Utilisateur:Rowena
Sommaire
Rowena, l’Ardente
Thème de Rowena : Va plus haut, plus loin.
• Prénom : Rowena Alistryn
• Âge : 20 ans
• Date de naissance : 11 Juillet 494
• Taille :1 mètre 66
• Poids :57 kilos
• Cheveux : Noir aux reflets ambrés
• Yeux : Sarcelles, entre le bleu et le vert.
• Origines : Le Royaume Central dans la région d’ Aon , dans la ville de Saillonne.
• Aptitudes : Alphabétisation et Calcul.
• Formation : Apothicaire
• Connaissance(s) : Couture et Dessin.
• Religion : Culte d’Arbitrio : Phalangisme.
• Langues parlées : Le Capitalin et l’Hura.
Portrait Physique et Moral
Le visage ovale, peu homogène quant aux tâches de rousseur, grains de beauté et hématomes qui le parcourent, couvert d’une coupe désordonnée, les cheveux fauves aux mèches éparpillées. Le nez, récemment brisé, marque d’un combat constant, éparpillant du sang sec aux commissures de ses lèvres, ces dernières fendue, sèches et pincées. La mine sombre et la figure marquée de fatigue, seuls ses yeux sarcelles en ressortent, d’un bleu vif frappé de vert sapin, brûlant de connaissance, de vérité et de renouveau. Entouré d’épais cils sombres, de paupières noircies et de cernes opaques, ses pupilles brillent comme des phares ardents, symbolisant son esprit, au milieu d’une mer de ténèbres, en miroir avec un sourire plein d’espoir.
La carrure solide, Rowena ne semble jamais se laisser aller au malheur ou à l’abandon. La démarche vive et sèche, elle agit vite, en conséquence, mais pas forcément en prenant les bons choix. Les paroles crues, les regards appuyés, les poings serrés, signes d’une détermination sans faille et d’un travail d’arrache-pied, elle œuvrera toujours plus, jusqu’à épuisement, pour compenser sa mal chance maladive. Crachant le poison comme de simples paroles à qui bloquera son chemin, douce et attentionnée à ceux qu’elle chérit plus facilement que sa propre vie, son sourire, bien que souvent présent, peut autant définir son bonheur et sa fierté que provoquer sa nature espiègle et moqueuse.
- Qualités :
•Altruiste et Bienveillante
Du fait de son métier de soignante/Apothicaire, Rowena se devra toujours d’être proche de ses patients. Ainsi, elle a acquis un professionnalisme certain, mettant de côté les sentiments au bon moment, redoublée d’une sociabilité à toute épreuve.
•Travailleuse et Appliquée
Portant toujours le travail comme priorité absolue, Rowena fera tout pour atteindre ses objectifs, avec passion et la plus grande des applications, quitte à se tuer à la tâche.
•Courageuse et Vive
Rowena agit vite et laisse rapidement la peur de côté dans beaucoup de situation. Elle frappe fort, trace sa route et ne se laisse pas déstabiliser par ce qui se trouve en face d’elle.
- Défauts :
•Grande gueule et Brute
Rowena n’a pas sa langue dans sa poche. Bien trop désireuse d’offrir la vérité à son prochain, il lui arrive bien souvent d’en dire trop, mettant de côté sa délicatesse rare au passage.
•Rancunière et Impatiente.
Rowena aime à avoir ce qu’elle veut. Elle n’oubliera jamais celui qui s’est dressé sur sa route pour l’en empêcher, voyant sa vie comme une route bien droite et bien tracée, et lui fera souvent payer au double.
•Méfiante et Angoisse des foules.
Très vite mal à l’aise dans un endroit surpeuplé, Rowena a toujours eu l’angoisse des gens et en partie des hommes, à la limite presque de l’haptophobie. Elle mettra du temps avant d’accorder sa confiance.
•Susceptible et Sang-Chaud
Les nerfs à fleur de peau, il arrive souvent à la jeune femme d’exploser subitement aux piques les moins élaborées. Furieuse et Chaotique, elle répond et surenchérit, entrant souvent dans un tourbillon infernal difficile à arrêter.
