est en cours de rédaction. Il n'y a que un bref résumé pour l'instant.
Sommaire
Description de Willhelm Weidhart
Physique et Mental
Willhelm a plutôt une taille moyenne, environs 1m73. Il est cependant un peu maigre et il ne pèse pas beaucoup, environs 53 kilos. Il n'est pas très imposant, mais son physique laisse penser qu'il est plutôt agile et rapide. Il a des cheveux bruns très sombres et des yeux de couleurs brunes claires. Son visage n'est pas souvent souriant, il a toujours l'air un peu fatigué.
Le jeune garçon a toujours été sérieux et très appliqué dans ses gestes. Son éducation a été comme qui dirait plutôt réussie. Il est très respectueux dans ses dires. Cependant il est plutôt sportif, il aime bien courir et se dépenser. Willhelm préfère la pratique à la théorie. Malgré le fait qu'il soit sérieux, il a toujours un peu de mal à comprendre, il s'embrouille plutôt vite. Il est aussi plutôt peureux et fuyard dès qu'il y a des problèmes. Il est plutôt sensible comme garçon. Willhelm se cache dans son côté respectueux envers les gens. Il est très timide et n'ose pas trop embêter ou déranger les personnes de peur de réactions négatives. C'est pourquoi il a toujours un peu de mal à parler aux gens normalement. C'est surtout grâce à son éducation qu'on voit en lui une personne qui sait parler aux gens, même si ce n'est pas vraiment le cas.
Aptitudes
♦ Combat : L'arc est l'arme indispensable pour chasser, c'est la seule arme que Willhelm sait manier. Son père lui avait aussi apprit l'art du maniement des dagues si un jour son fils devait se défendre des dangers. Maîtrise de l'arc ( niveau normal ), maîtrise de la dague ( niveau amateur ) autre ( Inexistant ).
♦ Chasse : Le père de Willhelm lui avait apprit à manier l'arc mais il a aussi apprit tout ce qu'il fallait savoir sur la faune et la flore.
♦ Escalade : Willhelm est plutôt agile et n'a pas le vertige. Il arrive assez facilement à grimper aux arbres.
Inventaire
Habits d'esclave de Willhelm.
Ficelle qu'il utilise en guise de ceinture.
Tunique en tissu tout déchiré et crasseux.
Pantalon crasseux et troué à quelques endroits.
Écharpe fait à la va vite mais bien chaude offerte par Tyr.
Menottes dont les chaînes semblent avoir été coupés.
Arc que Willhelm utilise pour chasser.
Flèches que Willhelm utilise pour chasser.
Dague que Willhelm utilise pour découper la viande des animaux qu'il chasse.
Son Histoire
Sa vie dans l'Ancien Monde
Willhelm est né dans les terres de la Grande Huratelon et plus précisément dans la région giboyeuse de Seiertal. C'est à Lunthe, la petite ville minière qu'il demeurait. Ses parents et ses descendants ont toujours vécu dans ces terres. Il est donc pur sang Huras. Malgré le fait qu'ils ont toujours été dans le bas de l'échelle de la société Hura, ils avaient plutôt une vie paisible. Sa mère s'occupait de lui et de la maison tandis que son père chassait pour subvenir à leurs besoin.
RolePlay :
Willhelm est né à Lunthe. Depuis son plus jeune âge il a toujours cru au culte de l'arbitrio. Sa mère, qui habitait autrefois à Odense lui a appris légèrement à écrire et lire en Hura et à parler en Capitalin. Son père lui a appris l'art de la chasse. Depuis tout petit il voulait déjà être comme son père. Les cours de langue de sa mère ne lui intéressaient guère.
Ludov ( son père ), lui apprit tout d'abord les bases de l'art de la chasse. Les habitudes des animaux de la forêt, leurs habitats, leurs traces. Mais Willhelm n'attendais qu'une chose, s'entraîner à l'arc !
Quand il fut légèrement plus grand, Ludov lui apprit à manier l'arc et la dague.
Il ne se débrouillait pas trop mal. Même si il préférait largement l'arc. Son père l'entraîna pendant plusieurs semaines et quelques mois. Quand il jugea son fils prêt, ils se rendirent en forêt pour la première fois. Ludov aprit alors à son fils qu'il chassait sur les terres d'un noble depuis toute son enfance.
Il lui expliqua que les terres auquel il avait droit n'étaient pas giboyeuse. Il lui expliqua alors qu'il devait obéir à tous ses ordres. Willhelm ne bronchait pas.
