Utilisateur:Escan
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Description
Escan est un jeune garçon de 17 ans. Il est plutôt svelte (68kg) et a une taille moyenne (1m77). Il a des cheveux châtains clairs et possède une peau plutôt clair. Cependant, ces derniers sont souvents noircis par le charbon. Il a les yeux vert clairs avec des petits points noir (ils ressemblent un peux à des kiwis) Travaillant à la mine depuis deux ans, il a des biceps et des épaules plutôt imposantes. Il parle le Capitalin et l'Hura.
Aptitudes et Talents
Escan travaillait à la mine, comme il était plus petit que la plupart des adultes c'était lui qui allait chercher les minerais difficile d'accès. Grâce à cela, il a su développer son agilité et sait maintenant escalader les murs avec ou sans corde. Ayant grandit dans la misère ouvrière, son père lui a enseigné des choses pas toujours très légales comme la discrétion pour filer les gens et le crochetage de serrure pour pouvoir pénétrer chez eux par la suite. Il a également une très bonne vue et est capable de bien discerner le relief dans l'obscurité de la mine. Malgré son manque d'éducation, Escan est plutôt débrouillard, intelligent et réfléchi.
Défauts
Escan essaye d'être gentil avec tout le monde, ce qui a parfois l'effet d'énerver les gens. De plus, il est plutôt peureux et pas du tout rentre-dedans. Il est également très timide, quand une belle femme lui parle ou lui sourit il rougit et bégaye très facilement.
Relations
Melkyor Melkyor est le maitre d'Escan, il lui donne souvent des conseils et le dirige dans sa vie Espèrienne. Il l'apprécie beaucoup.
Eradan Dior Maitre et mentor d'Escan dans sa profession de mineur, il lui a enseigné les coutumes minières d'Esperia. Il l'apprécie beaucoup.
Aisenguil Bière D'Ambre Skÿrn Mineur comme lui, Aisenguil a été le premier sans-chaines avec qui Escan a réellement échangé. Il l'apprécie beaucoup.
Alessandro Fernando Il a pris Escan sous son aile et le protège contre les autres esclaves.
Yvan Esclave comme Escan, ils se sont rencontrés dans la rue et ont sympathisé. Il est très gentil et généreux et l'a déjà nourri gratuitement.
Henrry Henrry n'aime pas beaucoup Escan, il lui jette des regards assassins à chaque fois qu'il le croise. Escan ne sait pas trop pourquoi mais il a compris et il l'évite un maximum.
Yokor Dreadan Yokor est le principal maitre d'Escan, un enfoiré. Il l'insulte en permanence car il ne lui a pas rammené de charbon d'une sortie à la mine.
Histoire
Le premier jour à la mine Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Mais comme depuis 15 ans, on ne fera pas la fête : on sera en deuil. En effet, ma mère est morte en me donnant le jour. Mon père m'en a toujours voulu de lui avoir pris la femme de sa vie et je peux le comprendre d'un côté. En plus d'être mon anniversaire c'est également mon premier jour de travail. 15 ans, l'âge pour commencer à travailler à la mine et gagner ma vie. Mon père ne m'a pas laissé le choix. Je serais mineur, comme lui, comme son père et comme son grand-père. Le soleil se lève, c'est l'heure du petit déjeuner. Pain blanc aux céréales comme d'habitude, on ne peut pas se permettre de faire des excentricités avec nos faibles revenus. A peine terminé de manger que nous partons. Il me donne mon cadeau d'anniversaire, le premier et le dernier cadeau que j'aurais : un casque et une pioche. Après 15 minutes de marche soutenue, nous arrivons à la mine publique. C'est incroyable, on dirait vraiment une fourmilière. Des gens partout, un vacarme assourdissant produit par les mineurs qui frappent la roche comme des gueux avec leurs pioche. Il m'emmène vers l'escalier qui mène au plus profond de la mine. C'est incroyable ce que des décennies de travail ont pu créer. Cet escalier en pierre a du prendre des mois à être construit, sans parler des colonnes qui soutiennent le toit et qui évitent les éboulements. Il m'explique que l'ont met des étais uniquement dans les petites galeries, dans les grandes parties communes on met en place de grandes colonnes. Ensuite, il commence à m'expliquer ce que je vais devoir faire, et surtout comment le faire. Ainsi, deux heures durant il m'enseigne les bases du métier : avec quel angle frapper la roche, avec quelle force pour creuser de manière efficace sans abîmer un hypothétique minerais qui serait en dessous, de quelle manière et à quel intervalle disposer les étais pour éviter les effondrements tout en évitant de gaspiller du bois, il m'explique également comment reconnaître certains minerais basique que pourrais trouver sans problèmes. J'ai ainsi suivi ses conseils toute la journée en minant à coté de lui pour qu'il vérifie ce que je faisais et m'aide à extraire des minerais délicat. Je n'ai malheureusement rien trouvé de très intéressant : juste du charbon et un peu de fer. Le soir j'avais mal partout, même à certains muscles dont je ne connaissais pas l'existence. Cependant j'étais heureux, sur le chemin du retour mon père m'avait dit que je m'étais bien débrouiller. C'était le premier compliment qu'il me faisait de ma vie, j'avais vraiment du bien me débrouillé. Ce matin j'étais sceptique à l'idée de travailler à la mine mais ce soir, je suis ravi. J'allais y passer le restant de ma vie mais cela ne me dérangeais plus ...