•Casse-cou et Téméraire
Là où le courage laisse place à l’imprudence, Rowena foncera tête baissée dans les pires traquenards et les situations les plus dangereuses en se rendant compte bien trop tard de leur gravité. Cela lui vaut en général les cicatrices et coups qui marquent maintenant son corps.
•Sens de l'orientation exécrable et Sensibilité à l’alcool
Rapidement déstabilisée par les boissons ou les labyrinthes que forment la ville d’Esperia pour elle, Rowena se retrouvera rapidement n’importe où après des soirées alcoolisé ou même de simples courses.
Aptitudes
60px Alphabétisation
60px Calcul
Possessions
Fichier:Tenue chaude Rowena haut.png Fichier:Pantalon Rowena.png Fichier:Bottes chaudes Rowena.png Fichier:Clefs Rowena.png
Un haut rose pâle avec des lanières au col et aux manches. Epais et solide.
Une veste marron foncée, de bonne facture, plutôt sobre, tâché de sang séché au col, appartenant à Zelkiar.
Un pantalon foncé, couvert de trous au niveau des genoux.
Des bottes plutôt élégantes, recouvertes de poils de lièvres.
A sa ceinture, de nombreuses clefs et un chiffon toujours propre, venant du Chat noir.
Profession : Apothicaire
Fichier:Solutions buvables.png Spécialisation primaire : Herboriste
Maîtrise des plantes afin de concocter des remèdes comme les tisanes, les thés, les soupes, les bouillons, les pommades, onguents, baumes ou autres.
Fichier:Encens.png Spécialisation secondaire : Apothicaire
Maîtrise des plantes afin de créer des parfums, encens, lotions pour le corps, huiles, savons, maquillage et colorants.
Fichier:Pommade.png Spécialisation terciaire : Premiers soins
Capable de réagir en cas de blessures externes non graves, d’administrer ses remèdes et de bander une blessure.
Mémo pour les remèdes
Raccourcit vers les fiches de patients
Relations
Son compagnon
Zelkiar Halmenor: Le soldat. Rowena semble l’apprécier particulièrement, lui parlant toujours avec respect et une pointe de familiarité. Toujours à discuter en Hura, elle lui adresse des regards bienveillants et des sourires chaleureux.
Les plus proches
Nyha Alistryn: La petite soeur. Rowena semble s’en préoccuper plus que sa propre vie, lui trouvant de quoi se vêtir, se nourrir, des endroits où dormir… Elle est visiblement très précieuse à ses yeux.
Léon Pekovatel: « L’ami d’enfance ». Tantôt à s’engueuler, à se battre ou à rire ensemble, les deux jeunes adultes semblent se comporter comme chiens et chats, s’appréciant comme des frères et sœurs. Rowena se comporte comme un véritable garçon avec lui, en arrivant toujours aux poings dans n’importe qu’elle situation.
Solypso Alducci: Le patron. Rowena semble vouer un respect profond pour cet homme, que cela se ressente dans les gestes ou le ton qu’elle emploie en sa présence. Elle l’écoute avec attention, lui obéît avec patiente et lui parle avec gentillesse.
Adélard Larrieu: Pépito. Un garçon à l’humour un peu faible, néanmoins souriant et sincère. Rowena semble avoir un peu changé d’attitude envers lui depuis une certaine soirée.
Malfur: L’aveugle. Un drôle de personnage que Rowena apprécie malgré les rumeurs à son sujet et ses nombreuses remarques déplacées. Elle s’occupe de lui, étant très attentionnée avec ce dernier.
Tristrianne Tanguy: L’Apothicaire. Rowena semble s’être doucement liée d’affection pour elle. Ses enseignements et sa confiance ont permis à la jeune femme de se construire un avenir solide. Il lui arrive même d’être familière avec elle de temps à autres.
"L’Ardente, comme celle qui renaît de ses cendres."
Journal d’Esperia
Le Journal de Rowena à sa propre existence en jeu. Il est donc possible pour un joueur de le trouver et de le lire. Les textes en questions sont référencés ici sous la forme de petits résumés.
19.05.515 : Arrivée en Esperia en tant qu’esclave, dans la famille des Portendar, achetée à 150eO.
22.05.515 : Officiellement vacataire du Dispensaire, ayant reçue les clefs par Lucie.
