Utilisateur:Edelweiss

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     Edelweiss Menso
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments





Fonction
Lavandière



Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Heelna
Pseudo
Heelna/Edelweiss
Prénom IRL
Maria












Signatureedelweiss24.png

Nom : Menso

Prénom : Edelweiss

Surnom : Fleur des montagnes

Âge : 20

Dâte de naissance : Le 24 Août 493

Taille : 1m75

Poids : 57 kg

Ville d'origine : Golvandaar

Religion : Adepte du culte d'Arbitrio de rite Adaarion

Rang Social: Habitante

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Psychologiquement...

Edelweiss, femme souvent insatisfaite aux tendances fatalistes. Son visage pâle reste souvent d'une neutralité sombre et figé, exagéré. Peu préoccupée par ses

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fréquentations, elle ne cherchera pas à vous rencontrer à moins qu'elle n'aie sa propre raison. Les petits gestes nerveux trahissent souvent son incapacité à être à l'aise, évitant d'ailleurs de sourire. Elle peut être presque psychotique tout comme d'une indifférence totale au premier abord. Quand on la connait mieux, on peut constater un tout autre aspect plus rêveur et détaché bien qu'elle ne reste lunatique, ramassant de petits objets ici et là.

Toujours vague et floue dans ses paroles, elle n'aime pas envisager ce qui va suivre. Pourtant elle passe son temps à réfléchir sur tout et rien, ce qui ne lui sert en réalité qu'à s'enmêller encore plus l'esprit. Son comportement est énormément influencé par son entourage, souvent sur la défense. Vous la trouverez au coin d'un jardin, d'une rue, plus fréquemment encore au dispensaire ou au lavoir, toujours à un emplacement bien précis. Depuis un temps, la rousse a grand mal à accorder sa confiance et développe une discrète timidité. Ses yeux nacrés laissent passer la plupart de ses émotions qu'elle tentera souvent de camoufler derrière une physionomie totalement contradictoire, un mutisme ou en affichant un visage impassible.

Edel' ne reste que très peu de temps proche de ses connaissances quand cela arrive. Comme la plupart, jamais ou presque elle ne vous parlera de son passé, point sensible. Elle tente bien souvent de contourner ce qu'elle croit être son destin. Son travail est une chose qu'elle prend très à cœur, insomniaque, elle a prit l'habitude de travailler la nuit, au dispensaire comme au lavoir.

Physiquement...

Rose.png

La plupart du temps, elle arbore une expression placide et sereine. Ses cheveux longs, roux et négligés la gênent : de nombreuses mèches éparpillées et ondulées barrent le visage de Edelweiss. De discrètes tâches de rousseur parsèment ses joues, dont une étant barrée par une cicatrice bien marquée, lui déformant partiellement le coté gauche du visage. On voit qu'elle ne prend pas grand soin d'elle, ayant malgré tout une jolie forme de visage ovale se terminant en un fin menton. Ses yeux gris clairs et nacrés ressortent quand le temps est brumeux tandis que le soleil les assombrit. Fait tout le temps petite mine, sa peau est blanche d'une pâleur parfois inquiétante, presque maladive. Ses lèvres sont rouges et gercées, les abimant par sa nervosité, les humectant sans cesse.

Edelweiss est tout à fait formée, bien que l-on puisse aisément remarquer sa maigreur et ses bras frêles. Ses jambes, elles, sont robustes et grandes. Son dos et son cou sont toujours droit tandis que ses bras sont joins par ses mains pales et gracieuses. La rousse a souvent des courbatures, accumulant fatigue et travail et fait alors craquer ses doigts, son cou, ou encore ses poignets plus ou moins machinalement. Toujours discrète et pourtant assez grande, elle s'avance d'une démarche agile et rapide, ses yeux cendres rivés au sol.

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Compétences...

32px-Grille_Théier.png Connaissance de la flore 

Edelweiss a appris à reconnaître les plantes durant sa traversée des montagnes. En effet elle n'a donc de connaissances précises que dans les plantes poussant dans les monts Adaarions. Cependant, Sisko, ancienne soignante qu'Edel connu a Golvandaar suite à la mort de son frère par l'intermédiaire de Annuka.


32px-Grille_Livre_et_Plume.png Alphabétisation et calcul 

Edelweiss est allée à l'école et a continué à écrire depuis toujours des choses plus ou moins inutiles, et de plus en plus depuis son arrivée à Esperia. De nombreux carnets trainent un peu partout chez elle.


32px-Grille_Boussole.png Minutie 

Edelweiss est quelqu'un de calme et de posé, elle s'applique dans tout ce qu'elle fait. Ses doigts fins lui facilitent la tâche pour tout ce qui est précision. Son métier de soignante et sa fonction de lavandière lui on permit d'encore mieux développer cette compétence mais on peut remarquer que ses mains sont quelque peu abimées par le travail.


