Arbitrio : Différence entre versions

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Après une longue histoire de conflits religieux entre les deux écoles (voir les [[Les_feux_de_Nivôse|Les feux de Nivôse]]), un Concordat a finalement été conclu entre les deux premières grandes religions et ouvrant un ère de collaboration entre elles au prix d’un assouplissement des dogmes. Ainsi, les deux mouvements défendent une vision de l’Arbitrio observant la société en permanence et non lors des seuls jugements de l’âme, la nécessité de modérer la liberté qu’il offre aux humains par des lois et de la modération, la réprobation du concept de magie ou de sorcellerie et un encadrement des croyants par une structure stable.
 
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Aujourd’hui, la plupart des monastères et abbayes des grandes villes possèdent un personnel composé de moines et de phalangistes. Rares sont donc les lieux en dehors du [[Steiertal]] et des montagnes adaarionnes où le culte est organisé de façon purement phalangiste ou purement adaarionne. Les conflits sont également rapidement réglés par le Tribunal de la Foi à [[Roskilde]].
 
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De son côté, [[le Nord]] a vu le culte de l’Arbitrio dégénérer sous l’effet de l'isolationnisme. L’Arbitrio y a d’abord cessé d’être une entité unique et s’est transformé en un panthéon de [[Culte_des_Déesses_des_Sept_Mers|sept déesses de la Mer]]. Petit à petit, le concept d’Arbitrio y a disparu pour laisser place à ces sept déesses. Toutefois, on constate que ça et là, des missionnaires phalangistes sont parvenus à ramener l’Arbitrio dans le Nord mais de façon marginale et la plupart des nordiques adhérant à l’Arbitrio sur leurs propres terres continuent d’adorer les sept déesses en même temps.

Version du 7 janvier 2013 à 00:06

Origines du culte

Originellement, le culte de l’Arbitrio était une religion transmise oralement et extrêmement décentralisée. Celle-ci se diffusait par tradition orale et organisée au niveau local par des hommes à qui l’on reconnaissait une grande sagesse et une parfaite impartialité : les honorables. C’est de cette époque que vient le fait que même les religions organisées contemporaines ont été incapable de véritablement uniformiser la foi en l’Arbitrio.

Principes et diversité du culte

L’Arbitrio était déjà à cette époque assez bien résumée : une entité extérieure à ce monde, omnisciente et parfaitement juste. En dehors de certains cas isolés de kaitusianistes qui considèrent le pouvoir magique de la prière, l’on ne considère généralement pas l’Arbitrio comme une entité active mais comme le juge des âmes. Les grandes idées de l’Arbitrio sont l’interdiction de la déchéance de l’âme, la croyance en une absolution de l’âme en cas de vie juste et l’enseignement “causer le plus de bien possible et le moins de mal possible”. La plupart des mouvements et des honorables de l’ancienne foi tiennent cependant des discours plus élaborés et plus élargis, causant une multitude d’interprétation de la foi.

Première institutionnalisation du culte

C’est en l’an 20 avant le calendrier capitolin que le Monastère de Golvandaar organisa la première forme de religion organisée, suivi en 167 du calendrier capitolin par le phalangisme à Odense en Huratelon.

Conflits et premier Concordat

Après une longue histoire de conflits religieux entre les deux écoles (voir les Les feux de Nivôse), un Concordat a finalement été conclu entre les deux premières grandes religions et ouvrant un ère de collaboration entre elles au prix d’un assouplissement des dogmes. Ainsi, les deux mouvements défendent une vision de l’Arbitrio observant la société en permanence et non lors des seuls jugements de l’âme, la nécessité de modérer la liberté qu’il offre aux humains par des lois et de la modération, la réprobation du concept de magie ou de sorcellerie et un encadrement des croyants par une structure stable. Globalement, on peut résumer les différences actuelles entre les deux cultes comme suit :

  • Les moines encouragent la lecture personnelle des textes, la prière communautaire et le dialogue religieux. Les phalangistes préfèrent le sermon éclairé, la prière personnelle et la lecture pédagogique des textes.
  • Les moines soutiennent que la société doit s’organiser en grands ordres égaux mais aux rôles différents. Les phalangistes préfèrent une société hiérarchique.
  • Les moines soutiennent les qualités de modération, de politesse, de dignité et de bonté et condamnent l’ambition, la cruauté et l’hédonisme. Les phalangistes soutiennent les qualités d’honneur, de loyauté, de volonté et de sacrifice et condamnent le fatalisme, la trahison et l’hédonisme.
  • Fondamentalement, les moines soutiennent que leur action première dans la société est d’en améliorer les rouages là où les phalangistes soutiennent que leur action primordiale est la protection et la sauvegarde de la société des croyants.
  • L’action religieuse des moines passe par l’éducation, la charité et l’aide médicale. L’action religieuse phalangiste passe par la protection de la société, le soutien à la justice divine et le contrôle religieux.
  • Les moines soutiennent que la société fonctionnera toujours mieux si chacun se modère et respecte les mêmes dogmes et l’idée que l’harmonie produit une vie meilleure. Les phalangistes mettent l’accent sur l’excellence personnelle et l’idée que tout homme de qualité suivant le dogme religieux se verra récompensé.

