Utilisateur:Mrboubek
"J'ai grimpé les échelons de cette société une fois... Pourquoi pas deux?"
Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.
Sommaire
Caractéristiques
Description
Description physique :Vieil homme, taille moyenne, cheveux gris, oreille droite manquante, de plus il présente un léger embonpoint.
Description morale : Caractère explosif, souvent méchant. Magouilleur et avide de richesse et pouvoir, Boubek ne travaillera que s'il y voit un intérêt sur le court ou long terme.
Compétences
- Alphabétisation et calcul : Appris au fil du temps, notamment à Esperia où il était un bon marchand.
- Créativité : Quand on a vécu dans les rues de la Capitale pendant 25 ans, on s'occupe, donc on crée.
Défauts et qualité
Qualités : Créatif, Bon marchand, bon magouilleur, Ambitieux
Défauts : Mauvais, colérique, sadique, faux-cul, menteur, opportuniste, vicieux, arnaqueur, irrespectueux, parfois violent, égoïste, ambitieux (trop ?).
Relations
Personne ayant suscité l'intérêt ou la sympathie de Boubek
Illina Signaro : Cette jolie femme a reprit Adobe et s'en occupe, rien que pour cela elle a le respect de Boubek. De plus dès lors de leurs premières discussions elle fut agréable et respectueuse de Boubek et reconnu sa Noblesse (sauf en publique) malgré le fait qu'il fut encore esclave.
Illina semble plutôt riche, ce qui en fait un client potentiel. Il lui fit cadeau d'une petite peinture à encre afin qu'elle parle de lui a son entourage et qu'elle utilise ses services.
Cain Keryah Vuhori : Un excellent ami a Boubek, fort sympathique et drole. Il a aidé Boubek a recuperer sa Noblesse et l'a accompagner dans divers travaux.
Ludwig Wolfang Feldehrlich : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.
Astalmo Von-Herbert : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.
Valdteri : Tavernier fort sympathique, un des principale client de Boubek.
Liam : ce gamin est la première personne à avoir adressé la parole et percé a jour Boubek lors de son retour anonyme a Esperia. Plutôt sympathique, il a aidé plusieurs fois Boubek.
Meauvent : Un homme fort amusant qui dès leur premiere rencontre sauvée Boubek des griffes des deux chipies Illina et Kenesha. Après plus amples connaissances Celestan fut le premier Esperien a tout savoir de l'histoire de Boubek et reconnu sa Noblesse malgré le fait qu'il fut encore esclave. Il fit cadeau a Boubek de son premier Carnet à dessin, ce qui l'aida beaucoup pour ses premiers jours.
Djafar ou Dimitri : Un artiste qui dès leur premiere rencontre toujours disponible pour aider, conseiller et encourager Boubek. Il lui fit cadeau de plusieurs blocs aquarelles.
Zehyrr: Le chevalier Zehyrr a reconnu Boubek malgré ses deux ans d'absence a Esperia. Il lui a promis de l'aider a faire reconnaitre sa Noblesse auprès du Roi.
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Utilisateur:Corto: Cet homme fut relativement sympathique avec Boubek et lui a fait découvrir une rue portant son nom. De plus il semble plutôt riche, ce qui en fait un client potentiel.
Kenesha Silmäpyhä : Cette femme a la poitrine imposante semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel.
Dranna Lunargent : Cette femme, semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel. Elle a accepté avec joie que Boubek intervienne a l'academie.
Personnes dont Boubek ne sait pas quoi penser
Andrea Franzone : Un des anciens maitres de Boubek. Rien que pour cela il Boubek le déteste. Cependant celui-ci s'occupe bien de lui et n'hésite pas à le conseiller, tout en étant sympathique.
Personnes peu ou pas appréciés de Boubek
Daviel : Ce Dreher, Ancien Maitre de Boubek (rien que pour cela il le déteste), est fort désagréable avec lui : Il est hautain et l'ignore.