23.05.515 : Manque de perdre sa main gauche, en guise de punition, après une dispute entre Kallie, Léon et elle-même, dû à son insolence.
26.05.515 : Après une arrivée massives de soldats lourdement armés sur la place, Rowena amène sa sœur au Dispensaire et s’y enferment par peur de débordement. La soirée continue sur rencontre bien alcoolisée, « fêtant » leur première semaine en Esperia avec Nyha, Léon et Adelard.
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28.05.515 : Rowena se fait briser le nez et mettre au sol par un groupe de Lig après provocations. Elle passe sa soirée au Dispensaire.
29.05.515 : Obtient le trousseau de clefs du Dispensaire de Signaro et une autre clef plus personnelle.
30.05.515 : Se fait attraper au col par Traya en plein milieu de la vente aux enchères pour un malentendu. Rowena semble extrêmement méfiante envers cette femme depuis.
31.05.515 : Rowena est affranchie et assiste quelques minutes plus tard au mariage de Solypso et Luna.
01.06.515 : Léon et Nyha sont affranchis à leur tour.
02.06.515 : Rowena fait se rencontrer une planche et la tête de Nhéris. Elle devient officiellement membre de la famille Portendar sous le nom de l’Ardente.
Histoires et Récits
Après l’heure des ouvriers, des scientifiques et des travailleurs, vînt celui des soulards. Le soleil trépasse doucement dans le ciel, ne laissant plus que des filets pourpres glisser entre les nuages poussiéreux sur sa route, dans l’horizon de ténèbres. -Et tandis que tout s’éclaire- Les lumières des lampes à huile, des bougies et des flambeaux s’allument comme des lucioles, un peu partout, tachetant la ville de faibles nuées mouvantes, créant ombres et malices dans les ruelles les plus sombres.
Rowena n’aimait pas particulièrement la nuit. Il s’agissait d’une passe étrange ou certains hommes et femmes s’abandonnaient aux vices les plus malsains et aux plaisanteries les plus dou-teuses, laissant les mœurs plus conformes pour le petit matin, ou chacun de ces Hommes replaçaient leur masque immaculé de charme… Comme si cela pouvait effacer les jours précédents.
La jeune femme en était la preuve vivante d’ailleurs, et Niha, sa petite sœur, une fatalité plus lourde encore. Née d’une débauchée, reine des parties de jambes en l’air et l’ombre d’une mère, cette dernière avait dû se rendre compte trop tard que l’on n’efface pas si facilement un gosse de sa vie une fois que votre ventre se met à enfler, prévoyant un demi-siècle de vie future. Dix-huit ans de vie pour le moment, portées par des déménagements soudains, une petite sœur fragile et du travail constant, entre la survie et l’apprentissage appliqué.
Ses yeux sarcelles se posèrent sur le bâtiment de l’université ou elle avait travaillé pendant trois ans, lui rappelant ces mois de dur labeur où elle s’était accordé une place de choix dans la médecine. Elle travaillait maintenant chez son père, dans un dispensaire charmant, rémunérée et bien nourrie… Constamment à surveiller sa sœur qui semblait ne savoir-faire que s’attirer des ennuis.
-« Donne tout c’que t’as la richarde ! Grouille-toi avant que j’te cogne ! » Beugla un jeune garçon, accompagné d’un second, sur la place, quelques mètres devant la demoiselle.
Rowena cligna des yeux, perplexe, avant de se rendre compte que ces cris de bêtes ne lui étaient pas destinés. Une troisième ombre, plus frêle, se distinguait derrière les deux voyous, et son cri, interpella soudainement la jeune femme qui commença à courir vers eux.
Niha avait attendu sa grande sœur sur la place pour rejoindre la maison comme chaque soir, s’étant visiblement fait de la compagnie cette fois ci.
Rowena poussa une sorte de rugissement d’intimidation, secouant son sac au-dessus de son épaule, espérant que cela suffise à les faire détaler, peu d’humeur à user des poings.
-« Bande de trouffions ! Venez-vous battre contre quelqu’un d’votre taille ! »
C’est avec surprise que cette attaque fulgurante en fît fuir un, qui n’eut pas le temps de déro-ber son dû, courant à toute jambe en riant, interpellant son ami qui fût moins rapide.
