Manoir Lunaire

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Manoir Lunaire
Informations RP
Nom Manoir Lunaire
Quartier Rivelame
Activité Foyer familial
État En Chantier
Parcelle Habitation
Propriétaire



Le Manoir Lunaire



L'îlot du Soleil Levant

L'îlot du Soleil Levant tient son nom de la vue panoramique qu'il possède, qui donne sur le soleil se levant sur l'océan. C'est un spectacle dont les couples sont friands, et l'endroit est fréquemment fréquenté pour sa beauté. De son emplacement reculé, il offre aussi refuge à tous ceux qui souhaitent un instant de tranquillité, que ce soit pour méditer ou pour se reposer.
Il abrite des jardins, composés de parcs ; de fontaines et de haies taillées. De ce fait, beaucoup d'endroits sont abrités des regards, et souvent munis d'un banc. Ces lieux sont appréciables et offrent assez de confort pour n'importe qui.
Lexigg, premier Gouverneur d'Esperia, repose en paix au centre de l'îlot. Certains viennent s'y recueillir, mais de moins en moins : peu d'hommes encore en ville ou tout simplement vivants l'ont connu.

Histoire des lieux

Le Manoir Lunaire est un grand bâtiment se situant sur l'îlot du Soleil Levant à Rivelame. Son nom est dû à sa forme de croissant, censé représenter le quart de l'astre Lunaire. Il fut construit à l'origine par Kemelvor Kemaltar, et le manoir ainsi que l'îlot dans son intégralité lui appartenaient. Autrefois le palais du gouverneur, ce manoir est devenu ensuite le foyer de la famille Lunargent, Thémis Lunargent et Dranna Lunargent.
Il fut aussi habité par Sergueitov Ivanovitch et sa femme, Rebecca Ivanovitch, Dame Lunargent ayant confié l'îlot du Soleil Levant à ceux-ci avant son départ vers l'ancien monde. Depuis son retour, la Noble Dame Dranna Lunargent a retrouvé son manoir et l'habite, seule.
La façade est imposante. Des drapeaux flottent dans le vent, des lanternes éclairent les environs et des lianes poussent sur les murs. Un panneau d'affichage ayant servi du temps où Kemelvor Kemaltar était dirigeant d'Esperia se dresse dans un coin, témoignant du passé historique du lieu.
Cet imposant manoir est divisé en deux ailes : L'Aube, située du côté où le soleil se lève, et le Crépuscule.

En Mars 515, des événements poussent les Ivanovitch à quitter Esperia, laissant le manoir et son îlot à son sort. Une multitude de propriétaires peu ambitieux et peu soucieux de l'état des lieux vont se succéder et laisser dépérir l'historique bâtisse.
Peu à peu, le manoir se détériore et l'îlot regagne son aspect sauvage. Les toits sont éventrés, et le manoir s'écroule sur lui même, lentement mais surement tandis que les ronces reprennent le dessus sur les jardins si bien entretenus auparavant, dénaturant la mémoire des lieux.

En Avril 517, l'îlot est confié au moine Duccio Ruviella qui propose alors un projet de rénovation digne de l'histoire du lunaire avant que la Chancelière en place ne reprenne le projet afin d'en rénover le manoir.


Ponton

L'îlot du soleil levant dispose de son propre ponton privé, permettant d'y accueillir le navire de plaisance des propriétaires.



Description du manoir en 515

Localisation

Situé en bordure de Rivelame, le manoir Lunaire est l’unique bâtiment sur Esperia à disposer de son propre véritable pilot privé. Celui-ci est disposé juste en face du manoir Lindén. L’imposant manoir dispose d’ailleurs de son propre ponton privé et de superbes jardins à son entrée.
L’accès n’y est pas très visible, obligeant celui qui veut s’y rendre à emprunter une petite ruelle avant de traverser l’unique accés de l’ilot : le pont Dranna Lunargent. Un long pont couvert par les couleurs de rivelame.

