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Après sa libération, le jeune homme a pris plus d'assurance. Il en reste cependant toujours peu bavard et il a l'air parfois froid et distant voir même antipathique même si enfaite il est gentil et n'ose pas trop dire "non".
 
Après sa libération, le jeune homme a pris plus d'assurance. Il en reste cependant toujours peu bavard et il a l'air parfois froid et distant voir même antipathique même si enfaite il est gentil et n'ose pas trop dire "non".
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Depuis qu'il essaye d'oublier Eija, Willhelm est un peu plus pessimiste et distant avec les gens.
  
 
==Aptitudes==  
 
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Je me réveilla dans les douces couvertures, c'était la première fois que je dormais aussi bien... depuis longtemps. J'étais à la fois soulagé d'être enfin arrivé, mais un voile d'angoisse me recouvra aussitôt quand je compris que j'étais loin de chez moi. Un homme brun arriva avec une tenue de garde. C'était Messer Scipio. Il était venu pour me dire ce que je devais faire pour commencer à travailler en tant que chasseur. Le garde me parla alors des ports d'armes, de mes chaînes. Bref, il avait l'air motivé pour que je commence à travailler. Il sortit alors une feuille et une plume. Il plongea le bout de sa plume dans un encrier puis il me demanda mon nom. Il écrivit alors pendant longtemps. Je trouvais cela étonnant, moi qui apprenais tout juste le Capitalin, je ne pouvais écrire que quelques mots et mon prénom, enfin. Après un long instant de silence il me remit la feuille et me donna pour mission de le rendre à un forgeron. Je m’efforçai de lire un bout de la feuille. Cela parlait de moi, d'un forgeron et de mes chaînes. Il m'expliqua alors qu'il allait les couper pour que je puisse chasser correctement. Il descendit alors il me conseilla alors de le suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Je descendit les escaliers à mon tour puis je le suivit dehors. Il verrouilla alors la porte et il me dit donc d'aller chercher ce forgeron. Nos chemins se séparèrent, et il me laissa donc seul dans la grand cité d'Esperia. Je descendit le petit escalier devant le foyer puis je tourna à gauche et encore une fois à gauche. <br/>J'étais en face d'une grande allée un petit peu étroite. Je fonça alors tout droit. Puis à la fin de cette allée je tourna à droite. Par surprise, je me trouva dans une grande place. Il y avait des gens qui conversaient, d'autre regardaient le grand panneau à ma droite. Je ne vit pas beaucoup d'esclave comme moi. Je vit alors Aisenguil. Il me fit signe alors d'approcher. J'obéis donc. Je lui demanda alors si il y avait un forgeron de libre. Il accepta de me guider puis il revint sur mes pas. Le chemin n'était pas très long, mais l'issue était décevante. <br/>Le forgeron Gharlok était malade. Finalement, Aisenguil n'a pas pu bien m'aider. Au final, je n'avais pas trouvé de forgeron, mais on m'informa qu'un certain Yokor pouvait m'aider.<br/>
 
Je me réveilla dans les douces couvertures, c'était la première fois que je dormais aussi bien... depuis longtemps. J'étais à la fois soulagé d'être enfin arrivé, mais un voile d'angoisse me recouvra aussitôt quand je compris que j'étais loin de chez moi. Un homme brun arriva avec une tenue de garde. C'était Messer Scipio. Il était venu pour me dire ce que je devais faire pour commencer à travailler en tant que chasseur. Le garde me parla alors des ports d'armes, de mes chaînes. Bref, il avait l'air motivé pour que je commence à travailler. Il sortit alors une feuille et une plume. Il plongea le bout de sa plume dans un encrier puis il me demanda mon nom. Il écrivit alors pendant longtemps. Je trouvais cela étonnant, moi qui apprenais tout juste le Capitalin, je ne pouvais écrire que quelques mots et mon prénom, enfin. Après un long instant de silence il me remit la feuille et me donna pour mission de le rendre à un forgeron. Je m’efforçai de lire un bout de la feuille. Cela parlait de moi, d'un forgeron et de mes chaînes. Il m'expliqua alors qu'il allait les couper pour que je puisse chasser correctement. Il descendit alors il me conseilla alors de le suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Je descendit les escaliers à mon tour puis je le suivit dehors. Il verrouilla alors la porte et il me dit donc d'aller chercher ce forgeron. Nos chemins se séparèrent, et il me laissa donc seul dans la grand cité d'Esperia. Je descendit le petit escalier devant le foyer puis je tourna à gauche et encore une fois à gauche. <br/>J'étais en face d'une grande allée un petit peu étroite. Je fonça alors tout droit. Puis à la fin de cette allée je tourna à droite. Par surprise, je me trouva dans une grande place. Il y avait des gens qui conversaient, d'autre regardaient le grand panneau à ma droite. Je ne vit pas beaucoup d'esclave comme moi. Je vit alors Aisenguil. Il me fit signe alors d'approcher. J'obéis donc. Je lui demanda alors si il y avait un forgeron de libre. Il accepta de me guider puis il revint sur mes pas. Le chemin n'était pas très long, mais l'issue était décevante. <br/>Le forgeron Gharlok était malade. Finalement, Aisenguil n'a pas pu bien m'aider. Au final, je n'avais pas trouvé de forgeron, mais on m'informa qu'un certain Yokor pouvait m'aider.<br/>
Le lendemain, j'aidai Aisenguil et un autre esclave nommé Escan à miner. Nous sortîmes de la cité, pioches à la main en suivant un petit chemin de gravier. Nous arrivâmes alors dans un énorme trou. C'était donc là que les mineurs gagnaient leurs vies. Le minage avait durée une bonne heure je pense. J'étais le moins expérimenté des deux autres en tous cas. C'étaient tout deux des mineurs, ils avaient l'habitude. J'avais souvent trébuché là bas, heureusement ce n'était pas si haut que ça. A la fin de la mine, j'étais affamé et Escan a fait un malaise. <br/>On a dut rentrer assez vite à la cité après ce dur labeur. C'était aussi ce jour-là, je m'en souvient, qu'Aisenguil m'avait donné mon premier esper d'or ! C'était sûrement le début d'une grande fortune sans doute. On a pu manger à la taverne du chat noir. Une certaine Nina nous avait donné à manger. Henrry un autre esclave était aussi là avec nous. J'ai pu apprendre que Escan et Henrry étaient Huras comme moi, quel soulagement de pouvoir enfin entendre ma langue natale ! <br/>On a pu boire qu'une bière, la serveuse ne voulait nourrir les esclaves qu'avec de la saucisse apparemment ce n'est pas bon. Je n'en ai jamais goûté, peut être que j'ai de la chance au fond. Enfin, la journée s'est finie très vite, j'ai pu dormir une nouvelle fois dans les couettes moelleuse du lit. <br/>
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Le lendemain, j'aidai Aisenguil et un autre esclave nommé Escan à miner. Nous sortîmes de la cité, pioches à la main en suivant un petit chemin de gravier. Nous arrivâmes alors dans un énorme trou. C'était donc là que les mineurs gagnaient leurs vies. Le minage avait durée une bonne heure je pense. J'étais le moins expérimenté des deux autres en tous cas. C'étaient tout deux des mineurs, ils avaient l'habitude. J'avais souvent trébuché là bas, heureusement ce n'était pas si haut que ça. A la fin de la mine, j'étais affamé et Escan a fait un malaise. <br/>On a dut rentrer assez vite à la cité après ce dur labeur. C'était aussi ce jour-là, je m'en souvient, qu'Aisenguil m'avait donné mon premier esper d'or ! C'était sûrement le début d'une grande fortune sans doute. On a pu manger à la taverne du chat noir. Une certaine Nina nous avait donné à manger. Henrry un autre esclave était aussi là avec nous. J'ai pu apprendre que Escan était Hura comme moi, quel soulagement de pouvoir enfin entendre ma langue natale ! <br/>On a pu boire qu'une bière, la serveuse ne voulait nourrir les esclaves qu'avec de la saucisse apparemment ce n'est pas bon. Je n'en ai jamais goûté, peut être que j'ai de la chance au fond. Enfin, la journée s'est finie très vite, j'ai pu dormir une nouvelle fois dans les couettes moelleuse du lit. <br/>
 
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Chapitre 3 : Avant le commencement
 
