HRP:Bac à sable2

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UTILISATION EN COURS : OUI (Naveed)


Nom

Le nom de nomade Dionan vient de l’origine régionale de leur mode de vie. Cependant, ils étaient autrefois appelés Nomades caminarides du fait de l’origine de ce mode de vie. Cependant, après la création de la République Marchande de Caroggia, le nom d’origine s’est perdu et les Caminarides ont finalement été appelés les nomades Dionans ou les nomades Caroggians. Certains se revendiquent encore comme nomade Caminaride.

Politique

Les nomades dionans n’ont pas vraiment d’organisation centralisée ni de dirigeant officiel, cependant, le cœur de la politique tribale dionanne est à Gainerako où la paix est forcée par les grandes familles Dionnanes. Un conseil est présent là bas, le conseil tribal, mais celui ci n’a pas une réelle autorité en dehors de la Dione (son influence en revanche est bien présente).

Social

Les nomades dionans est en réalité un terme vaste qui englobe beaucoup de différents types d’individus qui ont chacun des modes de vie et des chemins migratoires très différents.

Famille dionanne

Les familles dionanne sont des familles influentes de la Dione, elles sont généralement des ancêtres de caminarides importants et elles les revendiquent. Elles sont très fières et possèdent bien souvent de nombreux esclaves ainsi que des commerces et des caravanes dans toute la région. Leur principale source de revenu sont les caravanes et l’exploitation des ressources de la région comme la silice, le grès, ou pour les familles les plus puissantes, l’argent de Haizeberoa.

Nomade

Les nomades ou tribaux, sont un regroupement de famille nomadique dionanne. Ils n’ont pas forcément tous des caravanes mais sont en revanche bien plus équipés, ils transportent généralement avec eux des tentures pour la nuit ainsi que des marchandises qu’ils vendent dans les villes de la Dione. Ainsi, leur tracé migratoire est bien souvent défini pour une saison et il est strictement respecté, afin d’être le plus efficace possible.

Famille nomadique

Une famille nomadique dionanne est simplement une famille au sens religieux du terme, deux parents et possiblement un ou plusieurs enfants. Ces familles parlent souvent le Vellidioma dans le cas où elles sont nomades depuis un moment. Leur chemin de migration n’est pas prévu et il est rare que la famille sorte de la Dione. En revanche,toutes possèdent une caravane qui sont bien souvent décorées de fanions et d'emblème familial sans réelle valeur. Ces caravanes sont rarement tirées par plus de deux chevaux et ces familles restent modestes, vivant au jour le jour.


Sécurité Locale

  • Milice et services de mercenariat nomade : La région étant particulièrement dangereuse pour les caravaniers et les voyageurs mal avisés, de très nombreuses familles Dionannes influentes se financent des groupes de miliciens nomades qui les protègent lors des convois de caravanes. Certaines familles paient même des mercenaires pour maintenir l’autorité dans certains hameaux ou villages afin d’éviter les débordements contre leurs potentiels commerces. Il est bien souvent attendu de ces mercenaires qu’ils aient un bon Vellidioma ou qu’ils connaissent à minima la région afin d’être le plus efficace possible, une forte concurrence dans ce milieu est présente et l’offre d’emploi est généralement variée, allant de la protection de personnalités, jusqu’aux règlements de compte sur un rival un peu trop bruyant. Certaines familles n'hésitent pas à faire accomplir à leurs mercenaires des tâches ingrates voire illégales.

Économie

L’économie des nomades Dionans se base principalement sur le commerce et sur le transport de marchandise en caravane. Ceux-ci alimentent un réseau commercial complexe bien que moins grand que le dromovelto en achetant et distribuant des ressources dans toute la Dione. Il n’est pas rare que certains nomades soient spécialisés dans certains métiers qu’ils pratiquent lors des nombreuses pauses sédentaires aux abords des plus grandes cité de la Dione comme Gainereko ou Haizeberoa.
Les familles Dionnanes quant à elles, ont tendance à avoir plusieurs fonds de commerce, engrangeant parfois de lourds bénéfices grâce à l’exportation de produits plus au nord (Grande Huratelon). Ils tendent à ne pas se concentrer sur un seul type de commerce, néanmoins on retrouve souvent des boutiques en leur nom un peu partout dans les grandes cités et petits villages dionans. Presque toujours, ces familles dirigent les caravaniers et les utilisent comme source de revenu.