Remarques d’un architecte

Le bâtiment tel qu'il était en 515 fut unique en son genre, colossal et solitaire, sa forme en croissant de lune explique son nom, et sa disposition explique le nom de l’îlot.
Au delà de ça, on pourrait penser que l’architecture de celui-ci suivait les codes de son quartier, mais à peu de choses près, l’architecte responsable en avait décidé autrement. Comment rendre un bâtiment exceptionnel ? En changeant l’essence du bois utilisé d’habitude. En effet le bois utilisé n’était pas du pommier, comme dans tout le quartier, celui-ci était l’unique construction d’Esperia dans Rivelame construite en noyer, c’est pour cette raison que celui-ci pouvait paraître si lumineux de loin, par le reflet des planches sensiblement plus clair.
Cependant de tels choix demandaient un entretien plus que régulier de la structure, celui ci se trouvant dans un environnement salin.
On remarquera aussi que les fondations avaient été faîtes directement en creusant dans la roche, rendant la structure solide et à l’épreuve du temps. Malgré la hauteur du bâtiment, celui-ci n’eut qu’un étage, mais avec des plafonds relativement hauts et des pièces spacieuses.

Habitants & Employés

Le manoir n'est actuellement pas habité en vue de son état de ruine. Il a toujours été de sorte que de nombreux domestiques fréquentaient le manoir, tantôt pour l'entretien de la bâtisse, des jardins ou de services aux habaitants.


Le Curieux

|Musique d'ambiance

Cette visite guidée est un écrit qui existe IG dans deux ouvrages :

  • Grille Livre et Plume.png : Le Curieux - T2.1 - Le Lunaire
  • Grille Livre et Plume.png : Le Curieux - T2.2 - Le Lunaire

Ces livres sont disponibles à la lecture dans certaines librairies et à l’Académie, ces écrits sont signés par Sergueitov.

Première arrivée sur Esperia

Il y a des jours de brumaire qui paraissent plus frais que d’autres, surtout de nuit d’ailleurs. Ces chaînes vous entravent depuis un certain moment, le trajet en navire était épouvantable, et même si vous avez été vendu comme la dernière des marchandises au rabais, vous êtes content de pouvoir respirer un peu d’air plus pur que l’urine de votre congénère qui était à côté de vous dans la cale. Vous ne vous rappelez déjà plus de l’apparence de votre maître, il avait une grande moustache, à moins que ça ne soit une barbe. Peu importe il vous retrouvera de toute manière, il vous avait indiqué d’aller faire le tour de la ville et de le rejoindre un peu plus tard à son bureau, mais quel bureau, ça, c’est un grand mystère.
La nuit est noire mais le quartier semble assez bien éclairé, vous vous esquivez doucement de la place de la vente, du brouhaha ambiant pour tenter de trouver un peu de calme et vous dégourdir les jambes, par chance, cette gueuse d’esclavagiste n’avait pas bien serrer les entraves, vous laissant un peu plus de confort.
Après avoir regardé longuement les bateaux dans la nuit, vous vous décidez à longer les quais. Vous passez sur une plage à un moment, où est disposée une belle battisse, vous admirez un peu la haute habitation dans la nuit et vous quittez la plage, en continuant de longer l’eau, à l’affut du bruit des vagues sur les jetées, déconcentré un peu par la soif occasionnée par l’air salin de l’endroit.
Vous remarquez sur l’eau des lumières, mais ce n’est pas un bateau, c’est une maison, un peu avancé sur l’eau visiblement. Vous continuez votre route et vous remarqué un pont, abrité par des toiles bleues et blanches, il y a une inscription dessus, mais vous êtes incapable de lire, vous n’avez jamais su le faire.
Vous vérifiez un peu la solidité de ce dernier en mettant quelques coup de pieds prudent dessus, il semble en parfait état, il émet quelques bruits de bois grinçant, mais rien d’anormal, c’est presque accueillant à votre oreille comparé à celui que faisait le bateau de l’esclavagiste.
Vous l’empruntez doucement, jusqu’à arriver sur ce qui semble être, un îlot.

