Utilisatrice:Alice : Différence entre versions

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*[[Fichier:Encrier001.png|32px]] '''Alphabétisation possédée''' : Nell, la femme du cousin de Malbjorn lui a appris à écrire et à lire en Capitalain et en Hura. Alice écrit très bien, avec une écriture lisible et soignée, elle fait très rarement voire jamais de fautes.
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Alice inspire à la fois fraîcheur et liberté. Ses yeux, noisette, sont envoûtants. Elle est mince, agile et quelque peu musclée. Ses cheveux sont blonds en Thermidore, châtains clairs en Nîvose, lisses ou bouclés. Sur sa hanche droite se trouve une cicatrice représentant un prénom, “Orafèn”. Bien que petite, elle sait tirer le meilleur de son physique.
*[[Fichier:Calcul.png|32px]] '''Calcul possédé''' : Alice sait résoudre les calculs les plus compliqués, et ce, grâce à la même personne.
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*[[Fichier:Grille Corde.png|32px]] '''Escalade''' : Dotée d'une souplesse impressionnante, et de suffisamment de force, Alice sait escalader de la barrière au plus grand arbre. Elle pratique cela depuis toute petite pour la chasse.
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[[Fichier:Encrier001.png|64px]] '''Alphabétisation possédée''' '': Nell, la femme du cousin de Malbjorn lui a appris à écrire et à lire en Capitalain et en Hura. Alice écrit très bien, avec une écriture lisible et soignée, elle ne fait que très rarement voire jamais de fautes.''<br /><br /></blockquote>
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* '''Timide et discrète''' : Alice peut passer inaperçue alors que pourtant là depuis un bon bout de temps. Elle n'aime pas se faire remarquer et est facilement gênée.
 
* '''Timide et discrète''' : Alice peut passer inaperçue alors que pourtant là depuis un bon bout de temps. Elle n'aime pas se faire remarquer et est facilement gênée.
  
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* '''Sentimentale''' : Alice laisse parler ses sentiments vraiment trop souvent.
 
* '''Sentimentale''' : Alice laisse parler ses sentiments vraiment trop souvent.
==Intérêts culturels et goûts==
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==Aime==
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*'''Le lait chaud'''
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*'''Les biscuits aux noix'''
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*'''Le pavé de sanglier'''
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*'''La pastèque'''
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*'''La couleur bleu cyan'''
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*'''Les enfants'''
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*'''Les animaux'''
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*'''Les personnes souriantes'''
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*'''Les poèmes'''
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*'''Ecrire'''
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*'''Cuisiner'''
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==N'aime pas==
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*'''Le gèle'''
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*'''Les pommes'''
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*'''Le jus de pomme'''
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*'''Les nuages sombres'''
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*'''Montrer sa peur'''
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*'''Les gens moqueurs'''
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*'''Le regard des gens'''
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{{\Ecrit}}
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{{Ecrit}}<center>{{Grand Titre | L'amour}}</center>[[Fichier:Visage-de-Malbjorn.png|200px|right]]
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{{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}} était d'abord un ami d'Inéo puis également le sien. Depuis la disparition d'Inéo, ils se sont tous les deux épaulés et rapprochés. Malb' compte énormément pour Alice et elle a en lui une confiance aveuglante. Il est toujours là pour elle et elle tente d'en faire autant. Elle l'aime à en mourir et c'est réciproque pour lui.
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*'''Boisson favorite :'''[[Fichier:Grille Chope de Lait Chaud.png|32px]]Le lait chaud.
 
  
*'''Dessert favoris :'''[[Fichier:Grille Biscuit aux Noix.png|32px]]Les biscuits aux noix.
 
  
*'''Viande favorite :'''[[Fichier:Grille Pavé de Sanglier Cuit.png|32px]]Le pavé de sanglier.
 
  
*'''Fruit favoris :'''[[Fichier:Grille Pastèque.png|32px]]La pastèque.
 
  
*'''Couleur favorite :'''[[Fichier:Grille Laine Cyan.png|32px]]Le bleu cyan.
 
  
*'''Aime les enfants'''
 
  
*'''Aime les animaux [[Fichier:skinchienmf.png|38px]]'''
 
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== ==
 
{{Grand Titre | Relations}}
 
==Les aimés==
 
  
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Malbjorn|taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}} : D'abord un ami d'Inéo puis également le sien. Depuis la disparition d'Inéo, ils se sont tous les deux épaulés et rapprochés. Malb' compte énormément pour Alice et elle a en lui une confiance aveuglante. Il est toujours là pour elle et elle tente d'en faire autant. Elle l'aime à en mourir et c'est réciproque pour lui.
 
  
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{{Ecrit}}<center>{{Grand Titre | Relations}}</center>
 
==Les Drehers==
 
==Les Drehers==
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Stranh |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Stranh }} : Il est le patriarche de la famille. Elle le respecte car il sait être présent en cas de besoin et sait quoi faire, quand.
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Stranh |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Stranh }} : Il est le patriarche de la famille. Elle le respecte car il sait être présent en cas de besoin et sait quoi faire, quand.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Melkyor |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Melkyor }} : Melkyor est également un membre de la famille. Bien qu'elle ne le connaisse pas très bien il est, comme les autres, toujours là pour aider.
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Melkyor |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Melkyor }} : Melkyor est également un membre de la famille. Bien qu'elle ne le connaisse pas très bien il est, comme les autres, toujours là pour aider.
==Ami(e)s==
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==Proches==
  
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Silnoë |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Silnoë }} : Elle lui accorde toute sa confiance. Elle le considère comme son meilleur ami voir peut être plus... Ils ont un lien étrange. Il est très important à ses yeux et elle ne s'en remettrait pas si il lui arrivait quelque chose. Elle aime passer du temps avec lui à discuter où juste à être proche de celui-ci. Il est également son confident.
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Silnoë |taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Silnoë }} : Elle lui accorde toute sa confiance. Elle le considère comme son meilleur ami voir peut être plus... Ils ont un lien étrange. Il est très important à ses yeux et elle ne s'en remettrait pas si il lui arrivait quelque chose. Elle aime passer du temps avec lui à discuter où juste à être proche de celui-ci. Il est également son confident.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Andrea_franzone|taille=32|center|vueParDefaut=avatar}} [[utilisateur:Andrea_franzone|Andrea Franzone]] : Alice fait confiance à Fran'. Il s'est lui aussi montré présent pour l'aider. Elle aime aller à la taverne pour discuter avec lui. Elle apprécie en lui son écoute et son optimisme.
 
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Andrea_franzone|taille=32|center|vueParDefaut=avatar}} [[utilisateur:Andrea_franzone|Andrea Franzone]] : Alice fait confiance à Fran'. Il s'est lui aussi montré présent pour l'aider. Elle aime aller à la taverne pour discuter avec lui. Elle apprécie en lui son écoute et son optimisme.
 
 
==Connaissances==
 
==Connaissances==
  
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==Ennemis==
 
==Ennemis==
  
{{Avatar Page|page=Utilisateur:Baratume|taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Baratume}} : C'est son ancien amoureux, elle en a fini avec lui car elle s'est rendue compte qu'il ne pouvait s’empêcher de la suivre et de l'espionner quoi qu'elle fasse. Après, il à porter plainte contre elle et ça, ça l'énerve au plus haut point.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Baratume|taille=32|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Baratume}} : Il fût un temps très court où ils étaient ensemble, elle en a fini avec lui car elle s'est rendue compte qu'il ne pouvait s’empêcher de la suivre et de l'espionner quoi qu'elle fasse. Après, il à porter plainte contre elle et ça, ça l'a énervée au plus haut point.{{\Ecrit}}
 
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{{Ecrit}}<center>{{Grand Titre | Animal}}</center>
{{Grand Titre | Animaux}}
 
 
 
===Crystal - Cry'===
 
 
 
Ce chiot-louveteau femelle appartient à {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}}. [[Fichier: Chiot-louveteau_Crystal.jpeg|200px|thumb|left|Le chiot-louveteau, Crystal]] Elle se prénomme Crystal, c'est dut à l'enfant du même nom. C’est un chiot très curieux, qui observe tout ce qu’il voit. Alice apprécie passer du temps en sa compagnie, elle joue par moments avec ou alors, elle la caresse. C’est la plus indépendante. Elle n’est pas très adroite, mais apprend au fur et à mesure.<br>
 
Son pelage est épais d’un noir profond, doux, ses yeux sont verts.<br>
 
Désormais, c’est une belle et jeune chienne-louve, plutôt calme.
 
