Utilisateur:Gadyen
Vous consultez la fiche d'un personnage reparti dans l'ancien monde.
RolePlay :
Sommaire
Description
Physique : Ce cher Gadyen mesurait un bon quatre-vingt-sept et pesait 61 kilos. Il n'est pas pourtant maigre mais non pas taillé comme un de ces mercenaires ou esclavagistes qui fendaient les crânes avec ces horribles haches. Il avait de brillants cheveux couleur noir (comme sa mère) mais des yeux bleus (comme son père). Il porte une simple tunique, très sobre.
Son niveau de vie était plus que suffisant, il mangeait à sa faim au moins. il vient d'un petit village de l'Aon, il adorait sa région natale et ne l'a certainement jamais oubliée de son vivant.
Sa mère s'étant retirée de la ville et étant soigneuse elle pue apprendre à son fils les bases elle-même sortant tout droit de l’université de médecine de Larrelier. Il sait donc écrire, compter et lire. (Du moins il essaye.) Il sait parler comme quelqu'un sortant tout droit de la Capitale sa mère ayant une très bonne élocution.
A Esperia : [07/13] Gadyen s'entraîne assez souvent à l'îlot du combattant et commence à plus ou moins développer une certaine musculature. Il semble également moins maigre qu'avant. [10/13] Gadyen s'entraîne toujours et encore au maniement de l'épée.
Psychologique : Gadyen est quelqu'un de très logique. Il analysera la situation et agira en conséquence. Il ne sais pas vraiment comment réagir dans les situations les plus graves. Dans les moment les plus durs il sait faire preuve de sérieux mais peut être aussi impulsif par moments.
A Esperia : Gadyen se renferme petit à petit sur lui-même, ne faisant véritablement confiance qu'à sa famille. De grands projets les attendent, leur avènement est proche.
Compétences
Gadyen possède les qualités requises pour exercer le métier de garde depuis sa naissance. Il s'est néanmoins perfectionné au fil des ans. Il faut savoir qu'il a pourtant hérité d'un des talents de sa mère.
Combat : Il s'entraîne depuis son plus jeune âge au maniement de l'épée, afin de toujours savoir réagir lors des combats.
- Epée : Gadyen manie l'épée normalement, s'entraînant avec cet instrument depuis sa naissance. Depuis peu, il s'entraîne à un style de combat avec deux lames : Normal.
- Dague : Il aime beaucoup les dagues, jouant avec ces petites lames lorsqu'il le peut. Il voudrai apprendre à les lancer, lui offrant un type d'attaque à distance, n'ayant aucune expérience dans le maniement de l'arc : Normal.
- Arc : Il ne sais pas du tout manier cette arme, sachant à peine bander l'arc et viser une cible : Amateur.
- Marteau de guerre : Ne lui demandez pas s'il connait cette arme, il l'évite à tout prit tant son poids semble être un fardeau pour celui que le porte. Il déteste cette arme et ne sait pas la manier : Amateur.
- Hache de guerre : Identique au marteau de guerre : Amateur.
Survie : Son instinct de survie l'a sauvé à de nombreuses reprises, notamment lorsqu'il s'était perdu dans la forêt étant enfant.
A Esperia, Gadyen mange dans les tavernes, dort dans un lit, il perd les habitudes qu'il avait prises. [Perte prochaine si aucun retournement RP]
Agilité : Gadyen aime beaucoup éviter les coups et faire rager ses camarades en esquivant la plupart de leurs attaques.
Endurance : Il s'exerce depuis son plus jeune âge. Les jeux dans les bois avec ses amis ont forgé sa détermination, ce qui lui permet de porter de très lourdes charges, comme son armure de garde.
Il ne possède pas une force exceptionnelle … il a toujours préféré la course à travers le village pour attraper ses amis lorsqu'il était jeune. Sa dernière compétence vient de sa mère, qui était jadis une soignante.
