Utilisateur:Klaus ershell mark
Sommaire
Description
Klaus est un vieil homme, les cheveux grisonnants et le teint pâle, seul son regard et son esprit restent vifs sous sa peau flétrie par l'âge. Il est né d'une famille ordinaire Adaarionne, des gens sans histoires et sans grandes fortune, avec pour seul héritage la connaissance et l'éducation. C'est un homme d'esprit, il aime tout ce qui touche à la science où à la littérature, c'est un homme éloquent et intelligent, il maîtrise aussi les bases en ce qui concerne la médecine, des remèdes à utiliser à l'art de la chirurgie. Certes initié au milieu intellectuel, il n'aime pas le travail manuel et l'effort physique.
Compétences
Alphabétisation et calculs
Il a passé le plus clair de son temps, le nez dans un livre.
Alchimie
L'alchimie est son domaine de prédilection. Il s'intéresse à chaque étapes de l'élaboration d'un remède, c'est, pour lui, un enrichissement personnel énorme, comme une ultime récompense après de longs mois d'érudition intense.
Connaissance de la flore
Il faut comprendre la nature avant de s'en servir, n'est ce pas?
Connaissance scientifiques
Le corps humain est une machine et Ershell veut en inspecter chaque rouage.
Sens du goût
C'est un véritable gastronome, pour lui, la nourriture n'est pas qu'un moyen de se remplir la pense mais plus un luxe qu'on s'offre de mêler les saveurs dans notre bouche et de sentir chacune comme un nouveau plaisir.
Créativité
Selon lui la créativité est un élément important des métiers de la science
Affinités
Connaissances
Gadyen
Klaus considère Gadyen comme un très bon ami, il se rappelle du jour où ils avaient eu ensemble leur premiers espers, et il se souvient que, ce jour, Gadyen lui avait offert une grande partie de sa part, cet acte de générosité qui peut sembler insignifiant restera gravé dans la mémoire de Klaus à jamais. Depuis sa longue absence, Klaus n'a pu le voir qu'un bref instant mais compte lui parler plus souvent.
Bjarndÿr Skÿrn dit l'Ours
Ours est un excellent ami, c'est aussi un des premiers patients de Klaus. Klaus apprécie beaucoup sa compagnie et pense que Ours devrait veiller avec plus d'attention à sa santé le travail à la mine n'étant pas de tout repos. Son état inquiète particulièrement Klaus, surtout en ce moment où la vieillesse tends à l'affaiblir. Un traitement expérimental est en élaboration pour son oeil ... encore faut il qu'il l'accepte.
Ickaboth
Klaus voit en Ser Druitt un homme de bonne compagnie, il aime discuter avec lui et, bien qu'il ait conseillé à Klaus de se méfier de lui, Klaus le voit comme un bon associé. Il est en accord complet avec lui sur les affaires de la politique. C'est un noble qui sait se montrer modeste, un peu trop peut être, une qualité plutôt rare.
Lucie d'Arsonval Cadirissa
Dame D'Arsonval est celle qui a achetée Klaus alors qu'il n'était qu'un esclave. Klaus lui doit le respect, il sait que si il en est là aujourd'hui c'est, en très grande partie grâce à elle. Le ciel semble la laisser tranquille ces temps-ci, c'est une bonne chose.
Nora Mordïn
Une personne très agréable et optimiste que Klaus a rencontré grâce au manque de patience d'un de ses anciens confrères. Klaus aime beaucoup parler avec elle.
Rubeus Van-Mougo
Un confrère cultivé, agréable et sympathique. Un ami avec qui l'on peut discuter de sujets divers et variés, plus ou moins élaborés, qu'ils concernent la science, la littérature, la politique ou bien tout simplement, le temps qui passe.
Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw
La fille de Ours qui a hérité de sa bonté et de sa sympathie. Expérimentée et appliquée dans son travail qu'elle semble bien maîtriser au vu de la qualité des vêtements qu'elle confectionne, la jeune couturière brille également par sa politesse et sa joie de vivre ,des qualités qui sont très agréable à Klaus. Elle l'a apellé "Ser" ce qui le flatte énormément.
Edelweiss Menso
Une soignante en formation, très prometteuse et amicale, Klaus tente de lui apprendre tout ce qu'il sait sur le métier. Bien que ses connaissances soient plutôt théoriques.
Hafez
On dit qu'il faut se méfier des Qadjarides mais un homme aussi accueillant et plein de bonnes intentions n'inspire que la confiance.
Illina Signaro
Une jeune éleveuse très respectueuse qui faisait partie de la famille de Klaus ... Enfin, si on peut encore appeler ça une famille.
Blaise De Guevrac
Un homme enthousiaste, toujours de bonne humeur et qui aime la bonne nourriture et le bon alcool! LA personne que l'on va voire quand on ne retrouve plus le sourire!
Loyd Gilvas
Loyd semble se ressaisir, c'est une bonne chose, peut être est ce la perte de son oeil qui lui a montré qu'il ne fallait pas agir aveuglément. Sa récente attitude rends Klaus de plus en plus fier de l'avoir parmi les siens.