32px-Grille_Boule_de_Neige.png Connaissance météorologiques 

Edelweiss a appris à reconnaître les saisons quand elle dormait dehors. Elle sait différencier les nuages pluvieux, neigeux et orageux de très loin. Même les yeux bandés elle pourrait deviner la saison rien qu'aux odeurs de la nature.


32px-Grille_Carte.png Survie 

L'enfance dure d'Edelweiss lui a appris à survivre dans des conditions extrêmes. Elle sait faire de nombreuses choses nécessaire à la survie dans les rues dont elle ne se servira probablement plus en Esperia.


32px-Grille_Saumon_Cru.png Connaissance de la faune 

Edelweiss a appris à reconnaître les animaux durant sa traversée des montagnes. De même que pour les plantes, cela ne concerne que la faune des monts adaars.

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Personnalité...

Fichier:Edelp4.png
Edelweiss esquissant un sourire.

Talents

32px-Grille_Épée_en_Fer.png Débrouillarde: Ou qu'elle soit, Edelweiss arrive toujours à résoudre ses problèmes et à s'adapter aux différents milieux avec ce qu'elle a.

32px-Grille_Ficelle.png Habile: Ses doigts fins et ses yeux clairs lui donnent un atout non négligeable: Edelweiss est d'une habileté surprenante.

32px-Grille_Charbon_de_Bois.png Sérieuse: Rares sont les personnes qui arrivent à faire sourire Edelweiss.

32px-Grille_Bougie.png Mystérieuse: Elle évite de parler de sa personne, redoutant que des questions fatidiques ne ressurgissent dans son esprit.


Défaults

32px-Grille_Larme_de_Ghast.png Triste: Une jeune femme visiblement toujours remplie de chagrin.

32px-Grille_Perle_d%27Enderman.png Lunatique: Toujours absorbée dans ses pensées, Edelweiss en oublie parfois la réalité, changeant d'humeur comme de pensée.

32px-Grille_Os.png Asociale: Edelweiss n'aime pas être avec les gens, et encore moins avec ceux qu'elle ne connait pas.

http://www.esperia-rp.net/wiki/images/thumb/f/f6/Grille_Œil_de_l%27Ender.png/32px-Grille_Œil_de_l%27Ender.png Insomniaque: Toute les nuits elle peine à s'endormir et préfère souvent se rendre au dispensaire ou au lavoir au lieu de se reposer.

32px-Grille_Pomme.png Hypocrite: Il y a bien des fois où Edelweiss est forcée de parler aux gens. Il ne faut pas croire que sa réticence envers les êtres vivants l'empêche d'être polie et gentille.

32px-Grille_Os.png Vindicative: Edelweiss range dans un coin de sa tête le nom de tout les gens qui lui on fait du mal.


Particularités

32px-Grille_Clef_Ouvragée.png Femme à secret: Edelweiss est une femme très réservée qui ne parle pas d'elle, mais elle sait également des choses qu'elle ne devrait pas savoir.

32px-Grille_Montre.png Oppressée par le temps: Edelweiss ne supporte pas de ne pas connaître l'heure approximative, elle ignore elle-même pourquoi.

32px-Grille_Champignon_Brun.png Réactions surprenantes: Femme totalement imprévisible.

32px-Grille_Fiole_d%27Eau.png Allergique au lait de pavot: Un fait bien problématique, car opérer un patient mourrant tout en éternuant n'est pas chose aisée…

32px-Grille_Poudre_de_Feu.png Fascinée par le feu: La flamme, c'est le pouvoir, il faut savoir doser sans trop en abuser.


Intérêts culturels, goûts

32px-Grille_Plaque_de_Pression_en_Bois.png Observer les grands espaces: les églises et autres bâtiments majestueux fascinent Edelweiss, elle peut passer sa journée à observer les détails d'une architecture.

32px-Grille_Tableau.png Exercer son imagination: Que ce soit par l'écrit, le dessin ou la peinture ou autre moyen d'expression, Edelweiss aime transformer ses idées en quelque chose de concret quand elle en a les moyens.

http://www.esperia-rp.net/wiki/images/thumb/b/bc/Grille_Esper_d’Or.png/32px-Grille_Esper_d’Or.png Promenade matinale: Edelweiss ne peut se passer de sa marche du matin. Etre levée alors que la population dort lui procure un sentiment de satisfaction. Les rues désertes et les faibles lueurs des maisons des couches tard ou des lèves tôt devant le soleil levant dégagent une ambiance très particulière.

32px-Grille_Feu.png La chaleur: Malgré ses origines Adaariones, le soleil est une des seules choses qui donnent le sourire à Edelweiss.

32px-Grille_Théier.png Odeures florales: Rien de plus rassurant qu'un doux parfum de livèche qui vous caresse le nez...