Art
[1] Les Oeuvres de Boubek
Histoire
Premiere vie
Né à la Capitale d'une famille aux revenus moyens, Boubek fit des études d'Art durant toute son enfance. Puis dès la fin de celles-ci il s'engagea dans l'armée Royale. Ainsi vous entendrez souvent Boubek parler d'une "Grande Guerre" qui n'étaient en réalité que des petites campagnes insignifiantes au Nord. À son retour Boubek fut tout de même traumatisé par les batailles qu'il a pu voir. C'est à ce moment qu'il est devenu plus ou moins instable, passant de grand sensible à sadique sanguinaire. Sa famille lui tourna alors le dos. Il tenta d'ouvrir une galerie d'art pour y vendre ses tableaux, mais celle-ci fit un flop. Il vécut alors pendant 25 ans dans les bas-fonds de la Capitale à dépenser le moindre sou mendié ou volé dans des bordels.
Cependant un jour, il décida de suivre un groupe de personnes qui semblaient fort aisées dans l'espoir de leur piquer des pièces. Sans le savoir il s'engagea sur la route d'Esperia une première fois. Le groupe l'accueillit sur le chemin.Boubek participa donc à la construction d'Esperia et lia d'amitié avec Delf et Thorak. Tous les trois fondèrent la Famille Hersatz, dirigeante d'Adobe. Boubek put ouvrir une boutique de peinture et de teinture où il avait le monopole et pouvait donc arnaquer grassement les habitants. Cependant au vu de son état instable, Boubek du passer beaucoup de temps en prison pour toutes sortes de raison allant de l'irrespect, à l'agression et au viol. Il collabora cependant avec les gardes pour le démantèlement de la bande de Fitz Loinvoyant, qui lui fit perdre son oreille. Au fur à mesure il accumula des richesses. Cependant Delf et Thorak disparurent chacun leur tour, laissant à Boubek la responsabilité de la Famille et du quartier. Il s'en tirait pas trop mal, se lia d'amitié avec Kemelvor Kemaltar qui devint Gouverneur et put profiter de cela pour se faire anoblir et se présenter à la présidence du Sénat qu'il remporta. Quelques semaines plus tard, il gagna les élections du Consulat de la Justice contre Nobuo, qui était détestée de tous. Peu respecté par les garde, Boubek ne pu garder son poste longtemps et du s'enfuir avec l'argent accumulé jusque là.
Juillet 512 - Iona et le Hareng Terne
« Terre en vue Capitaine! Iona! ». Boubek sortit alors de sa cabine pour admirer la vue. D'ici il pouvait voir le Fronton de la capitainerie du port avec ses hippocampes comme gargouilles, les tourelles de l'abbaye ainsi que la forteresse du Gouverneur Amiral. La ville était comme le lui avait décrit le Capitaine à son embarquement. Plus le navire s'approchait de la cité, plus Boubek pouvait percevoir cette odeur infecte caractéristique de ces villes portuaires peu entretenues infestés de poissons pourries. Cependant, malgré cela, Boubek éprouva un sentiment de soulagement. Cela faisait quatre jours qu'il était en mer dans ce navire marchand depuis Fort Lointain, et il ne peut pas se vanter d'avoir le pied marin. « Vou'v'là à Iona Sir, com' j'l'ai promis m'voyez! », annonçât un homme quelque peu enrobé habillé richement avec un fort accent et une pipe entre les dents. « Bien. » rétorqua Boubek « Comment rejoindre la Capitale d'ici ? » « Ow, savez, moi j'navigue, j'marche pwé ! St'à trois jours d'bateau'z'au Nord, J'vous aurais bien emm'né, mais paraît'il y'a des raids d'pirates en s'moment, m'voyez ?... J'vous conseil' d'aller dans une des tavernes du port, m'voyez, pis y'aura bien z'un merc'naire pour vous am'ner ! » « D'accord, merci Capitaine », dit Boubek en sortant sa bourse, qui semblait bien lourde, « Voila votre paye. » Puis il la rangea bien profondément dans sa tunique de sorte que personne ne puisse ne la lui prendre.
