Puntas

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Le Puntas est un rite du culte d’Arbitrio pratiqué exclusivement par les nomades dionians monachistes et phalangistes en guise de bénédiction d’appel. Il s’agit d’une tradition spécifique de la Dione relativement méconnue à l’étranger.

Histoire

Le Puntas était une fête traditionnelle majeure de la Dione instituée lors de la conversion de la région par les moines vaeltas ou lahelliques du Monastère Adaarion. Fêtée pour la première fois autour de l’an 205, elle s’inscrivait alors pleinement dans la doctrine prosélyte d’Aldaaor le second et du Valtuusto de Golvandaar édictée presque une centaine d’années plus tôt.

Il consistait alors en une période de trêve s’étendant à toute la Dione et au nord de la Vellabria. La plupart des nomades s’y adonnant se réunissant d’abord à Gainerako où après une session exceptionnelle du Conseil tribal ils partaient vers la Vellabria pour un pèlerinage à Puntasauda, site d’une antique ville éphémère caminaride qui fut rasée par l’Empire qadjaride. Avant le départ, à Gainerako, les moines d’un monastère kiertava qui ne parvint jamais à s’établir durablement donnaient aux voyageurs des bénédiction d’appel (il s’agissait bien souvent de leur premier rite arbitré). Ces derniers réclamaient bien souvent une bénédiction pour leur monture.

En réalité, les caminarides pratiquaient le pèlerinage vers Puntasauda avant même la venue des premiers moines monachistes dans la région.

Concept

Aujourd’hui, le Puntas est un rite exclusivement pratiqué par les moines vaeltas et les moines lahelliques qui sillonnent la Dione et les moines du monastère de Haizeberoa (le seul de la Dione ou des maisons de charité des villes et villages de la région. Elle se pratique n’importe quand dans l’année. C’est parfois un lainati ou, dans les cas extrêmes, un simple nomade qui la donne.

Il s’agit d’une bénédiction essentielle pour tous les guerriers nomades dionians qui célèbre sa prise des armes. Sa monture est aussi bénie et célébrée. A chaque fois que c’est possible, la bénédiction est adressée à plusieurs guerriers en même temps, c’est le plus souvent le cas puisque les rencontres avec les moines locaux sont irrégulières.

Elle n’est pas pratiquée par les sédentaires qui lui préfèrent la bénédiction d’appel, sauf à Gainerako où les familles dioniannes influentes organisent souvent une cérémonie au début des sessions du Conseil tribal.

Déroulement

Le rite se déroule assez similairement à une bénédiction d’appel, les différences notables étant :

  • que le moine le réalisant appose une marque sur la monture du guerrier - ou à défaut, de sa famille qui lui prête pour l’occasion, plutôt que sur un pilier arbitré. Réalisée en général avec de la cendre, elle symbolise le statut spécial d’une bête guidée et utilisée comme un outil au service de la communauté. A cette occasion est prononcée une formule variant sensiblement d’une coutume tribale à l’autre, mais remerciant la bête en l’appelant par son nom - chose extrêmement rare dans les rites arbitrés.
  • qu’en sus de l’arme, la monture et l’éventuelle selle du combattant est elle-aussi bénie.

La formule employée par les moines varie fortement et contient bien souvent un mélange de capitalin, de caroggian archaïque et d’adaarion.

Politique dionianne

En outre, les Puntas organisés à l’ouverture du Conseil tribal de Gainerako revêtent une grande importance politique puisqu’ils sont régulièrement le théâtre de véritables bras-de-fer entre les principales familles dioniannes. Ces dernières, qu’elles soient nomades ou non, se vêtent de parures traditionnelles caminarides. Les nomades viennent accompagnés de leurs montures pour qu’elles soient bénies et déploient leurs fanions dionians à cette occasion.

Réputation

Les traditions des nomades dionians sont considérées avec respect dans la Dione et le Roment mais avec mépris dans la Vellabria, en particulier par les caroggians urbains sédentarisés depuis des générations (c’est-à-dire l’immense majorité des habitants de la République marchande de Caroggia).

Dans le reste du monde, ces traditions sont méconnues hormis des experts. La question de le cas de la Puntas fut par exemple plusieurs fois traité par le Tribunal de Roskilde sans qu’aucune conclusion claire ne puisse être tirée des débats. Le plus souvent, les détracteurs de ces traditions remarquent que la bénédiction d’une monture pourrait être assimilée à un acte bestiféré ou encore que le Puntas n’est jamais suivi d’une bénédiction de la réconciliation comme le veut pourtant la doctrine monachiste.