Chapitre 3 : Avant le commencement
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Ce matin là je me suis mis en route vers la forêt avec mon arc, ma dague et environ 10 flèches dans les mains. J'étais libre et c'était bien plus agréable de chasser ainsi. Après avoir entré dans la lisière de la forêt, j'avançais plus prudemment et sans un bruit. <br/>Il faisait plutôt frais pour une journée en Thermidor mais ce n'était que le matin. Je vit alors un faisan bien dodu et dont les plumes ont l'air magnifiques. Je banda mon arc dans sa direction puis je tira sur l'animal qui fut touché.<br/> Elle était encore en vie mais elle n'arrivais plus à se relever. Je m'approcha d'elle puis j'abrégeai ses souffrances d'un seul coup de dague. La chasse fut assez fructueuse et je fut rentré avec un gros tas de viande, de peaux et de plumes que je stocka dans le placard du foyer Skÿrn dont la porte était étrangement... déverrouillé. Je gardai cependant le tas de cuirs et de plumes puis je me rendit au Quartier d'Adobe pour y vendre ma marchandise. Le grimoire écarlate était ouvert à ce moment là. Il y avait un peu monde, et c'est à ce moment là que j'appris que la femme rousse qui tenait le comptoir était Rebecca. Ser Sergueitov m'avait déjà parlé d'elle.<br/> Après avoir attendu un peu longtemps, je m'adressa à elle. Elle avait l'air intéressé par ma proposition. Ravi, je lui montra tout ce que j'avais. Je savais qu'elle n'allait pas tout prendre mais du moment que je gagnais un peu d'argent ça m'allait. Elle m'acheta le cuir de cerf et des plumes de moineaux environs 7 pièces. <br/>Ma tache faite, je me rendit une nouvelle fois au foyer mais en chemin je vit Eija, Huldar et Dame Oalynn discuter assez fort. Cela concernait Henrry, je n'en croyait pas mes oreilles. Huldar expliquait à la pauvre Eija qu'il fallait se méfier de Henrry car il voulait le tuer. <br/>Ils n'expliquèrent pas la raison. Ils parlèrent alors d'une certaine Tristrianne. L'esclave brune ? La dernière fois que je l'ai vu, elle se faisait un bain dans l'eau froide en compagnie de Corback pour faire une expérience médicale ou quelque chose comme ça... Apparemment Henrry avait quitté Eija pour Tristrianne ils auraient même...<br/> Tout cela m'importait peu, je voulais juste savoir comment réagirait Eija. Elle avait l'air choquée, triste. Elle semblait avoir des regrets, elle semblait ne pas y croire. Oh, non... Henrry pourquoi l'infliges-tu une telle souffrance ? Je ne pouvais pas détacher mon regard sur elle quand une silhouette derrière semblait marcher avec assurance passait par là. Mes pas me menèrent vers lui, vers Henrry. Peut être qu'Eija m'a vu ? Non, je ne pense pas. A ce moment là, je n'étais pas en colère contre Henrry, enfin si un peu. Je m'approcha de lui, mais je ne laissais rien transparaître. <br/>Je lui dit que Huldar avait tout raconté à Eija. Il avait l'air de s'en foutre complètement. La chaleur de colère et d'inquiétude qui m'avait envahi augmenta légèrement. Il m'expliqua qu'il aimait Tristrianne et que Eija n'avait qu'à faire attention à ses mots – car elle avait dit à Henrry qu'elle ne voulait plus jamais la voir – .<br/>Il m'expliqua aussi qu'il ne voulait pas qu'elle le déteste. Dans ma tête je me demandais pourquoi il espérait une telle chose après tout ce qu'il lui a fait. La colère augmentait mais il ne fallait pas que je craques alors je fit mine de lui sourire et de lui dire si tout allait bien avec sa nouvelle copine. Je mit fin à la conversation, inquiet. La journée se finit après que j'eus vendu ce que j'avais chassé la journée au flamboyant. Svengal, le cuisiner avait l'air très sympathique avec moi. Il m'avait acheté 18 esper d'or toute ma viande et m'avait même offert un repas. En tous, j'ai 32 jaunets et je compte bien m'acheter un nouvel arc et une nouvel dague.
 