 
 
===Sauviage - SauSau===
 
 
 
Ce chiot-louveteau femelle appartient également à {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}}. Il l’a appelée comme cela, en l’honneur de sa regrettée amie, Sauviage.  Elle n’est pas très curieuse et préfère se blottir contre sa mère. [[Fichier :Chiots-louveteaux.jpeg|200px|thumb|right|Les chiots-louveteaux, Sauvaige et Bryling]] Peur de tout, quand elle sort elle ne quitte pas sa mère de 10cm. Elle reste néanmoins beaucoup plus agile que Crystal. Elle aime embêter son frère et sa sœur, très joueuse et dynamique.<br>
 
Son pelage est épais d’un beige très doux, ses yeux sont verts.<br>
 
Désormais, c’est une belle et jeune chienne-louve, Alice apprécie également jouer avec elle.
 
 
 
 
===Cryden - Cry'===
 
===Cryden - Cry'===
  
Ce chien de garde était celui d'{{Nom Personnage|page=Utilisateur:Inéo zephyris}} mais depuis qu'il a disparut, elle le confie à {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}} pour qu'il le dresse un peu mieux. Alice ressent une nette amélioration au sujet de son caractère et cela lui permet de plus apprécier ce chien. Son nom vient des deux enfants, {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Crystal}} et {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Aiden}}. Son pelage est épais et doux et il a les yeux bleus.
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Ce chien de garde était celui d'{{Nom Personnage|page=Utilisateur:Inéo zephyris}} mais depuis qu'il a disparut, elle le confie à {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Malbjorn}} pour qu'il le dresse un peu mieux. Alice ressent une nette amélioration au sujet de son caractère et cela lui permet de plus apprécier ce chien. Son nom vient des deux enfants, {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Crystal}} et {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Aiden}}. Son pelage est épais et doux et il a les yeux bleus, elle le considère comme son propre chien.
  
 
'''Compétences'''
 
'''Compétences'''
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*[[Fichier:Grille_Plastron_en_Fer.png‎|50px]] '''Force'''
 
*[[Fichier:Grille_Plastron_en_Fer.png‎|50px]] '''Force'''
 
[[Fichier :Cryden.jpeg|400px|center]]
 