Ainsi Boubek retrouva le continent, enfin presque. Une fois au port il suivit les instructions du Capitaine et se dirigea vers une des Tavernes mal famés du port. Le port était assez comique et hétérogène. On y croisait des marins ivres qui dormaient contre un tonneau ou une caisse de marchandise, cette dernière qui avait été débarqué par les esclaves d'un riche marchand, qui lui était guetté du coin de l'oeil par des jeunes malfrats en petites bandes jouant avec leur couteaux, et ceux-ci étaient surveillés par des hommes du Gouverneur Amiral qui, eux, étaient démarchés par un vendeur de babioles. C'est au milieu de ce semblant de chaine alimentaire bruyante et puante que Boubek se fraya un chemin, la tête baissée afin de ne pas attirer l'attention des voyous, pour arriver aux portes de ce qui semblait être une taverne. « Le Hareng Terne », cette taverne portait bien son nom. Il entra. La première chose que le Noble put percevoir c'est l'odeur. Une sorte de mélange entre de la sueur, du poisson et de l'hydromel, une odeur fort peu agréable en somme. La taverne baignait dans le brouhaha, on y trouvait des marchands qui concluaient des affaires, des marins qui fêtaient leur retour et même des musiciens.
« Tavernier ! Une Capitale ! »
« On a pas d'ça ici étranger ! On a qu'des Brinhol ! »
« Bon bah c'est ça, une Bri... ton truc là»
Une fois servit Boubek contempla la salle a la recherche d'un potentiel guide. C'est alors qu'au milieu des marins qui jouaient aux cartes il aperçu un homme solitaire, visiblement fort imposant habillé de cuir et avec un arc à ses cotés.
« Tsé ! Un chasseur dans une ile portuaire. Il vient du continent lui. Tavernier, z'avez des infos sur le bonhomme là-bas ? »
« Lui là ? On sait pas trop, paraît qu'il vient de Guevrac. J'crois qu'il a eu une prime du Gouverneur Amiral pour avoir participé au dénichage des derniers membres d'la bande à Bill Moscaw qui a été démant'lé en 510. Depuis il cherche du boulot.»
Boubek s'approcha donc de l'homme et lui demanda la permission de s’asseoir. L'homme l'ignora. Il était brun, avec un teint relativement rosée, les yeux marrons et une cicatrice sur le coté droit de la lèvre inférieur.
« Tséh. Bon j'me présente, Boubek d'Hersatz, je viens d'Esperia tu connais ? »
« J'en ai entendu parler. »
L'homme avait une voix rauque, il ne semblait avoir de yeux que pour sa Brinhol
« Bien, mon gars, mon p'tit doigt me dit que tu viens du continent. Et j'ai besoin de rejoindre la Capitale le plus vite possible. Je peux te payer grassement pour tes services. Ta mission est simple : me protéger et m'emmener entier devant les portes de la Capitale. »
« Entier j'sais pas si ça va être possible, il te manque déjà une oreille vieillard. »Ironisa l'homme
« Comédien qui plus est! 8 Espers de Lapis pour toi si tu rempli cette mission pour moi. »
« C'est que tu as les moyens vieillard, qu'est ce qui m’empêche de te les prendre tout de suite ? »
« Tu es un homme d'honneur mon gars, ça se voit, les pourriture j'connais, et t'en est pas une, sinon tu serai avec les autres. Tu accepte ? »
« 2 Espers de diamants, tu paye la charrette, ma Brinhol et marché conclu, je dois rentrer au continent de toute façon. »
« A la bonne heure ! Tu rentrera après m'avoir emmené ! Je suis Sir Boubek d'Hersatz, Ex-Consul d'Esperia»
« Loric, juste Loric. »
C'est ainsi que le duo traversa l'ile d'Iona afin de rejoindre le continent à la barque. Une fois à terre, ils louèrent une charrette.