32px-Grille_Diamant_Brut.png Les objets précieux: Depuis son adolescence Edelweiss raffole des objets brillants, rares et chers.

32px-Grille_Tentacule_Crue.png Excentricité: Edelweiss aime toutes les choses un peu étranges. Les personnes atypiques sont les seuls êtres qu'elle arrive à supporter.

32px-Grille_Seau_de_Jus_de_Raisin.png Le sang: Edelweiss s'intéresse au sang, même si cela peut paraître plutôt inquiétant, la vue de cette substance unique qui nous rallient tous la fascine.

32px-Grille_Biscuit_au_Chocolat.png Les koilstkäs: Spécialité Adaarione don elle raffole.


Craintes

32px-Grille_Bière_%28Verre%29.png L'alcool: Edelweiss raffole de l'alcool, mais évite de s'approcher des tavernes, elle sait que les fois où elle en eut abusé eurent des conséquences désastreuses...

32px-Grille_Veste_d%27Apiculture.png La population: Les êtres vivants la mettent mal à l'aise.

32px-Grille_Plume.png Les Qadjarides: Edelweiss est un peu effrayée par ce peuple si différent du sien qu'elle ne connait pas mais sur lequel elle a entendu beaucoup de choses...

32px-Grille_Marteau_de_Guerre_en_Fer.png Le bruit: Dès que le son est un peu trop fort pour elle, ses oreilles sifflent.

32px-Grille_Lingot_d%27Or.png La perfection: Toute chose déniée de défaut inquiète beaucoup Edelweiss. Quelqu'un ou quelque chose de parfait, c'est pour elle quelqu'un qui cache un jeu bien sombre.

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IX Ennemis

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Silnoë Iramïs
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XI Possessions d'Edelweiss

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Bijoux


32px-Grille_Poudre_d%27Os.png + 32px-Grille_Or_Brut.png Boucle d'oreille, perle:

Cette boucle d'oreille a appartenue à une de ses ancêtres du côté de son père, c'est le premier cadeau officiel que l-on aura fait à Edelweiss. Celle çi est la plupart du temps camouflée par ses cheveux roux.



32px-Grille_Minerai_d%27Or.png + 32px-Grille_Minerai_d%27Or.png + 32px-Grille_Verre_Rouge.png + 32px-Grille_Or_Brut.png Pendentif en or en forme de rose orné d'un rubis:

Pendentif en or en forme de rose, assez Aérien. Il cache en son coeur un rubis très dense qui donne un effet marbré. "La vie est comme un papillon qui bat des ailes, comme le parfum d'une rose qui nous ensorcelle."


32px-Grille_Lingot_d%27Or.png Chaine en or:

Chaine fluide en or légèrement ciselée. "La nuit dévoile ce que nous sommes. L'eau n'est qu'un reflet de nous même. Le ciel nous laisse voir ce qu'il veut qu'on voit, il a réponse à tout mais nous ne le dit pas."

Vêtements

32px-Grille_Veste_d%27Apiculture.png Chemise blanche (trop petite):

Chemise qu'Edelweiss portait durant Thermidor dans l'Ancien monde.



32px-Grille_Pantalon_d%27Apiculture.png Pantalon blanc (trop petit):

Pantalon qu'Edelweiss portait durant Thermidor dans l'Ancien monde.



32px-Grille_Cuir.png + 32px-Grille_Lingot_de_Fer.png Ceinture en cuir:

Ceinture en cuir qu'Edelweiss porte toujours. La ceinture appartenait à son frère, Elnor.



32px-Grille_Laine_Noire.png Très grande cape en peau de loup noir :

Cette cape appartenait a Eldingar, l'ancien maitre de Edelweiss. Il lui avait donné lors de sa première nivôse en Esperia.



32px-Grille_Masque_en_Cuir.png Echarpe :

Une écharpe que Estrella avait donné à Edelweiss lors de sa première nivôse en Esperia.



32px-Grille_Laine_Noire.png Veste noire plutôt légère :

Veste noire plutôt légère, le tissu est légèrement bleu-foncé si l'on le regarde de prêt. Les coutures sont visibles. Réalisé par Aurore Sterenn.



32px-Grille_Dalle_de_Laine_Grise_Clair.png Chaussures chaudes : Une paire de botte assez chaude, de facture correcte. Réalisé par Aurore Sterenn.



32px-Grille_Dalle_de_Laine_Noire.png Pantalon sombre:

Un pantalon souple marron foncé. Les coutures sont assez voyantes. Réalisé par Aurore Sterenn.



32px-Grille_Sac_à_Dos.png Sacoche:

Une petite sacoche en cuir toujours à sa taille, Edel' y range un peu tout et n'importe quoi. Réalisé par Pépi Moscaw



32px-Grille_Tapis_Blanc.png Torchon à carreaux sur lequel est brodé Taverne du Lac:

Toujours attaché à sa ceinture par un noeud simple, brodé au fils dorés sur son quadrillage rougit. Sent la bière et la nourriture.