Ce matin là je me suis mis en route vers la forêt avec mon arc, ma dague et environ 10 flèches dans les mains. J'étais libre et c'était bien plus agréable de chasser ainsi. Après avoir entré dans la lisière de la forêt, j'avançais plus prudemment et sans un bruit. <br/>Il faisait plutôt frais pour une journée en Thermidor mais ce n'était que le matin. Je vit alors un faisan bien dodu et dont les plumes ont l'air magnifiques. Je banda mon arc dans sa direction puis je tira sur l'animal qui fut touché.<br/> Elle était encore en vie mais elle n'arrivais plus à se relever. Je m'approcha d'elle puis j'abrégeai ses souffrances d'un seul coup de dague. La chasse fut assez fructueuse et je fut rentré avec un gros tas de viande, de peaux et de plumes que je stocka dans le placard du foyer Skÿrn dont la porte était étrangement... déverrouillé. Je gardai cependant le tas de cuirs et de plumes puis je me rendit au Quartier d'Adobe pour y vendre ma marchandise. Le grimoire écarlate était ouvert à ce moment là. Il y avait un peu monde, et c'est à ce moment là que j'appris que la femme rousse qui tenait le comptoir était Rebecca. Ser Sergueitov m'avait déjà parlé d'elle.<br/> Après avoir attendu un peu longtemps, je m'adressa à elle. Elle avait l'air intéressé par ma proposition. Ravi, je lui montra tout ce que j'avais. Je savais qu'elle n'allait pas tout prendre mais du moment que je gagnais un peu d'argent ça m'allait. Elle m'acheta le cuir de cerf et des plumes de moineaux environs 7 pièces. <br/>Ma tache faite, je me rendit une nouvelle fois au foyer mais en chemin je vit Eija, Huldar et Dame Oalynn discuter assez fort. Cela concernait Henrry, je n'en croyait pas mes oreilles. Huldar expliquait à la pauvre Eija qu'il fallait se méfier de Henrry car il voulait le tuer. <br/>Ils n'expliquèrent pas la raison. Ils parlèrent alors d'une certaine Tristrianne. L'esclave brune ? La dernière fois que je l'ai vu, elle se faisait un bain dans l'eau froide en compagnie de Corback pour faire une expérience médicale ou quelque chose comme ça... Apparemment Henrry avait quitté Eija pour Tristrianne ils auraient même...<br/> Tout cela m'importait peu, je voulais juste savoir comment réagirait Eija. Elle avait l'air choquée, triste. Elle semblait avoir des regrets, elle semblait ne pas y croire. Oh, non... Henrry pourquoi l'infliges-tu une telle souffrance ? Je ne pouvais pas détacher mon regard sur elle quand une silhouette derrière semblait marcher avec assurance passait par là. Mes pas me menèrent vers lui, vers Henrry. Peut être qu'Eija m'a vu ? Non, je ne pense pas. A ce moment là, je n'étais pas en colère contre Henrry, enfin si un peu. Je m'approcha de lui, mais je ne laissais rien transparaître. <br/>Je lui dit que Huldar avait tout raconté à Eija. Il avait l'air de s'en foutre complètement. La chaleur de colère et d'inquiétude qui m'avait envahi augmenta légèrement. Il m'expliqua qu'il aimait Tristrianne et que Eija n'avait qu'à faire attention à ses mots – car elle avait dit à Henrry qu'elle ne voulait plus jamais la voir – .<br/>Il m'expliqua aussi qu'il ne voulait pas qu'elle le déteste. Dans ma tête je me demandais pourquoi il espérait une telle chose après tout ce qu'il lui a fait. La colère augmentait mais il ne fallait pas que je craques alors je fit mine de lui sourire et de lui dire si tout allait bien avec sa nouvelle copine. Je mit fin à la conversation, inquiet. La journée se finit après que j'eus vendu ce que j'avais chassé la journée au flamboyant. Svengal, le cuisiner avait l'air très sympathique avec moi. Il m'avait acheté 18 esper d'or toute ma viande et m'avait même offert un repas. En tous, j'ai 32 jaunets et je compte bien m'acheter un nouvel arc et une nouvel dague.
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Chapitre 6 : Retour en arrière<br/>
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Voilà une journée bien longue que j'avais passé aujourd'hui.<br/> De cette journée, je passait de l'espoir au désespoir. En ce matin ensoleillé je comptait m'acheter une dague et des habits. J'ai pu commander une dague en fer à un esclave forgeron, ce n'est vraiment pas cher pour les chasseurs ! Mais malheureusement, la boutique Le rêve de Soie était fermé toute la journée, impossible de commander quoi que ce soit. J’hésitais d'ailleurs entre une tenue en cuir ou des habits de simple habitant. C'est alors qu'en pleine journée, Henrry s'adressa à moi. <br/>Je le sentais, il voulait me parler d'Eija. Il m'expliqua alors qu'il l'aimait encore. Beaucoup d'émotions se mélangèrent en même temps à l'intérieur de moi. Je ne fit que transparaître de l'amitié simple et je l'avoue qu'au fond de moi, j'avais de la peine pour lui... et pour Eija. J'aurais pu conseiller Henrry de quelque chose à ne surtout pas faire à une fille mais je savais qu'il le remarquerait et puis je n'avais pas beaucoup d'imagination. Alors je lui expliquait ce que j'aurais fait si j'étais à sa place... être franc. Je lui avait dit de s'excuser et peut être qu'elle acceptera. Je savais que ce que j'allais dire était comme une sorte de... d'abandon volontaire. Mais je pense de toute façon qu'à un moment où à un autre il se serait excusé que je l'aurais conseillé ou non. Il me demanda alors qui j'aimais. <br/>Je ne pouvais dire la vérité en façe de lui, je resta silencieux un instant. Puis je lui dit que je n'aimais personne. Il n'avait pas l'air d'insister alors ça m'allait.
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Comme je n'avais rien à faire, je le suivit dans sa quête à la recherche de sa « dulcinée ». A ce moment là, je me suis dit. Et si j'avertissais Eija ? Et si je lui disait qu'il ne fallait pas accepter les excuses de Henrry ? Cette idée me trottait dans la tête. Il fallait que je trouve Eija avant Henrry. <br/>Par chance, il s'assit sur un banc, par flemme je suppose, puis il demanda à des esclaves de la chercher contre une pièce pour celui qui la trouve. Henrry se tourna vers moi comme si il s'attendait que je paye quoi que ce soit. Ma réponse était non, hors de question. Je lui proposa alors de ne pas les payer, après tout ce ne sont que des esclaves. Il n'insista pas. Une idée me vint. Il ne faut pas qu'ils la trouvent ! Je me dirigea vers la grande place puis je trouva les deux esclaves en train de parler. Ils semblaient se demander si ils avaient vu la jeune adaarionne. <br/>Je m'approcha d'eux et d'un air menaçant je leur demanda d'arrêter les recherches. Ils se demandèrent pourquoi. Je ne leurs expliquèrent pas, mais les mettre dans ma poche était tellement facile avec un peu de pièces à la clé. Je leur dit que de toute façon cela ne servait à rien de la chercher car Henrry ne comptait pas les payer. Je leurs tendis alors une pièce d'or chacun puis je leur ordonna de ne STRICTEMENT rien dire. Je ne veux aucune fuite, aucune. Si Henrry l'apprends il me détestera, je ne veux pas ça. <br/>Le concerné arriva alors en devinant légèrement que l'on manigançait quelque chose, j'avais un peu peur, mais il n'insistait pas vraiment, comme d'habitude d'ailleurs.Il m'annonça qu'il allait la chercher toute seule. Cette idée m'attrista un peu, je paya quand même les deux esclaves par générosité sans doute. Voilà plusieurs heures d'ennuis, de peur... je savais que Henrry l'avait trouvée.<br/> Moi qui ai passé des heures à la chercher... En passant au flamboyant pour me saouler un peu je vit la serveuse qui me rappelait déjà quelqu'un. Oui, cette fille, c'était elle qui était assise dans le Quartier d'Adobe, je me souvient l'avoir abordé. Je lui commanda une chope de bière souriant qui coûtait à peine 1 eo. Henrry avait entendu ma voix et il m'appelais pour m'annoncer une « grande nouvelle ». Je savais de quoi il s'agissait et je crois que j'avais encore plus de raison pour boire de l'alcool pour la première fois de ma vie. Il m'annonça qu'Eija lui avait pardonnée. <br/>Ahh... Eija, tu es si gentille, si parfaite... Je fit mine d'être content pour lui, mais tout ce qu'il me réconfortait à ce moment précis était ma chope encore pleine. Je descendit en bas pour boire en compagnie de la servante. Je la trouvais sympathique. D'ailleurs je l'avais déjà vu avec Fio, bien avant, je m'en souvient. Lorsque je voulais être seul, quand je pensais  Eija. Je me m'étais au bout de la statue du cheval et je pensait. <br/>Ces deux femmes m'avaient appelés puis je m'en souvient encore, je suis partie en appelant la jeune fille « Noble Dame » après tout, elle portait des habits de noble... Je lui rendit ma chope tout sourire puis je sortit de la taverne, le regard vide, le cœur vide, l'esprit vide. Encore une fois je te perds, Eija. J'ai bien l'impression que c'est pour toujours. En pleine nuit, je me rendit au Rêve de Soie pour m'acheter une tenue. Une dame m’accueillis en m'informant que cela coûtait 25 pièces. A ma grande surprise, je vit que je n'avait que 24. Elle me proposa alors de se revoir dans une dizaine de minutes car elle avait d'autres clients en haut. A ce moment là j'avais une seule idée en tête me procurer une seule pièce d'or. <br/>Et la seule personne auquel j'ai pensé était Henrry. Je me rendit à Rivelame au comptoir Beaunogurr mais je ne le trouva pas. Une phrase me revint alors. « J'ai pas un sous... » C'était ce matin, quand il voulait que je paye les esclaves. Il n'avait rien. Je me tourna alors vers Huldar, Oalynn et quelques esclaves à côté. Je ne pouvais quand même pas mendier une pièce, non ? <br/>Je fouilla ma poche et je sortit ma vieille écharpe qui ne me servais plus à grand chose. Je la tendis bien haut et je demandais qui voulait bien me l'acheter pour un jaunet. Huldar se proposa et j'étais bien content qu'il réagisse aussi vite. La transaction aussitôt faite, je me hâta de retourner à la boutique. J'allais dépenser tout mon argent mais ce n'était pas bien grave, mon carquois de flèche commandé chez Messer Daviel était bientôt prêt et j'ai eu la bonne idée de payer à l'avance. Une fois là bas, la dame en avait fini avec ses clients. Elle me demanda alors quel genre de pantalon ou de haut je voulais. <br/>Je n'étais pas très informé pour ce genre de chose. Mais je demanda si ils avaient un pantalon plutôt souple et une chemise pour la chasse. Elle me proposa alors un pantalon couleur brun chêne et une chemise vert comme le feuillage. Quel bonne idée ! A la fin je paya le tout et il ne restait plus qu'à attendre 2 ou 3 jours pour que tout soit prêt. <br/>
 
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{{Grand Titre|Ses Relations}}
 
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==Amour ( Réciproque ou non )==
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==Connaissances==
  
 
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Après la révélation concernant Henrry et Eija, Willhelm est encore plus amoureux d'elle.
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Un ancien amour qu'il essaye d'oublier.  
 
 
==Connaissances==
 
  
 
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Willhelm la trouve plutôt étrange. Elle ne parle pas beaucoup, et ils ne se parlent pas du tout.
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Willhelm la trouve mignonne même si il n'est pas forcément amoureux d'elle pour autant. Il lui a parlé que de rares fois.
  
 
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Willhelm le respecte tout autant qu'Alessandro, il le trouve cependant légèrement plus sympathique.
 
Willhelm le respecte tout autant qu'Alessandro, il le trouve cependant légèrement plus sympathique.
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Willhelm apprécie l'aide de Flavio quand il cherchait Eija alors qu'il ne lui avait pas demandé.
  
 
==Ami, Respect, Sympathie ==
 
==Ami, Respect, Sympathie ==
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Willhelm aime bien passer son temps avec lui quand il s’ennuie. Il est cependant un peu jaloux concernant Eija. Et depuis qu'il l'a quitté, Willhelm est un peu en colère contre lui mais il le trouve toujours sympathique.
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Willhelm aime bien passer son temps avec lui quand il s’ennuie. Il est cependant un peu jaloux et en colère contre lui en ce moment à cause de Eija.
  
 
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Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia.
 
Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia.
 
 
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A peine quelques minutes de discussion et Firo considère déjà Willhelm comme un ami, c'est réciproque pour le chasseur qui lui a même donné un pourboire quand ils se sont rencontré au comptoir beaunogurr.
 
  
  

Version du 7 septembre 2014 à 09:17



Willhelm

Informations RP
Nom
Genre
Homme
Année de naissance
Rang








Métier
Métier










Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine

Informations HRP
Login Minecraft
KageNekko
Âge IRL
13 ans





Description de Willhelm Weidhart

Physique et Mental

Willhelm a plutôt une taille moyenne, environs 1m73. Il est cependant un peu maigre et il ne pèse pas beaucoup, environs 53 kilos. Il n'est pas très imposant, mais son physique laisse penser qu'il est plutôt agile et rapide. Il a des cheveux bruns très sombres et des yeux de couleurs brunes claires. Son visage n'est pas souvent souriant, il a toujours l'air un peu fatigué.