Connaissances scientifiques : Lorsque sa mère allait dans les bois, celle-ci emmenait souvent son fils avec et lui apprenait quelles plantes étaient bonnes, et lesquelles non.
Il s'est d'ailleurs toujours dit que ce talent lui servirais un jour.
A Esperia, Gadyen ne s'interesse plus à la science et oublie peu à peu toutes les connaissances qu'il a enmagasinées dans sa jeunesse. [Perte prochaine si aucun retournement RP]
Talents
- Diplomate : Gadyen cherchera toujours à résoudre les problèmes en parlant et ne dégainerai son arme qu'après avoir tout essayé.
- Bienveillant : Gadyen cherchera toujours à aider ses amis, ou les personnes qu'il estime dignes de se confiance.
- Fidèle : Lorsque Gadyen se trouve un meneur, quelqu'un en qui il se reconnait et qui a les mêmes convictions que lui, il le suivra, peu importe les risques.
- Calme : Il garde la plupart du temps son sang-froid, ne le perdant que lors des situations les plus graves.
Défauts
- Gadyen souffre d'un énorme manque de confiance en lui. Il cherchera souvent les réponses à ses questions. Avant la fin tragique de Sadaka, celle-ci essayait tant bien que mal de lui remonter le moral mais y arrivait rarement.
- A de très rares moments, il peut faire preuve d'arrogance vis à vis de ses camarades lorsqu'ils est supérieurs dans certains domaines.
- Gadyen ne résiste pas à l'alcool. Plus de quelques verres et il titubera jusqu'à la fin de la nuit !
- Naïf : Il accorde trop facilement sa confiance aux autres, ce qui peut lui jouer des tours par moments. [Plus trop d'actualité]
- Renfermé : Il s'est découvert cela à Esperia. Après avoir été témoin des nombreux complots qui rongent la ville, Gadyen ne fait véritablement confiance qu'à une pognée de personnes, tous principalement membres de sa famille.
Connaissances, Amis & Ennemis
Famille
Tharaën Urk
- Un fin stratège. Malade depuis peu, il se rend compte à quel point le vieillard est un pilier de la famille, et espère qu'il se rétablira au plus vite. Il le sait capable de de faire prospérer la famille.
Bill Moscaw
- Ils sont frères et Gadyen sait qu'il peut compter sur lui dans les situations difficiles, il le respecte, de plus il sait très bien cuisiner. Il pense au fond de lui qu'il ferai un très bon tribun. Il est désormais son roi, un roi et un frère, le guide de toute une ville.
Dreaps Hae
- Gadyen adore la compagnie de Dreaps. Sa bonne humeur et son envie de bien faire donne souvent du courage à Gadyen. Gadyen éprouve une certaine fierté de voir Dreaps maire. Il le voit comme un excellent homme d'affaires et il espère qu'il tiendra ce poste encore longtemps.
Thémis Lunargent
- [Mort] Il voue un profond respect à ce chevalier d'Esperia, et l'aidera dans sa tâche du mieux qu'il peut. C'est surement la personne qui l'a décidée à vouloir intégrer la famille de part ses idées et ses convictions. Gadyen protégera cette personne qu'il considère comme un modèle et un exemple à suivre. L'entraînement de Gadyen se poursuit, toujours en compagnie du chevalier Hura. Sa mort a profondément marqué Gadyen. Aubéclat fera perdurer ses idéaux, Thémis aimait les reliques du passé, il en est désormais une.
Dalbus de Hautcrin
- [Mort] Ce vieillard grincheux était tout simplement exceptionnel.
Kemo Moscaw
- Le moustachu fait bien rire Gadyen. Ses manière peu orthodoxes sont un bouffée d'air frais pour le jeune combatant. Leurs balades en ville lui permet d'en apprendre peu à peu un peu plus sur l'homme. L'homme d'armes est heureux de voir Kemo s'épanouir de jours en jours.