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L'ancien monde

« La ligne de la paix »

15/09/498

(Paragraphe imposé)

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-Edelweiss ! Viens voir !

Son frère lui jetait un regard suppliant. Elle n'avait pas envie d'y aller. Des dizaines de personnes étaient autour de quelque chose qu'Edelweiss ne pouvait apercevoir. Tous semblaient fascinés, les yeux écarquillés. Leurs bouches grandes ouvertes laissaient deviner un sentiment de frayeur mélangée à l'admiration.

-Oyez oyez, petite damoiselle ! Goûtez donc à mes koilstkäs !

Un grand homme ayant un visage aux traits généreux tendait un plat de gâteaux depuis son étalage de pâtisseries de l'autre côté de l'allée. Ce n'est pas qu'Edelweiss avait vraiment faim, mais pour éviter d'assister à la scène de l'hypnose plus longtemps, elle esquissa un grand sourire forcé avant de courir vers le gentil boulanger. De cette façon, elle avait une bonne raison pour ne pas rejoindre son frère. A côté, un petit homme joufflu au nez rouge vendait des armes. Des dagues, des épées et des haches aux lames brillantes et finement aiguisées. Le marchand buvait beaucoup, mais il résistait étonnamment bien à l'ivresse. Ses sourcils épais faisaient de l'ombre à sa paire d'yeux verts émeraude, il épiait Edelweiss d'un regard soupçonneux.

Soudain elle aperçut son père souriant dans la neige derrière les stands, il partit en courant avant de laisser échapper un petit rire malin. Vite ! Il faut que je le rattrape !


« Papa ! Papa ! Je t'ai vu ! Dit elle en tournant sur elle-même, le cherchant des yeux.

-Bouh ! Alors, tu t'amuses ici ? Il la surprit de dos et la prit dans ses bras.

-Moyennement... je m'ennuie un peu...

-On repart bientôt. Ne t'éloigne pas d'Elnor, la ligne de la paix est un des plus grands marchés, tu risquerais de te perdre si tu restes seule ! Je vais acheter quelques bricoles et je reviens tout de suite, restez là.

-Bon d'accord...»


Elle s'avança donc vers la foule malgré sa réticence. Les spectateurs étaient toujours aussi subjugés par... une femme. Edelweiss pouvait maintenant l'apercevoir. Cette femme regardait Elnor avec de grands yeux sombres et globuleux. Elle s'approchait lentement de lui en prononçant des mots d'une autre langue. Tout le monde les observait et Edelweiss était angoissée à l'idée que cette femme qui avait la parfaite apparence d'une sorcière exerce ses pouvoirs étranges sur Elnor. Elle était d'une laideur incomparable, sa peau était répugnante, elle était vieille et maigre, habillée dans de grands habits. Une vingtaine de colliers en plumes décoraient son cou. « Elnor ?


Dit Edelweiss apeurée en s'approchant de son frère.

-Elnor je suis là... Tu m'entends ? Il ne se tournait pas, son regard était perdu dans les chaînes de montagnes à l'horizon. La vieille femme se tourna vers elle et la fit sursauter

-Qui es-tu jeune fille... Pourquoi nous interromps-tu ? Je suis la voyante des cinq monts dominant Golvandaar... Je peux voir à l'intérieur des gens pour quelques sous, mais pour une fois je vais faire une exception. Observe ce qui va suivre, je vais te révéler ta vraie personne ».

La sorcière agita une de ses mains sales pendant qu'elle tenait fermement celle d'Edelweiss. « Je peux lire quelque chose de très clair, tu es tourmentée. En toi se cachent des idées noires et des pensées interdites. Tu verras des choses affreuses et tu en vivras des pires... tu seras mauvaise. Tu l'es déjà ! Tu es malsaine ! Tu as très peur de moi... Ton esprit est un refuge à horreur, tes pensées sont hantées. » La voyante lui rejeta violemment la main en criant des mots en Adaarions.

Edelweiss était pétrifiée. Ses idées s'entrechoquaient, ses sens se dérobaient. Elle se sentait fondre. Elle chuta violemment contre le sol. Son regard flottait comme celui de son frère dans les paysages enneigés mêlés au ciel gris clair. L'esprit confus, des larmes de glaces se figeaient le long de ses joues roses pendant qu'elle entendait des chants brouillés. La glace et le froid l'envahissaient et elle se sentait plonger, tomber, écraser sur une étendue d'eau gelée infinie... « -Edelweiss ? Elnor ! Qu'arrive-t-il à ta sœur ? Par les déesses des sept mers... Que s'est-il passé ? »

Les flocons chatouillaient le nez de Edelweiss, puis ils disparaissaient. La neige durcissait, puis fondait immédiatement sous les rayons du soleil brûlant que le ciel brumeux venait de dévoiler. L'herbe poussait vite et séchait à la vitesse de l'éclair, tandis que les fleurs et la végétation enveloppaient Edelweiss, tel un cocon.

