Confrérie Vakooja : Différence entre versions

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==Naissance des vakoojas==
 
==Naissance des vakoojas==
Au sortir du chaos, de nombreux [[Ordre phalangiste|phalangistes]] modérés qui avaient été embrigandés dans la guerre par Préverien (essentiellement des phalangistes gyllendaliers qui n'ont que peu ou pas participés au principal front contre les troupes de l'Empereur et de [[Synalmak]]) ont développés une certaine distance vis-à-vis de l'ordre. Beaucoup considéraient que si le choix d'offrir une force armée à la religion était bénéfique, la manière dont était organisé l'ordre était mauvais.br>
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Au sortir du chaos, de nombreux [[Ordre phalangiste|phalangistes]] modérés qui avaient été embrigandés dans la guerre par Préverien (essentiellement des phalangistes gyllendaliers qui n'ont que peu ou pas participés au principal front contre les troupes de l'Empereur et de [[Synalmak]]) ont développés une certaine distance vis-à-vis de l'ordre. Beaucoup considéraient que si le choix d'offrir une force armée à la religion était bénéfique, la manière dont était organisé l'ordre était mauvais.
 
En réalité, ces déçus faisaient partie d'un mouvement bien plus large dans l'ensemble du [[Gyllendal]] où la population et la noblesse se détachaient du pouvoir du [[Thème d'Huratelon]] et de ses décisions: chevalerie, dissidence religieuse, comportement d'apprenti-sorcier. Pour les modérés et les proempire au sein de la population hura, le Chaos avait déclenché une volonté d'en revenir à une plus grande soumission à l'Empire et aux traditions (la responsabilité directe de l'empereur dans la création du schisme religieux ne marqua guère les esprits à l'époque, ceux-ci préférant s'en prendre au thème hura, affaibli).
 
En réalité, ces déçus faisaient partie d'un mouvement bien plus large dans l'ensemble du [[Gyllendal]] où la population et la noblesse se détachaient du pouvoir du [[Thème d'Huratelon]] et de ses décisions: chevalerie, dissidence religieuse, comportement d'apprenti-sorcier. Pour les modérés et les proempire au sein de la population hura, le Chaos avait déclenché une volonté d'en revenir à une plus grande soumission à l'Empire et aux traditions (la responsabilité directe de l'empereur dans la création du schisme religieux ne marqua guère les esprits à l'époque, ceux-ci préférant s'en prendre au thème hura, affaibli).
  

Version du 9 juillet 2014 à 01:38

La confrérie Vakooja est une confrérie de moine-guerriers appartenant au Monastère adaarion basée à Valppauttai et à Heaubeville. Leurs techniques militaires sont d’inspiration phalangiste mais se sont également adaptées au combat en terrain hostile à la manière adaarionne.

La confrérie a été détruite dans sa majeure partie en l'an 512 après la perte de Valppauttai. Seuls des Vakoojas se trouvant en dehors des deux sièges historiques de la confréries ont survécus, de même que quelques Vakoojas qui ont été capturés et vendus en esclavage.

Histoire

Naissance des vakoojas

Au sortir du chaos, de nombreux phalangistes modérés qui avaient été embrigandés dans la guerre par Préverien (essentiellement des phalangistes gyllendaliers qui n'ont que peu ou pas participés au principal front contre les troupes de l'Empereur et de Synalmak) ont développés une certaine distance vis-à-vis de l'ordre. Beaucoup considéraient que si le choix d'offrir une force armée à la religion était bénéfique, la manière dont était organisé l'ordre était mauvais. En réalité, ces déçus faisaient partie d'un mouvement bien plus large dans l'ensemble du Gyllendal où la population et la noblesse se détachaient du pouvoir du Thème d'Huratelon et de ses décisions: chevalerie, dissidence religieuse, comportement d'apprenti-sorcier. Pour les modérés et les proempire au sein de la population hura, le Chaos avait déclenché une volonté d'en revenir à une plus grande soumission à l'Empire et aux traditions (la responsabilité directe de l'empereur dans la création du schisme religieux ne marqua guère les esprits à l'époque, ceux-ci préférant s'en prendre au thème hura, affaibli).

Après plusieurs années durant lesquels ces déçus se découvrirent et commencèrent à assumer leurs idées, cette fronde commença à s'organiser autour d'un abbus influant mais peu apprécié par les élites en raison de sa personnalité notoirement détestable mais qui ravissait les aigris: Slavic Quron. Celui-ci entra de plus en plus en conflit avec le Prime-Abbus Aeybeaud, lequel souhaitait maintenir l'existence autonome de l'ordre autour de sa personne. En l’an 237, Slavic croisa cependant la Grande Nurmi lors d'une visite diplomatique à Odense. La rencontre fut déterminante. Très impressionné, Slavic entama une correspondance avec la Sovitelija. Petit-à-petit, il abandonna ses idées de loyauté envers l'ordre entraînant avec lui ses partisans. Dans le même temps, sa relation avec les sages d'Odense et le Prime-Abbus continua de se dégrader jusqu'à ce que Slavic soit emprisonné par la phalange Pourpre naissante. L'affaire provoqua la colère des « Quronites » comme on les nommait alors et ceux-ci défièrent leurs ordres, se réfugiant dans la commanderie de Vislav.

Ce fut lors de cette époque que les ambassadeurs auprès des conseils des deux institutions religieuses démontrèrent leur utilité. Le Prime-Abbus était alors prêt à écraser la fronde des quronites par la force mais beaucoup dans les deux camps étaient terrifiés à l'idée que cet évènement pourrait relancer une guerre en raison des sympathies adaarionnes que Slavic était parvenu à obtenir.