Le jeune garçon a toujours été sérieux et très appliqué dans ses gestes. Son éducation a été comme qui dirait plutôt réussie. Il est très respectueux dans ses dires. Cependant il est plutôt sportif, il aime bien courir et se dépenser. Willhelm préfère la pratique à la théorie. Malgré le fait qu'il soit sérieux, il a toujours un peu de mal à comprendre, il s'embrouille plutôt vite. Il est aussi plutôt peureux et fuyard dès qu'il y a des problèmes. Il est plutôt sensible comme garçon. Willhelm se cache dans son côté respectueux envers les gens.

Après sa libération, le jeune homme a pris plus d'assurance. Il en reste cependant toujours peu bavard et il a l'air parfois froid et distant voir même antipathique même si enfaite il est gentil et n'ose pas trop dire "non". Depuis qu'il essaye d'oublier Eija, Willhelm est un peu plus pessimiste et distant avec les gens.

Aptitudes

♦ Combat : L'arc est l'arme indispensable pour chasser, c'est la seule arme que Willhelm sait manier. Son père lui avait aussi apprit l'art du maniement des dagues si un jour son fils devait se défendre des dangers. Maîtrise de l'arc ( niveau normal ), maîtrise de la dague ( niveau amateur ) autre ( Inexistant ).

♦ Chasse : Le père de Willhelm lui avait apprit à manier l'arc mais il a aussi apprit tout ce qu'il fallait savoir sur la faune et la flore.

♦ Escalade : Willhelm est plutôt agile et n'a pas le vertige. Il arrive assez facilement à grimper aux arbres.

Habits

Fichier:Willhelm3.png
Willhelm a environs 17 ans. Il a un visage plutôt fin et il n'est pas très imposant.


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Grille Ficelle.png Ficelle qu'il utilise en guise de ceinture.
Grille Tunique en Cuir.png Tunique en tissu tout déchiré et crasseux.
Grille Pantalon en Cuir.png Pantalon crasseux et troué à quelques endroits.
Grille Masque en Cuir.png Écharpe fait à la va vite mais bien chaude offerte par Tyr.
Grille Dalle de Laine Marron.png Couverture que lui a donné Noble Dame Kenesha. Cela lui permet de cacher ses vieux habits déchirés et donc de cacher son passé d'esclave.

Grille Arc.png Arc que Willhelm utilise pour chasser.
Grille Flèche.png Flèches que Willhelm utilise pour chasser.
Grille Dague Sertie.png Dague que Willhelm utilise pour découper la viande des animaux qu'il chasse.

Son Histoire

Sa vie dans l'Ancien Monde

Willhelm est né dans les terres de la Grande Huratelon et plus précisément dans la région giboyeuse de Seiertal. C'est à Lunthe, la petite ville minière qu'il demeurait. Ses parents et ses descendants ont toujours vécu dans ces terres. Il est donc pur sang Huras. Malgré le fait qu'ils ont toujours été dans le bas de l'échelle de la société Hura, ils avaient plutôt une vie paisible. Sa mère s'occupait de lui et de la maison tandis que son père chassait pour subvenir à leurs besoin.

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Willhelm est né à Lunthe. Depuis son plus jeune âge il a toujours cru au culte de l'arbitrio. Sa mère, qui habitait autrefois à Odense lui a appris légèrement à écrire et lire en Hura et à parler en Capitalin. Son père lui a appris l'art de la chasse. Depuis tout petit il voulait déjà être comme son père. Les cours de langue de sa mère ne lui intéressaient guère.
Ludov ( son père ), lui apprit tout d'abord les bases de l'art de la chasse. Les habitudes des animaux de la forêt, leurs habitats, leurs traces. Mais Willhelm n'attendais qu'une chose, s'entraîner à l'arc ! Quand il fut légèrement plus grand, Ludov lui apprit à manier l'arc et la dague.
Il ne se débrouillait pas trop mal. Même si il préférait largement l'arc. Son père l'entraîna pendant plusieurs semaines et quelques mois. Quand il jugea son fils prêt, ils se rendirent en forêt pour la première fois. Ludov aprit alors à son fils qu'il chassait sur les terres d'un noble depuis toute son enfance.
Il lui expliqua que les terres auquel il avait droit n'étaient pas giboyeuse. Il lui expliqua alors qu'il devait obéir à tous ses ordres. Willhelm ne bronchait pas.
Heureusement pour les deux, la chasse s'était très bien passé. Le garçon aspirant-chasseur avait attrapé sa première prise ! Un sanglier bien dodu !

C'est bien longtemps après que la tragédie commença. Willhelm chassait seul désormais. Ce jour-là ce devait être son père qui devait pister les proies.
Mais il était fatigué alors son fils le remplaça. Le garçon fut surpris quand il vit un grand boeuf qu'il n'avait même pas remarqué. Ce boeuf était rapide, il essaya de le rattraper.
Après avoir donné tout ce qu'il avait pour courir il tira en direction de la proie. Celui-ci s'effondra au sol. Un homme appela le garçon juste derrière lui.
Paniqué, pensant que c'était des gardes venant l'arrêter, il se retourna. Mais à son grand bonheur il ne vit que l'un de ses clients habituel, Grimoald. L'ami de son père.
Il lui demanda ce qu'il faisait ici. Celui-ci lui répondit que des gardes venaient l'arrêter. Il mit Willhelm au sol. Il avait beau se débattre, il ne pouvait plus rien faire. Enfaite, Grimoald voulait se venger. Il aimait Matyld, la mère du garçon. Mais c'était Ludov qu'elle aimait. Il voulait alors faire du mal à son mari. Dès qu'il sut que Ludov et son fils braconnait c'était sa chance. Il expliqua à Willhelm qu'il voulait que ce soit son père qui paye mais au final c'était son fils qui remplaça le père à la chasse. Willhelm fut arrêté et jugé.
Il fut emmené à la Capitale sans même dire aurevoir à ses proches et en route pour Fort-Lointain pour être acheté. Sa vie à Esperia n'est plus pour très longtemps.

Sa vie à Esperia

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Chapitre 1 : L'arrivée en Bateau

Je suis arrivée dans un bateau, une odeur de transpiration et de peur planait dans les cachots. En y repensant, je me souvient encore de quelques esclaves qui moururent de faim ou de froid, leurs corps se décomposaient et je plaignais ceux qui étaient à côté de ces cadavres. A ce moment là, je pensais à ma famille, mes amis... et au traître... mélangeant la haine, la peur, la méfiance, l'angoisse... bref, presque tout émotions négatives. Je pensais à tout ceux que j'avais perdu. Je ne pouvais pas m'enfuir, mais je ne me sentais pas de taille à affronter mon avenir. J'étais dans un sorte de dilemme dont je savais l'issue de ce problème, même si elle ne me plaisait pas vraiment. Plus rien ne comptait pour moi, sauf ma propre survie.
Après plusieurs jours, d'attente et de torture, dans le froid, l'humidité et la faim, on nous évacua tous du bateau. J'avais les jambes engourdis mais je faisait en sorte de ne pas attirer l'attention et de marcher hâtivement dans le silence, je ne voulais pas me faire fouetter, on m'avait déjà fait ça quand on entrait dans le chariot, c'était... douloureux...
On devait suivre un homme ou une femme, je ne sais plus. Tous les esclaves se suivaient en file indienne. Tout était obscure, jusqu'à que l'on sorte du cachot. La lumière m’éblouissais, ma vue était floue. Mes yeux s'écarquillèrent quand je vit les alentours. C'était donc... Esperia ? De grandes maisons en bois et en pierres étaient collées entre elles. Nous étions sur un port, je pouvais voir de grands bateau accostés dessus. On passait au bord de ce port, puis nous montions un petit escalier et nous redescendions. La marche était plutôt courte. On m'emmena alors dans une sorte de petit cachot dans lequel on s'assit tous à l'intérieur près du feu. A ma grande surprise, je fut le premier appelé. On m'invita à monter un petit escalier et à me montrer devant toute la foule. Je les regardais les yeux écarquillés. Voici donc les Esperiens. Je me sentais engourdis, embarrassé. Tous ces regards me brûlaient la peau. Je n'osais même pas déglutir. On me décrivait de chasseur. Pas beaucoup ne se débattirent pour moi.
J'entendais des voix, mais je ne savais même pas qui m'achetais. A la fin, je fut acheté 20 pièces.
Mais j'ignorais si c'était beaucoup... ou peut être pas du tout. On m'invita à redescendre les escaliers. Je coula un dernier regard vers les esclaves avant d'attendre devant la porte... et de découvrir mes nouveaux maîtres. Je vit alors un homme brun et une femme rousse. Plus derrière, je voyais un autre homme plus bronzé aux cheveux bruns lui aussi. C'était eux, mes maîtres. On m'informa alors qu'ils appartenaient au Clan Skÿrn qui acheta alors un autre esclave, un soigneur. C'était un homme brun et peu barbu plus âgé que moi, nommé Corback. Il se comportait de façon étrange,comme si il se prenait pour un oiseau. Il avait tendance aussi à parler de lui même à la troisième personne ! Puis on me conseilla alors de tout ce que je devais faire en tant qu'esclave. Moi, personnellement je me faisait tout petit, tout discret... j'avais du mal à croire que maintenant, j'étais un esclave. Une sensation d'angoisse planait en moi depuis ce jour là.
La soirée ne fut pas longue. Le Clan Skÿrn nous mena tous les deux à leurs foyer où ils en apprirent plus sur nous. Une de mes maîtresses, Emia, s'occupa de préparer du poisson cuit pour Dame Alrun, Messer Tyr, Corback et moi. Ce fut le premier bon repas que j'ai engloutit à Esperia. Le sommeil commençait à se faire sentir. Après plusieurs minutes d'attente, mes maîtres ont devinés que nous étions fatigués. Ils nous proposèrent alors de nous reposer en haut. Il y avait deux lits pour nous, quel bonheur !
Moi qui dormait dans un lit de paille chez moi, voilà un bon lit bien douillet !
Je m'allongea doucement dessus en souhaitant à l'étrange Corback une bonne nuit. Je pensa alors à mes maîtres. Dame Alrun et Dame Emia, puis Messer Tyr, Messer Baratume, Messer Aisenguil et Messer Scipio... ils étaient tous sympathique avec moi. Mais ils semblaient pourtant déçus que je ne sois pas à Vaahvas. Je me sentais de trop et cette inquiétude m'angoissait. Enfin, je fermais les yeux et je m'endormit dans le matelas bien dodu.