[[Fichier :Cryden.jpeg|400px|center]]
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{{\Ecrit}}
{{Grand Titre | Histoire}}
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'''Le début d'une grande histoire :'''
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{{Ecrit}}<center>{{Grand Titre | L'Ancien Monde}}</center>
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===<center>'''Chapitre 1 : Un départ précipité'''</center>===
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Le départ avait été quelque peu précipité. Alice n'avait eu le temps que de prendre des vêtements et les peluches d'Orafèn. Malbjorn et le petit devaient être transférés de toute urgence dans l'Ancien Monde pour y être soignés. Elle n'avait dit au revoir à personne, mise à part à la soignante qui les avait conduits jusqu'au bateau. Depuis que les deux personnes qui comptaient le plus pour elle étaient tombées malades, Alice s'était renfermée sur elle-même, remplie d'une profonde tristesse et inquiétude, son regard était sans cesse perdu dans le vide et son ravissant sourire avait disparu. Pendant que le bateau s'engouffrait dans l'océan, elle, plongea dans ses pensées les plus sombres. Il lui arrivait de verser une larme quand elle tournait son regard vers son fils et son aimé, tous deux en piteux état. Elle aussi avait une triste mine. Elle ne dormait plus beaucoup, voire plus du tout, ses yeux étaient devenus rouges et de grosses cernes se dessinaient sous ceux-ci. Le bateau continuait d'avancer et Esperia devint un minuscule point au loin qui bientôt disparu.
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[[Fichier:Alice tresse tristesse.jpg|800px|center]]
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===<center>'''Chapitre 2 : La mort'''</center>===
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Le trajet fût long et il parut durer une éternité pour Alice qui se sentait horriblement seule. Mais ils étaient enfin arrivés et Orafèn et Malbjorn purent être transférés dans le dispensaire de la Capitale. Là-bas, Alice devait attendre à l'accueil étant donné que la maladie était trop contagieuse pour qu'elle puisse aller les voire. D'après les soignants, l'état d'Orafèn se dégradait de jour en jour et Alice prenait peur à chaque fois qu'elle en voyait un sortir de la pièce où se trouvaient les malades et se diriger dans sa direction. Malheureusement, ce qu'elle redoutait, arriva. Le pas lent, baissant les yeux, une jeune soignante s'approcha d'elle qui s'était levée. Elle déglutit, prit une grande bouffée d'air et dit :
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''-Votre fils est...''
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Elle n'eut pas besoin de terminer sa phrase, Alice avait compris. Elle tomba en arrière, s'étalant contre le sol. Tout s'agitait autour d'elle, mais elle n'entendait plus rien, hormis un mot, un seul, qui résonnait dans sa tête, le mot « mort ». De lourdes larmes coulèrent sur ses joues. Elle s'évanouit et rêva, elle rêva d'Orafèn et de Malbjorn. Ils étaient tous les trois dans la maison au bord de la colline, la maison qu'ils rêvaient d'avoir. Ils jouaient dans le jardin avec les chiens. Ils étaient heureux, sereins. Tous souriants, tous riants. Les arbres étaient en fleur, les oiseaux chantaient et on savait apercevoir l'océan éclairé par le soleil qui brillait de mille feux. Mais soudain Alice entendit des sons étranges, qui n'avaient rien à voir avec le chant des oiseaux ou les rires d'un enfant, non c'était des voix, des voix d'êtres paniqués, triste. Et tout aussi soudainement, elle reprit connaissance. Elle était allongée dans un lit, au chaud. Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle était restée inconsciente. Mais, elle se trouvait toujours dans le dispensaire. Quelques soignants s'étaient penchés au dessus du lit, les yeux rivés sur elle.
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''-Vous allez mieux ?'' Lui demanda l'un d'eux.
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Alice ne répondit pas, elle s'apprêtait à se lever mais on posa une main sur son épaule pour l'arrêter :
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''-Vous feriez mieux de vous reposer, vous paraissez fort fatiguée et votre conjoint va bientôt se réveiller.''
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Elle nia de la tête et haussa l'épaule pour se dégager de la main. Tout en se levant elle dit :
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''-Il faut que je le voie.''
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On entendait la tristesse dans sa voix. Une soignante s'avança et lui fit signe de la suivre, puis elle désigna le lit de la main. Alice déglutit tout en se mettant à genoux et en se penchant au dessus du lit. Ses larmes tombèrent sur le corps inerte de son fils. Elle hurlait à la mort tout en pleurant toutes les larmes de son corps. Elle sentit une main se poser sur son épaule, c'était Malbjorn qui venait de se réveiller. Il comprit presque directement en voyant le ton pâle de son fils. Il se mit également à genoux et enlaça Alice tout en se mettant à pleurer à son tour. Ils restèrent ainsi toute la nuit, se demandant pourquoi une telle chose avait dû leur arriver. Le lendemain on vint leur dire qu'ils ne pouvaient rester ici.
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<center>'''*'''</center>
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On enterra Orafèn, le jour même. Il y eu un moine qui fit la cérémonie. Et sur la pierre tombale, on grava :
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<center>*</center>
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<center>''Orafèn Signus Underson
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Fils d'Alice Underson et de Malbjorn Signus
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Né le 7 décembre 513
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Décédé le 21 mai 514''</center>
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<center>*</center>
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<center>''Repose en paix aux côtés d'Arbitrio,
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je t'aime mon fils.
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Puisses-tu rester proche de
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L'Arbitrio mon fils.''</center>
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<center>*</center>
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===<center>'''Chapitre 3 : Un nouveau départ'''</center>===
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Malbjorn et Alice se mirent d'accord pour ne pas rentrer directement. Ils prirent la décision de se rendre en Grande Huratelon, où Malbjorn avait de la famille et en profitèrent pour passer par l'Aon, là où se trouvent les célèbres chevaux. Ils marchèrent durant six jours, s'arrêtant aux quelques auberges qui se trouvaient le long de leur chemin pour passer la nuit. Chaque nuit Alice pleurait en revoyant les peluches d'Orafèn. Et elle cauchemardait, c'était toujours le même cauchemar. Elle marchait vers l'avant et en face d'elle se trouvait Orafèn qui reculait. Tout était sombre et tous deux marchaient lentement. Orafèn reculait, reculait, jusqu'à ce que soudain, il tomba en arrière dans un gouffre dont on ne voyait pas le fond. Alice hurlait, hurlait de toutes ses forces et pleurait. Et puis elle se réveillait. Elle était en sueur et pleurait toujours. Malbjorn la prenait près d'elle, elle se blottissait dans ses bras, il tentait de la rassurer et après maints mots doux, elle se rendormait.
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<center>'''*'''</center>
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Après de longues heures de marche, ils étaient enfin arrivés en Aon. Ils décidèrent de loger à « l'Auberge du Sabot Blanc ». C'était une petite auberge rustique, construite de pierres et de bois. Au rez de chaussé se trouvait la taverne, à l'étage les chambres et sur le côté, quelques abris résistants pour chevaux, pour les quelques cavaliers qui se seraient arrêtés en cours de route. Le soleil se couchait et le ciel prenait des tons rougeâtres. Main dans la main, Alice et Malbjorn poussèrent la lourde porte de l’auberge. Il faisait une chaleur agréable dans la pièce. Des odeurs alléchantes leur parvinrent jusqu'à leurs narines. Tous deux s’avancèrent vers le comptoir. Malbjorn prit la parole :
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''- Nous souhaitons prendre une chambre et après nous être installés, nous mangerons.''
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L'homme derrière le comptoir acquiesça. Il était grand et avait une légère tendance à l'embonpoint, il restait quelques cheveux noirs sur son crâne, il avait une longue moustache et une barbe mal rasée. Il leur fit signe de les suivre et monta à l'étage avant d'entrer dans une chambre. Il s'y trouvait un lit pour deux personnes et quelques meubles dont une armoire et une table de nuit. Alice posa soigneusement les peluches sur la table de nuit puis plia les vêtements qu'elle avait pris avant de partir et les mis dans l'armoire. Malbjorn lui prit la main et ils redescendirent en bas. Il sortit une bourse et la posa sur le comptoir, dedans tintèrent les quelques pièces.
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''- Nous prendrons deux grands verres d'eau et deux côtes de porc au miel.'' Dit-il au moustachu.
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Ils allèrent s'asseoir et patientèrent. Ils discutaient des chevaux se demandant où ils pourraient en trouver. C'est alors que l'homme d'à côté se leva. Il n'était ni gros, ni maigre, ses longs cheveux bruns étaient tressés. Il s'appuya sur leur table.
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''- Alors comme ça vous souhaitez voir les chevaux de l'Aon ?'' Dit-il un sourire aux lèvres.
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''- C'est exact.'' Répondit Malbjorn un peu surpris par cette intervention.
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Alice se taisait, les mains posées sur les genoux.
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''- Je me présente, Marius Dalander, je suis dresseur de chevaux.''
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''- Enchanté, Malbjorn Signus, éleveur.''
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''- Pareillement !'' Lui dit Marius en lui serrant la main.
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Il prit sa chope et s'installa à leur table. Ils firent plus ample connaissance durant la soirée. Alice ne mangea pas grand chose. Vers dix heures du soir tous se dirent au revoir. Il fût décidé que Marius reviendrait demain pour en apprendre plus à son nouvel ami sur les chevaux. La nuit se passa comme les autres, Alice cauchemarda de nouveau. Le couple fut réveillé pas les rayons du soleil qui se levait. Tous deux descendirent et prirent l'air. Un petite brise matinal soufflait. Peu de temps après on entendit le bruit des sabots d'un cheval qui cognaient contre les pierres du chemin. C'était Marius qui arrivait au grand galop sur un magnifique cheval noir. Il s'arrêta net, en face d'eux. Le cheval respirait bruyamment, visiblement essoufflé. Il les salua puis hissa Malbjorn derrière lui . Alice l'embrassa et retourna dans l'auberge. Elle s’arrangea avec le moustachu pour travailler. Il lui expliqua qu'elle pouvait assister l'homme à la cuisine et qu'elle serait payée. Évidemment, elle accepta. Alice fit donc la connaissance du cuisinier. Il s'appelait Anatole, il était plutôt maigre et pas bien grand. Il avait des cheveux mis-longs, aux boucles rousses abondantes. Un large sourire se dessinait sur son visage et il était d'une bonne humeur constante. C'était le premier qui avait réussit à faire sourire Alice depuis qu'Orafèn était décédé. Elle l'appréciait beaucoup et elle lui avait raconté son histoire. Étrangement, il lui faisait penser à Silnoë. Elle s'était d'ailleurs promis qu'elle apprendrait à lire et à écrire pour pouvoir lui envoyer une lettre. Alice s'intéressa à la cuisine. Et au soir, quand son conjoint rentra, ils décidèrent de rester quelques temps de plus à l'auberge. Toutes les nuits c'était la même histoire mais les journées devenaient de plus en plus joyeuses. Anatole apprenait à Alice à cuisiner et Malbjorn apprenait à dresser les chevaux. Le rouquin comptait de plus en plus pour Alice, non seulement il lui apprenait son métier mais en plus, il l'aidait a faire le deuil de son fils et à retrouver le sourire. Il devenait l'un de ses plus fidèles amis. Mais une fois que la jeune femme et son amoureux eurent fini leur apprentissage, ils se préparèrent à partir, ils ne pouvaient pas rester dans cette auberge éternellement. Ils restèrent une semaine de plus et puis Alice dût se résoudre à devoir dire au revoir à Anatole. Elle eu beaucoup de mal à partir mais Malbjorn l'y aida. Ils payèrent l'auberge avec l'argent qu'avait gagné Alice. Le pas rapide, le fidèle couple partit en direction de la Grande Huratelon, La jeune femme Hura abandonnant derrière elle son nouvel ami après l'avoir remercié à maintes reprises.
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===<center>'''Chapitre 4 : Le départ de Malbjorn'''</center>===
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Le trajet dura cinq jours. Alice reprenait des couleurs, mangeait mieux et dormait mieux. Anatole l'avait vraiment aidée. Elle ne l'oublierait jamais. C'est un cousin de Malbjorn qui une fois arrivés, les hébergea. Il s'appelait Gwendal, c'était un barbu au cheveux noirs. Il avait une femme, Nell, elle, était brune et avait à peu près la taille et la corpulence d'Alice. Ils étaient tout deux très gentils. Alice appris un peu plus tard que Nell savait lire et écrire parfaitement aussi bien en Capitalain qu'en Hura et savait également très bien compter. Elle s'arrangea donc avec elle et elle lui appris ses connaissances. Après plus de deux semaines d'apprentissage, Malbjorn décida qu'il était temps qu'il retourne en Esperia et qu'Alice retournerait à l' « Auberge du sabot blanc » le temps qu'elle face complètement son deuil. Nell et Gwendal organisèrent donc une fête en leur honneur, la veille de leur départ. Ils étaient tous les quatre, dehors, sous la lune et les milliers d'étoiles, autour d'un feu de camp. Nell arriva avec un tambour et quelques boissons alcoolisées. Chacun bu goulûment la boisson qu'on leur avait donnée, même Alice qui supportait très mal l'alcool. Un peu plus tard dans la soirée, Nell se mit en tailleur et plaça son tambour entre les jambes et se mit à jouer. C'est alors qu'Alice, saoul, se mit à danser en rythme pendant que les autre criaient :
  