« Bien! le chasseur sortit une carte du continent, nous sommes là. Nous allons passer par Guevrac puis monter au Nord et contourner les montagnes par l'Est, après on aura plus qu'a traverser l'Albunae et nous serons à la Capitale. »
« Attends, tu te fous de ma gueule ?!» Hurla le vieillard « Pourquoi ne pas tout simplement aller au Nord immédiatement nous y serons plus vite ! »
« Pour la même raison que ton Capitaine n'a pas eu envie de t'emmener en bateau, la cotes est envahit par les pirates. Et les montagnes sont enneigés, nous ne pourrons pas passer avec la charrette. De plus nous pourrons nous ravitailler à Guevrac, j'y connais pas mal de monde.»
Boubek grogna
« Grumpf... Combien d'jours à peu près ? »
« Une vingtaine grand maximum. Dix-huit ys on a un peu de chance. En route.»
Six jours plus tard, le noble et le chasseur arrivèrent à Guevrac sans encombre, le chasseur chassait, le vieux grognait. Durant ce petit bout de chemin les deux hommes parlèrent de leur vies respectives. C'est comme ça que Boubek pu apprendre que Loric était le fils d'un père et d'une mère Galdyriens qui travaillaient dans une réserve de marbre. N'ayant pas assez de temps à consacrer à leur fils, ceux-ci l'auraient confié à un chasseur avec qui il apprit toute les bases du tir à l'arc. Boubek quant à lui resta plus réservé sur les motifs de son retour au continent, il parla d'Esperia, de son fonctionnement, de ses habitants, de son architecture et comment celle-ci lui avait permis de monter les échelons de la société tout en passant sous silence ses activités illégales. Il parla aussi de sa vie avant Esperia, de l'époque de ces études artistiques à la Capitale, de son service militaire et de sa vie de mendiant. Cette dernière anecdote fit rire Loric, qui ne croyait pas qu'un mendiant puisse devenir Noble.
Une fois installé à l'auberge de Guevrac, Boubek songea à tout ce qu'il avait traversé ces dernières semaines. Il y fort peu longtemps, il était Consul de la Justice à Esperia, tout son boulot avait enfin payé, et il était devenu incroyablement riche. Pas grâce à son travail de Consul ou de Peintre, mais grâce à ses petites combines, son quartier, Adobe, et l'argent des amendes bien trop élevé qu'il percevait. Cependant ça n'a pas tenu longtemps. Et les problèmes arrivèrent, la garde se rebella. Son ami, le Gouverneur Kelmazad qu'il s'était mis dans la poche auparavant, ne pouvait pas le protéger plus longtemps. Boubek du fuir la ville, mais pas les poches vides. Il devait disparaître au moins un temps et espérer qu'on le croit mort.
Pendant ce temps là Loric s'entretenait avec le Seigneur Belenos afin de se renseigner sur les dangers de la région. Le seigneur, pas peu fier, lui annonçât que celle-ci était sure grâce à ses mesures anti-criminelles. Rassuré Loric pu alors préparer la seconde partie du voyage. Il fit le plein d'Astaloche et de Pyyrhec. Ainsi, ils purent repartir le lendemain vers le nord.
Les cinq jours suivants se passèrent sans encombres. Comme l'avait dit le Seigneur de Guevrac, la région était relativement sure. Et atteignirent donc la région d'Albunae, il croisèrent, le long des routes du sud de la Capitale, des réserves d'Anthracite, des forets de chêne et de châtaigner et continuaient progressivement leur route vers le nord.
La nuit du quatorzième jour les hommes s'installèrent au milieu d'une clairière, au coin du feu, le chasseur qui avait pour habitude d'étudier la carte le soir venue annonçât
« Plus que 4 jours, vieillard ! Pas trop fatigué ?! »
« Va crever gamin, contente toi de faire ton travail et monte la garde! »
La mauvaise humeur quasi-constante du vieil homme amusait beaucoup le chasseur. Loric avait deviné qu'il lui était insupportable d’être ainsi dépendant d'un guide. C'est sur ces paroles que le vieillard se coucha dans la charrette dans un grognement.