Après de nombreuses tractations diplomatiques qui impliquèrent également la cour impériale et le Thème d'Huratelon, le prime-abbus renonça à écraser la fronde. Ils acceptèrent de libérer Slavic et de laisser s'en aller ses partisans en révolte, sous condition de non-retour au sein des trois provinces du Thème. En retour, Golvandaar s'engagea à ne pas intégrer Slavic et ses hommes à l'organisation du Monastère. Slavic et ses hommes entamèrent alors leur «exil vertueux» en 241.

Installés de façon temporaire à Maailmanovi, le Valtuusto débattit longuement du lieu où l'on pourrait installer les quronites: ni proche de Golvandaar, ni dans un monastère ermite, ni trop près des frontières hura, ni dans une cité trop importante où Slavic pourrait les indisposer en obtenant trop de partisans, ni dans un village trop petit où Slavic serait humilié. Cette quadrature du cercle s'acheva sur le choix d'Heaubeville, un petit village fondé par des exilés impériaux et qui connaissait alors une belle période de prospérité. Le choix s'avéra judicieux car Slavic ne causa plus de troubles. La petite communauté prit le nom de confrérie Vakooja (les rassurés en adaarion) et consacra leurs heures de gloire à la construction d'un monastère digne de ce nom dans la petite ville. La mort de Slavic en 253 brisa le revanchisme du groupe qui se laissa apaiser par les quelques moines adaarions qui leur avait été envoyés.

Age d’or de la confrérie

Après la chute de l’Empire Central en 332, la peur de troubles et l’inimité entre la méfiance entre la Nation adaarionne et le tout jeune Royaume Central raviva un relatif intérêt pour la confrérie. Celle-ci connut à partir de 342 un afflux de novices ou de serviteurs laïques ainsi que le patronage de notables de Golvandaar. En 346, le village d’Heaubeville vit sa population tripler et le monastère Vakooja devenir incapable d’accueillir ces nouvelles gens.

D’âpres débats eurent lieu au sein du Valtuusto. Ce fut finalement en 351, avec l’arrivée du Sovitelija Vital Lusmer, un adaarion de Maailmanovi qu’une décision fut prise. Le Monastère adaarion soutiendrait les Vakoojas.

En 353, le Monastère ordonna la construction d’une forteresse et d’une ville nouvelle pour l’alimenter au nord-ouest d’Heaubeville. Elle fut nommée Valppauttai (Vigilance d’or en adaarion). Sa construction s’acheva quinze ans plus tard, en 368. La confrérie y prospère tandis qu’Heaubeville périclite et redevient un vulgaire petit village.

De 379 à 402, la confrérie Vakooja se rend célèbre en organisant la protection du comptoir commercial caroggiano-adaarion installé dans le Vahnamaa qui deviendra Uuroggia. Après le retrait du Monastère adaarion en 387, la confrérie décide de demeurer sur place, provoquant la colère de Golvandaar qui diminue significativement les dotations de la confrérie. Les Vakoojas entrent également en conflits grandissant avec les colons caroggians d’une part et avec les nordiques d’autre part.
En 402, lorsque la préture locale renomme la ville en Uuroggia d’un commun accord entre chefs de clans nordiques et colons caroggians, les Vakoojas abandonnent officiellement la colonie.

Après l’aventure d’Uuroggia, la confrérie traverse une mauvaise passe. En disgrâce à Golvandaar, elle perd aussi le soutien populaire dans un contexte où la peur de la guerre se dissipe chez les adaarions et se retrouve confrontée à un endettement terrible.
La confrérie décline à partir de cette époque. La ville de Valppauttai périclite tandis que la forteresse elle-même se dégrade, les Vakoojas ne possédant plus les moyens de l’entretenir.

Golvandaar et sa politique pacifiste ne firent plus jamais appel à eux sinon à l'occasion de quelques problèmes internes. L'aspect militaire de la confrérie évolua et devint davantage culturel et spirituel. Pour la majorité des croyants et des adaarions ayant connaissance de la confrérie, celle-ci n'est plus qu'un aspect folklorique. Ce qui n'est par contre pas connu, c'est que le Puhtaus s'est longtemps assuré que la confrérie demeurait militaire afin d'y recruter des agents.

Incidents d’Heaubeville et de Valppauttai

Dans les années 500, la région d’Heaubeville commença à connaître divers troubles que l’on attribua d’abord à des bandits, puis à des sectes kaaosistes. En 507, le monastère d’Heaubeville subit un raid qui y détruit de nombreux bâtiments.

Au début de l’année 512, les puits de Valppauttai furent empoisonnés, provoquant ce qui sembla alors une épidémie. De nombreux malades furent évacués. Quelques mois plus tard, la forteresse, dégarnie de Vakoojas en état de se battre, tomba face à une attaque de cultistes kaaosistes. La forteresse et la ville furent pillées et incendiées.

Double renaissance

Après la destruction de Valppauttai, le Monastère adaarion entreprit de nombreuses actions pour éradiquer les cultistes.

Aux environ d’avril 513, de nombreuses discussions commencèrent à Golvandaar sur l’avenir à donner à la confrérie. En 513, le Sovitelija Jurgen Yvanakivis fit annoncer que le Monastère adaarion aiderait à rebâtir Valppauttai.

Des rumeurs feraient également état d’une renaissance des Vakoojas au sein du monastère de la petite colonie d’Esperia où un survivant de la confrérie aurait été vendu en esclave. Ils y porteraient le titre de “Gardiens”.

Membres notables de la confrérie Vakooja

Trivia

  • La confrérie Vakooja est une idée originale de Mastique, rédigée par Guidrion.