Le jour fatidique Cela fait 2 ans que je me rends tous les jours à la mine avec mon père, je suis devenu un mineur expérimenté. Pendant cette période, j'ai beaucoup changé physiquement comme mentalement. Je suis maintenant capable de travailler toute la journée sans avoir de courbatures le lendemain, de trouver mon chemin dans l'obscurité du fond de la mine. Je ne suis plus le petit garçon frêle d'avant, mes épaules et mes biceps ont triplé de volume. J'ai aussi amélioré mes connaissances dans le métier : je suis capable de reconnaitre presque tout les minerais, je sais combien les vendre et à qui, je sais parfaitement disposer les étais pour bien sécuriser mes galeries. Si je me donne à fond, je peux ramener 2 sacs de minerais par jours. Comme d'habitude nous partons à l'aube pour être parmi les premiers arrivés. C'est le secret pour avoir un bon emplacement et trouver beaucoup de minerais. Nous arrivons donc parmi les premiers à la mine. Pris d'une envie pressante je dis à mon père de partir devant, c'était la première fois que nous allions descendre séparement. Je fais ce que j’ai à faire et me dirige vers les escaliers quand j’entends un énorme bruit, pas comme d’habitude, pas un brouhaha constant, un énorme bruit d'explosion. Je descends donc les escaliers 4 à 4 à la recherche de ce qui a pu provoquer ce bruit. Il y a de la fumée partout, des gens hurlent, des pierres tombent. C’est horrible. Soudain j’entends quelqu'un qui hurle : « C’est un coup de grisou, évacuez la mine ! ». J’aide toutes les personnes que je peux, je soulève des pierres pour aider les personnes bloquées tout en cherchant mon père. Il est introuvable. Je l’ai sûrement manqué, il a du sortir ce n’est pas possible. Soudain, on m’attrape et on me tire par la taille pour me forcer à sortir. Deux secondes après que j’ai abandonné ma position, un énorme rocher tombe à cet endroit. J’ai eu de la chance, Arbitrio est avec moi. Une fois dehors je continue à chercher mon père, il est toujours introuvable. Il a du être emmené à un autre endroit, je le retrouverais à la maison ce soir. La journée durant, j’aide à transporter les blessés, à sécuriser la mine et à extraire les cadavres de cet enfer. Le soir venu, je rentre chez moi. Mon père n’est pas là. Il a surement du aider les blessés, comme moi. Il va rentrer tard, je suis grand après tout je peux préparer à manger seul. J’attends donc longtemps, très longtemps. Ce matin, je me suis réveillé dans la salle à manger, je m’étais assoupi en attendant. Il n’est toujours pas rentré. Je dois me rendre à l’évidence, il est mort.
Direction Esperia Après la mort de la dernière famille qu’il me restait, j’ai commencé à tomber dans la déchéance. Il m'étais impossible de payer le loyer et la nourriture sans l’argent que rapportait mon père, le mineur expérimenté. J’ai donc commencé à m’endetter pour pouvoir continuer à habiter dans cette maison qui me rappelait tant de bons souvenirs. Quand je m'assaillais dans la cuisine pour manger le soir, je sentais sa présence, la juste à coté de moi. Les nuits de beuverie à la taverne pour essayer de noyer mon chagrin n’arrangeaient pas mes finances, je ne pouvais plus m'en passer. Si je n'étais pas ivre mort je ne m'endormais pas. Je ne vivais plus, je survivais. Mais jusqu’à quand ? J’ai réussi à repousser les remboursements et à obtenir délais sur délais pendant 6 mois. Il fallait que cela arrive tôt ou tard, il a envoyé la garde chez moi pour me forcer à le rembourser. Il leur avait graissé la patte pour me passer à tabac et me faire comprendre que si je ne remboursais pas, j'allais en payer de ma vie. Le problème c’est que je n’avais rien, pas un sous pour le rembourser. Je me suis donc résigné attendant la mort dans ma maison. Une semaine plus tard la garde est revenue pour m'emmener. Ils m'ont mis dans une cellule dégoutante, j'étais encore plus seul qu'avant (si on ne comptait pas les rats). Je ne sais pas combien de temps je suis resté ici, assis par terre à délirer, sans pouvoir dormir : dés que je faisais mine de m'assoupir les gardes frappaient les barreaux de ma cellule avec une barre de métal. Cela provoquait un vacarme assourdissant. Je n'attendais plus qu'une chose : qu'ils m'emmènent à la potence en m'envoient rejoindre mes parents. Ils sont arrivés, je n'avais même plus la force de me lever, ils m'ont donc portés. Je ne voyais plus rien, je les sentais juste me déplacer. J'apercevais un tunnel de lumière. Soudain, je me suis reveillé. J'étais dans ne salle carrelée, mains et pieds liés. J'ai frappé à la porte de cette nouvelle cellule de toute mes forces. Un homme est arrivé, c'était mon créancier. Il m'a expliqué que me faire exécuter aurait été comme jeter de l'argent par les fenêtres. Je l'avais remboursé avec la seule chose qu'il me restait : moi. Il m'avait vendu à un passeur qui cherchait des esclaves à emmener dans une contrée lointaine. J'ai passé trois jours dans cette nouvelle cellule. Cependant, celle là possédait un lit et j'avais le droit à un repas chaud par jours. Ce n'était pas de la grande cuisine, juste de la bouillie de fèves et de légumes mais c'était délicieux pour quelqu'un qui n'avait pas mangé depuis longtemps. Quand j'ai entendu des pas devant ma cellule j'ai compris, c'était l'heure. Il a ouvert la porte, il était avec un autre homme. Il allait m'emmener au nouveau monde : Esperia.
17/08/514- Les débuts à Esperia
Escan est à Esperia depuis bientôt deux semaines, sa vie suit son court. Il travaille de temps en temps avec Eradan et Aisenguil. Il commence à associer les têtes à des noms. Il a eu quelques problèmes avec son maitre Yokor à cause d'une dizaine de charbon qu'il n'avait pas ramené mais il est plutôt heureux dans l’ensemble.