Un îlot

Vous faites les premiers pas sur ce qui semble être un îlot. Un premier coup d'œil vous permet de le déduire, un ponton, de l'eau sur les deux côtés, et au loin, quelque chose qui semble être bien trop loin, vous pouvez presque voir l'eau d'ailleurs.
Un superbe jardin vous fait face, très fleuri avec ce qui semble être des tunnels de fleurs et de fougères. L'ensemble à l'air d'être entrent régulièrement, car vous remarquez de la terre retournée et des traces sur le chemin. Vous faites prudemment quelques pas à l'intérieur du jardin avant de constater que le bâtiment se tient sur le côté gauche de l'îlot, il fait nuit noire mais vous vous aidez des quelques lanternes disponibles pour continuer à avancer.
Comme à votre habitude vous décidez de longer l'eau, en faisant ainsi le tour de l'île, c'est ainsi que vous remarquez pas si loin que ça un deuxième immense bâtiment, avec ce qui semble être une tour.
Il y a un ponton au bout de l'île, sans doute pour pouvoir amarrer un navire de bonne taille, et vous remarquez aussi quelques bassins où la faune y est présente. Vous continuez votre tour avant de remarquer une petite plage sous un immense arbre, vous vous y arrêtez un instant, assis sur le banc, à contempler l’eau noire et le reflet de la lune dans celui-ci. Le doux bercement des vagues et la tiédeur de brumaire vous endort, lentement vous fermez les yeux avant de sombrer dans les ténèbres de la fatigue engendrée par le trajet de cale.
Vous vous réveillez avec un bruit de porte qui claque, puis les grincements de ce qui semble être le pont, vous baillez avant de remarquer qu’il fait à présent jour, il est temps de se lever de ce banc, vous n’avez rien à faire ici, imaginez si votre maître vous trouvait là ?
Vous vous remontez de la plage et vous empruntez le chemin à travers les pergolas de feuillages, lors de votre marche lente et encore somnolence, vous regardez sur votre droite et vous remarquez que la porte de l’immense battisse parait entre-baillante.
La curiosité a toujours été votre plus grand défaut, c’est pour ça que vous portiez ces chaînes d’ailleurs, et sans dire un mot, sans réfléchir plus longtemps, vous avancez dans l’allée qui mène à la porte entre les deux statues en forme de croissant de lune, et vous entrez, comme le voleur de secrets que vous étiez.

Le rez de chaussée

Vous ne rêviez pas, il y avait bien deux portes. Étrange.
Vous refermez les portes derrière vous, sans bruit et vous tendez l’oreille aux sons environnants, vous entendez de légers crépitements provenant de votre droite et une odeur de viande en pleine cuisson accompagne ces bruits. Votre ventre est tristement vide, et ça depuis un certain moment, attiré par la convoitise d’un repas vous tournez sur votre droite, en longeant le mur. Vous arrivez sur une cuisine, pas spécialement grande mais plus que suffisante pour y faire à peu près tout, vous aviez vu des auberges s’en tirer avec moins que ça, et comme si l’odeur pouvait guider vos yeux, vous vous reportez directement sur la viande posée dans une assiette, encore fumante.
Coup d’œil à gauche puis à droite, vous regardez un peu derrière vous et vous tendez l’oreille avant de vous en saisir pour l’ingurgiter sans plus de procès, en vous brûlant légèrement le gosier. Vous vous retournez de la petite pièce pour reprendre votre visite. En repassant dans le hall d’entrée, vous remarquez contre le mur en face de la porte principale un grand buffet en bois, avec des plantes et des vases dessus, il y a aussi une autre porte dans le prolongement de celui-ci.
Après quelques pas de plus, vous arrivez devant un imposant escalier, qui mène visiblement vers l’étage et vers le sous-sol. Vous tendez à nouveau l’oreille, à la recherche de signe de vie de ses occupants, et vous décidez d’aller voir en haut. L’escalier monte lentement, mais la lumière y est plus présente qu’à l’étage inférieur, en montant vous observez le plafond, qui paraît vraiment très haut, mais qui redescend à fur et à mesure que vous montez.