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Chapitre 2 : Un début à tout

Je me réveilla dans les douces couvertures, c'était la première fois que je dormais aussi bien... depuis longtemps. J'étais à la fois soulagé d'être enfin arrivé, mais un voile d'angoisse me recouvra aussitôt quand je compris que j'étais loin de chez moi. Un homme brun arriva avec une tenue de garde. C'était Messer Scipio. Il était venu pour me dire ce que je devais faire pour commencer à travailler en tant que chasseur. Le garde me parla alors des ports d'armes, de mes chaînes. Bref, il avait l'air motivé pour que je commence à travailler. Il sortit alors une feuille et une plume. Il plongea le bout de sa plume dans un encrier puis il me demanda mon nom. Il écrivit alors pendant longtemps. Je trouvais cela étonnant, moi qui apprenais tout juste le Capitalin, je ne pouvais écrire que quelques mots et mon prénom, enfin. Après un long instant de silence il me remit la feuille et me donna pour mission de le rendre à un forgeron. Je m’efforçai de lire un bout de la feuille. Cela parlait de moi, d'un forgeron et de mes chaînes. Il m'expliqua alors qu'il allait les couper pour que je puisse chasser correctement. Il descendit alors il me conseilla alors de le suivre. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Je descendit les escaliers à mon tour puis je le suivit dehors. Il verrouilla alors la porte et il me dit donc d'aller chercher ce forgeron. Nos chemins se séparèrent, et il me laissa donc seul dans la grand cité d'Esperia. Je descendit le petit escalier devant le foyer puis je tourna à gauche et encore une fois à gauche.
J'étais en face d'une grande allée un petit peu étroite. Je fonça alors tout droit. Puis à la fin de cette allée je tourna à droite. Par surprise, je me trouva dans une grande place. Il y avait des gens qui conversaient, d'autre regardaient le grand panneau à ma droite. Je ne vit pas beaucoup d'esclave comme moi. Je vit alors Aisenguil. Il me fit signe alors d'approcher. J'obéis donc. Je lui demanda alors si il y avait un forgeron de libre. Il accepta de me guider puis il revint sur mes pas. Le chemin n'était pas très long, mais l'issue était décevante.
Le forgeron Gharlok était malade. Finalement, Aisenguil n'a pas pu bien m'aider. Au final, je n'avais pas trouvé de forgeron, mais on m'informa qu'un certain Yokor pouvait m'aider.
Le lendemain, j'aidai Aisenguil et un autre esclave nommé Escan à miner. Nous sortîmes de la cité, pioches à la main en suivant un petit chemin de gravier. Nous arrivâmes alors dans un énorme trou. C'était donc là que les mineurs gagnaient leurs vies. Le minage avait durée une bonne heure je pense. J'étais le moins expérimenté des deux autres en tous cas. C'étaient tout deux des mineurs, ils avaient l'habitude. J'avais souvent trébuché là bas, heureusement ce n'était pas si haut que ça. A la fin de la mine, j'étais affamé et Escan a fait un malaise.
On a dut rentrer assez vite à la cité après ce dur labeur. C'était aussi ce jour-là, je m'en souvient, qu'Aisenguil m'avait donné mon premier esper d'or ! C'était sûrement le début d'une grande fortune sans doute. On a pu manger à la taverne du chat noir. Une certaine Nina nous avait donné à manger. Henrry un autre esclave était aussi là avec nous. J'ai pu apprendre que Escan était Hura comme moi, quel soulagement de pouvoir enfin entendre ma langue natale !
On a pu boire qu'une bière, la serveuse ne voulait nourrir les esclaves qu'avec de la saucisse apparemment ce n'est pas bon. Je n'en ai jamais goûté, peut être que j'ai de la chance au fond. Enfin, la journée s'est finie très vite, j'ai pu dormir une nouvelle fois dans les couettes moelleuse du lit.

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Chapitre 3 : Avant le commencement