La nuit était calme, si ce n'est qu'on pouvait entendre un dogue candrin sauvage aboyer de temps en temps.Le chasseur commençait à s'habituer à ces nuits calmes et rêvassait en admirant les étoiles. Lorsqu'il put entendre au loin des bruits furtifs qui ressemblaient à des bruits de pas.
« Halte, qui va là ?! » Hurla le chasseur en armant une flèche. Son cri réveilla Boubek.
C'est alors qu'un jeune garçon, visiblement frigorifié et affamé sortit du sous bois et s’approchât du campement.
« Me faites pas d'mal M'sieur, J'jouais avec des copains dans la foret et on a été attaqué par des sangliers ! J'ai couru aussi que j'ai pu, mais j'me suis perdu maint'nant... Par l'Arbitrio aidez moi. »
Le chasseur lâcha immédiatement son arc et installa le garçon auprès du feu et lui donna les reste du repas.
« Qui c'est ce gamin Loric ?! J'te paye pas pour faire la nourrice ! »
« Il vient du Sud, il est perdu, faut le ramener chez lui. »
« Mais... on va au Nord ! Ca va nous faire perdre du temps, pas question ! Il retrouvera son chemin tout seul le gamin. Je te paye pour me ramener aussi vite que possible, commence pas à jouer les sentimental. »
« Us ! On ne peux pas laisser un gamin ici, il va se faire bouffer !»
« Écoute Loric » Reprit Boubek avec une voix agacé « La charrette est à moi, tu fais ce que tu veux, pars avec le gamin mais tu n'aura pas ta paye. »
Le chasseur se retrouva alors en plein dilemme, ces quinze jours passés à marcher n'aurait servi à rien si il ramène le gamin, cependant s'il ne le ramène pas, celui-ci n'allait surement pas s'en sortir.
« Emmenons le avec nous, on le déposera dans une ferme environnante. » Décida le chasseur
« A la bonne heure ! Mais tu l'attache, j'le connais pas et je ne veux pas me retrouver avec un couteau entre les deux yeux en pleine nuit et je ne payerai pas pour sa bouffe, compris ?! »
Ils repartirent le lendemain. Deux jours plus tard, il laissèrent le gamin dans une ferme bourgeoise, les fermiers promirent de le ramener en échange de pièces d'or ayant la même valeur que 3 Espers de Lapis. Le voyage continua sans un mot, le chasseur toujours rancunier de l'attitude de Boubek vis-à-vis du garçon ne lui adressait plus la parole, et ce dernier en était fort aise. C'est ainsi qu'au Dix-huitième jour, il arrivèrent devant les portes de la Sublime Capitale. Le chasseur prit sa paye sans un mot, et regarda une dernière fois le vieillard d'un air dégouté et s'en alla au sud.
« C'est ça, dis pas merci surtout ! Fils de catin ! »
512-514 - Argent, Pouvoir, Loisir
Boubek retrouva alors la vie de la Capitale. La première chose qu'il fit, c'est de s'acheter une demeure imposante dans le quartier des Municon et une horde d'esclaves. Puis à jouir paisiblement de sa vie oisive en écumant les bordels et en organisant des orgies festives. Il s'associa à quelques bandes de malfrats notamment des membres d'Hukkomelsen pour assurer sa protection face aux quelques notables qui pouvait le jalouser. En effet il avait la fâcheuse tendance à rire des autres notables coincés, d'ailleurs il ne les invitait que rarement. L'Ex-Consul a toujours pris plaisir à voir les autres le détester tout en ne pouvant pas l'atteindre, cela lui donnait une impression de toute puissance. L'ex-consul n'avait peur de rien, il avait de l'argent, qui lui conférait loisirs et pouvoir.
Avril 514 - «Le coffre est vide Sir...»