J'ai 7 ans, père et moi chassons le gibier, je suis cachée dans l'arbre, père dit toujours que je suis aussi agile qu'un singe, ça me fait rire. Quant à père il est caché derrière un buisson, patiemment nous attendons le gibier. Ah, un lapin approche, je l'entend. Je me prépare à sauter de l'arbre, mon opinel à la main. Je saute sur le lapin et lui tranche le cou. C'est une belle prise, le lapin doit peser dans les 2400 g, père me félicite et je laisse apparaître un sourire de fierté. Nous rentrons dans notre maison bien que pas très grande, chaleureuse avec du petit gibier, mais vu la quantité, aujourd'hui notre faim sera rompue. Nous mettons le gibier au frais puis père sort mon épée en fer, l'épée qu'il a forgé de ses propres mains et qu'il m'a offert pour mes cinq ans, depuis chaque jours après avoir chassé et avoir récolté le bois pour le feu nous nous entraînons à l'épée. Avec le temps je suis devenue forte et j'arrive presque à battre père. Après notre combat nous passons à table. Je découpe le gibier, père allume le feu et nous nous nourrissons à notre faim, ce qu'il reste comme viande nous le revendrons au marché. Pendant quelques temps nous contemplons le feu et nous nous amusons à voir des animaux et d'autres choses dedans.
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''- Danse Alice, danse !''
  
- Dites père, pourriez vous me raconter encore une fois comment était mère ? Demanda-je.
+
Elle dansa presque tout le reste de la soirée et elle semblait avoir oublié, pendant cette danse, tout les maux qui lui étaient arrivés. Tout le monde riait et tout le monde semblait joyeux.
  
J'aime savoir comment était ma mère et me l'imaginer, souvent je regrette qu'elle ne soit plus de ce monde.
+
<center>'''*'''</center>
  
- Bien sûre, il regarde le feu et réfléchit, ta maman était la plus belle des femmes du peuple de Grande Huratelon. Elle avait tes yeux, ta bouche et tes magnifiques cheveux. Chaque jour elle me cuisinait de bons petits plats, qui, de jours en jours étaient de plus en plus meilleurs. Des fois, elle allait chasser à ma place, elle était même plus douée que moi. Me raconte-t-il.
+
Le lendemain, ils partirent comme prévu. Ils remercièrent maintes fois ceux qui les avaient accueillis. Nell promis même à Alice que la prochaine fois qu'elle viendrait, elle lui apprendrait à jouer du tambour. Et ils marchèrent, main dans la main en direction de l'Aon, où Alice resterait en compagnie d'Anatole et où Malbjorn continuerait seul sa route vers la Capitale.
Je le regarde, l'admire et je m'imagine mère tel qu'il la décrit.
 
  
- Dites père pouvez-vous m'expliquer la fois où vous vous êtes rencontré ? Dis-je.
+
===<center>'''Chapitre 5 : De retour chez soi'''</center>===
  
Père me regarde un bref instant retourne son regard vers le feu et explique :
 
  
- Ta mère était serveuse dans une taverne, presque chaque jour je venait y boire un verre et c'est là que je l'ai rencontrée. J'ai appris à mieux la connaitre puis elle a emménagée avec moi et ensuite nous t'avons mise au monde.
+
Cela faisait plusieurs jours que Malbjorn était partit et qu'Alice dormait à l'auberge où elle s'était arrangée avec le propriétaire pour pouvoir rester en contrepartie du travail effectué en cuisine.
 
Il se tut pendant quelques secondes puis s'exclama :
 
  
- Allez, il est temps que tu ailles dormir, il est tard.
+
<center>'''*'''</center>
  
J'obéis et me rend dans ma chambre je me déshabille puis me couche. Père vient et m'embrasse le front puis part se coucher. Je m'endors l'image de mère dans la tête. Mais pendant la nuit je me réveille, j'ai entendu du bruit, j’aperçois une silhouette et, terrorisée je me déplace vers la fenêtre de ma chambre pour fuir mais avant de passer par la fenêtre j'entends un "Arg !" strident, je n'ose pas me retourner, passe la fenêtre, cours vers la forêt et grimpe dans un arbre afin de me cacher et pouvoir observer ma maison. Après avoir longtemps attendu, je vois la silhouette sortir de chez moi, elle porte un sac sur les épaules, elle doit avoir volé notre argent, le peu d'argent qu'on a. Après que j'aie estimée que la silhouette soit assez éloignée je rentre chez moi afin de voir ce qui c'était passé. Après m'être introduit dans la chambre de père j'ai vu ce que je ret doutais le plus, lui, gisant sur le sol un couteau enfoncé dans on cœur. Après l'avoir soigneusement enterré dans le cimetière du village, je me suis jurée que plus tard je ferai respecter la loi en devenant garde afin q'une chose pareille ne puisse plus se reproduire.
+
Elle se réveilla, s'assit en tailleur sur son lit et se frotta les yeux. Elle s'habilla rapidement et sortit un petit miroir qu'elle plaça devant son visage, c'était Anatole qui le lui avait offert. Elle tenta, à l'aide de ses mains, de dompter ses cheveux, en vain, elle abandonna donc après quelques minutes et enfila ses chaussures avant de descendre les escaliers de l'auberge. Elle entra en trombe dans la cuisine où Anatole concoctait un petit déjeuner copieux. Alice lui fit la bise et lui dit en se dirigeant vers la porte :
  
 +
''-J'vais au marché !''
  
 +
Anatole attrapa rapidement un petit paquet et s'exclama :
  
'''Une soirée à la taverne :'''
+
''-Eh attrape !''
  
J'ai 18 ans. Aujourd'hui comme chaque jour, après avoir chasser et récolter le bois, je me suis rendu à la taverne. La serveuse arrive avec mon lait chaud. Je lui donne son argent, l'argent que j'aie eu en vendant le gibier chassé la veille. A la table d'en face, deux hommes discutent. Le premier à une longue barbe brune, le deuxième à de courts cheveux blancs.
+
Il lança le paquet dans sa direction et elle l'attrapa au vol. C'était des biscuits aux noisettes, ses préférés. Elle le remercia d'un signe de la main et se mit à marcher. Arrivée à destination, elle commença à scruter les étales. Celles-ci étaient remplies de marchandises en tout genre, des aliments, différentes babioles, des outils, des objets purement décoratifs et même des animaux. Il régnait une drôle d'ambiance, dans l'aire se mêlait l’odeur de la transpiration, de la nourriture, des bêtes et du tabac. Il y avait de joyeuses couleurs et le bruit sourd et constant de la foule obligeaient les gens à parler fort pour pouvoir se faire entendre. Alice avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait, un livre vierge, de petite taille, recouvert d'une couverture en cuire et un plume de très bonne qualité ainsi que de l'encre et du papier à lettre. Avant de rentrer, elle passa chez le tanneur et lui demanda d’orner d'un blason, celui de sa famille, la couverture du livre. Elle rentra à l'auberge et passa chercher son livre le lendemain. Une fois rentrée avec celui-ci, elle s'assit à une table, trempa la plume dans l'encre et se mit à écrire soigneusement dans son livre.  
 
- ... J'ai entendu dire qu'il cherchait à embaucher des matelots. Explique l'homme en se caressant la barbe.
 
  
La discussion m'intéresse, j'arrête de boire mon lait afin d'entendre tout ce qu'ils racontent.
+
''Si j'écris ce livre, c'est pour m'aider à me souvenir, car il ne faut pas faire comme s'il ne s'était rien passé et oublier simplement. Orafèn a réellement existé et il est vraiment décédé et cela, il ne faut pas l'oublier.''
  