L’étage

Enfin sur le palier vous embrassez la pièce du regard, l’endroit est propre, entretenu et fleuri.
Sur votre gauche vous observez des tableaux avec des inscriptions en dessous, d’ailleurs vous remarquez qu’il y en a d’autres au bout de l’immense pièce, il y a un autre buffet, en marbre cette fois-ci, et une vitrine, l’endroit est vert et orange, un peu à la manière des fanions que vous aviez remarqué auparavant sur les façades de l’endroit. Une petite cheminée crépite aussi sur votre droite. Les plafonds sont hauts et des lustres descendent de ceux-ci, on peut voir la toiture se dessiner juste au dessus de la charpente. Après cinq pas de plus dans la grande salle vous remarquez une grande table avec une structure en or et un plateau en pin autour de laquelle sont disposés huit sièges verts.
Un coup d’œil sur les murs vous confirme que l’endroit est plein de tableaux divers et variés, et que de grandes baies vitrée produisent suffisamment de lumière pour rassasier les plantes présentes dans la pièce. Quelques pas de plus et vous montez un petit marche pied qui vous fait monter d’un niveau par rapport à la pièce précédente, vous donnant directement accès à une porte qui semble mener sur une terrasse en extérieur. Vous passez derrière la petite structure qui sépare la pièce du couloir que vous empruntez pour tomber sur une nouvelle porte, bien mise en valeur par les murs qui l’entoure. Dissipé de tout semblant de gêne et de voyeurisme, vous poussez la porte et vous tombez sur une superbe chambre, un grand lit faisant face à un immense âtre. La cheminée est imposante, bien plus que dans la pièce principale.
A travers cette chambre vous remarquez deux portes qui semblent donner sur une autre terrasse. Sans avancer plus dans la pièce vous faites demi tour pour revenir dans le petit couloir qui mène à la salle principale.
Vous passez en faisant attention d’éviter les tapis au sol, inutile de laisser des traces sales là-dessus. Vous redescendez les escaliers, non sans grincements, dans le bâtiment en forme de croissant de lune.

Le sous-sol

Si l’étage était éclairé par les rayons du soleil, le sous sol qui se dessinait lors de la descente l’était moins, mais bizarrement pas moins accueillant. La lumière est tamisée et ce qui semble être un endroit de convivialités et de repos apparait au fil de votre descente.
Vous vous retrouvez face à un grand salon, les murs sont recouverts de bibliothèques et en avançant dans la pièce vous remarquez un autre feu de cheminée qui crépite dans le coin opposé de la pièce. Vous tournez autour de vous-même et vous remarquez qu’il y a un autre escalier qui monte. Intrigué vous l’empruntez et vous arrivez directement sur superbe bureau, où sont entassés des tas de rouleaux. L’endroit est étriqué, très bas de plafond, ce qui s’explique d’ailleurs par le fait que le bureau soit en mezzanine de la pièce en dessous. Un petit espace de travail confortable visiblement. Vous descendez les marches pour aller au salon. Il y a des rouleaux accrochés au murs, c’est parfaitement illisible, des lignes dans tout les sens, des petites griffes de notes, rien d’intéressant. Puis en continuant votre exploration, vous remarquez un deuxième grand escalier situé juste en dessous du grand qui vous a permis d’arriver jusqu’ici.
Vous penchez la tête et vous tendez l’oreille, plus prudent que jamais, et ce n’est qu’après quelques minutes que vous distinguez de l’eau en mouvement.
Vous descendez une marche, puis deux, soudainement vos pieds s’entremêlent avec vos chaînes et vous dévalez les escaliers. L’instant semble durer des heures, et pourtant tout vos muscles semblent engourdis quand votre corps s’arrête à même le sol.
Vous êtes allongé sur le côté, ou peut être sur le dos ? Impossible à dire, tout est flou et la douleur commence à monter graduellement au niveau de votre bassin.
Quelqu’un arrive et se met au dessus de vous. Vous n’entendez pas ce qu’il dit, c’est incompréhensible, mais vous vous forcez à vous concentrer sur son visage.
Vous avez déjà vu cette personne, mais où ?
Sur les tableaux en haut. Oui c’est lui, mais ça vous revient, comme la douleur qui matraque le ventre. C’est lui, l’homme qui vous a acheté, oui c’est bien lui.
Vous fermez les yeux, fatigué de votre épreuve, il faisait si froid soudainement, il était temps de se reposer. Il y avait-il un meilleur endroit que tout ce que vous aviez vu ici pour le faire ?


Peintures visibles

Cette catégorie regroupe tout les tableaux et dessins qui étaient exposés dans le manoir, la plupart ont été détruit par l'humidité ou l'effondrement de certains murs.

"Follage", par Djafar.
"Illusion n°2", par Djafar.
"Le Mangeur de rêves", par Djafar.
"Le Dormeur", par Djafar.
"Le dévoreur de cauchemard", par Djafar.
"Brillance Lunaire", par Sergueitov.
"Colère", par Djafar.
"La Soirée des Dames", par Djafar