Utilisateur:Nelith

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Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine


Informations HRP
Login Minecraft
Mayrig
Âge IRL
16 ans




Nelith est un esclave d'Esperia d'origine medevane.

Description

Il est un homme adulte d'un peu plus de vingt cinq ans. Il dégage une très forte puanteur du fait de ses vieilles habitudes d'homme à la rue et il n'est pas question d'aborder avec lui le problème de sa jungle faciale brune. Ses seules véritables particularités, d'un point de vu physique, sont sans doute ses yeux et... son pied en moins.

Ayant vécu seul pendant la majeure partie de sa vie, il déteste recevoir des ordres. Il ne tient pas en place et ne peut pas s'empêcher de s'attirer les pires ennuis. Il a sans aucun doute quelques maladies mentales mineures et obéit à des superstitions et des présages qu'il croit envoyés par Arbitrio, qui chercherait, selon lui, à lui vouloir personnellement du mal.

Mendiant de métier, il est très généreux envers ceux qu'il aime tout en étant très paranoïaque, voyant des complots visant à le voler partout. Quand il s'agit d'argent ou de sa propre survie, il est capable d'inventer les plans les tordus qui soient, n'aimant pas la simplicité.

Compétences

  • Minutie : C'est toujours utile, d'avoir de la précision dans le doigté, et Nelith a ce don...
  • Outillage : Quand on n'a que très peu de possessions, on apprend à savoir utiliser et entretenir ses quelques outils.
  • Survie : La rue, c'est une jungle aux troncs taillés.
  • Sens du goût : Il y en a qui pensent qu'il faut goûter aux mets les plus raffinés pour avoir une langue suffisamment évolué qui permet de reconnaître sa nourriture à son goût et savoir composer de succulents repas. Nelith en a fait l'expérience inverse, et peut non seulement savoir ce qui est comestible, mais, pire encore, le manger.
  • Agilité : Quand on a pas les moyens de payer une amende pour mendicité...
  • Crochetage : Pour accompagner de bière les repas...

Qualités

  • A des réflexes bien plus aiguisés qu'un individu normal
  • Est rapide dans ses mouvement, même en n'ayant plus qu'un pied
  • Peut manger n'importe quoi
  • Peut survivre plusieurs jours sans être nourri
  • N'est pas dérangé par la puanteur
  • Est habitué aux blessures
  • Est fidèle envers ceux qu'il pense être ses amis

Défauts

  • Est un peu dérangé
  • Est unijambiste
  • Est de faible constitution
  • Est illettré
  • Est téméraire
  • Est hypocrite
  • Est fourbe
  • Est alcolique
  • N'arrive pas à compter au delà de dix
  • Dégage une odeur nauséabonde
  • Refuse toute autorité

Amis

Torkan (qu'il nomme "Le Muet") : se trouvait dans le même bateau que lui en allant sur Esperia. Après avoir fait mieux connaissance, il s'est également avéré être un ami et complice.


Orgas Burke : malgré quelques fâcheuses affaires, il le considère toujours comme un ami, mais a moins confiance qu'auparavant.

Connaissances amicales

Lily : est la fille adoptive de sa maîtresse et lui donne souvent de la nourriture.


Lynni Lindén : s'est excusé de l'avoir lynché sur la place publique avec d'autres. Nelith la trouve très niaise, mais n'a rien contre elle...

Ennemis

Thémis Lunargent : l'a souvent frappé avec son marteau et a été le complice de Sheolh dans l'amputation d'un de ses membres. Il a d'ailleurs pu se venger en le droguant et l'éborgnant.


Sheolh : l'a envoyé de nombreuses fois au cachot et a coupé un de ses pieds.


Eleonore : sa maîtresse. L'a fouetté à de multiples occasions et ne l'a jamais vraiment considéré à sa juste valeur.


Vaea Esperanza : différents évènements et plusieurs discussions ont fait qu'ils ont commencé à se détester mutuellement en seulement quelques jours.


Jack "Helm" Brendan : l'a accusé de menaces et insultes, ce qui lui a valu quarante espers d'or d'amende que Nelith n'a pas très bien digéré...


Draghnar : le déteste à cause de sa soumission envers sa maîtresse.


Corvus : pour une raison qu'il préfère taire...

Histoire

Avant Esperia

Au sortir du lit

Nelith ouvrit les yeux précipitamment. Il avait un mal au crâne, après le coup de botte qu'il venait de recevoir de l'individu qui se tenait debout, en face de lui.

- Debout, misérable, tu n'as pas à resté devant ma boutique !

Il put distingué comme une une grosse forme, mais ne vit pas vraiment, à cause du soleil venait agresser ses yeux. A peine fut-il relevé que l'homme lui bottait les fesses et rentrait à l'intérieur de son échoppe.

Où était-il? Il n'arrivait même pas à le comprendre lui-même. Il était dans une grande rue, où de nombreux marchands se pressaient pour ouvrir leurs établissements.

Il aurait apparemment dormi sur le seuil d'une bijouterie. Cela le changeait de son habituel ruelle étroite, mais ça ne le dérangeait nullement. Il n'entrait pas souvent dans cette partie de la ville dominée par la minorité caroggianne, mais se dit que si la boisson l'avait amené ici, alors il fallait qu'il y reste pendant la journée.

Il n'était pas très croyant, mais portait en très haute estime les superstitions qu'il inventait par lui-même dans des moments où il n'est plus tout à fait conscient de se qu'il fait.

Au travail

Il était temps pour lui de se préparer à aller gagner le nécessaire pour sa survie : de l'alcool et peut-être un peu de pain. Heureusement pour lui, il n'est pas en retard.

Son travail demande certaines compétences que peu de gens peuvent se targuer d'avoir. Ainsi, il s'assit contre le mur d'une habitation et attendit une petite demi-heure.