Heureusement pour les deux, la chasse s'était très bien passé. Le garçon aspirant-chasseur avait attrapé sa première prise ! Un sanglier bien dodu !
C'est bien longtemps après que la tragédie commença. Willhelm chassait seul désormais. Ce jour-là ce devait être son père qui devait pister les proies.
Mais il était fatigué alors son fils le remplaça. Le garçon fut surpris quand il vit un grand boeuf qu'il n'avait même pas remarqué. Ce boeuf était rapide, il essaya de le rattraper.
Après avoir donné tout ce qu'il avait pour courir il tira en direction de la proie. Celui-ci s'effondra au sol.
Un homme appela le garçon juste derrière lui.
Paniqué, pensant que c'était des gardes venant l'arrêter, il se retourna. Mais à son grand bonheur il ne vit que l'un de ses clients habituel, Grimoald. L'ami de son père.
Il lui demanda ce qu'il faisait ici. Celui-ci lui répondit que des gardes venaient l'arrêter. Il mit Willhelm au sol. Il avait beau se débattre, il ne pouvait plus rien faire.
Enfaite, Grimoald voulait se venger. Il aimait Matyld, la mère du garçon. Mais c'était Ludov qu'elle aimait. Il voulait alors faire du mal à son mari. Dès qu'il sut que Ludov et son fils braconnait c'était sa chance. Il expliqua à Willhelm qu'il voulait que ce soit son père qui paye mais au final c'était son fils qui remplaça le père à la chasse. Willhelm fut arrêté et jugé.
Il fut emmené à la Capitale sans même dire aurevoir à ses proches et en route pour Fort-Lointain pour être acheté.
Sa vie à Esperia n'est plus pour très longtemps.
Sa vie à Esperia
RolePlay :
Chapitre 1 : L'arrivée en Bateau
Je suis arrivée dans un bateau, une odeur de transpiration et de peur planait dans les cachots. En y repensant, je me souvient encore de quelques esclaves qui moururent de faim ou de froid, leurs corps se décomposaient et je plaignais ceux qui étaient à côté de ces cadavres. A ce moment là, je pensais à ma famille, mes amis... et au traître... mélangeant la haine, la peur, la méfiance, l'angoisse... bref, presque tout émotions négatives. Je pensais à tout ceux que j'avais perdu. Je ne pouvais pas m'enfuir, mais je ne me sentais pas de taille à affronter mon avenir. J'étais dans un sorte de dilemme dont je savais l'issue de ce problème, même si elle ne me plaisait pas vraiment. Plus rien ne comptait pour moi, sauf ma propre survie.
Après plusieurs jours, d'attente et de torture, dans le froid, l'humidité et la faim, on nous évacua tous du bateau. J'avais les jambes engourdis mais je faisait en sorte de ne pas attirer l'attention et de marcher hâtivement dans le silence, je ne voulais pas me faire fouetter, on m'avait déjà fait ça quand on entrait dans le chariot, c'était... douloureux...
On devait suivre un homme ou une femme, je ne sais plus. Tous les esclaves se suivaient en file indienne. Tout était obscure, jusqu'à que l'on sorte du cachot. La lumière m’éblouissais, ma vue était floue. Mes yeux s'écarquillèrent quand je vit les alentours. C'était donc... Esperia ? De grandes maisons en bois et en pierres étaient collées entre elles. Nous étions sur un port, je pouvais voir de grands bateau accostés dessus. On passait au bord de ce port, puis nous montions un petit escalier et nous redescendions. La marche était plutôt courte. On m'emmena alors dans une sorte de petit cachot dans lequel on s'assit tous à l'intérieur près du feu. A ma grande surprise, je fut le premier appelé. On m'invita à monter un petit escalier et à me montrer devant toute la foule. Je les regardais les yeux écarquillés. Voici donc les Esperiens. Je me sentais engourdis, embarrassé. Tous ces regards me brûlaient la peau. Je n'osais même pas déglutir. On me décrivait de chasseur. Pas beaucoup ne se débattirent pour moi.
J'entendais des voix, mais je ne savais même pas qui m'achetais. A la fin, je fut acheté 20 pièces.
Mais j'ignorais si c'était beaucoup... ou peut être pas du tout.
