Utilisateur:Laulu
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
Quand vous êtes perdu dans le brouillard, tout est différent... Votre vue ne vous trouble plus qu'elle ne vous rassure... Est ce ou paraisse? Tendre la main est difficile quand on ne peut s'assurer de ce qui se trouve juste devant nous...
Brouillard, brume quand tu t'empares de mon âme, je tremble et je frémis en proie aux doutes et au désarroi...
Pourtant une chose perce, ouateuse dans le brouillard. Une voix chaude et lumineuse, donnant à nos doutes la teinte douce de l'espoir. La suivre, aveuglément, sans peur, envouté et rassuré par ce son si familier, si rassurant. Jusqu'à ce que l'on sorte du brouillard... Que l'on oublie cette voix pour la remplacer par des visages.
Être la voix qui guide dans le brouillard. Être Kanttori.
Sommaire
Description
Une ombre annoncée par un bruit de chaînes.
Avec un peu plus d'attention celle-ci vous paraîtra avoir la vingtaine et est pourvu d'un physique androgyne. Son mètre 70 et sa faible carrure ne feront que renforcer cet effet tout comme ses traits plutôt fins. Vous aurez peut être la chance d'entrevoir son regard gris bleuté au travers de ses longues mèches noires qui lui cache une partie du visage.
Les chaînes ne rythment plus ses pas qui se font sans empressement, le nez toujours au sol. La bure cache un peu sa frêle silhouette, le recouvrant de pied en cap.
. Bizarreries?
Ses mains semblent d'un autre âge.
Tires sur son index toujours le gauche (?)
Souffles parfois sur les mèches qui lui barrent le visage.
Observes des "rituels" à table.
A une toute petite voix (?)
Se fige ou se crispe sans pour autant se dérober.
La même personne? Il lui arrive de se promener sans bure...
S'anime, parfois...
Être
. Métier : Artisan
Alphabétisation : Après plus de 10ans d'éducation chez les moines, lire et écrire n'est d'aucunes difficultés surtout en Adaar et Adaar ancien.
Pêche : Revenir aux origines après un passage à l'Académie.
Navigation : Une barque ou un petit bateau. La mer reste un élément à apprivoiser...
. Talents
Sa voix : Après tout un Kanttori chante non?
Etre à l'écoute : avoir l'habitude de se taire n'est pas une si mauvaise chose.
. Défauts
A éprouver votre habilité à lui tirer les vers du nez.
A garder le nez au sol.
Neutre, sans émotion apparente : il faudra des efforts et un peu de contorsion pour espérer le voir s'animer.
. Intérêts culturels et goûts
Le son des plantes
L'écho des mots sur l'eau
Le son des notes
Mon écho répond au tien, à l'unisson.
Tristrianne Tanguy "Nous allons avancer, doucement au même rythme, Toi et moi, Marchant au même pas..."
Ton écho est faible, fragile, Je te veillerai jusqu'à ce qu'il porte haut et fort en ce monde.
Les chants s'accordent,
Les accords se répondent.
Chantes, que tes notes raisonnent en ce monde.
Chantes, que nos notes peut être s'accordent.
Ta mélodie se détache de l'ensemble,
Ta mélodie colore l'ensemble.
Votre écho s'éloigne, Votre voix se perd dans le brouillard.
Histoire
Qu'arriverez vous à lui faire dire? Une histoire se conte et se mérite.
Je me souviendrai toujours de la première fois que je l’ai vu… C’était il quoi, presque 10 ans… Je crois.. J’étais un enfant à l’époque. Je me souviens qu’un jeune étranger était devenu aide à la maison de charité, et comme tout les enfants je l’avais cherché. Je me souviens juste d’une fine ombre fuyante. Une ombre courbée et enveloppée dans sa bure dont la capuche était rarement ôtée, parcourant rarement les rues en dehors des heures les plus calmes. Les semaines et les mois ont passé et j’ai fini par m’habituer et à oublier cette présence silencieuse. Une ombre silencieuse…
Et puis, il y a eu ce matin de brumaire… Cela faisait des jours que la brume ne se levée pas, l’air été déjà mordant la nivôse proche. Et une voix s’est élevée, plutôt un chant… Un chant tel que je ne l’avais jamais entendu, que nous avions tous jamais entendu… Un chant d’alto qui a illuminé cette brume morose et étouffante, la rendant chaude et respirable. Je n’oublierai jamais la couleur du ciel de ce jour là, les tons filtrant à travers la brume n’ont jamais plus eu cette chaleur. Ce n’est qu’en arrivant devant la maison de charité que je compris que c’était lui qui nous appelé vers Arbitrio.
Il changea, après ce jour là. L’ombre était moins fuyante, bien que toujours aussi réservée. Lui arracher 2 mots, enfin murmures semblaient être le plus que l’on puisse faire, comme si tout son être, sa voix n’était réservé qu’à Arbitrio. A nous appeler à Arbitrio. Au final, sa présence été devenue rassurante, une lueur paisible, un appel serein. Il finit par être plus accessible, à enseigner Arbitrio aux plus jeunes, mais il restait insaisissable. Même le temps semblant avoir peu de prise sur lui. Il grandit un peu, s’étoffa un peu comme si toute sa force s’était concentrée dans son chant, laissant son corps filiforme. Seules ses mains et son visage semblaient d’un autre âge, les traces de sa vie d’avant.
D’avant d’être notre Kanttori.
Le chant des saisons
Le temps passe et s'écoule, laissant entendre son chant à qui veut bien l'entendre. Chantes le encore pour moi, chantes moi les souvenirs.
- L'étrangeté de la cité, mon doux esclavage.
- Mon "Temps de la Séparation", le retour aux sources.
- La délivrance, mon souhait renouvelé.
- L'écho du sacrement, confidences.
- Reconnaissance, "Choix".
- "Lune", Ansa.
- Bénédiction, "Les Marches".
- Mon épouse, mon enfant.