Où suis-je ?

« Edelweiss ?

Son frère la regardait avec de grands yeux ronds.

-Papa elle est réveillée ! Edelweiss tu m'entends ? Est-ce que ça va ? »

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« Feinte d'acier »

13/02/510

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« T'es sur El' ? T'es sûr de toi ? T'es sur ? Hm ? -Oui Edel... Maintenant tait toi, l'vons nous repérer si t'continues à piailler comme ça. »


Le plancher grinçait sous leur poids pourtant légers. Une espèce de chaleur mêlée à une odeur de bouillie de daim régnait dans la maison des fripouilles. Tout d'abord, c'était une minuscule maison avec un énorme sous sol ou étaient entreposés des tonnes de caisses verrouillées remplies de montres et de clefs, de bijoux, de bourses et de pierres... sur le sol jonchaient des besaces vides. On entendait les rires des bandits raisonner à l'étage, la voix des deux frères et sœurs raisonnaient dans toute la pièce.


Edelweiss et Elnor attendaient ce jour avec impatience : Celui ou l'homme encapuchonné oublierait de fermer la porte de la petite pièce miteuse dans laquelle ils étaient contraints de rester enfermés après 23h, laquelle le bandit calme rouvrait vers 4h le lendemain pour venir chercher Than, son animal. Chaque soir, il venait voir Elnor en se faufilant entre la petite fenêtre à barreau. Ce sac à puces était plutôt calme, Edelweiss s'en foutait tandis qu'Elnor se liait d'affinité avec... un chien. Quelle perte de temps se disait elle. La jeune rouquine passait ses soirées à ré-observer tous les objets de sa sacoche un par un, nostalgiquement.


Tous les jours, c'était la même chose. Ce n'est pas qu'Edelweiss en avait marre, non, c'est qu'elle rêvait de liberté, elle songeait aux tonnes d'expériences qu'elle aurait pu vivre si elle était née dans cette riche famille à laquelle elle était contrainte de voler les portefeuilles. Bien sûr qu'elle conservait un peu de l'argent volé pour elle, mais plus Edel ramenait aux bandits, moins son frère et elle n'avaient de problème. C'était seulement une question de point de vue ! A quoi bon jouer la petite maligne ayant du mal a délier les cordons de sa bourse alors qu'elle était grêle comme un chat de gouttière et que contre ces gros labradors assoiffés d'alcool elle n'avait aucune chance de s'en sortir. Et puis ils en demandaient toujours plus, rien ne les empêchaient de balancer son frère et elle dans une flaque de neige boueuse en pleine nivôse quand ces deux derniers n'auraient pas suffisamment rapporté. Mais pourquoi ne s'échappait-elle pas lorsque qu'elle sillonnait les rues dans le seul but de voler quelques richesses pour des gredins, direz vous ? Pourquoi revenait-elle toujours dormir dans cette grande pièce enfermée avec Elnor dans un sous-sol de brigands  alors que dehors en pleine journée, la liberté lui tendait les bras ? C'était bien simple : il ne s'agissait pas de petites magouilles par ci par là. Edelweiss devait se tenir à un lieu précis à une heure précise qui variait selon le jour. Elle devait s'y poster de 10h à 14h, puis son frère la relayait de 14h à 18h, enfin, elle reprenait sa place de 18h à 21h, et ce dernier terminait de 21h à 22h30, ce qui l'avait habitué à inspecter discrètement sa belle montre en argent toutes les 10 minutes. De temps en temps, lorsqu'un marché avait lieu par exemple, les horaires n'était pas les mêmes. Ils n'étaient pas seuls, d'autres bonshommes travaillaient eux aussi, mais ils étaient grassement payés, puis ils ne dormaient pas au sous-sol. Les principaux personnages de cette petite organisation marchaient dans les rues de la même façon, vérifiant au passage si les voleurs étaient biens à leur poste. Un système complexe et sérieusement mis en place qui fonctionnait à merveille. Pour cela, Edelweiss se devait de respecter son fondateur et elle l'aurait tout simplement admiré si ce dernier ne la brusquait pas à chaque fois qu'il la voyait, l'insultant et l'humiliant pour faire rire tous les autres. « De vieux cons », la rassurait Elnor. En effet, Edelweiss n'en doutait pas.


Quoi qu'il en fut, il avait réussi à la convaincre que s'ils s'échappaient avec une partie des richesses de ces bandits, Elnor connaissait des gens qui accepteraient sans doute de les loger. « Sans doute » disait-il. Edelweiss n'avait que ce mot en tête et avait beaucoup hésité avant de partir avec son gentil frère brun, mais après tout, se répétait elle, il avait toujours raison.