« Le coffre est vide Sir, nous ne pouvons plus payer les mercenaires qui vous protègent. » Un an et quelques mois plus tard, voilà ce que lui annonçât Lefroy, son majordome. « Comment-ça nous ne pouvons plus ?! » « Et bien... Sir, il m'ont réclamés leurs paye pour le mois dernier, je suis donc allé à la banque, celle-ci a refusé de me donner la somme nécessaire. Nous n'avons plus l'argent. » « Mais... Ce n'est pas possible ! J'avais assez d'argent pour une vie ! Il ne peut pas disparaître comme ça ! » « Sir... Sauf votre respect, je vous préviens depuis plusieurs mois que les fonds commencent à baisser... Que dois-je faire ? Si nous ne payons pas les mercenaires, ils vont devenir dangereux, Sir. » « Que suggère tu ? » « Vendre les esclaves et un peu de mobilier, Sir, cela devrait suffire, mais nous devrons les renvoyer ensuite, nous ne pourrons pas les payer un mois de plus. » Les esclaves furent donc vendus, les mercenaires payés puis renvoyés. Boubek savait qu'il n'avait que repoussé l'inévitable. « Lefroy, combien de temps pouvons nous tenir ? » « Si vous ne travaillez pas monsieur, je crains que les impôts du mois prochain ne soient les derniers. Apres cela, la garde royal saisira votre demeure.» Boubek n'a jamais réussi à travailler à la Capitale. En tant que peintre, il ne pourra jamais gagner un sou, il n'y est pas arrivé avant Esperia, il n'y arrivera pas après. Et bien qu'il ai à présent quelques contacts, la cité est trop grande et trop compliqué pour y prendre un quelconque pouvoir, surtout que le Roi est bien installé. Il ne pouvait donc pas s'enrichir en détournant de l'argent comme il l'a toujours fait. Trop vieux pour prendre le contrôle d'une bande, trop petit pour une ville aussi grande. À Esperia ce fut plus facile, la ville était plus petite, plus simple. « Après tout, j'ai déjà fais fortune une fois, je pourrais recommencer... » C'est ainsi que le Noble décida de retourner à Esperia afin d'y refaire fortune. « La ville est encore fort méconnue, j'y connais presque tout ses secrets, j'arriverais sans mal à me refaire un butin. » Boubek se renseigna au port : Il n'avait pas assez d'argent pour la traversé, et de toute façon, il serait tout de suite rodé s'il arrivais en grandes pompes sur son bateau. Non, il devait y aller incognito, et grimper peu à peu les sphères du pouvoir, comme il l'a toujours fait. Il trouva parmi ses contacts une bande d'esclavagiste. « Haha, te vendre en tant qu'esclave ?! Tu rembourserai même pas la bouffe que tu nous couterais ! » « Ecoute, je suis près à payer, je veux juste que tu assure ma sécurité pour la traversée. Tu vois cette clé ? C'est celle de chez moi, un manoirs au quartier des Municon. Si tu arrive à me faire vendre à Esperia, il est à toi, avec le majordome et tout le bordel qu'il y a dedans! » « Elle est bizarre ton histoire mon vieux, pourquoi tu veux être esclave ? » « J'ai mes raisons. Je veux juste est vendu à Esperia hein, pas ailleurs ! » L'Esclavagiste accepta, c'est bien la première fois qu'on le payait pour se faire vendre. Le lendemain, Boubek s'habilla alors avec une tenu à capuche qu'il acheta à un clochard, et embarqua sans regarder derrière lui. En regardant ses yeux, on pourrait s'attendre à voir de la tristesse, mais non, on pouvait y voir de la jubilation, Boubek semblait excité à l'idée de retourner à Esperia. Il avait abandonné propriété, richesses, titres et pourtant il semblait heureux. Heureux de pouvoir reconquérir cette ville qu'il a toujours considéré comme sa propriété. Peut-etre qu'après tout, cette perte d'argent subite n'était qu'un prétexte pour lui même. Peut-être...