Enfin, les citoyens commencèrent à affluer et à venir vers les boutiques. Nelith jouait un rôle primordial. Qui peut se vanter de faire partie du décor d'une grande ville? D'ailleurs, il estime qu'on lui devait payement pour ce service rendu, alors il tendait la main et attendait.

Quelques fois, il se mettait à danser, enfin, ou plutôt bouger dans tous les sens, et ce, pendant plusieurs dizaines de minutes d'affilé.

Aux alentours de midi, une femme sortit d'une habitation et vint vers le seuil d'une boutique proche de Nelith. Un homme en sortit, le vaillant mendiant perçut la discussion, ou plutôt la série de hurlements, parmi le brouhaha de la foule :

- Que fais-tu ici? criait l'homme. Pourquoi n'es-tu pas à la maison en train de faire la cuisine?

- On vient de m'apprendre que mon frère est rentré de Caroggia, je te somme de quitter les lieux immédiatement.

- Quoi? Espèce de traînée ! Tu n'as pas le droit de me chasser ! C'est moi et moi seul qui ai fait prospérer cette bijouterie !

Elle le bouscula et ferma rapidement la porte à double tour. Sur cette action, il vint la giflé et tenter de lui prendre par la force sa clé. Celle-ci voltigea jusqu'à tomber aux pieds du mendiant.

- Crétin ! Vois ce que tu as fait !

L'homme la lâcha.

- Tant mieux, tu devras refaire la clé et n'importe quel mendiant va pouvoir entrer à l'intérieur !

Sur ces paroles, les deux personnages se séparèrent.

Nelith se saisit de la clé. C'était encore un signe, il fallait qu'il en profite, où il serait maudit à jamais par... En vérité, il ne cherchait pas à comprendre, il devait le faire, et c'est tout.

Heures supplémentaires

Nelith n'est pas seulement un mendiant quelque peu fêlé qui se sent obligé de dépenser tout son argent à la taverne à chaque fois qu'il en a.

Non, il est aussi très agile et très doué avec toutes sortes d'outils, en particulier les crochets. Comment pourrait-il contenter ses désirs d'alcoolique s'il ne cambriolait pas quelques bourgeois de temps à autre. D'ailleurs, il remerciait le destin de l'avoir amener en cette ville remplie de cette vermine d'élite Caroggianne qui s'accaparait une bonne partie du pouvoir et des biens de la cité.

Il tourna la tête de gauche à droite pour vérifier les alentours, puis sortit la clé de ce que l'on pourrait nommer une "poche", assez solitaire sur ses prétendus "vêtements", et entra discrètement dans l'échoppe. Pour y voir clair, il laissa la porte entrouverte.

Certes, la lumière de la lune n'est pas très éclairante, mais elle était suffisante à ce moment précis. Nelith n'avait jamais vu autant de pierres précieuses devant lui. A vrai dire, on ne l'avait jamais accepté dans une bijouterie non plus...

Il sortit se qu'il avait de plus précieux, à savoir un crochet, soit son outil de travail, et ouvrit avec délicatesse une vitrine en seulement quelques instants. Il enfourna dans cette même fameuse et unique "poche" quelques biens précieux qui lui tombaient sous la main, puis ouvrit la porte dans le but de s'enfuir une fois son larcin accomplit.

Soudain, une lame vint se placer sur sa gorge.

Une nouvelle vie de forçat

Deux hommes, qui devaient avoir vu la porte entrouverte, l'attendaient.

- Tiens tiens tiens, fais-moi voir ça...

L'un d'eux piocha dans la "poche" du mendiant et en tira les bijoux.

- Mais c'est qu'on est tombé sur un filon, n'est-ce pas?

- Je suppose que vous êtes de la Garde? demanda, hébété, Nelith.

- Malheureusement pour toi, non...

Sur ces mots, le mendiant reçu un fort coup sur la tête qui l'assomma. Avant de sombrer dans l'inconscient, il put comprendre pendant quelques secondes se que se disaient les deux hommes.

- Allez, profitons-en pour voler toute la marchandise de la boutique, doit y en avoir pour un paquet.

- Mais, et pour le mendiant?

- On l'enfermera dans l'une des cages de l'esclavagiste. Il ne remarquera rien, et même si c'était le cas, il ne se posera pas de questions. Ce crétin sera envoyé vers un autre pays, et on ne pourra jamais faire le lien avec nous...

A Esperia

Vendu

Quand il se réveilla, il était dans une cage et enchaîné, comme une multitude d'autres individus, tandis que, à l'extérieur, les gens s'arrachaient aux enchères les meilleures marchandises humaines.

C'est alors que vint son tour et qu'il dût se présenter. L'esclavagiste lui dit alors avec une violence singulière :

- Allez, présente-toi.

Il réfléchit quelques secondes, puis dit :

- Je... euh... suis... serrurier !

- Un forgeron, préparez vos bourses !

Nelith protesta :

- Nan, j'm'y connais juste en serrure !

Mais personne n'avait entendu sa phrase, et les enchères montèrent vite. Il fut finalement acheté par l'abbaye au prix de 35 espers d'or. C'est alors que, une fois chez ses nouveaux maîtres, une certaine Eleonore vint à lui pour lui demander :

- Qu'est-ce tu sais faire?

- Je m'y connais en serrure, répondit-il, tout naturellement.

- Forgeron?

- Ah... Non, pas vraiment... J'm'y connais simplement en serrure...

Elle s'écria, folle de rage :

- Un voleur ! Guidrion a acheté un vulgaire voleur ! Et ce, dans l'abbaye, mais quelle ironie !

Elle sortit un balais, lui lança à la tête et quitta la pièce.

Une perte regrettable

(A suivre...)