C'est pour cela qu'ils étaient postés en bas de l'escalier qui menait à la cuisine dans laquelle se trouvait la porte menant à l'indépendance, celle qui donnait donc sur l'extérieur.


« … et imaginez quand j'lai dit qu'l'avait qu'à s'la met' dans l'nez au lieu d'me prend' mon temps, 'maginez par arbitrio l'couleur qu'la prit... !»


Les brigands ricanaient toujours, probablement attablés autour de la petite table en bois qui se trouvait juste à côté de la cuisine. Son frère et elle montaient lentement les escaliers, ayant chacun un sac à patates rempli de bourses et de petites babioles sur l'épaule. Ils arrivèrent en haut.


« Quand est-ce qu'on y va El' ? Hein ? » Elnor lui donna un petit coup de coude dans le ventre, lui indiquant de se taire. Elle tremblait et s'imaginait le pire, mais ce dernier semblait sur de lui. Des rires fusèrent de toutes part.


« Maintenant. »


Ils ouvrirent lentement la porte, cette dernière ne fit aucun bruit. A peine entrèrent-ils dans la cuisine qu'ils virent un gros malfrat au nez rouge qui se resservait une chope de bière brune. Apercevant les sacs remplis de richesse, il hurla aux autres de venir et se plaça devant la porte, les empêchant ainsi de s'échapper. Edelweiss, effrayée chercha autour d'elle une issue, quelque chose, vite, vite ! Il le fallait ! Elle aperçut alors une fenêtre grande ouverte dans laquelle elle s'empressa de s'engouffrer après avoir laissé tomber le sac à patate. Elle se retourna un instant, cherchant son frère des yeux. Un homme borgne entailla la joue gauche de la jeune rousse d'un vif coup de dague. Elle hurlait.


Elle refusait de mourir ici, déjà des hommes se précipitaient dehors pour la saisir, mais, gémissant, elle parti en courant, dévalant la rue sans regarder derrière elle. Des larmes salées coulaient sur ses deux joues blanchâtres, la gauche la brulant et la piquant atrocement. Le vent chaud de Thermidor se plaquait contre son visage ensanglanté et humide tandis que les bons Adaarions érudits se laissaient distraire, se retournant vaguement sur son passage, probablement trop occupés à réfléchir aux ouvrages qu'ils avaient lus la veille.


Une chose était sûre, elle n'avait jamais couru aussi vite. Une autre ne l'était pas moins... son frère n'était probablement plus de ce monde.

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« Promenade pour les dieux »


20/07/510

(Paragraphe libre)

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Elle marchait d'un pas léger mais rythmé. Elle ne faisait aucun bruit.

Pour une fois qu'Edelweiss se sentait bien et paisible. La neige ne tombait plus et on entendait le clapotement d'un ruisseau qui coulait dans une des milliers de crevasses de la haute montagne qu'elle observait depuis le début de sa vie, la plus grande des cinq qui surplombaient Golvandaar.


« J'aimerais atteindre le ciel» se dit-elle. « Edelweiss, mon nom est Edelweiss, fleur des montagnes, discrète, unique, légère et blanche. Je ne toucherais pas les étoiles, mais j'atteindrais les nuages ».


Dire qu'il y a peu, elle dormait dans la rue, l'estomac vide et le corps engourdi. Aujourd'hui elle était ici, à marcher dans la montagne ensoleillée, décidée à prendre un nouveau départ.


« Mon frère, mon bon frère, mon compagnon de toujours, mon chevalier... que lui on il-fait ? J'aimerais tellement le chercher, le venger et repartir avec lui. Or, je sais que je ne dois aimer personne. Je m'attache tellement fort que les problèmes de mes proches deviennent miens et m'empêchent d'avancer. Au fond de moi, je sais également qu'Elnor est probablement mort. »


Elle se mit à courir, submergée tout à coup par la tristesse et le remord. Ses blessures la faisaient souffrir. Elle avait tellement faim qu'elle aurait été prête à manger n'importe quelle pousse d'arbre. Après réflexion, c'était une idée de faible. Les hommes auraient chassé, eux, forts comme ils sont


« Je me sens petite et impuissante.  Et si j'avais été un homme, les choses n'auraient elles pas été plus faciles » ?