Allen Krauser
- [Reparti dans l'Ancien Monde] Un chevalier, et donc par conséquent un homme d'honneur. Lors des rares conversations avec cet homme, Gadyen a cru voir un peu de Thémis en lui, et est très intrigué par cet homme. Gadyen l'a toujours considéré comme un frère, malgré son comportement impulsif.
Uromys freyn
- Cet artisan du bois faisait beaucoup rire Gadyen, surtout pour sa curiosité et, on peut le dire, sa peur des armures de métal. Son plus beau souvenir avec lui est certainement l'épisode des toilettes avec Zehyrr.
Hannah Skÿrn Moscaw
- Une soeur. Gadyen n'a pas vraiment eu l'occasion de parler avec elle, mais il la pense suffisamment loyale envers la famille, ce qui fait d'elle un excellent atout.
Amis
Lucie d'Arsonval Cadirissa
- C'était une amie, il y a un temps.
Yulrick Franchebrise Rock
- [Reparti dans l'Ancien Monde] Un petit blond avec lequel Gadyen a rapidement fraternisé. Il aime beaucoup passer du temps avec ce gosse, lui remonter le moral, essayant tant bien que mal de le faire sourire. Il a vu des choses qui selon Gadyen ne doivent pas être vue par un enfant. Parti depuis peu dans l'ancien monde, il pense aller le voir à Krelm une fois son travail fini.
Klaus Ershell Mark
- Un vieil esclave avec lequel Gadyen a pu souvent parler. Il le sait en bonne santé, et même s'il n'a jamais pu lui reparler depuis, cela lui suffit.
Akseli Awolius, dit Tête de Fer
- Un ami que Gadyen considérait comme un frère d'armes. Il l'appréciait beaucoup de part son courage et sa détermination.
Méfiance
Hector Tudors
- Traître.
Shahryar
- La mort de Thémis par un Qadjaride a totalement radié le reste de sympathie qu'éprouvait Gadyen envers ce peuple. Ils doivent mourir.
Matalino du Corbeau
- Un autre chien qui habite dans son trou. Et bien qu'il y reste, et qu'ils y pourrissent.
Intérêts culturels et goûts
Il effectue ses prières pour Arbitrio quand il le peut. Dans les moments de faiblesse, il se demande si Arbitrio ne voudrait pas l'aider, lui donner la force de se relever. Son père lui avait parlé de l'ordre des phalangistes un jour. Il se demanda pendant très longtemps qu'est ce qu'était cette « organisation ».
Avant Esperia : Il déteste la lecture et préfère souvent bouger plutôt que dormir. Gadyen a toujours préféré les bons plats de viande et de légumes qui lui préparait sa mère, et ne s'habitua jamais aux rations des gardes de la Capitale.
A Esperia : Etrangement, Gadyen lit de plus en plus, et remercie souvent sa mère de lui avoir appris la lecture. Par contre niveau nourriture, rien a changé.
Histoire
Le début d'une aventure ...
Gadyen avait déjà 20 ans. 20 années passées à travailler dans son village en aidant sa mère à labourer les champ du mieux qu'il pouvait, à planter le blé et à le vendre sur les étales. Mais elles n'avaient pas été veines, il s'était endurci l'esprit et avait acquéri une certaine dextérité et vélocité, ce qui faisait de lui l'une des personnes les plus rapides du village. Ce matin là, il avait préparé ses affaires, car aujourd'hui, il allait partir pour un très long voyage. En effet ce cher Gadyen venait d'être enrôlé dans la garde, et commençait son travail à la Capitale, ville dont il n'avait jamais vue les murailles, mais dont les récits de voyageurs itinérants le faisait rêver.
Depuis que son père lui avait parlé de son métier, garde, Gadyen su tout de suite qu'il serait le sien également. Son père admirait l'ordre le calme, qualités que Gadyen avait aussi depuis son plus jeune âge. Il savait que dans une telle ville comme la Capitale il ne pourrait pas imposer ses idéaux de paix seul, mais il savait qu'il pourrait compter sur ses frères d'armes qu'il rencontrera la-bas. Dans son enfance, Gadyen n'a cessé de s'entraîner avec son père au maniement de l'épée, il a toujours préféré frapper avec des faibles coups et avec rapidité, ainsi qu'esquiver les attaques ce qui avait pour effet d'énerver son père au plus haut point, lui qui préférait asséner un coup fatal dès le début.