On m'invita à redescendre les escaliers. Je coula un dernier regard vers les esclaves avant d'attendre devant la porte... et de découvrir mes nouveaux maîtres. Je vit alors un homme brun et une femme rousse. Plus derrière, je voyais un autre homme plus bronzé aux cheveux bruns lui aussi. C'était eux, mes maîtres. On m'informa alors qu'ils appartenaient au Clan Skÿrn qui acheta alors un autre esclave, un soigneur. C'était un homme brun et peu barbu plus âgé que moi, nommé Corback. Il se comportait de façon étrange,comme si il se prenait pour un oiseau. Il avait tendance aussi à parler de lui même à la troisième personne ! Puis on me conseilla alors de tout ce que je devais faire en tant qu'esclave. Moi, personnellement je me faisait tout petit, tout discret... j'avais du mal à croire que maintenant, j'étais un esclave. Une sensation d'angoisse planait en moi depuis ce jour là.
La soirée ne fut pas longue. Le Clan Skÿrn nous mena tous les deux à leurs foyer où ils en apprirent plus sur nous. Une de mes maîtresses, Emia, s'occupa de préparer du poisson cuit pour Dame Alrun, Messer Tyr, Corback et moi.
Ce fut le premier bon repas que j'ai engloutit à Esperia. Le sommeil commençait à se faire sentir. Après plusieurs minutes d'attente, mes maîtres ont devinés que nous étions fatigués. Ils nous proposèrent alors de nous reposer en haut. Il y avait deux lits pour nous, quel bonheur !
Moi qui dormait dans un lit de paille chez moi, voilà un bon lit bien douillet !
Je m'allongea doucement dessus en souhaitant à l'étrange Corback une bonne nuit. Je pensa alors à mes maîtres. Dame Alrun et Dame Emia, puis Messer Tyr, Messer Baratume, Messer Aisenguil et Messer Scipio... ils étaient tous sympathique avec moi. Mais ils semblaient pourtant déçus que je ne sois pas à Vaahvas. Je me sentais de trop et cette inquiétude m'angoissait. Enfin, je fermais les yeux et je m'endormit dans le matelas bien dodu.
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Chapitre 2 : Un début à tout
Je me réveilla dans les douces couvertures, c'était la première fois que je dormais aussi bien... depuis longtemps. J'étais à la fois soulagé d'être enfin arrivé, mais un voile d'angoisse me recouvra aussitôt quand je compris que j'étais loin de chez moi. Un homme brun arriva avec une tenue de garde. C'était Messer Scipio. Il était venu pour me dire ce que je devais faire pour commencer à travailler en tant que chasseur. Le garde me parla alors des ports d'armes, de mes chaînes. Bref, il avait l'air motivé pour que je commence à travailler. Il sortit alors une feuille et une plume. Il plongea le bout de sa plume dans un encrier puis il me demanda mon nom. Il écrivit alors pendant longtemps. Je trouvais cela étonnant, moi qui apprenais tout juste le Capitalin, je ne pouvais écrire que quelques mots et mon prénom, enfin. Après un long instant de silence il me remit la feuille et me donna pour mission de le rendre à un forgeron. Je m’efforçai de lire un bout de la feuille. Cela parlait de moi, d'un forgeron et de mes chaînes. Il m'expliqua alors qu'il allait les couper pour que je puisse chasser correctement. Il descendit alors il me conseilla alors de le suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Je descendit les escaliers à mon tour puis je le suivit dehors. Il verrouilla alors la porte et il me dit donc d'aller chercher ce forgeron. Nos chemins se séparèrent, et il me laissa donc seul dans la grand cité d'Esperia. Je descendit le petit escalier devant le foyer puis je tourna à gauche et encore une fois à gauche.
J'étais en face d'une grande allée un petit peu étroite. Je fonça alors tout droit. Puis à la fin de cette allée je tourna à droite. Par surprise, je me trouva dans une grande place. Il y avait des gens qui conversaient, d'autre regardaient le grand panneau à ma droite. Je ne vit pas beaucoup d'esclave comme moi. Je vit alors Aisenguil. Il me fit signe alors d'approcher. J'obéis donc. Je lui demanda alors si il y avait un forgeron de libre. Il accepta de me guider puis il revint sur mes pas. Le chemin n'était pas très long, mais l'issue était décevante.
Le forgeron Gharlok était malade. Finalement, Aisenguil n'a pas pu bien m'aider. Au final, je n'avais pas trouvé de forgeron, mais on m'informa qu'un certain Yokor pouvait m'aider.