Beaucoup de jours se sont passés depuis, je n'ai pas eu le temps d'écrire mon histoire en même temps. C'est pourquoi j'essayerais de me rappeler ce que j'ai pu faire ces derniers temps. Le lendemain, je me réveilla à côté d'un des membres du Clan Skÿrn, Messer Scipio. Il ne me connaissait pas vraiment à ce moment là, alors il me demanda mon nom. Il sortit un papier où il écrit quelque chose mais je ne savais pas quoi. En écrivant, il m'expliqua que pour que je puisse chasser je devais me faire couper les chaînes pour pouvoir faire mon travail du mieux possible. Rien qu'à l'idée de chasser je sourit. Mais la tension d'angoisse régnait encore, elle augmentait même rien qu'en pensant à mon père et à la forêt de Lunthe. Il me demanda alors d'épeler mon nom. Moi qui était un amateur du Capitalin j'avais un peu du mal. Mais je me souvenait des cours de ma mère et c'était plus fluide de l'épeler à la fin. Après un long temps de silence il me remit le papier pour mission de le donner à un forgeron. Je ne savais pas qui était forgeron mais je n'osa pas le lui demander. Je sortit du foyer à la hâte. En chemin, je rencontrai Aisenguil en qui j’exposai tous mes problèmes, j'étais à l'aise avec lui j'ai l'impression. Il m'emmena au Quartier Ouest et il fut surpris devant une forge qui avait l'air déserte. Une pancarte trônait devant, je la lis avec un peu de difficulté et je compris que le forgeron était malade. Aisenguil m'a dit alors qu'il ne pouvait pas plus m'aider. Il m'a conseillé tout de même d'aller voir un certain Yokor, c'était un autre forgeron. La journée fut longue et ennuyante, je me surprenais souvent à parler à Henrry.
Le soir, je rencontra Corback mon premier ami à Esperia. On se plaignait d'avoir faim et qu'aucune taverne n'était ouverte. Je lui fit part de mes problèmes alors il décida de m'aider à trouver le forgeron. Après plusieurs minutes de marche on trouva enfin Messer Yokor au Quartier d'Adobe. Il parlait à beaucoup de gens, je n'osait pas le déranger. J'ai enfin pu lui adresser la parole après qu'il eut fini, il me répondit alors qu'il ferait ça demain. Je me souvient du lendemain, je me cherchais messer Yokor à travers toute la ville. Au moment où je voulais abandonner, il apparut. Il me mena alors dans sa forge, c'était un endroit au Quartier d'Adobe que je n'aurais jamais vraiment trouvé de moi-même cela ne ressemblait pas à une forge de l'extérieur, enfaite elle était souterraine.
Yokor m'emmena à l'intérieur. La chaleur était étouffante, je me demandais comment pouvais-on travailler là-dedans. Il sortit une sorte de grosse cisaille qui me faisait froid dans le dos et il coupa les deux extrémités de la chaîne de mon bracelet en fer. Il en fit de même à mes chevilles en s'accroupissant. A la fin, j'étais enfin libre de courir ! Je m'inclina par respect devant lui puis je partis et je couru pour la première fois dans les rues d'Esperia. Le soir, Scipio l'aborda suivit d'Aisenguil et d'un certain Argon. Il m'expliqua les fils du métiers de chasseur, il me fournit un arc et des flèches. Ce jour-là j'étais si excité que je pouvais avoir l'envie de chasser même en plein nivrôse ! Malheureusement, je ne pouvais pas vraiment le faire, il y avait un couvre-feu. Mais c'était le lendemain matin que je me lança pour la première fois à la chasse. Les bons senteurs de la forêt, que c'était bon ! Mais que c'était froid aussi ! J'ai pu rester assez de temps pour chasser quelques animaux mais j'étais transi de froid alors j'ai fini par arrêter. J'ai chassé pendant au moins 3 ou 4 jours et le résultat était très fructueux !
Mes maîtres étaient fier de moi. J'ai pu vendre un peu de tout à plusieurs tavernes, principalement celui du Corsaire Nouar et du Flamboyant. C'étaient mes premiers clients. Je ne leurs avaient pas vendu tout ce que j'avais mais je m'en souviens encore j'avais gagné 5 jaunets ! Ce que je ne savais pas c'est que je vendais mes viandes dans l'illégalité, mais cela ne choquait personne étrangement. Je n'avais jamais entendu parler d'une autorisation de vente.
C'est aussi là que j'ai pu être témoin d'un événement important... à mes yeux en tous cas. En passant purement par hasard au comptoir Beaunogurr, il y eut une agression. Messer Felipp se faisait agresser au couteau par Messer Alessandro et Messer Eldermann. Ils y avaient d'autre témoins Messer Thruck, Dame Thyra, Messer Elyo et Dame Oalynn. Ils ne m'avaient rien fait, j'étais impuissant. A la fin il n'y eut aucun mort mais quelques jours plus tard... Felipp fut assassiné par ses agresseurs ! Ce jour là quand je l'eut appris j'étais choqué... Felipp, cet homme je ne le connaissait peu, mais je l'appréciait déjà. Je comptais lui vendre ma viande... j'étais déjà venu une seul fois dans sa taverne, il m'avait donné une brochette. J'avais même joué à son jeu, j'avais perdu mais qu'importe... ce qui compte c'est de participer ? Je ne pensais pas que c'était le premier et dernier jeu en sa compagnie...
Depuis, ce Alessandro me fait peur, je ne l'aime pas mais j'ai surtout très peur de lui. Quelques jours plus tard, vers la fin de la Nivôse, je vit enfin Tyr sortir dans les rues de la cité. Je lui demanda alors où en étaient la commande de chez Dame Anya il m'avait dit qu'il était désolé et que la commande n'était toujours par prête. Il était assez embêté lui aussi il avait besoin des habits pour le froid. Au fond la commande ne servait plus à grand chose maintenant que Thermidor arrivait. Tyr m'emmena au foyer où l'on parla de mon avenir de chasseur. Il m'avait dit qu'il savait à qui je pourrais vendre ma viande. Le nom qu'il prononça me glaça le sang. « Messer Felipp ». Rien que ça, des larmes faillirent couler de mes yeux, mais je n'étais certainement pas assez triste pour pleurer. J'étais juste... choqué, j'avais peur. Je lui répondit... que Felipp, son ami, n'était plus. Il n'osait pas me croire, il montrait que cela ne l'atteignait pas. Mais je pense qu'il était très triste de sa mort.
Je ne me souvint plus de la suite, tout ce que je me souvint c'est que l'on était sortit du foyer et que je continua mon chemin à la grande place. Je trouva Henrry. Celui-ci n'était plus un esclave, il avait l'air plus propre et plus décontracté. Pourtant, on était toujours aussi copain que quand il n'était pas encore libéré. Il me demanda d'aller chercher une aadarionne blonde aux yeux bleu nommée Eija. Je ne savais pas c'était qui, mais je me mit en quête de la trouver.
La recherche fut longue et difficile. Très difficile. Pour faciliter mes recherches, je me suit dit que monter sur le toit du quartier d'Adobe allait m'aider. Mauvaise idée. Après avoir escaladé un petit muret et avoir monter sur un toit, je commençait à peine à appeler Eija que je tomba – d'une petite distance tout de même – du toit, j'avais glissé. Je m'étais fait très mal au genoux, je me souvient encore de la douleur. Ce n'était pas si grand, heureusement. J'aurais pu mourir pour trouver cette aadarionne... Mais le pire c'est qu'en me relevant je chancela encore une fois pour tomber dans le petit canal. C'était trop profond pour moi, je n'arrivais pas à nager convenablement. Je ne savais pas nager tout simplement. Je me débattais sous l'eau puis tout d'un coup, je trouva un point d'appui sur lequel je força de toute mes forces. En ressortant j'étais tout mouillé, haletant. Je fit un petit malaise allongé sur place puis je me réveilla en mauvaise état. Ce n'était visiblement pas ma journée. Je retourna à la grande place où je fit mes excuse à Henrry. Celui-ci était mort de rire après avoir apprit mes mésaventures. Il me dit que ce n'était point grave et que je devais me réchauffer.
Je rentra alors au foyer en compagnie d'Emia. Il y avait de longs silences gêné et j'étais trop fatigué pour parler. J'appris à elle aussi la nouvelle de la mort de Felipp, apparemment presque personne n'était au courant, moi, c'était Corback qui m'avait annoncé la nouvelle. Elle avait l'air choquée mais aussi atteint que ça. Je lui expliqua aussi que Alessandro était son assassin. Après un long silence pesant elle finit par partir. Moi, je resta longtemps dans le foyer pour me réchauffer en priant pour que le froid ne m'ait pas attrapé.

Plus tard, je me rendit à la grande place pour me balader un peu. Je courais pour me réchauffer un peu mais par malchance – encore une fois – je trébucha dans la neige froide. Je me releva et une femme plutôt jeune s'approcha de moi pour m'aider à enlever la neige. Elle ressemblait à la description que Henrry m'avait donné. J'en déduisais donc qu'elle s’appelait Eija. J'étais très touché par sa sympathie, elle était gentille avec moi. Je me souvient même avoir rougi, je n'avais pas l'habitude d'être en contact avec une fille. Henrry arriva peu après. Embarrassé, je m'enfuis discrètement. Est-ce que ces deux-là ont une relation proche ?

C'est quelques heures plus tard que je me rendit compte que je voulais en savoir plus sur cette fille. Je la trouva à la grande place, mais je n'osait pas l'aborder. Je la vis alors avec un autre esclave, elle semblait lui parler avec sympathie. J'ai un honte de le dire mais j'étais jaloux... Je me mit derrière le mur d'où il parlait puis j'espionnai leur conversation. Ils parlaient d'habits, de froid, de couvre-toi bien. C'était quelque chose de courtois entre autre. J'aurais pu partir, mais la jalousie et la curiosité m'avait fait continuer.
Un garde me prit en flagrant délit au moment où j'étais bien concentré dans la conversation. J'ai honte... Je m'en souvient encore, il m'avait flanqué une balayette en guise de punition. A ce moment là... Eija était là, elle avait tout vu de ses yeux. Mais j'ignore encore, si elle sait pourquoi j'ai été mis à terre. Elle me voyait, elle haussait les sourcils, de surprise ?... Elle me déteste maintenant, j'en suis sûr. Je me sentais si con... je me détestais... je pleurais dans la neige froide impuissant. Je m'en voulait, au fond... peut être que j'étais amoureux d'elle ?