La furie envoya alors un puissant coup d’épaule dans le buste du garçon qui devait bien faire sa taille finalement, aussi jeune que sa cadette qui possédait deux ans de moins qu’elle. Le petit voleur cracha sa surprise au sol, le souffle coupé, avant de partir à son tour, ouvrant sa marche sur quelques pas fébriles et tremblants.
-« C’est le molosse d’Alinstryn ! Cours pour ta vie ! » Hurla presque le premier d’une voix rail-leuse, bientôt accompagné de son ami qui arriva à sa hauteur.
Rowena lança presque son sac dans les petites mains de Niha alors que ses jambes dévalaient déjà la rue pour attraper les deux nigauds, furieuse. S’en suivit une course poursuite dans les ruelles de Larrelier, vidées par la notoriété des tavernes aux alentours.
La jeune femme plongea alors ses cheveux dans son dos pendant sa course, soufflant sous l’effort, rabattant ses mèches fauves et rebelles dans sa capuche avant de reprendre de la vitesse pour faire fuir les rebelles un peu plus loin. Les ruelles s’amincissaient, offrant des courbes plus directes et des bifurcations soudaines, jusqu’à la dernière, longeant le dos d’une large Tarverne.
Rowena venait de perdre les deux garçons de vue, se donnant comme simple consigne d’avancer jusque dans la prochaine rue avant de rebrousser chemin, la course ayant assez duré. Le rythme plus ralenti, le souffle plus long, elle bifurqua sur sa droite avant qu’une ombre ne la couvre des pieds à la tête.
Son cœur se stoppa net. Prise de cours et se pensant dans un guet-apens coordonné par les deux fuyards, la demoiselle vit son sang ne faire qu’un tour. Poussant un grognement sourd, elle décocha une gauche maladroite vers le visage du passant. Son poing atterri alors dans la mâchoire de l’inconnu, glissant sur sa joue dans un geste peu puissant, juste faisant reculer ce dernier, tout aussi surprit de cet assaut imprévu.
Apeurée mais aussi septique quant à la taille du jeune homme qui ne ressemblait en rien à ses poursuivants, Rowena ouvrit la bouche pour exprimer sa surprise… Un instant trop tard. L’étranger s’avança d’un geste brusque, écrasant sa main sur l’épaule de la dame avant de la balayer d’un revers du pied, la faisant s’écraser face contre le bitume dans un bruit sourd. Une fois au sol, la demoiselle souffla une injure, son dernier espoir de se lever anéanti par le genou de son voisin, lui écrasant sans délicatesse le dos, la maintenant au sol alors qu’il lui tenait le bras droit.
-« Je t’avais pas vu ! J’suis désolée ! » Grogna la jeune femme, vexée de s’être fait immobiliser si rapidement.
Le jeune fût prit d’un moment d’hésitation, accentué par sa poignée, ferme, qui s’adoucît soudainement, laissant plus de leste à la brunette.
-« Tu es une fille ? » Demanda-t-il avant de la lâcher complément, se remettant debout.
Rowena parjura à nouveau, faisant craquer les os de son dos avant de se redresser, la main à l’épaule, sa capuche glissant sur ses épaules.
-« Et toi t’es la parfaite brute. Qu’est ce qui t’as pris de… » Répondit la demoiselle du tac au tac avant de jeter un œil à l’hématome du garçon, brunissant déjà au niveau de sa mâchoire, marquant une pause. « Ouais. Pardon… Je courais après des voyous qui en voulaient à ma sœur. J’pensais qu’ils m’avaient tendu une embuscade au détour d’une rue. » (Elle replaça doucement ses cheveux fauves sans espoir de les coiffer correctement) « Tu te défends bien. T’es un soldat ? »
-« Juste de l’entrainement. » Répondit le garçon avant de dévisager son interlocutrice, se massant doucement la joue.
Rowena en oublie rapidement le fil de la conversation, regardant derrière l’épaule du jeune homme, puis derrière sa propre personne, l’air pressé.