Le lendemain, j'aidai Aisenguil et un autre esclave nommé Escan à miner. Nous sortîmes de la cité, pioches à la main en suivant un petit chemin de gravier. Nous arrivâmes alors dans un énorme trou. C'était donc là que les mineurs gagnaient leurs vies. Le minage avait durée une bonne heure je pense. J'étais le moins expérimenté des deux autres en tous cas. C'étaient tout deux des mineurs, ils avaient l'habitude. J'avais souvent trébuché là bas, heureusement ce n'était pas si haut que ça. A la fin de la mine, j'étais affamé et Escan a fait un malaise.
On a dut rentrer assez vite à la cité après ce dur labeur. C'était aussi ce jour-là, je m'en souvient, qu'Aisenguil m'avait donné mon premier esper d'or ! C'était sûrement le début d'une grande fortune sans doute. On a pu manger à la taverne du chat noir. Une certaine Nina nous avait donné à manger. Henrry un autre esclave était aussi là avec nous. J'ai pu apprendre que Escan et Henrry étaient Huras comme moi, quel soulagement de pouvoir enfin entendre ma langue natale !
On a pu boire qu'une bière, la serveuse ne voulait nourrir les esclaves qu'avec de la saucisse apparemment ce n'est pas bon. Je n'en ai jamais goûté, peut être que j'ai de la chance au fond. Enfin, la journée s'est finie très vite, j'ai pu dormir une nouvelle fois dans les couettes moelleuse du lit.
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Chapitre 3 : Avant le commencement
Beaucoup de jours se sont passés depuis, je n'ai pas eu le temps d'écrire mon histoire en même temps. C'est pourquoi j'essayerais de me rappeler ce que j'ai pu faire ces derniers temps. Le lendemain, je me réveilla à côté d'un des membres du Clan Skÿrn, Messer Scipio. Il ne me connaissait pas vraiment à ce moment là, alors il me demanda mon nom. Il sortit un papier où il écrit quelque chose mais je ne savais pas quoi. En écrivant, il m'expliqua que pour que je puisse chasser je devais me faire couper les chaînes pour pouvoir faire mon travail du mieux possible. Rien qu'à l'idée de chasser je sourit. Mais la tension d'angoisse régnait encore, elle augmentait même rien qu'en pensant à mon père et à la forêt de Lunthe. Il me demanda alors d'épeler mon nom. Moi qui était un amateur du Capitalin j'avais un peu du mal. Mais je me souvenait des cours de ma mère et c'était plus fluide de l'épeler à la fin. Après un long temps de silence il me remit le papier pour mission de le donner à un forgeron. Je ne savais pas qui était forgeron mais je n'osa pas le lui demander. Je sortit du foyer à la hâte. En chemin, je rencontrai Aisenguil en qui j’exposai tous mes problèmes, j'étais à l'aise avec lui j'ai l'impression. Il m'emmena au Quartier Ouest et il fut surpris devant une forge qui avait l'air déserte. Une pancarte trônait devant, je la lis avec un peu de difficulté et je compris que le forgeron était malade. Aisenguil m'a dit alors qu'il ne pouvait pas plus m'aider. Il m'a conseillé tout de même d'aller voir un certain Yokor, c'était un autre forgeron. La journée fut longue et ennuyante, je me surprenais souvent à parler à Henrry.
Le soir, je rencontra Corback mon premier ami à Esperia. On se plaignait d'avoir faim et qu'aucune taverne n'était ouverte. Je lui fit part de mes problèmes alors il décida de m'aider à trouver le forgeron. Après plusieurs minutes de marche on trouva enfin Messer Yokor au Quartier d'Adobe. Il parlait à beaucoup de gens, je n'osait pas le déranger. J'ai enfin pu lui adresser la parole après qu'il eut fini, il me répondit alors qu'il ferait ça demain. Je me souvient du lendemain, je me cherchais messer Yokor à travers toute la ville. Au moment où je voulais abandonner, il apparut. Il me mena alors dans sa forge, c'était un endroit au Quartier d'Adobe que je n'aurais jamais vraiment trouvé de moi-même cela ne ressemblait pas à une forge de l'extérieur, enfaite elle était souterraine.