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Chapitre 4 : Une libération

Beaucoup de choses se sont passé, les malades du bagne par exemple. Je ne me souvient plus de beaucoup de chose c'est pourquoi je vais juste écrire ce qu'il s'est passé depuis le jour où Messer Alessandro et Messer Lübos m'ont parlé... Oui, c'était une nuit en Thermidor. Je me balladais tranquillement, enfaite je cherchais secrètement Eija je voulais absolument la voir, juste la voir pas lui parler. En chemin je fut appelé par une voix que je reconnaissait. Une voix qui me fit frémir. En effet cette voix là m'interpellait quand je passais dans la grande place. Cette voix me criait souvent de me casser puis elle ricanait après. Cette voix appartenais à Alessandro. Je me retourna et je me prépara à entendre un de ses ordres qui me dirait de fuir. Non, ce n'était pas le cas.
Il m'a dit d'approcher cette fois-ci. Un homme à côté de lui me souriait. Que me voulait-il ? C'était la question que je me posait à ce moment là. Je me mit devant eux. J'avais l'impression d'être tout petit, je bégayait même par moment. Ils me posaient toutes sorte de question. Est-ce que je savais me battre. Quel métier je faisait, quel sont mes maîtres et bien d'autres. Je leurs répondaient franchement et j'avais vraiment peur à ce moment. A la fin, ils ont fini par me lâcher en disant « J'aurais bien besoin de toi pour l'avenir ». Je repensa alors au jour où quelqu'un m'avait parlé d'une « bande à Lübos ». Est-ce qu'ils ont l'intention de me recruter ? Que me cachent-ils ? Et la question qui me tracasse le plus c'est « Pourquoi je ne suis ni pour ni contre cette idée ? Qu'est-ce que j'attends pour décider ? »
Le lendemain... ce fut une journée, celle que je n'oublierais peut être jamais. C'était un soir, je me baladais tranquillement puis je décidai d'aller à la grande place histoire de me reposer sur un des bancs. Je vit alors Scipio avec son imposante armure me regarder, il semblait vouloir me dire quelque chose.
Comme d'habitude, je savait qu'il allait m'interpeller, il s'approcha de moi puis il me dit de me suivre. Je ne savais pas pourquoi, mais je le sentais au fond de moi. Il ne m'avait pourtant rien dit. Mes hypothèses se confirmèrent quand il demanda un forgeron à un passant. Une étrange sensation m'envahit. Compte-il me libérer ? C'est ce qu'il avait prévu depuis quelque jours non ? Il fit quelques recherches au quartier d'Adobe puis il trouva deux esclaves devant la forge de Yokor, en tous cas c'était ici que le forgeron m'avait emmené la dernière fois. Il demanda alors aux deux de retirer mes bracelets qui commençaient à me démanger les poignets. Cette fois-ci j'étais sûr, un sourire se dessina sur mon visage. Scipio se tourna vers moi puis il me dit qu'il allait me libérer. Je suivis alors les deux esclave à l'intérieur de leur forge où la chaleur émanait.
Cependant, il y avait parfois de l'air frais qui y passait, il devait y avoir une ouverture quelque part dans cette forge. Une fois à l'intérieur ils parlèrent longtemps avant de se mettre à l’œuvre.
C'était le forgeron le moins expérimenté qui commença à m'enlever les chaînes.
J'avais un peu peur pour mes poignets, mais je savait qu'il allait faire du bon boulot. Il fit quelques frappes de son burin sur le bracelet puis le bout de fer céda. Il avait l'air tremblant et un peu faible alors il demanda à son ami esclave de finir le travail. Celui ci avait l'air déjà plus à l'aise. Il m'enleva alors la chaîne des chevilles et je me sentais tout d'un coup plus léger. J'étais si heureux, même si je n'étais pas encore officiellement libre. Je donna avec générosité quatre pièce à Fendum il me semble. Celui qui avait commencé le boulot en le remerciant de tout mon cœur. Puis je sortit de la forge avec un peu de difficulté pour trouver la sortie. Un peu plus tard, messer Scipio m'annonça officiellement que j'étais libre. Pas plus, pas moins. Il n'était pas très bavard...et moi non plus alors on se mit en route chacun de notre côté.
J'étais un peu chamboulé à ce moment là, je ne savais pas où aller. Mes pas me menèrent directement à la grande place. J'étais ému, des gouttes perlaient le long de mon visage. Je ne savais pas que penser. Henrry et Thyra discutaient. Il s'adressa à moi un instant puis dès qu'il attira son attention sur quelque chose d'autre, je commençais à ne plus tenir. Je me mis dans un coin puis je pleurai.
Je n'étais plus un esclave, je suis libre maintenant. Libre. Henrry et un homme à côté de lui s’adressèrent à moi. Ils avaient l'air inquiet mais surtout amusé par les événements. J'avais beau leur dire que j'étais ému ils ne me croyaient pas. Ils pensaient qu'une fille m'avait dit oui ou quelque chose du genre. Il y avait cependant quelque chose que je n'oublierai jamais. Henrry parlait à l'homme nommé Djamshid et à moi des filles. Il évoqua alors à un moment une femme blonde, une aadarionne.
Mon sang ne fit qu'un tour. Il aimait Eija. Je ne put faire qu'une chose, prononcer son nom. Sauf que je l'avait dit trop fort alors évidemment on me dit de me taire. J'étais triste à ce moment là, alors c'était Henrry aime Eija ?
Il a beaucoup plus d'avance que moi. Je n'avais fait que la décevoir, c'est tout. Et puis ils étaient toujours ensemble... et Eija ? Elle aime Henrry ? Il faut que je sache tout !
Eija...

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Chapitre 5 : Et une révélation

Ce matin là je me suis mis en route vers la forêt avec mon arc, ma dague et environ 10 flèches dans les mains. J'étais libre et c'était bien plus agréable de chasser ainsi. Après avoir entré dans la lisière de la forêt, j'avançais plus prudemment et sans un bruit.
Il faisait plutôt frais pour une journée en Thermidor mais ce n'était que le matin. Je vit alors un faisan bien dodu et dont les plumes ont l'air magnifiques. Je banda mon arc dans sa direction puis je tira sur l'animal qui fut touché.
Elle était encore en vie mais elle n'arrivais plus à se relever. Je m'approcha d'elle puis j'abrégeai ses souffrances d'un seul coup de dague. La chasse fut assez fructueuse et je fut rentré avec un gros tas de viande, de peaux et de plumes que je stocka dans le placard du foyer Skÿrn dont la porte était étrangement... déverrouillé. Je gardai cependant le tas de cuirs et de plumes puis je me rendit au Quartier d'Adobe pour y vendre ma marchandise. Le grimoire écarlate était ouvert à ce moment là. Il y avait un peu monde, et c'est à ce moment là que j'appris que la femme rousse qui tenait le comptoir était Rebecca. Ser Sergueitov m'avait déjà parlé d'elle.
Après avoir attendu un peu longtemps, je m'adressa à elle. Elle avait l'air intéressé par ma proposition. Ravi, je lui montra tout ce que j'avais. Je savais qu'elle n'allait pas tout prendre mais du moment que je gagnais un peu d'argent ça m'allait. Elle m'acheta le cuir de cerf et des plumes de moineaux environs 7 pièces.
Ma tache faite, je me rendit une nouvelle fois au foyer mais en chemin je vit Eija, Huldar et Dame Oalynn discuter assez fort. Cela concernait Henrry, je n'en croyait pas mes oreilles. Huldar expliquait à la pauvre Eija qu'il fallait se méfier de Henrry car il voulait le tuer.
Ils n'expliquèrent pas la raison. Ils parlèrent alors d'une certaine Tristrianne. L'esclave brune ? La dernière fois que je l'ai vu, elle se faisait un bain dans l'eau froide en compagnie de Corback pour faire une expérience médicale ou quelque chose comme ça... Apparemment Henrry avait quitté Eija pour Tristrianne ils auraient même...
Tout cela m'importait peu, je voulais juste savoir comment réagirait Eija. Elle avait l'air choquée, triste. Elle semblait avoir des regrets, elle semblait ne pas y croire. Oh, non... Henrry pourquoi l'infliges-tu une telle souffrance ? Je ne pouvais pas détacher mon regard sur elle quand une silhouette derrière semblait marcher avec assurance passait par là. Mes pas me menèrent vers lui, vers Henrry. Peut être qu'Eija m'a vu ? Non, je ne pense pas. A ce moment là, je n'étais pas en colère contre Henrry, enfin si un peu. Je m'approcha de lui, mais je ne laissais rien transparaître.
Je lui dit que Huldar avait tout raconté à Eija. Il avait l'air de s'en foutre complètement. La chaleur de colère et d'inquiétude qui m'avait envahi augmenta légèrement. Il m'expliqua qu'il aimait Tristrianne et que Eija n'avait qu'à faire attention à ses mots – car elle avait dit à Henrry qu'elle ne voulait plus jamais la voir – .
Il m'expliqua aussi qu'il ne voulait pas qu'elle le déteste. Dans ma tête je me demandais pourquoi il espérait une telle chose après tout ce qu'il lui a fait. La colère augmentait mais il ne fallait pas que je craques alors je fit mine de lui sourire et de lui dire si tout allait bien avec sa nouvelle copine. Je mit fin à la conversation, inquiet. La journée se finit après que j'eus vendu ce que j'avais chassé la journée au flamboyant. Svengal, le cuisiner avait l'air très sympathique avec moi. Il m'avait acheté 18 esper d'or toute ma viande et m'avait même offert un repas. En tous, j'ai 32 jaunets et je compte bien m'acheter un nouvel arc et une nouvel dague.