-« Et merde… J’ai oublié Niha. » Grommela-t-elle de façon audible avant d’en revenir à l’homme. « Moi c’est Rowena. Tu devrais venir avec moi, pour ta joue. J’vais pas te laisser dans cet état et j’peux pas laisser ma sœur toute seule. Suis moi, le dispensaire de mon père est pas loin. »
La jeune femme commença à marcher, comme si le marché était acquis et se tourna une der-nière fois vers le second protagoniste, râlant. « Pour me faire pardonner. Allez. »
Et comme si sa réaction enfantine l’avait amusé, il décrocha un sourire et reprit, alors qu’il avançait vers elle :
-« Moi c’est Léon. Tu es Apothicaire alors ? »
Le lendemain matin, à l’aube, Rowena partit acheter quelques ingrédients manquant pour fabriquer de l’onguent à son nouveau patient, qui avait passé la nuit au Dispensaire. La demoiselle marchait tranquillement sur les pavés désordonnés de la grande rue, le brouhaha du marché mon-tant déjà jusqu’à elle. Les stands de toutes les couleurs remplissaient leur présentoirs de babioles en tous genres : Tapis, peaux, bocaux en verre, livres, vêtements, peluches ou encore nourriture à foison. Les odeurs de tous ces objets s’entremêlaient les unes aux autres, donnant des saveurs orientales ou étranges, irritant le museau de la brunette, qui grimaçait de temps à autre. Le nez plissé,
Rowena esquivait les passants, jouant des pieds pour ne pas abimer les précieux remèdes, logés dans sa besace, gardant avec précaution un bras devant son sac, jouant parfois des coudes pour se glisser dans la masse.
Ainsi, la jeune femme dessinait le même chemin, se dirigeant vers son stand favoris, ou se vendaient fleurs et encens.
Une jolie échoppe, à la voile teintée de rouge et de blanc, à l’armature de bois de chêne clair, décorée de tulipes, de violettes et de diverses plantes en tous genre, ressemblant en tous points à un jardin, au milieu de ce marché bondé.
-« Rowena, ma grande ! » Salua la marchande avant de lui adresser un immense sourire, soulevant ses larges pommettes roses. « Je pensais pas te voir de sitôt ! Qu’est-ce que je peux faire pour toi cette fois ci ? »
Magda était une femme potelée, dans la trentaine, le visage clair, souriant, coiffé d’une ti-gnasse de lion, blonde comme le blé, habillée d’une large robe bleu-marine. Une dame ac-cueillante, qui avec sa gentillesse naturelle, aurait pu tout vendre à Rowena qui s’était attaché à elle, comme il était rare qu’elle s’attache à quelqu’un.
Sa remarque donc, fît sourire la demoiselle qui posa nonchalamment sa besace sur le présen-toir, y sortant un grand bocal vide.
-« Il me faudrait du miel s’il te plais. Tu n’as qu’à me le remplir à moitié, ça devrait suffire. »
-« Un client de dernière minute ? Tu étais déjà passé hier pour les violettes. » Répondit la vendeuse tandis qu’elle transvasait déjà le miel de ses bocaux dans celui de la brunette.
-« Disons que j’ai trouvé un moyen de renflouer mes fins de mois, je provoque moi-même les accidents de mes clients ! »
Magda cligna des yeux avant de rire bruyamment, ne prenant surement pas la remarque au sérieux, claquant la paume de sa main sur le bois de l’échoppe. Le visage de Rowena se fendit d’un immense sourire, cherchant ses pièces de monnaie au fond de sa poche, ne rebondissant pas sur son rire gras.
-« Toujours le mot pour rire hein ! Allez ma jolie, voilà pour toi. Je te fais le même prix que d’habitude, ne t’embête pas. »
Quelques pièces roulèrent sur le bois du stand avant que la demoiselle ne range en vitesse son achat, replaçant sa besace sur son épaule, comme pressée, redoutant un certain sujet de conversation.
-« Merci Magda. A la prochaine alors ! »
-« Hé ! C’est un beau garçon ? » Cria-t-elle presque pour se faire entendre alors que Rowena décampait déjà pour ne pas avoir à répondre, souriant toujours. Cette dernière pensa alors au jeune homme qui lui avait parlé jusque tard la veille, profitant de dormir dans le dispensaire, n’ayant pas de maison, résident à Larrelier depuis peu.
La jeune femme secoua alors la tête avant de rire toute seule, provocant l’étonnement chez certains passants, continuant sa route vers sa maison.