Il a toujours été quelqu'un sur qui on pouvait compter, qui savait garder un secret, aider dans les tâches et cela n'était pas pour lui déplaire. Lorsque son père lui parlait avec fierté de son métier Gadyen avait l'impression de se reconnaître à travers cette description. Quand il voyait son père en armure, l'épée dans le fourreau, une incroyable fierté l'emplissait et embaumait son cœur.
« Et bien Gadyen, tout est prêt ??
-Oui père. Sachez que c'est un honneur de suivre vos traces. Je m'en vais pour plusieurs années.
-Oui et bien … Dépêche toi, une longue route t'attend. »
Gadyen cru à ce moment là voir couler une larme sur la joue de son père. Celui-ci se retourna aussitôt et sorti de la maison. Peut-être rêvait-il lui qui n'avait pas réussi à fermer les yeux de la nuit l'excitation étant trop grande. Une fois sorti de la maison, il remarqua qu'il y avait un soleil septentrional aujourd'hui, un ciel bleu azur avec quelques nuages blancs.
« Tu n'as rien oublié ?? » Il se retourna et vit sa mère, rayonnante, avec un large sourire.
« Oui mère, je vous remercie. Je dois partir, je préfère voyager le matin quand il fait beau comme aujourd'hui.
-Très bien. Tu n'as pas oublié ta carte ?? Tu dois marcher jusqu'à l'ouest pour atteindre la mer. . Au passage visiteras-tu la ville de La moussue ?? c'est une très belle ville portuaire. Pars au sud pour arriver jusqu'à la Capitale.
-Ne vous en faites pas. Je peux demander mon chemin dans les tavernes alentour si je me perd.
-Prend ces remèdes, je les ai fabriqués moi-même ! Si jamais tu attrapes un quelconque mal, prend en tout de suite !
-Vous êtes trop attentionnée mère, mais merci je n'hésiterais pas à les utiliser en cas de besoin. Je dois vraiment y aller … Nous reverrons-nous ??
-Seul le temps nous le dira. Répondit le père.
-Arrête de dire des sottises, bien sur que nous nous reverrons. Dit sa mère.
-Alors dans ce cas … Il enfourcha son cheval, cheval qu'il avait nourri et grimpé toute sa vie et cria A bientôt père ! Au revoir mère ! »
Ses parents le regardèrent partir au loin, s'éloignant de plus en plus, ne devenant qu'un simple petit point noir à l'horizon, jusqu'à disparaître entièrement. A quoi pensais Gadyen ?? Tant de sentiments se mêlaient dans sa tête, l'excitation, la joie, la peur, l'angoisse, il ne savait que dire ni que faire, il avait son avenir devant les yeux.
Course poursuite dans la Capitale ...
Cela faisait maintenant déjà une année que Gadyen travaillait dans la garde. Il était nourri et logé, et économisait tout de sa paye, ne s'offrant que très peu de loisirs. Il avait fait de nombreuses rencontres, mais celle qui était la plus agréable était Sadaka, une jeune Capitaline qui voulait faire carrière dans la garde, son rêve étant de devenir maître-d'arme afin d'enseigner. Sadaka était sa partenaire de patrouille, ils partageaient tout ensemble et étaient devenus très proche. C'était une jeune femme de 20 ans, très fine, aux longs cheveux blonds et aux yeux bleus. Les patrouilles et la protection rapprochée de nobles était devenu la routine pour Gadyen.
Un jour, lors d'une de ses patrouilles dans le quartier de la petite république il entendu au loin un marchand crier. Gadyen et sa partenaire se mirent à courir dans la direction d'où provenait ses voix.
« Au voleur, au voleur !