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Chapitre 6 : Retour en arrière

Voilà une journée bien longue que j'avais passé aujourd'hui.
De cette journée, je passait de l'espoir au désespoir. En ce matin ensoleillé je comptait m'acheter une dague et des habits. J'ai pu commander une dague en fer à un esclave forgeron, ce n'est vraiment pas cher pour les chasseurs ! Mais malheureusement, la boutique Le rêve de Soie était fermé toute la journée, impossible de commander quoi que ce soit. J’hésitais d'ailleurs entre une tenue en cuir ou des habits de simple habitant. C'est alors qu'en pleine journée, Henrry s'adressa à moi.
Je le sentais, il voulait me parler d'Eija. Il m'expliqua alors qu'il l'aimait encore. Beaucoup d'émotions se mélangèrent en même temps à l'intérieur de moi. Je ne fit que transparaître de l'amitié simple et je l'avoue qu'au fond de moi, j'avais de la peine pour lui... et pour Eija. J'aurais pu conseiller Henrry de quelque chose à ne surtout pas faire à une fille mais je savais qu'il le remarquerait et puis je n'avais pas beaucoup d'imagination. Alors je lui expliquait ce que j'aurais fait si j'étais à sa place... être franc. Je lui avait dit de s'excuser et peut être qu'elle acceptera. Je savais que ce que j'allais dire était comme une sorte de... d'abandon volontaire. Mais je pense de toute façon qu'à un moment où à un autre il se serait excusé que je l'aurais conseillé ou non. Il me demanda alors qui j'aimais.
Je ne pouvais dire la vérité en façe de lui, je resta silencieux un instant. Puis je lui dit que je n'aimais personne. Il n'avait pas l'air d'insister alors ça m'allait. Comme je n'avais rien à faire, je le suivit dans sa quête à la recherche de sa « dulcinée ». A ce moment là, je me suis dit. Et si j'avertissais Eija ? Et si je lui disait qu'il ne fallait pas accepter les excuses de Henrry ? Cette idée me trottait dans la tête. Il fallait que je trouve Eija avant Henrry.
Par chance, il s'assit sur un banc, par flemme je suppose, puis il demanda à des esclaves de la chercher contre une pièce pour celui qui la trouve. Henrry se tourna vers moi comme si il s'attendait que je paye quoi que ce soit. Ma réponse était non, hors de question. Je lui proposa alors de ne pas les payer, après tout ce ne sont que des esclaves. Il n'insista pas. Une idée me vint. Il ne faut pas qu'ils la trouvent ! Je me dirigea vers la grande place puis je trouva les deux esclaves en train de parler. Ils semblaient se demander si ils avaient vu la jeune adaarionne.
Je m'approcha d'eux et d'un air menaçant je leur demanda d'arrêter les recherches. Ils se demandèrent pourquoi. Je ne leurs expliquèrent pas, mais les mettre dans ma poche était tellement facile avec un peu de pièces à la clé. Je leur dit que de toute façon cela ne servait à rien de la chercher car Henrry ne comptait pas les payer. Je leurs tendis alors une pièce d'or chacun puis je leur ordonna de ne STRICTEMENT rien dire. Je ne veux aucune fuite, aucune. Si Henrry l'apprends il me détestera, je ne veux pas ça.
Le concerné arriva alors en devinant légèrement que l'on manigançait quelque chose, j'avais un peu peur, mais il n'insistait pas vraiment, comme d'habitude d'ailleurs.Il m'annonça qu'il allait la chercher toute seule. Cette idée m'attrista un peu, je paya quand même les deux esclaves par générosité sans doute. Voilà plusieurs heures d'ennuis, de peur... je savais que Henrry l'avait trouvée.
Moi qui ai passé des heures à la chercher... En passant au flamboyant pour me saouler un peu je vit la serveuse qui me rappelait déjà quelqu'un. Oui, cette fille, c'était elle qui était assise dans le Quartier d'Adobe, je me souvient l'avoir abordé. Je lui commanda une chope de bière souriant qui coûtait à peine 1 eo. Henrry avait entendu ma voix et il m'appelais pour m'annoncer une « grande nouvelle ». Je savais de quoi il s'agissait et je crois que j'avais encore plus de raison pour boire de l'alcool pour la première fois de ma vie. Il m'annonça qu'Eija lui avait pardonnée.
Ahh... Eija, tu es si gentille, si parfaite... Je fit mine d'être content pour lui, mais tout ce qu'il me réconfortait à ce moment précis était ma chope encore pleine. Je descendit en bas pour boire en compagnie de la servante. Je la trouvais sympathique. D'ailleurs je l'avais déjà vu avec Fio, bien avant, je m'en souvient. Lorsque je voulais être seul, quand je pensais Eija. Je me m'étais au bout de la statue du cheval et je pensait.
Ces deux femmes m'avaient appelés puis je m'en souvient encore, je suis partie en appelant la jeune fille « Noble Dame » après tout, elle portait des habits de noble... Je lui rendit ma chope tout sourire puis je sortit de la taverne, le regard vide, le cœur vide, l'esprit vide. Encore une fois je te perds, Eija. J'ai bien l'impression que c'est pour toujours. En pleine nuit, je me rendit au Rêve de Soie pour m'acheter une tenue. Une dame m’accueillis en m'informant que cela coûtait 25 pièces. A ma grande surprise, je vit que je n'avait que 24. Elle me proposa alors de se revoir dans une dizaine de minutes car elle avait d'autres clients en haut. A ce moment là j'avais une seule idée en tête me procurer une seule pièce d'or.
Et la seule personne auquel j'ai pensé était Henrry. Je me rendit à Rivelame au comptoir Beaunogurr mais je ne le trouva pas. Une phrase me revint alors. « J'ai pas un sous... » C'était ce matin, quand il voulait que je paye les esclaves. Il n'avait rien. Je me tourna alors vers Huldar, Oalynn et quelques esclaves à côté. Je ne pouvais quand même pas mendier une pièce, non ?
Je fouilla ma poche et je sortit ma vieille écharpe qui ne me servais plus à grand chose. Je la tendis bien haut et je demandais qui voulait bien me l'acheter pour un jaunet. Huldar se proposa et j'étais bien content qu'il réagisse aussi vite. La transaction aussitôt faite, je me hâta de retourner à la boutique. J'allais dépenser tout mon argent mais ce n'était pas bien grave, mon carquois de flèche commandé chez Messer Daviel était bientôt prêt et j'ai eu la bonne idée de payer à l'avance. Une fois là bas, la dame en avait fini avec ses clients. Elle me demanda alors quel genre de pantalon ou de haut je voulais.
Je n'étais pas très informé pour ce genre de chose. Mais je demanda si ils avaient un pantalon plutôt souple et une chemise pour la chasse. Elle me proposa alors un pantalon couleur brun chêne et une chemise vert comme le feuillage. Quel bonne idée ! A la fin je paya le tout et il ne restait plus qu'à attendre 2 ou 3 jours pour que tout soit prêt.

Ses Relations

Connaissances

Eija

Un ancien amour qu'il essaye d'oublier.


Thyra Seirs Sta-Reyktan

Willhelm la trouve mignonne même si il n'est pas forcément amoureux d'elle pour autant. Il lui a parlé que de rares fois.


Lübos

Willhelm le respecte tout autant qu'Alessandro, il le trouve cependant légèrement plus sympathique.


Flavio

Willhelm apprécie l'aide de Flavio quand il cherchait Eija alors qu'il ne lui avait pas demandé.

Ami, Respect, Sympathie

Corback

Willhelm le trouve plutôt sympathique. Mais depuis longtemps, ils ne se voient plus.


Escanij

Willhelm aime bien parler avec lui. Mais maintenant les deux s'ignorent, cela doit faire longtemps qu'ils ne se voient plus.


Henrry

Willhelm aime bien passer son temps avec lui quand il s’ennuie. Il est cependant un peu jaloux et en colère contre lui en ce moment à cause de Eija.


Aisenguil Bière D'Ambre Skÿrn

Willhelm le trouve très sympathique. Aisenguil l'a beaucoup aidé dans sa vie d'esclave. Le jeune chasseur lui doit beaucoup.


Tyr Dretal Ouarfang Sta-Vantakk


Emia Vorzan


Baratume


Alrün

Willhelm a beaucoup de respect envers eux. Il ne leur ont jamais vraiment parlé, mais il fait très attention à ne pas les déranger et à leurs parler correctement.


Scipio (Syrus Syppio)

Willhelm le respecte tout autant que les membres du Clan Skÿrn, mais il pense qu'il doit beaucoup plus à lui qu'à toutes les autres personnes de Esperia.


Peur, mépris, Ennemis

Alessandro Fernando

Willhelm a autant peur de lui qu'il le respecte. Il sait maintenant qu'Alessandro n'a pas envie de le tuer. Enfin, il le savait déjà, mais il préférait en être sûr...Il a cependant toujours un peu peur de lui surtout à cause de la mort de Felipp.