Yokor m'emmena à l'intérieur. La chaleur était étouffante, je me demandais comment pouvais-on travailler là-dedans. Il sortit une sorte de grosse cisaille qui me faisait froid dans le dos et il coupa les deux extrémités de la chaîne de mon bracelet en fer. Il en fit de même à mes chevilles en s'accroupissant. A la fin, j'étais enfin libre de courir ! Je m'inclina par respect devant lui puis je partis et je couru pour la première fois dans les rues d'Esperia. Le soir, Scipio l'aborda suivit d'Aisenguil et d'un certain Argon. Il m'expliqua les fils du métiers de chasseur, il me fournit un arc et des flèches. Ce jour-là j'étais si excité que je pouvais avoir l'envie de chasser même en plein nivrôse ! Malheureusement, je ne pouvais pas vraiment le faire, il y avait un couvre-feu. Mais c'était le lendemain matin que je me lança pour la première fois à la chasse. Les bons senteurs de la forêt, que c'était bon ! Mais que c'était froid aussi ! J'ai pu rester assez de temps pour chasser quelques animaux mais j'étais transi de froid alors j'ai fini par arrêter. J'ai chassé pendant au moins 3 ou 4 jours et le résultat était très fructueux !
Mes maîtres étaient fier de moi. J'ai pu vendre un peu de tout à plusieurs tavernes, principalement celui du Corsaire Nouar et du Flamboyant. C'étaient mes premiers clients. Je ne leurs avaient pas vendu tout ce que j'avais mais je m'en souviens encore j'avais gagné 5 jaunets ! Ce que je ne savais pas c'est que je vendais mes viandes dans l'illégalité, mais cela ne choquait personne étrangement. Je n'avais jamais entendu parler d'une autorisation de vente.
C'est aussi là que j'ai pu être témoin d'un événement important... à mes yeux en tous cas. En passant purement par hasard au comptoir Beaunogurr, il y eut une agression. Messer Felipp se faisait agresser au couteau par Messer Alessandro et Messer Eldermann. Ils y avaient d'autre témoins Messer Thruck, Dame Thyra, Messer Elyo et Dame Oalynn. Ils ne m'avaient rien fait, j'étais impuissant. A la fin il n'y eut aucun mort mais quelques jours plus tard... Felipp fut assassiné par ses agresseurs ! Ce jour là quand je l'eut appris j'étais choqué... Felipp, cet homme je ne le connaissait peu, mais je l'appréciait déjà. Je comptais lui vendre ma viande... j'étais déjà venu une seul fois dans sa taverne, il m'avait donné une brochette. J'avais même joué à son jeu, j'avais perdu mais qu'importe... ce qui compte c'est de participer ? Je ne pensais pas que c'était le premier et dernier jeu en sa compagnie...
Depuis, ce Alessandro me fait peur, je ne l'aime pas mais j'ai surtout très peur de lui.
Quelques jours plus tard, vers la fin de la Nivôse, je vit enfin Tyr sortir dans les rues de la cité. Je lui demanda alors où en étaient la commande de chez Dame Anya il m'avait dit qu'il était désolé et que la commande n'était toujours par prête. Il était assez embêté lui aussi il avait besoin des habits pour le froid. Au fond la commande ne servait plus à grand chose maintenant que Thermidor arrivait. Tyr m'emmena au foyer où l'on parla de mon avenir de chasseur. Il m'avait dit qu'il savait à qui je pourrais vendre ma viande. Le nom qu'il prononça me glaça le sang. « Messer Felipp ». Rien que ça, des larmes faillirent couler de mes yeux, mais je n'étais certainement pas assez triste pour pleurer. J'étais juste... choqué, j'avais peur. Je lui répondit... que Felipp, son ami, n'était plus. Il n'osait pas me croire, il montrait que cela ne l'atteignait pas. Mais je pense qu'il était très triste de sa mort.
Je ne me souvint plus de la suite, tout ce que je me souvint c'est que l'on était sortit du foyer et que je continua mon chemin à la grande place. Je trouva Henrry. Celui-ci n'était plus un esclave, il avait l'air plus propre et plus décontracté. Pourtant, on était toujours aussi copain que quand il n'était pas encore libéré. Il me demanda d'aller chercher une aadarionne blonde aux yeux bleu nommée Eija. Je ne savais pas c'était qui, mais je me mit en quête de la trouver.