-Qui a-t-il marchand ??
-Un sale voleur a emporté un sac de pomme et une amphore d'eau ! Allez récupérer mes marchandises s'il vous plaît ! » Sadaka se retourna aussitôt dans la direction où le voleur s'était enfui indiquée par le marchand et vit un homme en cape fuir au loin.
« Dépêche toi Gadyen ! Il est parti par la !
- Oui ! »
S'en suivi une course poursuite, le voleur tournant par ci et par là, nos gardes essayant de se rapprocher pour l'intercepter mais tout le temps distancés par leur lourde armure. Ils commençaient à le perdre de vue. Arrivés à un tournant, le voleur se prit le pied dans la jambe d'un passant lesquels tombèrent nets. Coup de chance ?? Peut-être.
« Rend nous ce que tu as volé et n'oppose pas de résistance ! S'écria Sadaka. » Mais Gadyen s'interposa net entre le voleur et Sadaka. Prise de peu, elle regarda Gadyen d'un air étonné. Comment pouvait-il aider un voleur, un charlatant, lui qui traquait sans relâche les fauteurs de trouble ??
« Regarde. » A été la seule réponse de Gadyen.
Sadaka regarda de plus prêt … Et elle vit un enfant, complètement apeuré les yeux grands ouverts. Elle ne su que dire, si ce n'est le regarder pendant de longues minutes. Au bout d'un long moment, après que Gadyen ait regardé cet enfant des pieds à la tête il lui donna une petite bourse de 5 pièces d'or et eu pour seuls mots :
« … Pars. Fait attention à toi petit. Merci … » L'enfant ramassa l'eau et les pommes, regarda une dernière fois Gadyen et Sadaka puis parti au loin sans laisser de traces. Ils repartirent, ne sachant trop quoi penser. Arrivés à un carrefour Sadaka ne pu s'empêcher de faire remarquer à Gadyen un problème de taille.
« Que va-t-on dire au marchant ?? Nous ne pouvons pas partir sans rien dire, et tu le sais bien.
- J'ai ma petite idée là-dessus, ne t'en fais pas. » Arrivés devant le marchant, qui attendait probablement de « bonnes nouvelles » Gadyen prit la parole :
« Je suis désolé marchant, mais ce voleur courrait trop vite, nous n'avons pas pu le rattraper. De plus, je me suis pris les pieds dans la foule et suis tombé. Nous sommes désolés.
- Quoi ?? Bande d'incapables ! Si la garde ne peut même pas arrêter un simple voleur à quoi servent-ils je vous le demande ! De toute manière il faut tout faire sois-même ! Espèce de bon à rien ! »
Sadaka s'apprêtait à défendre Gadyen lorsque celui prit quelques pièces d'or et les jeta à la face de ce marchant, qui ne su que dire devant une telle réaction.
« Si vous voulez votre or, le voilà. Allons-nous en Sadaka. »
Celle-ci ne sachant que dire, elle se contenta de le suivre. Quant à Gadyen, que pouvait-il penser ?? Aurait-il du appliquer les lois ?? A-t-il bien agi ?? Tant de questions résonnaient dans sa tête, il semblait avoir perdue toute confiance en lui.
Le soir venu, il ne savait que faire. Il était plongé dans ses pensées et ne semblait pas pouvoir penser à autre chose. Il fini par décider de faire une promenade pour essayer de se changer les idées. Arrivé à un petit parc, il s'arrêta sur un banc et regarda fixement la lune. Qu'est ce qu'Arbitrio pourrait lui conseiller ?? Il n'eut pas le temps de réfléchir plus qu'il ne se rendit pas compte que des hommes habillés en garde était autour de lui.
« Gadyen, que fais-tu ici à une heure si tardive ?? Tu pourrais croiser … Des personnes peu fréquentables.