Esclavage

L’esclavage est très pratiqué dans la région puisqu’un esclave est certe une bouche à nourrir, mais peut se révéler très utile si il sait se battre ou bien qu’il pratique un métier rentable. Il n’est pas rare de voir une famille de nomades dionan traînant un, deux, voire trois esclaves à l’arrière de leur caravane. Cependant, les esclaves ne restent pas très longtemps avec des chaînes. Les maîtres ont tendance à les leur briser dès que l’esclave est jugé suffisamment attaché à la caravane, à partir de ce moment, il est bien mieux traité mais on attend de lui qu’il apporte une source de revenu supplémentaire, de toutes les façons possibles.
Certains esclaves essaient de s’enfuir de leurs maîtres et un nombre plutôt conséquent y parvient, le souci étant que lorsqu’ils fuient, ils se retrouvent dans le désert, loin de toute civilisation. Dans les rares cas où une caravane tombe sur l’esclave, elle a tendance à lui remettre des chaînes et de se l’approprier. Dans le cas où l’esclave n’est pas retrouvé à temps, il meurt dans le désert en quelques journées, par déshydratation. Puis il est dévoré par les bêtes qui habitent ce désert aride.

Culture du jeu et de la fête

Les nomades dionans n’ont pas de rites à proprement parler, mais sont plutôt connus pour leurs divers jeux ou fêtes qui animent les rares rassemblements nomades de la région. Ces rassemblements servent à s’amuser et à se divertir mais surtout à faire tourner l’économie Dionane en vendant divers produits ou de l’artisanat amateur.

  • Le Corzoba : La Corzoba est un jeu des nomades dionans qui semble s’être démocratisé assez récemment. Dans ce jeu, deux équipages composés de quatre dionans, s’affrontent sur une course de caravanes tirées par deux chevaux chacune. Les Corzobas sont des événements extrêmement attractifs, même pour les dionans non-nomades. Ceux ci ne participent pas mais parient généralement beaucoup. Ces paris sont encouragés et organisés par les familles dionnanes. Celles-ci en profitent généralement pour sponsoriser un équipage et donc récolter de belles sommes d’argent. Ces familles profitent aussi du nombre de personnes pour installer des caravanes vendant de la nourriture et de la boisson. Cependant, le sport est vivement critiqué par les nomades dionans car il est jugé comme pervertis par les familles dionannes. De plus, les coups bas et les accidents sont de plus en plus fréquents depuis la légalisation de la participation des caravaniers Qadjarides. Certaines familles trouvent là un moyen d’en déstabiliser d'autres, voire de les ruiner en tuant leur équipage.


  • La Cavalata : La Cavalata est un sport traditionnel caminaride qui semble être présent depuis l’époque de la Tribiarcha Ligua. Il est encore vivement pratiqué et semble faire office de rendez-vous presque mensuel pour certaines tribus caravanières. Dans la Cavalata, deux équipes de 7 cavaliers s’affrontent sur un terrain d’environ 1 hectare (environ un stade de foot). L’objectif est simple, marquer dans trois cercles en bois montés pour l’occasion, à respectivement 3, 4 et 6 mètres de hauteur. Pour marquer, les joueurs utilisent un tatou tronqué, roulé en boule, et cousu. Plus la cible dans laquelle le tatou attérit est en hauteur, plus l’équipe qui a marqué cumule de points. Le sport est assez dangereux, mais il n’y a presque jamais d’abus de la part des joueurs du fait de l'implication moindre des familles dionannes. Généralement, le vainqueur se voit offrir une belle bouteille de vin de Salga ou bien pour les fêtes les plus importantes, un cheval de course. L’ambiance est bien plus bonne enfant mais le nombre de spectateurs est souvent bien inférieur.


  • Le festival de la musique :Le festival de la musique est un festival dans lequel est convié chaque année (généralement au printemps, quand le temps est agréable mais pas nuageux) des nomades dionans mais aussi des sédentaires curieux, à vrai dire, tout le monde est invité tant qu’il n’y a pas de problème (ce qui est rarement le cas). Le festival se déroule pendant trois jours et trois nuits consécutifs, dans un complexe de caravane érigé par les plus grosses familles de la région, généralement près d’un village.