Elle s'assit. Ca y est : elle était au sommet. Les herbes et les buissons avaient été jaunis par le soleil. Un pommier l'attendait comme dans ces légendes où l'on raconte que les elfes ont leur propre royaume, que des nains peuplent la forêt et que des fées font de bonnes actions pour les Hommes. Le paysage était merveilleux, elle avait faim. Edelweiss avait des paniers pleins de viande et de pâtisseries, mais ils ne lui étaient pas destinés. Elle cueillit et mangea quelques pommes de l'arbre, et poussée par une énergie surprenante, elle prit ses deux paniers d'offrandes et pria tout en les jetant dans le vide :


« ...Pour tous les dieux qui existent dans ce monde atroce et pour tous ceux qui pourraient m'aider ... Et elle se remit à pleurer de tristesse.  Je suis folle. Je fais une offrande aux dieux alors que ma famille est morte et que je pourrais peut-être retrouver ma moitié, même s'il est probablement trop tard. Je n'en sais rien et je suis trop lâche pour oser revenir chercher mon frère. Je veux tout oublier ». Puis elle se mit à rire follement et à redescendre la montagne pour rejoindre la ville. « Mieux vaut être seule » !


Pour Thermidor, les Adaarions étaient dehors dans les rues de Golvandaar. Edelweiss ne put s'empêcher de s'arrêtter dans sa course effrénée quand elle croisa une femme très intrigante qui n'était sûrement pas d'ici et qui chantait magnifiquement.


« De temps en temps, cette voix résonne encore dans ma tête »


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« Adieu Golvandaar »

09/04/512

(Paragraphe imposé 2)

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« C'est décidé, je m'en vais, je pars vers le sud. Brumaire revient et seule je risque de mourir de froid. Je ne veux pas retrouver Elnor. Je sais que si je reste à Golvandaar, le même destin que lui m'attend. Nous avons dû nous évader de la pièce où les hommes qui nous logeaient nous exploitaient et nous enfermaient. Mon frère n'a pas été assez vite, ils l'ont rattrapé, mais moi je leur ai échappé. Je n'y peux rien, c'est ainsi.»


Edelweiss fit une longue marche. Elle traversa montagnes et plaines, accompagnée de son amie la folie. Plus elle descendait, plus c'était dur d'avancer. Elle se nourrissait de plantes. Et d'eau de lac ou de mare, elle n'avait pas le choix. Elle quittait le nord et ses mauvais souvenirs, c'était un nouveau départ mais elle devait en payer le prix. Ce projet était fou, mais c'est ce qu'elle était : folle. Elle en était convaincue : folle mais courageuse.


Edelweiss finit par arriver en bas, après un peu moins de deux ans de marche. La chaine de Golvandaar n'était désormais qu'une ligne à l'horizon. Elle rencontra un paysan avec une charrette et beaucoup de chevaux qui accepta de l'emmener jusqu'à la Capitale et de la nourrir en échange d'une bonne somme d'argent -ou autrement dit- de tout l'argent que possédait Edelweiss. Elle s'allongea dans la marchandise, souffrante et fracassée de tous côtés. Le chant des oiseaux, la douce température, l’odeur du foin que transportait le paysan l’enchantaient plus que tout. Sans cela, elle serait probablement déjà effondrée sur le sol à une dizaine de kilomètres. Le soleil était ce qui la faisait vivre, malgré ses origines nordiques qu'elle ne pourrait jamais effacer. Le sommeil la gagna lentement et elle s'assoupit.


Le voyage fut très long, il dura environ quatre semaines. Les plaies de Edelweiss eurent le temps de guérir et son corps de se réhabituer à la vraie bonne nourriture. Elle expliqua sa situation au paysan qui la transportait, celui-ci paraissait pensif, il ne parlait pas beaucoup. Edelweiss passa la majeur partie du temps à dormir.


« Halte là !

Ils étaient arrivés, mais les gardes contrôlaient les portes de la ville. Vous n'entrerez pas sans le parchemin qui vous autorise à pénétrer dans la Capitale! Dit un des deux gardes au paysan. -Le voici, le voici... avec un cadeau en plus ! Je vous amène une clandestine : elle vient d'une de ces villes du nord et non du centre, il suffit de regarder la couleur sa peau. Je l'ai prise en bas des montagnes et elle m'a supplié de l'emmener ici. Elle croyait pouvoir s'installer dans la Capitale aussi facilement ! Renvoyez la chez elle au plus vite, les gens des rues ne sont pas souhaités dans notre belle cité! » Edelweiss compris qu'elle venait de se faire trahir et voler par un vieil homme fourbe. Mais pire ; elle risquait d'être renvoyée dans sa ville natale. Folle de terreur et poussée par la colère, elle traita tout d'abord le vieillard de tous les noms d'oiseaux et supplia les gardes de ne pas la faire remonter là haut dans le froid où elle n'avait pas de logis. « Faites tout ce que vous voulez de moi, mais ne me renvoyez pas là haut ! » dit elle, en larmes. Les gardes de la ville échangèrent un regard assuré avant de donner une bourse au paysan. Dépitée, Edelweiss se laissa trainer par terre.


« Lève toi ! »


Où suis-je ? Edelweiss entendait des cris et des pleurs, ça sentait la tristesse et les larmes... ça sentait la folie. Elle se releva. « On va au port le plus proche, allez hop on s'dépêche » !