Personnes de respect
Estrella-de-nieve
Bien qu'elle ait moins d'années dans le métier que Klaus. Dame Estrella est une soignante expérimentée et, de surcroît, la directrice du Dispensaire. Arriver à un rang si élevé à cet âge force naturellement le respect et l'admiration. Klaus est heureux de la savoir avec lui dans cette quête de la justice que Ser Druitt et lui-même comptent entreprendre.
Dreaps Hae
Ser Dreaps est celui qui a libéré Klaus de ses chaînes. Il a gagné sa reconnaissance et son respect. C'est également une personne sympathique et de bonne compagnie. Peut être un des rares Aubéclats qui possèdent ces caractéristiques.
Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell
Klaus aime discuter avec celle qui dirige à la fois l'Apothicairerie et le Quartier Ouest. C'est elle qui lui a vendue ses jonquilles dont il est très fier. C'est également une Dame à la générosité sans limite, la dernière personne à qui l'on voudrait du mal ... Pourtant ...
Méfiances
Durzann
Un aveugle qu'on dit polygame, un homme qui n'inspire pas la confiance de Klaus. Il ne méritais pas son titre mais bon, soit, il est mort. Il ferait un bon sujet pour Klaus qui s'intéresse particulièrement à son oeil.
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Utilisateur:DrahnIl aurait pu être un bon soignant mais s'il ne cherche qu'à semer la mort, qu'il se brûle avec la flamme de son alambic et que son poison se répande sur sa blessure.
Bill Moscaw
Triste sort ...
Hannah Skÿrn Moscaw
La fille de Ours qui lui cause tant de soucis ...
Haines et dégoûts
Olafur, fils d'Eirikr
Un ancien confrère, un ancien moine, un ancien garde, mais surtout, un renégat. Qui, bien que brutal et dangereux inspire plus le dégoût que la peur. Hélas, gracié par la garde juste avant une expérimentation fascinante, en perspective ... C'est bien dommage.
Eldingar
Un simplet avec une arme et un grade relativement important à la garde, rien de plus dangereux. Il a déjà prit deux sujets à Klaus et ne semble pas vouloir s'en arrêter là ...
Possessions
De quoi s'habiller:
Des vêtements que Klaus aime beaucoups, ils sont malheureusement perméables aux miasmes ...
Veste boutonnée sans manches
Chemise simple et douce
Pantalon marron et rouge foncé
32px 32px Une grande veste bleue faite d'un riche tissu brodé, avec une bande marron à l'extérieure et des dorures, confectionnée par les mains habiles de Dame Pépi. Une veste de Marchand Carroggian selon Lucie, pourtant Klaus la porte même quand il va chez les Qadjarides, une imprudence? Peut être bien.
Un veston marron et de bonne qualité porté le plus souvent sous la veste.
De quoi soigner:
Klaus garde de quoi soigner quelques blessures sur lui pour être prêt si on a besoin de ses services dans des cas urgents.
Du désinfectant au bon Rhum fort et aromatisé, Klaus a toujours de quoi désinfecter sur lui.
Des bandages qui peuvent avoir de nombreux usages.
Des aiguilles et du fil pour les sutures.
De quoi s'alimenter:
Klaus essaie d'avoir toujours un peu de nourriture sur lui, il aime la partager aux autres quand ils ont faim, après tout, un homme en bonne santé a, avant tout, un estomac plein !
De bons biscuits sucrés, une tendre brioche aux raisins, on ne compte pas les sous quand c'est pour se faire plaisir.
De la viande séchée, de la charcuterie, des salaisons qui se conservent longtemps et qui ont un plutôt bon goût.
De bons fruits et légumes frais et juteux, très agréables en Thermidor et réconfortants en Nivôse.
De quoi écrire
Du matériel et des idées plein la tête, tel est le strict minimum pour produire un écrit de qualité. Mais il arrive à Klaus de se montrer un peu matérialiste.
Une belle plume rouge et son étui en argent. Un matériel prestigieux de grande qualité.
De l'encre qui a tendance à s'écouler très vite.
Un ouvrage en cours de rédaction qui parle de miasmes et d'air vicié, même s'il est loin d'être fini, Klaus en très fier et aime le montrer aux gens pour connaître leur avis sur ses théories.
De tout et de rien, De quoi remplir ses poches et occuper ses mains:
Klaus aime les montres, il aime voir leurs aiguilles tourner.
Une canne-épée aussi pratique pour marcher que pour se défendre mais surtout un instrument de prestige que Klaus exhibe fièrement.
Histoire
Fierté ...
