Enterrement

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L'enterrement dans le culte de l'Arbitrio

L'enterrement monachiste

Le corps du défunt, vidé de son essence intellectuelle et spirituelle, ne représente plus qu'une enveloppe charnelle aux yeux des croyants monachistes. Tout ce qui faisait l'individu de son vivant se retrouve dans le souffle, n'empêchant cependant point aux moines de porter un dernier respect à la dépouille. Selon l'adage, "Les morts n'ont que des frères", les morts font partie du tout qui forme la communauté d'Arbitrio.

Le corps

Le corps repose dans un cercueil simple qui peut être scellé dans deux endroits différents :

  • Il peut s'agir d'un Mausolée : ces bâtisses qui varient de tailles et d'architectures suivant les cités rattachées, sont généralement voisines aux Monastères et gardées par l'Apothi. Composés de chambres funéraires sous-terrains, ces dernières sont généralement inaccessibles à la communauté sauf lors des cérémonies. Les mausolées les plus valorisants se trouvent en altitude, c'est pourquoi Sanna Orsund est enterrée sur l'un des plus hauts monts adaars.
  • Il peut s'agir aussi d'un cimetière : ces endroits entretenus par la structure religieuse la plus proche, sont des lieux à ciel ouvert où peuvent reposer les défunts sous l’œil vigilant de l'Arbitiro. Plus modestes que les mausolées, les cimetières sont très courant dans les campagnes et tolérés. En effet moins coûteux et plus extensible que les sous terrains funéraires, les cimetières ont été tolérés puis acquis dans la communauté croyante depuis des siècles, bien que cela laisse réticent les plus austères.

Un objet symbolisant la personne défunte accompagne l'enveloppe charnelle. Il pouvait s'agir de son outil de travail, d'un symbole de ses actions passées ou d'un bijoux, qui était déposé soit dans le hall du Mausolées, soit sur la tombe.

La cérémonie

La cérémonie se déroule au Monastère, elle est constituée d'hommages, plus ou moins nombreux, et de chants, dont la qualité et la quantité varient selon la vertu du défunt. Un moine est généralement délégué pour l'office, et les Apothis ne se consacrent aux rites funéraires que lorsque le défunt était un individu important. Lorsque le défunt est un homme, il est bien vu de reverser de l'argent à la veuve, pour l'aider à subsister.

Hommage

Les mausolées sont accessibles et n'ont pas de porte (sauf pour la chambre funéraire). Les proches peuvent venir se recueillir n'importe quand sur l'objet symbolique du mort, nommé Preuve ou Todïst en Adaarion. Parfois, des cérémonies d'hommages sont organisées, afin de rappeler l'existence passée d'un individu mort, des sortes de seconds enterrements. Le cimetière au contraire, est accessible la plupart du temps. Notons toutefois qu'il restera une structure beaucoup moins prestigieuse que le Mausolée.

NB: Toutefois, le monachisme s'adaptant beaucoup aux coutumes des peuples, ces règles ne sont pas strictement applicables. Le rôle du cercueil est d'ailleurs source de débat depuis des décennies à Golvandaar.


L'enterrement phalangiste

Dans le courant phalangiste, le corps revêt une importance bien plus forte que chez les monachistes. Les hommes sont nés du sang d'Arbitrio, leur corps est donc lié matériellement à Arbitrio, et l'âme se trouve dans le sang même des individus.

Le corps

Le corps est donc déposé directement dans une petite fosse creusée pour l'occasion, sans cercueil. Il est vêtu d'une toge blanche très rustique et fine afin de le recouvrir, et fréquemment, un fin masque d'acier est déposé sur le visage du défunt (un masque d'or pour les Rois et les Abbus). La fosse est creusée dans le Navrat, un espace délimité par des pierres ou des bâtons, où sont enterrés tous les membres de la communauté. Il est interdit de franchir ces limites sauf lors des enterrements.

La cérémonie

Aucune prière n'est faite à l'Abbaye lors des funérailles. Le corps est porté par la Phalange jusqu'au Navrat, où le trou est déjà creusé. Il est ensuite déposé dedans, et le trou est rebouché. On procède alors à des hommages, plus ou moins poétiques, et l'Abbus prononce le dernier mot. Enfin, les personnes présentes dégustent quelques mets sur place, afin d'honorer le corps retournant à la terre, source de fécondité ultérieure.

Hommage

Aucun hommage n'est rendu par la suite, et approcher d'un Navrat n'est pas bien vu ni agréable aux yeux du phalangiste. En revanche, il est fréquent qu'avant un repas, on rappelle la mémoire d'un défunt pour signifier que son sang est à l'origine de ce repas.

Les phalangistes les plus fervents prônent la nudité du corps au moment de son enterrement, avançant l'idée qu'ajouter une toge ou un masque serait mauvais pour la terre.

Cas spécifiques

Les rites Monachistes comme Phalangistes sont très bien respecté sur le Continent. Certaines régions ajoutent même quelques détails ;

  • Au Canatan, ils ajoutent ainsi une couronne d’œillet Canatanais au Todïst, partageant le symbole de leur région avec ses habitants défunts.
  • Les Medevans brûleront des bougies parfumées lors de l'inhumation pour toucher l'âme emportée du mort et prévenir l'Arbitrioconséquence de la superstition très développée dans cette région, souvent vue d'un œil sceptique par les autres.
  • Les Dionians préféreront quelque chose de plus sobre comme verser un peu d'eau sur le corps avant l'inhumation, abreuvant une dernière fois l'enveloppe charnelle.
  • Les Vellabriais adoptent une veillée funéraire communautaire le soir même de la mort du proche, chantant et psalmodiant tout le long de la nuit.

Il arrive parfois que certaines communautés viennent à changer les rites

  • Les marins ainsi donc, jettent à la mer le corps après une cérémonie des plus sobres et en compagnie d'un Moine d'où la nécessité dans les flottes militaire d'avoir ce qu'on appelle un Moine de Pont. La mer devient donc le lieu de prière de tous bon pratiquants qui veut prier à ses amis défunts.
  • Lig Ocolide ne possède en revanche ni moines ni même d'institutions. Si certaines fois on remarque des tombes, la plupart des corps sont jetés en mer avec un rite qui varie énormément d'une île à l'autre. Bien que l'on aperçoit un certain respect du défunt, le reste du continent croyant voit d'un très mauvais œil ces pratiques.

La veillée funèbre

Le soir même de la mort, un moine est généralement appelé à veiller le corps et à prier pour celui ci. La veillée funèbre comme on l'appelle, est répandue sur tout le continent mais pas forcément respecté -du notamment au manque de moine dans certaines régions peu peuplées- sauf en Vellabria où la tradition invite même la famille à prier, proches comme personnel du Monastère.