Durant ces trois nuits, des musiciens de tout niveau vont jouer de la musique étrangère ou locale. Le festival est aussi une occasion pour les dionans de boire et de goûter des produits de toute la région. Mais le festival, malgré son nom, ne s'arrête pas qu’à la musique, on retrouve également de nombreuses pièces de théâtre mettant en scène des mythes et récits caminarides. Presque toutes les années, un concours du meilleur joueur de Charango est organisé, à la clef de la compétition, un cheval est bien souvent à gagner. Cette soirée permet aux caravaniers d’échanger des contacts mais aussi de faire vivre le commerce en vendant des instruments de musiques bien souvent farfelus ainsi que des chevaux ou des productions locales. Des caravanes de nourriture et de boisson sont souvent engagées par des grandes familles et on retrouve souvent des milices nomades patrouillant autours des caravanes les plus opulentes.

Religion

  • Leçon à cheval : Ce sont des Oppi données à cheval et en extérieur dans des zones dégagées et pendant les saisons favorables. Ces leçons sont annoncées dans les petits villages et les hameaux les plus pauvres ne disposant pas de maison de charité. Ces oppi peuvent ramener plus d’une centaine de personnes à cheval car le manque d’éducation religieuse dans la région est assez conséquent, malgré les rites de substitution existants. On envoie dans ces leçons des moines ou bien souvent des novices, ces leçons leur permettent de se former à la foule bien que cette méthode soit parfois critiquée car un peu trop “à la dure”. Dans de très nombreux cas, une bénédiction de la maison ( qui est une caravane en l'occurrence) ou de la monture est organisée ainsi que des bénédictions de voyage.
  • Autel de voyage : L’autel de voyage est une version de l’autel de famille pour les nomades dionans, il est similaire à un autel de famille mais est placé dans un coffret souvent richement décoré de tissus ou de bois rares, ou bien entretenu et décoré avec beaucoup d’attention. Sur le couvercle du coffret, il doit être gravé ou peint un œil, symbole Monachiste par excellence. Ce coffret se doit d’être béni en même temps que le cheval ou que la caravane. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’un nomade dionan se fasse faire un nouveau coffret après l’acquisition d’un nouveau cheval, symbole d’une certaine évolution sociale mais aussi d’une piété croissante. Les ou le cheval tirant la caravane est bien souvent représenté dans l’autel, il y est mis avec la famille, symbole d’une grande proximité entre les nomades dionans et leur monture.
  • Bénédiction de la monture : Bénédiction durant laquelle les ou la monture tirant une caravane d’une famille nomade va être béni par un moine, celui ci va d’abord dessiner un oeil blanc sur le front de l’animal puis va réciter une prière de fidélité et sur l’Adaar et le lien familial, puis on fait boire à la monture un verre de vin de datte (généralement de Salga) ou une chope d’hydromel dans laquel a été rajouté un cheveu du propriétaire de la monture. Dans le cas où le cheval tire une caravane dans laquelle une famille habite, on demande à chaque membre de la famille d’y mettre un cheveu.
  • Le roi cheval ou le cheval d’Allistère : Le récit du roi cheval (appelé aussi le cheval d’Allistère) est une croyance de la région relevant plus de la superstition et du mythe que de la vérité établie, pourtant, il est prit très au sérieux par les nomades dionans et il est parfois moqué par les étrangers. Selon la croyance, Arbitrio aurait donné à Allistère un cheval blanc à six pates pour qu’il puisse mener à bien sa mission d’unir les Aadarions. Le cheval n’est jamais nommé mais peut parfois être appelé “El Cavala del Adaari” en Vellidioma et “Le cheval de l’Adaar” en capitalin. Ici, Adaar fait référence au mont Adaarion et non au concept religieux de l’Adaar. Le récit du roi cheval a donné lieu à quelques débats au sein de la communauté Monachiste. D’abord, un groupe d'érudits Aadarions affirme que le mythe est une erreur de traduction dans des textes anciens qui mentionnent Allistère. D’autre au contraire remettent complètement en cause le mythe et rares sont les personnalités religieuses importantes du Monachisme à approuver ce récit en dehors des Dionans et de quelques Vellabriais à ascendance nomadiques.

Trivia

  • Les Nomades Dionans parlent le Vellidioma
  • La culture Dionanne est méconnue en dehors de la Dione, celle-ci se veut plutôt conservatrice.