Je viens d'embarquer à bords de "La Fierté", un navire marchand appartenant au capitaine Boisdur Ents. Le luxe était omniprésent à bord, montrant à lui seul, toute la mégalomanie de cet homme narcissique et très vaniteux qu'était le capitaine Ents. Le repas, qui n'était qu'une sorte de bouillie infâme sur d'autres bateaux, était ici un véritable banquet dressé sur une grande table de chêne massif qui s'étendait le long du pont sur au moins vingt-cinq mètres et sur laquelle s'allongeait une grande nappe blanche. Cette table était chaque jour ornée de mets nouveaux, du fricassé de poulet aux gigots d'agneaux en passant par le veau à la casserole avec chacun son lot d'assaisonnements et toujours accompagnés de cette inlassable sauce au citron. Nous avions chaque jour la satisfaction de festoyer autour de ce banquet fourni que beaucoup n'avait vu qu'en rêves avant de mettre le pied à bord. Il faut dire que le repas aurait été plus maigre si le cuisinier avait été seul au fourneau. Car, en effet, autour des cuisines s'était constituée une véritable communauté. Des as des couteaux à ceux des confiseries caramélisées, ils étaient tous réputés dans leurs pays pour leurs mets d'une qualité exceptionnelle. "La Fierté" était le navire marchand par excellence, son ventre était profilé et à ne craindre aucuns temps, roulé sans cesse par les lames et le vent incessant, il gardait une incroyable stabilité et une manœuvrabilité à toutes épreuves. Le sel dont la mer abondait n'avait jamais arraché à sa coque la moindre écharde et n'altérait nullement sa riche peinture. Il creusait la mer en un large sillon, l'écartant en chacun de ses flancs par je ne sais quelle formidable mécanique. La stabilité à bord était telle que même la plus féroce des tempêtes eût peine à renverser un encrier posé dans une des cabines à l'intérieur de l'engin. De plus, sa capacité d'emport était impressionnante, même après avoir ingurgité plus de cinq cents tonneaux de vin et plus de deux cents d'hydromel, il y avait encore de la place pour y loger le triple. Sa coque était faite d'un bois massif, qui dégageait une odeur fraîche de conifère mais je ne me risquerais pas à le nommer car je n'ai jamais vu aussi résistant bois que celui-là. Il était d'une telle stabilité qu'on eut dit que les flots lui obéissaient. Ce bateau, fendant le vent comme le courant amènerait à coups sûr marchandises comme équipage à bon port. Bien qu'elle eu occupée beaucoup de mon temps à bord, la nourriture n'en fût pas le seul aspect, en effet, l'atmosphère, d'abord propice aux flâneries et à l'oisiveté se retrouva rapidement entachée par la répétitivité et l'ennui. Je passais des heures à regarder les flots défiler accoudé à la barrière qui traversait le pont et qui reposait sur des piliers de bois de hêtre posés à intervalle réguliers. J'entrais dans ma chambre, et, assis sur ma chaise, je griffonnais quelques lettres désordonnées, m'abandonnant à des réflexions inutiles mais si indispensables. Ces idées de nouveaux remèdes, de cataplasmes innovants, de méthodes plus fiables pour la suture ou le bandage, toutes ces idées me torturaient la tête pendant toute la durée du voyage.
Et désillusion.
Je me rappelle ces heures naïves où je regardais passer les bateaux sur les quais en enviant leurs passagers, eux qui partaient pour des contrées lointaines pleines d'images exotiques teintés de couleurs chatoyantes. Ces heures, où, assis sur un baril, j'admirais ces géants des mers s'élancer parmi les flots, ces seigneurs, plongeant parmi leur population de poissons, poulpes et autres fruits de mer, comme de bons monarques visitant leur peuple amical. Puis vint ce voyage où, de mon regard encore ingénu, j'observais cette vie à bord, où j'en inspectais chaque recoin, de la facture du bois de la coque à celle de la nourriture servie à bord. Notre bateau, à toute épreuve, bravant les vagues comme s'il gouvernait l'océan, domptant ces lames, ce courant et ce vent mutin comme si il n'était rien. Ce navire, bravant la tempête et sortant victorieux, se retrouva si démuni et si faible quand ils vinrent à nous, ces immondes charognes, ces hommes sans scrupules mais pleins de haine et corrompus par les paroles vides d'un homme qui prétendait être "le capitaine". Nous voyageons à présent sous un nouveau drapeau, oui, l'invincible géant des mers, la fierté du capitaine Ents, a sombré sous les coups des barbares. La moitié de l'équipage a été massacrée, et l'autre , dont je fais partie capturée et dévorée par la maladie, il faut dire que les conditions déplorables à bord ne sont pas dignes des mesures sanitaires draconiennes mises en place à bord de 'La Fierté", l'équipage et lavé à l'eau de mer, des sortes de nid de pailles, infestés par la vermine et imbibés par je ne sait quel matière visqueuse et immonde nous faisaient office de couchettes. Ce sont d'autres mets que nous dégustons à présents, des mets infâmes et amers avec un affreux goût de défaite, et de honte. Une nouvelle vie nous attend et elle n'est pas des plus nobles, et oui, c'est à l'esclavage qu'on nous réserves. Ô juste raison si tu avais attiré mon insouciant regard vers ce gouffre sans fin, dit moi que c'est pour qu'il se relève, dit moi que cette nouvelle vie qui m'attends dans cette terre inconnue n'est pas une vie de souffrance ou de servitude, dit moi qu'il reste un espoir, une once d'espoir, un espoir derrière ces chaînes lourdes et sales.