- Eh bien voyons, un vieillard comme lui... Et pour quel raison ? Demande l'autre
+
Alice tourna la page.
  
- Bah... Le barbu réfléchit puis dit, ça doit être pour pêcher je suppose.
+
''Cela fait un bon bout de temps que Malbjorn est partit et que j'habite à l'auberge. Heureusement qu'Anatole a toujours été là pour moi, sinon, je n'aurais pas tenu le coup. Le soir après que Malbjorn m’aie laissée à l'auberge, bien que je pensais que ma tristesse s'était envolée, je me suis sentie à nouveau fort seule et la douleur de la perte d'Orafèn refit surface. J'ai été cherché un couteau de cuisine et me suis assise sur mon lit. Le plus soigneusement possible, j'ai écris lettre après lettre, « Orafèn » sur ma hanche droite à l'aide du couteau. Le sang coulait le long de ma jambe, puis, sur le draps du lit, mais je n'en avais rien à faire, tout ce qui m'importait c'est qu'Orafèn puisse m'accompagner partout où j'irai.''
  
Je me suis levée et me suis approchée de leur table puis je leur aie demandé :
+
Alice continuait d'écrire, jours après jours, le soir après avoir travaillé. Elle y écrivait son histoire et celle d'Orafèn.
  
- Excusez-moi de vous dérangez mais je vous ai surpris en train de discuter, pourriez-vous me dire de qui vous discutiez ?
+
''Les jours passent et deviennent monotones... Je commence à m'ennuyer... Silnoë me manque et Malbjorn aussi. J'ai, comme promis, envoyé une lettre à Silnoë, j’attends avec impatience sa réponse.''
  
- Bien sure jeune demoiselle, c'est le vieil Etienne, il habite le port. M'informe l' homme à barbe.
+
Alice devenait parfaite en cuisine et commençait à en connaître tous les secrets et les astuces.
  
Après avoir l'avoir remercié j'ai quitté la taverne et je suis rentrée chez moi. Là-bas j'ai fait mes bagages pour aller vers le port car je me suis dit que sa pourrais peut-être être plus palpitant que ma vie ennuyante et banale de maintenant.
+
''J'ai reçu une lettre de Malbjorn. Je sais qu'il faut que je rentre, je me sens prête et je veux revoir ceux que j'aime, je veux rentrer chez moi.''
 
  
 +
''J'ai dit au revoir à Anatole, je l'ai remercié pour tout ce qu'il a fait pour moi, il me manquera, je lui ai promis que je reviendrai un jour, pour le revoir et le prendre dans mes bras.''
  
'''La mise en esclavage :'''
+
''J'ai marché jusqu'à la Capitale, pour pouvoir embarquer dans le bateau de Gwynnola.''  
  
Cela fait presque un an que je vogue en compagnie du vieil Etienne, j'ai donc 19 ans. Ma vie ici est restée très banale, mais elle est quand même un peu plus palpitante. Aujourd'hui, le ciel est noir ce qui n'annonce que de l'orage. Comme chaque jour nous nous levons très tôt et partons déjeuner. Il se résume à une tartine à la confiture et un verre d'eau. Ensuite nous sortons le matériel de pêche et pêchons. Etienne ayant remarque mon agilité m'a donné la tache de monter assez souvent en haut du mat afin de vérifier qu'il n'y ai aucun danger à l’horizon. Nous sommes censés pêcher pendant des heures, voire même toute la journée excepté lorsqu'on mange, mais, comme je l'avais prévue, la foudre est tombée, nous sommes donc obligés de ranger notre matériel et de nous réfugier à l'intérieur. Nous attendons, notre visage collé aux vitre en regardant si le tonnerre cesse. Mais il ne cesse pas, nous nous voyons donc obligés de rester à l'intérieur. A midi il n'y a presque plus poisson et la portions qui nous est attribuée est minuscule. Certains marins râlent et d'autres se volent la nourritures, au final tous se battent. Le repas se passe de la même manière mais nous avons encore moins de poissons. Nous devons nous coucher le ventre vide, ce qui n'est pas chose agréable. Dehors, le tonnerre ronronne toujours. Ayant le sommeil léger, cette nuit, je me réveille car j'ai entendu un cris, des pirates nous ont assaillis. Par terre gisent les corps des autres matelots qui baignent dans leur sang. J'ai à peine le temps de bouger qu'un pirate m'attrape et me bâillonne puis crie à ses camarades :
+
<center>'''''Au final ce périple dans l'Ancien monde ne m'avait pas permis qu'à apprendre à cuisiner, à écrire, à lire et à compter mais il m'avait surtout réappris à sourire, et à toujours me relever.'''''</center>
  
- Celle là on la garde, elle est assez jolie pour qu'on la revende au vendeur d'esclaves.
 
  
Il me tire par le poignet jusqu’à leur navire puis il m'enferme dans la cale. L'orage s'est arrêté. Après avoir longtemps attendu nous avons atteint la terre ferme où il m'ont échangé contre quelques pièces d'or au vendeur d'esclaves qui m'a conduit à son tour dans sa cale avec les autres esclaves. Dans la cale il y a une vitre, de là je vois vers où nous allons. Soudain j'aperçoit la terre ferme au loin, un endroit qui à l'aire magique. Et la petite étincelle dans mes yeux qui s'était éteinte lors de la mort de mon père est réapparue, je me suis alors dit que c'était peut-être un début pour une nouvelle vie.{{\Ecrit}}
+
<center>'''''Je revenais riche sur Esperia, riche de connaissances et d'amitiés.'''''</center>
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{{\Ecrit}}{{\Ecrit}}

Version du 8 octobre 2014 à 19:02


     200.png
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
gtq322
Pseudo
Alice
Prénom IRL
Lucie
Âge IRL
14














Description

Alice visage.jpeg
  • Nom : Underson
  • Prénom : Alice
  • Âge : 20 ans
  • Dâte de naissance : Le 5 février 494.
  • Taille : 1m62
  • Poids : 53 kilogrammes
  • Nation : Grande Huratelon
  • Région d'origine : Greistal
  • Religion : Arbitrio
  • Arrivée en Esperia : Le 18 juin 513.
  • Rang Social : Habitante











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Physique

Alice inspire à la fois fraîcheur et liberté. Ses yeux, noisette, sont envoûtants. Elle est mince, agile et quelque peu musclée. Ses cheveux sont blonds en Thermidore, châtains clairs en Nîvose, lisses ou bouclés. Sur sa hanche droite se trouve une cicatrice représentant un prénom, “Orafèn”. Bien que petite, elle sait tirer le meilleur de son physique.

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Compétences



Encrier001.png Alphabétisation possédée : Nell, la femme du cousin de Malbjorn lui a appris à écrire et à lire en Capitalain et en Hura. Alice écrit très bien, avec une écriture lisible et soignée, elle ne fait que très rarement voire jamais de fautes.

Calcul.png Calcul possédé : Alice sait résoudre les calculs les plus compliqués, et ce, grâce à la même personne.

Grille Corde.png Escalade : Dotée d'une souplesse impressionnante, et de suffisamment de force, Alice sait escalader de la barrière au plus grand arbre. Elle pratique cela depuis toute petite pour la chasse.