Aujourd’hui, la plupart des monastères et abbayes des grandes villes possèdent un personnel composé de moines et de phalangistes. Rares sont donc les lieux en dehors du Steiertal et des montagnes adaarionnes où le culte est organisé de façon purement phalangiste ou purement adaarionne. Les conflits sont également rapidement réglés par le Tribunal de la Foi à Roskilde.

Le cas particulier du Nord=

De son côté, le Nord a vu le culte de l’Arbitrio dégénérer sous l’effet de l'isolationnisme. L’Arbitrio y a d’abord cessé d’être une entité unique et s’est transformé en un panthéon de sept déesses de la Mer. Petit à petit, le concept d’Arbitrio y a disparu pour laisser place à ces sept déesses. Toutefois, on constate que ça et là, des missionnaires phalangistes sont parvenus à ramener l’Arbitrio dans le Nord mais de façon marginale et la plupart des nordiques adhérant à l’Arbitrio sur leurs propres terres continuent d’adorer les sept déesses en même temps.

Le cas particulier du Ouandaï

Enfin, totalement étrangère à la foi en l’Arbitrio, on trouve le culte qadjaride, souvent assimilé à la pratique de la magie, qui est enroulé dans le monde entier par une voile de mystère, d’ignorance et de méfiance. Cette religion très ancienne a de différent qu’elle se fonde sur une métaphysique complexe, la reconnaissance sans complexe de l’existence de la magie et une croyance en une mécanique de l’univers basé sur un équilibre changeant entre les divers dimensions de Xshessetra (terme Qadjaride intraduisible signifiant l’union du réel et de l’irréel). Ainsi, les qadjarides croient fondamentalement en l’existence d’un nombre incalculable d’univers différents dans lequel le Transcendant peut voyager par le chant. La mécanique de ces univers offrirait au monde une force et une énergie changeante qui peut produire des phénomènes nouveaux en entrant en contact avec la force et l’énergie propre à cette dimension qu’il serait possible de manipuler. C’est ce qui est nommé “magie”. Divers écrits Qadjaride relient ainsi le fait qu’aucun mage du vieil empire ne put empêcher les armées Capitalines de détruire leur peuple en raison d’un phénomène qui aurait empêché toute magie de se manifester dans notre dimension et aurait vidé les Qadjarides de leur énergie propre.
La vapeur et la fumée, la nuit, les astres et la couleur occupent tous une grande place dans la symbolique mystique Qadjaride. Avec la destruction de l’Empire Qadjaride, le génocide orchestré par l’Empire central et la diaspora, cette religion complexe et subtile a dégénérée en un culte superstitieux, mystique et fanatique d’actes “magiques” généralement orchestrés par des personnages davantage versés dans l'illusionnisme que l’occulte.

Branches et doctrines du culte

Aujourd’hui, on compte différents mouvements religieux très variés bien qu’aucun de ces mouvements ne possèdent la puissance de la foi :

  • Le Libre-Arbitrage : Très populaire à Caroggia mais également présent dans une forme un peu plus brutale à Uuroggia, le Libre-Arbitrage est un courant de l’Arbitrio qui se distancie profondément du phalangisme et du monachisme en bannissant la croyance dans la loi, les structures, l’autorité. Fondamentalement, ils considèrent la liberté comme un don d’Arbitrio et que ne pas en faire usage revient à travestir sa foi.
  • Le Kaitusianisme : Conceptualisé par des théologiens, le kaitusianisme n’a en fait rien d’un mouvement et désigne d’une manière générale tous les croyants peu pratiquants et qui pensent que l’Arbitrio a en réalité une influence magique dans la vue et que prier, mal se comporter ou lui faire des offrandes peut infléchir le cour des choses. Certains monastères adaarions et abbayes phalangistes y sont aussi assimilées. La Tour Pristine et le culte respectueux d’Allistère, de Tancred ou de la Très-Proche d’Arbitrio Sanna Orsund sont généralement perçus comme des percées kaitusianistes acceptables dans le rite officiel.
  • Le Kantaisäisme : Nouveau mouvement né à Golvandaar, c’est un courant très minoritaire qui veut rétablir un culte de l’Arbitrio très contraignant et réunifier la foi sous un seul dogme.
  • Le Puritanisme ou Preverienisme : Courant ancien mais très minoritaire, c’est essentiellement un courant négationiste et révisionniste qui rejette la diabolisation de Joris Preverien et milite pour une reprise de la guerre contre les moines adaarions et les courants non-phalangistes. Dans sa version modérée, le puritanisme se limite simplement à une volonté de voir le phalangisme primer.
  • Le Kaaosisme ou Culte de Chaos: courant ultra-minoritaire, unanimement méprisé, communément inconnu et pourchassé par l’ensemble des religieux et des théologiens, ce courant prône l’idée que l’Arbitrio a fondé le monde et le régit encore mais dégénère lentement. Chaos, son pendant maléfique souvent associé au Nether, grossit proportionnellement et dominera le monde dans un règne de tous les maux. Fondamentalement, ce culte est le seul à proposer une eschatologie là où l’ensemble des autres cultes nient une quelconque fin du monde.