Le garde attacha Edelweiss et tous les autres hommes et femmes par le cou. Elle était rassurée : ils ne la remmenaient pas à Golvandaar ! Mais où allaient ils comme cela ?


Ils marchèrent sur des chemins poussiéreux. Le soleil tapait fort. Elle avait connu pire, rien n'est plus dur qu'un vent sec et gelé quand on a le ventre vide. Or il faisait chaud et même si elle était souvent sur le point de tomber, elle se ressaisissait toujours à temps. De plus, ils étaient nourris  et leur tête étaient couvertes.

Elle se questionnait toujours sur leur destination, pourquoi allaient-ils dans un port ? Quelques-uns des prisonniers réussirent à s'échapper. Elle rencontra beaucoup de personnes comme elle : Orphelins, fous, meurtriers, criminels et évadés avec qui elle se fit une joie de parler. Etrangement et contrairement à son habitude, la conversation avec ces gens ne l’insupportait pas, probablement à cause de son état critique.


Au moment où le soleil commençait à devenir vraiment insupportable, ils finirent par arriver devant ce qu'Edelweiss prit tout d'abord pour un lac géant. C'était en fait la mer. Oui, c'était bien elle, celle qu'elle avait tant de fois imaginée. Elle était d'une douceur surprenante, le ciel se reflétait sur sa surface et on pouvait, rien qu'en un regard, observer des milliers de nuances de bleu, de vert et de violet.

Ils retrouvèrent pleins d'autres humains enchaînés devant un navire gigantesque où ils grimpèrent et furent enfermés dans une cale dépourvue de lumière. Edelweiss passa (tout comme les autres passagers) son temps à raconter sa vie, à essayer de deviner ce qui les attendaient et à parler des horreurs et des miracles du monde qu'ils avaient vu. Tous venaient d'endroits différents. Un homme très jeune parla d'une île isolée du monde extérieur tout en décrivant les paysages et les architectures de cette terre inconnue qu'il avait pu lire dans les livres. Une fois son récit terminé, tout ses interlocuteurs restèrent bouche bée.


Soudain, une trappe s'ouvrit. Une lumière aveuglante s'en échappa avant qu'un homme sur le pont ne s'écrie :

-Nous y sommes ! Bienvenue à Fort Lointain !

Esperia

Malaugure


09/11/513

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C'était un jour de brumaire, le temps était étrangement calme, les feuilles tombaient sous la pression du vent. Edelweiss était là, assise sur un banc, au coin d'une rue. Elle réfléchissait à son ancienne vie. La fois où, au marché, son frère s'était fait hypnotiser. La fois, au marché, ou elle avait regardé la magicienne dans les yeux et que depuis ce jour, Elnor n'avait plus été le même. Elle avait finit par l'accepter.

"Qu'il faisait froid, là bas, que le temps était hostile…" Cette dernière observait le ciel, réfléchissant à la chance quelle avait eut d’atterrir ici. En fin de compte, c'est ce qu'elle voulait : Un nouveau départ, une nouvelle vie.


« Il faut que je m'efforce d'entretenir des relations. Il faut que je parle. »


Dans sa main, elle faisait du pain d'épice rassit qu'elle avait discrètement glissé dans sa poche lors du banquet de petites boulettes de mie qu'elle mangeait, distraite par les feuilles qui tombaient.


En fouillant dans sa poche pour trouver une autre tranche de pain au miel, elle était tombée sur la clef en acier du dispensaire. D'autres pensées la submergèrent alors : Comment en était elle arrivée là ? Qu'est ce qui l'y avait poussé ? Elle laissait de temps en temps échapper de petits rires étouffés, sans aucunes significations particulières.


C'est alors que, pendant qu'elle observait de jolies fleurs sur le balcon d'en face, essayant de se rappeler de leur noms, elle baissa les yeux et vit une petite fille brune passer devant elle. Elle lui rappelait vaguement quelque chose, mais le temps qu'elle y réfléchisse, cette dernière s'était retournée et la fixait de ses grands yeux noirs. Elle avait une baguette pointée vers le ciel, elle la fixait et récitait de nombreux mots...


« ...Malaugure... »


Le froid lui semblait tout à coup évident. La journée lui sembla soudain sombre, et le regard de la petite la terrifiait, la brûlait de l'intérieur. Sa vue se brouillait pendant que la petite voix lui expliquait probablement quelque chose. Edelweiss ne savait plus rien, la peur la faisait délirer. Le jeune visage lisse de la petite se confondait avec celui de la voyante de la ligne de la paix, tout était flou.

Possédée par la frayeur, elle avait fuit.


Hors RolePlay :

Inscription à Minecraft : Avril 2012

Inscription à Esperia : Lun 2 Sep 2013; 11:33

Arrivée sur Esperia : 19 septembre 2013