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Caractère

  • Timide et discrète : Alice peut passer inaperçue alors que pourtant là depuis un bon bout de temps. Elle n'aime pas se faire remarquer et est facilement gênée.
  • Réservée : Alice ne se confie qu'aux gens en qui elle octroie une réelle confiance.
  • Soigneuse : Alice aime prendre soin de ses affaire et aime faire les choses correctement. Elle aime que sa maison soit en ordre.
  • A l'écoute : Alice sait écouter les autres, et les conseiller. Qu'ils soient proches d'elle ou non.
  • Aime aider : Alice aime aider les autres et n'hésitera pas à aller vers une personne en difficulté.
  • Active : Alice déteste rester sans rien faire et est vite ennuyée par une répétition d'activités.
  • Sang froid : Alice ne s'énerve pas facilement et préfère faire preuve d’auto-dérision plutôt que de se vexer.
  • Émotive : Alice est fort émotive, voir même de trop.
  • Sentimentale : Alice laisse parler ses sentiments vraiment trop souvent.
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Intérêts culturels et goûts

Aime

  • Le lait chaud
  • Les biscuits aux noix
  • Le pavé de sanglier
  • La pastèque
  • La couleur bleu cyan
  • Les enfants
  • Les animaux
  • Les personnes souriantes
  • Les poèmes
  • Ecrire
  • Cuisiner

N'aime pas

  • Le gèle
  • Les pommes
  • Le jus de pomme
  • Les nuages sombres
  • Montrer sa peur
  • Les gens moqueurs
  • Le regard des gens
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L'amour

Visage-de-Malbjorn.png

Malbjorn était d'abord un ami d'Inéo puis également le sien. Depuis la disparition d'Inéo, ils se sont tous les deux épaulés et rapprochés. Malb' compte énormément pour Alice et elle a en lui une confiance aveuglante. Il est toujours là pour elle et elle tente d'en faire autant. Elle l'aime à en mourir et c'est réciproque pour lui.









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Relations

Les Drehers

Stranh : Il est le patriarche de la famille. Elle le respecte car il sait être présent en cas de besoin et sait quoi faire, quand.


Daviel : Il sait aider quand on en a besoin. Elle l'apprécie par son humour et son optimisme.


Jibius Androix : Jibius est le second patriarche de la famille. Elle le respecte beaucoup. Il est là pour parler quand Alice en a besoin ce qui fait qu'elle l'apprécie.


Melkyor : Melkyor est également un membre de la famille. Bien qu'elle ne le connaisse pas très bien il est, comme les autres, toujours là pour aider.

Proches

Silnoë Iramïs : Elle lui accorde toute sa confiance. Elle le considère comme son meilleur ami voir peut être plus... Ils ont un lien étrange. Il est très important à ses yeux et elle ne s'en remettrait pas si il lui arrivait quelque chose. Elle aime passer du temps avec lui à discuter où juste à être proche de celui-ci. Il est également son confident.


Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw : Pépi est toujours de bonne humeur et souriante. Alice la considère comme une amie en qui elle peut avoir grande confiance. C'est toujours avec plaisir qu'elle discute avec elle.


Crystal : Alice apprécie beaucoup cette petite. Elle aime la faire rire.


Fio Linden : Alice a faillit adopter cette enfant. Elle l'aime beaucoup.


Hollykhan Franzone : Holly' est une très bonne amie d'après Alice, même quand elle ne la connaissait pas, Holly' était là pour elle. Elle lui fait confiance et sait qu'elle peut aller parler auprès d'elle en cas de problème. Elle aime beaucoup passer du temps avec elle.


Andrea Franzone : Alice fait confiance à Fran'. Il s'est lui aussi montré présent pour l'aider. Elle aime aller à la taverne pour discuter avec lui. Elle apprécie en lui son écoute et son optimisme.

Connaissances

Illina Signaro : Illina est un amie de Malbjorn, elle est éleveuse comme elle. Elle a proposé son aide à Alice alors qu'elle ne la connaissait qu'à peine. Elle trouve que c'est une personne très joyeuse et très gentille.

Disparus/Morts

Orafèn : Orafèn était son enfant. Elle le considèrait comme la chose la plus magnifique qui lui est arrivée dans sa vie. Elle a fait tout ce qu'il était en son possible pour qu'il soit le plus heureux et pour qu'il se sente en sécurité, mais elle a échoué... Orafèn est décédé, il lui manque atrocement.


Inéo Zephyris : Elle l'aimait mais... Il a disparut.


Altenbur : Bien qu'il soit un peu fou, il est très drôle et plein de joie mais Alice ne l'a plus vu depuis quelques temps et cela l'inquiète.


Fahuky : C'est un ami avec qui elle riait et souriait à longueur de temps mais, tout comme Altenbur, elle ne l'a plus vu depuis longtemps... Peut être est il... Glups... Mort ?


Idir : Elle l'a rencontrée car c'est une amie de Lucie. Elle l'apprécie fortement mais elle aussi a... Disparu.


Feanaro Noltari, dit l'amnésique : Alice considérait Feanaro comme un grand ami malgré ce qu'il à fait. Elle lui faisait confiance. Depuis qu'il avait été viré de la famille et qu'il avait perdu la mémoire elle ne lui prêtait plus grande attention mais elle commence à s'inquiéter puisqu'elle ne le voit plus.

Lycos Lycien : Elle l'appelle petit clown. Alice a réussit à avoir la confiance de Lycos mais tout comme les autres, cela fait fort longtemps qu'elle ne l'a plus vu.

Ennemis

Baratume : Il fût un temps très court où ils étaient ensemble, elle en a fini avec lui car elle s'est rendue compte qu'il ne pouvait s’empêcher de la suivre et de l'espionner quoi qu'elle fasse. Après, il à porter plainte contre elle et ça, ça l'a énervée au plus haut point.
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Animal

Cryden - Cry'

Ce chien de garde était celui d'Inéo Zephyris mais depuis qu'il a disparut, elle le confie à Malbjorn pour qu'il le dresse un peu mieux. Alice ressent une nette amélioration au sujet de son caractère et cela lui permet de plus apprécier ce chien. Son nom vient des deux enfants, Crystal et Aiden S'Jet. Son pelage est épais et doux et il a les yeux bleus, elle le considère comme son propre chien.

Compétences

  • Grille Épée Sertie.png Combat
  • Comp Endurance.png Endurance
  • Grille Plastron en Fer.png Force
Cryden.jpeg
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L'Ancien Monde

Chapitre 1 : Un départ précipité

Le départ avait été quelque peu précipité. Alice n'avait eu le temps que de prendre des vêtements et les peluches d'Orafèn. Malbjorn et le petit devaient être transférés de toute urgence dans l'Ancien Monde pour y être soignés. Elle n'avait dit au revoir à personne, mise à part à la soignante qui les avait conduits jusqu'au bateau. Depuis que les deux personnes qui comptaient le plus pour elle étaient tombées malades, Alice s'était renfermée sur elle-même, remplie d'une profonde tristesse et inquiétude, son regard était sans cesse perdu dans le vide et son ravissant sourire avait disparu. Pendant que le bateau s'engouffrait dans l'océan, elle, plongea dans ses pensées les plus sombres. Il lui arrivait de verser une larme quand elle tournait son regard vers son fils et son aimé, tous deux en piteux état. Elle aussi avait une triste mine. Elle ne dormait plus beaucoup, voire plus du tout, ses yeux étaient devenus rouges et de grosses cernes se dessinaient sous ceux-ci. Le bateau continuait d'avancer et Esperia devint un minuscule point au loin qui bientôt disparu.

Chapitre 2 : La mort

Le trajet fût long et il parut durer une éternité pour Alice qui se sentait horriblement seule. Mais ils étaient enfin arrivés et Orafèn et Malbjorn purent être transférés dans le dispensaire de la Capitale. Là-bas, Alice devait attendre à l'accueil étant donné que la maladie était trop contagieuse pour qu'elle puisse aller les voire. D'après les soignants, l'état d'Orafèn se dégradait de jour en jour et Alice prenait peur à chaque fois qu'elle en voyait un sortir de la pièce où se trouvaient les malades et se diriger dans sa direction. Malheureusement, ce qu'elle redoutait, arriva. Le pas lent, baissant les yeux, une jeune soignante s'approcha d'elle qui s'était levée. Elle déglutit, prit une grande bouffée d'air et dit :

-Votre fils est...