La recherche fut longue et difficile. Très difficile. Pour faciliter mes recherches, je me suit dit que monter sur le toit du quartier d'Adobe allait m'aider. Mauvaise idée. Après avoir escaladé un petit muret et avoir monter sur un toit, je commençait à peine à appeler Eija que je tomba – d'une petite distance tout de même – du toit, j'avais glissé. Je m'étais fait très mal au genoux, je me souvient encore de la douleur. Ce n'était pas si grand, heureusement. J'aurais pu mourir pour trouver cette aadarionne... Mais le pire c'est qu'en me relevant je chancela encore une fois pour tomber dans le petit canal. C'était trop profond pour moi, je n'arrivais pas à nager convenablement. Je ne savais pas nager tout simplement. Je me débattais sous l'eau puis tout d'un coup, je trouva un point d'appui sur lequel je força de toute mes forces. En ressortant j'étais tout mouillé, haletant. Je fit un petit malaise allongé sur place puis je me réveilla en mauvaise état. Ce n'était visiblement pas ma journée. Je retourna à la grande place où je fit mes excuse à Henrry. Celui-ci était mort de rire après avoir apprit mes mésaventures. Il me dit que ce n'était point grave et que je devais me réchauffer.
Je rentra alors au foyer en compagnie d'Emia. Il y avait de longs silences gêné et j'étais trop fatigué pour parler. J'appris à elle aussi la nouvelle de la mort de Felipp, apparemment presque personne n'était au courant, moi, c'était Corback qui m'avait annoncé la nouvelle. Elle avait l'air choquée mais aussi atteint que ça. Je lui expliqua aussi que Alessandro était son assassin. Après un long silence pesant elle finit par partir. Moi, je resta longtemps dans le foyer pour me réchauffer en priant pour que le froid ne m'ait pas attrapé.
C'est quelques heures plus tard que je me rendit compte que je voulais en savoir plus sur cette fille. Je la trouva à la grande place, mais je n'osait pas l'aborder. Je la vis alors avec un autre esclave, elle semblait lui parler avec sympathie. J'ai un honte de le dire mais j'étais jaloux... Je me mit derrière le mur d'où il parlait puis j'espionnai leur conversation. Ils parlaient d'habits, de froid, de couvre-toi bien. C'était quelque chose de courtois entre autre. J'aurais pu partir, mais la jalousie et la curiosité m'avait fait continuer.
Un garde me prit en flagrant délit au moment où j'étais bien concentré dans la conversation. J'ai honte... Je m'en souvient encore, il m'avait flanqué une balayette en guise de punition. A ce moment là... Eija était là, elle avait tout vu de ses yeux. Mais j'ignore encore, si elle sait pourquoi j'ai été mis à terre. Elle me voyait, elle haussait les sourcils, de surprise ?... Elle me déteste maintenant, j'en suis sûr. Je me sentais si con... je me détestais... je pleurais dans la neige froide impuissant. Je m'en voulait, au fond... peut être que j'étais amoureux d'elle ?
Ses Relations
Amour ( Réciproque ou non )
Eija
Willhelm se rends compte qu'il est amoureux d'elle. Il préfère ne pas y penser car il sait que ce n'est pas réciproque et qu'il pense qu'Eija le déteste depuis le jour où Willhelm un peu jaloux et curieux avait espionné une de ses conversation et qu'il a été pris par un garde.
Connaissances
Thyra Seirs Sta-Reyktan
Willhelm la trouve plutôt étrange. Elle ne parle pas beaucoup, et ils ne se parlent pas du tout.
Ami, Respect, Sympathie
Corback
Willhelm le trouve plutôt sympathique. Il apprécie sa présence qui l'aide à supporter sa vie d'esclave. Que ferait-il sans lui ? Willhelm aime bien sa façon de parler.
Escanij
Willhelm aime bien parler avec lui. Ils sont tous les deux huras et ils s'entendent bien.
Henrry
Willhelm aime bien passer son temps avec lui quand il s’ennuie.
Aisenguil Bière D'Ambre Skÿrn
Willhelm le trouve très sympathique. Aisenguil l'a beaucoup aidé dans sa vie d'esclave. Le jeune chasseur lui doit beaucoup.
Tyr Dretal Ouarfang Sta-Vantakk
Emia Vorzan
Baratume
Alrün
Willhelm a beaucoup de respect envers eux. Il ne leur ont jamais vraiment parlé, mais il fait très attention à ne pas les déranger et à leurs parler correctement.
Scipio (Syrus Syppio)
Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia.
Peur, mépris, Ennemis
Alessandro Fernando
Willhelm a autant peur de lui qu'il le respecte. Il sait maintenant qu'Alessandro n'a pas envie de le tuer. Enfin, il le savait déjà, mais il préférait en être sûr...Il a cependant toujours un peu peur de lui.
Lübos
Willhelm a peur de lui, il le respecte tout autant qu'Alessandro et malgré ses sourires qui ont l'air rassurant il se méfie de lui comme il serait prêt à l'obéir...