Elle n'eut pas besoin de terminer sa phrase, Alice avait compris. Elle tomba en arrière, s'étalant contre le sol. Tout s'agitait autour d'elle, mais elle n'entendait plus rien, hormis un mot, un seul, qui résonnait dans sa tête, le mot « mort ». De lourdes larmes coulèrent sur ses joues. Elle s'évanouit et rêva, elle rêva d'Orafèn et de Malbjorn. Ils étaient tous les trois dans la maison au bord de la colline, la maison qu'ils rêvaient d'avoir. Ils jouaient dans le jardin avec les chiens. Ils étaient heureux, sereins. Tous souriants, tous riants. Les arbres étaient en fleur, les oiseaux chantaient et on savait apercevoir l'océan éclairé par le soleil qui brillait de mille feux. Mais soudain Alice entendit des sons étranges, qui n'avaient rien à voir avec le chant des oiseaux ou les rires d'un enfant, non c'était des voix, des voix d'êtres paniqués, triste. Et tout aussi soudainement, elle reprit connaissance. Elle était allongée dans un lit, au chaud. Elle n'avait aucune idée du temps qu'elle était restée inconsciente. Mais, elle se trouvait toujours dans le dispensaire. Quelques soignants s'étaient penchés au dessus du lit, les yeux rivés sur elle.

-Vous allez mieux ? Lui demanda l'un d'eux.

Alice ne répondit pas, elle s'apprêtait à se lever mais on posa une main sur son épaule pour l'arrêter :

-Vous feriez mieux de vous reposer, vous paraissez fort fatiguée et votre conjoint va bientôt se réveiller.

Elle nia de la tête et haussa l'épaule pour se dégager de la main. Tout en se levant elle dit :

-Il faut que je le voie.

On entendait la tristesse dans sa voix. Une soignante s'avança et lui fit signe de la suivre, puis elle désigna le lit de la main. Alice déglutit tout en se mettant à genoux et en se penchant au dessus du lit. Ses larmes tombèrent sur le corps inerte de son fils. Elle hurlait à la mort tout en pleurant toutes les larmes de son corps. Elle sentit une main se poser sur son épaule, c'était Malbjorn qui venait de se réveiller. Il comprit presque directement en voyant le ton pâle de son fils. Il se mit également à genoux et enlaça Alice tout en se mettant à pleurer à son tour. Ils restèrent ainsi toute la nuit, se demandant pourquoi une telle chose avait dû leur arriver. Le lendemain on vint leur dire qu'ils ne pouvaient rester ici.

*

On enterra Orafèn, le jour même. Il y eu un moine qui fit la cérémonie. Et sur la pierre tombale, on grava :

*
Orafèn Signus Underson

Fils d'Alice Underson et de Malbjorn Signus Né le 7 décembre 513

Décédé le 21 mai 514
*
Repose en paix aux côtés d'Arbitrio,

je t'aime mon fils. Puisses-tu rester proche de

L'Arbitrio mon fils.
*


Chapitre 3 : Un nouveau départ

Malbjorn et Alice se mirent d'accord pour ne pas rentrer directement. Ils prirent la décision de se rendre en Grande Huratelon, où Malbjorn avait de la famille et en profitèrent pour passer par l'Aon, là où se trouvent les célèbres chevaux. Ils marchèrent durant six jours, s'arrêtant aux quelques auberges qui se trouvaient le long de leur chemin pour passer la nuit. Chaque nuit Alice pleurait en revoyant les peluches d'Orafèn. Et elle cauchemardait, c'était toujours le même cauchemar. Elle marchait vers l'avant et en face d'elle se trouvait Orafèn qui reculait. Tout était sombre et tous deux marchaient lentement. Orafèn reculait, reculait, jusqu'à ce que soudain, il tomba en arrière dans un gouffre dont on ne voyait pas le fond. Alice hurlait, hurlait de toutes ses forces et pleurait. Et puis elle se réveillait. Elle était en sueur et pleurait toujours. Malbjorn la prenait près d'elle, elle se blottissait dans ses bras, il tentait de la rassurer et après maints mots doux, elle se rendormait.

*

Après de longues heures de marche, ils étaient enfin arrivés en Aon. Ils décidèrent de loger à « l'Auberge du Sabot Blanc ». C'était une petite auberge rustique, construite de pierres et de bois. Au rez de chaussé se trouvait la taverne, à l'étage les chambres et sur le côté, quelques abris résistants pour chevaux, pour les quelques cavaliers qui se seraient arrêtés en cours de route. Le soleil se couchait et le ciel prenait des tons rougeâtres. Main dans la main, Alice et Malbjorn poussèrent la lourde porte de l’auberge. Il faisait une chaleur agréable dans la pièce. Des odeurs alléchantes leur parvinrent jusqu'à leurs narines. Tous deux s’avancèrent vers le comptoir. Malbjorn prit la parole :

- Nous souhaitons prendre une chambre et après nous être installés, nous mangerons.

L'homme derrière le comptoir acquiesça. Il était grand et avait une légère tendance à l'embonpoint, il restait quelques cheveux noirs sur son crâne, il avait une longue moustache et une barbe mal rasée. Il leur fit signe de les suivre et monta à l'étage avant d'entrer dans une chambre. Il s'y trouvait un lit pour deux personnes et quelques meubles dont une armoire et une table de nuit. Alice posa soigneusement les peluches sur la table de nuit puis plia les vêtements qu'elle avait pris avant de partir et les mis dans l'armoire. Malbjorn lui prit la main et ils redescendirent en bas. Il sortit une bourse et la posa sur le comptoir, dedans tintèrent les quelques pièces.

- Nous prendrons deux grands verres d'eau et deux côtes de porc au miel. Dit-il au moustachu.

Ils allèrent s'asseoir et patientèrent. Ils discutaient des chevaux se demandant où ils pourraient en trouver. C'est alors que l'homme d'à côté se leva. Il n'était ni gros, ni maigre, ses longs cheveux bruns étaient tressés. Il s'appuya sur leur table.

- Alors comme ça vous souhaitez voir les chevaux de l'Aon ? Dit-il un sourire aux lèvres.

- C'est exact. Répondit Malbjorn un peu surpris par cette intervention.

Alice se taisait, les mains posées sur les genoux.

- Je me présente, Marius Dalander, je suis dresseur de chevaux.

- Enchanté, Malbjorn Signus, éleveur.

- Pareillement ! Lui dit Marius en lui serrant la main.

Il prit sa chope et s'installa à leur table. Ils firent plus ample connaissance durant la soirée. Alice ne mangea pas grand chose. Vers dix heures du soir tous se dirent au revoir. Il fût décidé que Marius reviendrait demain pour en apprendre plus à son nouvel ami sur les chevaux. La nuit se passa comme les autres, Alice cauchemarda de nouveau. Le couple fut réveillé pas les rayons du soleil qui se levait. Tous deux descendirent et prirent l'air. Un petite brise matinal soufflait. Peu de temps après on entendit le bruit des sabots d'un cheval qui cognaient contre les pierres du chemin. C'était Marius qui arrivait au grand galop sur un magnifique cheval noir. Il s'arrêta net, en face d'eux. Le cheval respirait bruyamment, visiblement essoufflé. Il les salua puis hissa Malbjorn derrière lui . Alice l'embrassa et retourna dans l'auberge. Elle s’arrangea avec le moustachu pour travailler. Il lui expliqua qu'elle pouvait assister l'homme à la cuisine et qu'elle serait payée. Évidemment, elle accepta. Alice fit donc la connaissance du cuisinier. Il s'appelait Anatole, il était plutôt maigre et pas bien grand. Il avait des cheveux mis-longs, aux boucles rousses abondantes. Un large sourire se dessinait sur son visage et il était d'une bonne humeur constante. C'était le premier qui avait réussit à faire sourire Alice depuis qu'Orafèn était décédé. Elle l'appréciait beaucoup et elle lui avait raconté son histoire. Étrangement, il lui faisait penser à Silnoë. Elle s'était d'ailleurs promis qu'elle apprendrait à lire et à écrire pour pouvoir lui envoyer une lettre. Alice s'intéressa à la cuisine. Et au soir, quand son conjoint rentra, ils décidèrent de rester quelques temps de plus à l'auberge. Toutes les nuits c'était la même histoire mais les journées devenaient de plus en plus joyeuses. Anatole apprenait à Alice à cuisiner et Malbjorn apprenait à dresser les chevaux. Le rouquin comptait de plus en plus pour Alice, non seulement il lui apprenait son métier mais en plus, il l'aidait a faire le deuil de son fils et à retrouver le sourire. Il devenait l'un de ses plus fidèles amis. Mais une fois que la jeune femme et son amoureux eurent fini leur apprentissage, ils se préparèrent à partir, ils ne pouvaient pas rester dans cette auberge éternellement. Ils restèrent une semaine de plus et puis Alice dût se résoudre à devoir dire au revoir à Anatole. Elle eu beaucoup de mal à partir mais Malbjorn l'y aida. Ils payèrent l'auberge avec l'argent qu'avait gagné Alice. Le pas rapide, le fidèle couple partit en direction de la Grande Huratelon, La jeune femme Hura abandonnant derrière elle son nouvel ami après l'avoir remercié à maintes reprises.


Chapitre 4 : Le départ de Malbjorn

Le trajet dura cinq jours. Alice reprenait des couleurs, mangeait mieux et dormait mieux. Anatole l'avait vraiment aidée. Elle ne l'oublierait jamais. C'est un cousin de Malbjorn qui une fois arrivés, les hébergea. Il s'appelait Gwendal, c'était un barbu au cheveux noirs. Il avait une femme, Nell, elle, était brune et avait à peu près la taille et la corpulence d'Alice. Ils étaient tout deux très gentils. Alice appris un peu plus tard que Nell savait lire et écrire parfaitement aussi bien en Capitalain qu'en Hura et savait également très bien compter. Elle s'arrangea donc avec elle et elle lui appris ses connaissances. Après plus de deux semaines d'apprentissage, Malbjorn décida qu'il était temps qu'il retourne en Esperia et qu'Alice retournerait à l' « Auberge du sabot blanc » le temps qu'elle face complètement son deuil. Nell et Gwendal organisèrent donc une fête en leur honneur, la veille de leur départ. Ils étaient tous les quatre, dehors, sous la lune et les milliers d'étoiles, autour d'un feu de camp. Nell arriva avec un tambour et quelques boissons alcoolisées. Chacun bu goulûment la boisson qu'on leur avait donnée, même Alice qui supportait très mal l'alcool. Un peu plus tard dans la soirée, Nell se mit en tailleur et plaça son tambour entre les jambes et se mit à jouer. C'est alors qu'Alice, saoul, se mit à danser en rythme pendant que les autre criaient :

- Danse Alice, danse !

Elle dansa presque tout le reste de la soirée et elle semblait avoir oublié, pendant cette danse, tout les maux qui lui étaient arrivés. Tout le monde riait et tout le monde semblait joyeux.

*

Le lendemain, ils partirent comme prévu. Ils remercièrent maintes fois ceux qui les avaient accueillis. Nell promis même à Alice que la prochaine fois qu'elle viendrait, elle lui apprendrait à jouer du tambour. Et ils marchèrent, main dans la main en direction de l'Aon, où Alice resterait en compagnie d'Anatole et où Malbjorn continuerait seul sa route vers la Capitale.

Chapitre 5 : De retour chez soi

Cela faisait plusieurs jours que Malbjorn était partit et qu'Alice dormait à l'auberge où elle s'était arrangée avec le propriétaire pour pouvoir rester en contrepartie du travail effectué en cuisine.

*

Elle se réveilla, s'assit en tailleur sur son lit et se frotta les yeux. Elle s'habilla rapidement et sortit un petit miroir qu'elle plaça devant son visage, c'était Anatole qui le lui avait offert. Elle tenta, à l'aide de ses mains, de dompter ses cheveux, en vain, elle abandonna donc après quelques minutes et enfila ses chaussures avant de descendre les escaliers de l'auberge. Elle entra en trombe dans la cuisine où Anatole concoctait un petit déjeuner copieux. Alice lui fit la bise et lui dit en se dirigeant vers la porte :

-J'vais au marché !

Anatole attrapa rapidement un petit paquet et s'exclama :

-Eh attrape !

Il lança le paquet dans sa direction et elle l'attrapa au vol. C'était des biscuits aux noisettes, ses préférés. Elle le remercia d'un signe de la main et se mit à marcher. Arrivée à destination, elle commença à scruter les étales. Celles-ci étaient remplies de marchandises en tout genre, des aliments, différentes babioles, des outils, des objets purement décoratifs et même des animaux. Il régnait une drôle d'ambiance, dans l'aire se mêlait l’odeur de la transpiration, de la nourriture, des bêtes et du tabac. Il y avait de joyeuses couleurs et le bruit sourd et constant de la foule obligeaient les gens à parler fort pour pouvoir se faire entendre. Alice avait enfin trouvé ce qu'elle cherchait, un livre vierge, de petite taille, recouvert d'une couverture en cuire et un plume de très bonne qualité ainsi que de l'encre et du papier à lettre. Avant de rentrer, elle passa chez le tanneur et lui demanda d’orner d'un blason, celui de sa famille, la couverture du livre. Elle rentra à l'auberge et passa chercher son livre le lendemain. Une fois rentrée avec celui-ci, elle s'assit à une table, trempa la plume dans l'encre et se mit à écrire soigneusement dans son livre.

Si j'écris ce livre, c'est pour m'aider à me souvenir, car il ne faut pas faire comme s'il ne s'était rien passé et oublier simplement. Orafèn a réellement existé et il est vraiment décédé et cela, il ne faut pas l'oublier.

Alice tourna la page.

Cela fait un bon bout de temps que Malbjorn est partit et que j'habite à l'auberge. Heureusement qu'Anatole a toujours été là pour moi, sinon, je n'aurais pas tenu le coup. Le soir après que Malbjorn m’aie laissée à l'auberge, bien que je pensais que ma tristesse s'était envolée, je me suis sentie à nouveau fort seule et la douleur de la perte d'Orafèn refit surface. J'ai été cherché un couteau de cuisine et me suis assise sur mon lit. Le plus soigneusement possible, j'ai écris lettre après lettre, « Orafèn » sur ma hanche droite à l'aide du couteau. Le sang coulait le long de ma jambe, puis, sur le draps du lit, mais je n'en avais rien à faire, tout ce qui m'importait c'est qu'Orafèn puisse m'accompagner partout où j'irai.

Alice continuait d'écrire, jours après jours, le soir après avoir travaillé. Elle y écrivait son histoire et celle d'Orafèn.

Les jours passent et deviennent monotones... Je commence à m'ennuyer... Silnoë me manque et Malbjorn aussi. J'ai, comme promis, envoyé une lettre à Silnoë, j’attends avec impatience sa réponse.

Alice devenait parfaite en cuisine et commençait à en connaître tous les secrets et les astuces.

J'ai reçu une lettre de Malbjorn. Je sais qu'il faut que je rentre, je me sens prête et je veux revoir ceux que j'aime, je veux rentrer chez moi.

J'ai dit au revoir à Anatole, je l'ai remercié pour tout ce qu'il a fait pour moi, il me manquera, je lui ai promis que je reviendrai un jour, pour le revoir et le prendre dans mes bras.

J'ai marché jusqu'à la Capitale, pour pouvoir embarquer dans le bateau de Gwynnola.

Au final ce périple dans l'Ancien monde ne m'avait pas permis qu'à apprendre à cuisiner, à écrire, à lire et à compter mais il m'avait surtout réappris à sourire, et à toujours me relever.


Je revenais riche sur Esperia, riche de connaissances et d'amitiés.
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