- Ne t'en fais pas pour moi Anguis. Je sais très bien me débrouiller seul. »
Cet Anguis était un garde, très grand et maigre, avec une très fine langue, d'où son surnom; le serpent. Anguis avait tué de nombreuses fois, et ce pour des raisons qui sont parfois absurdes. Il avait déjà transpercé le cœur d'une femme simplement parce qu'elle avait volée des maquereaux alors qu'il aurait très bien pu l'interpeller.
Il était toujours accompagné de ses deux fidèles acolytes, Akili, un jeune garde très intelligent qui était toujours aux bottes d'Anguis. C'était une des fines lames de la garde qui était destiné à ne pas rester garde très longtemps. Le dernier des trois hommes était Bodho, un homme d'une énorme musculature, qui avait fendu de très nombreuses fois la tête de bandits lors de batailles.
« Quand bien même ! s'écria Akili- Nous savons ce que tu as fait tout à l'heure dit Anguis d'un ton très calme et serein. Mais ne t'en fais pas, nous avons fait le travail que tu nous voulait pas faire, ce voleur croupi actuellement dans les cachots de la garnison et attend son jugement.
- Comment ?? Vous ne pouvez pas !
- Comment ça nous ne pouvons pas ?? C'est notre travail. Tu as de la chance, nous n'en soufflerons pas un mot.
- Espèce de ...
- Nous devons y aller, coupa aussitôt Anguis. A bientôt, cher frère d'arme. » Que devais penser Gadyen ?? Il ne savait que faire. Une chose était sure, il ne le laisserais certainement pas croupir dans ces cachots toute sa vie.
La fin d'une histoire, le début d'une autre.
2 mois sont passés depuis cette fameuse histoire. Depuis tout ce temps, Gadyen n'arrive plus à dormir, tant il est hanté par cet enfant. Il sais depuis peu qu'il sera exécuté dans une semaine pour « l'exemple » disaient-ils. Gadyen ne l'entendait pas de cette oreille. Il comptait bien faire sortir cet enfant de la ville, quoi qu'il en coûte.
Il élabora donc un plan, toujours en compagnie de Sadaka, qui ne savait que depuis peu qu'il allait être exécuté. Celle-ci devait faire boire aux 4 gardes qui surveillent l'entrée des cachots un somnifère suffisamment puissant pour qu'ils aient le temps de faire évader le jeune homme. Simple mais efficace comme disait Sadaka.
A quelques jours de la fameuse « évasion », lui et Sadaka patrouillaient un jour de beau soleil. C'est arrivé à un marché du quartier nordique que Gadyen vit toute la garde réunie, tout le monde était présent. Un d'entre eux prit la parole.
« Gadyen, vous êtes présentement accusé de haute trahison. Vous êtes accusé de meurtre sur une noble une jeune noble du quartier de la Belle-roseraie. Nous avons retrouvé votre dague sur sa table et ce morceau de votre tunique dans sa main. De plus, nous savons que vous préparez une évasion d'un condamné dans quelques jours. Rendez-vous sans faire d'histoire ou nous emploierons la force. »
Gadyen se demandait se qu'il se passait devant ses yeux. Que se passait-il ?? Il savait très bien qu'il avait perdu sa dague, celle-ci ayant disparue à son réveil il y a 2 semaines de cela, concernant sa tunique, une branche était passé à travers son armure et avait déchirée sa tunique quelques jours auparavant. Mais qui ?? Qui aurait pu s'attarder à ramasser ce morceau de tunique, voler ma dague ?? et qui pouvait être au courant de leur plan ?? C'est là que son regard se tourna sur Anguis. Il avait un regard, ce regard de fourbe satisfait qui savait qu'il était déjà trop tard pour nous. Que pouvait-il faire ??
C'est à ce moment là que le drame arriva. Gadyen fût ramené à la réalité par un bruit de lame strident. C'est là qu'il vît Sadaka transpercée par la lame d'Anguis, qui la regardait avec une profonde satisfaction. Elle réussie à lâcher dans un dernier soupir un dernier mot, mot qui semblait montrer tout ce qu'elle éprouvait pour lui.
« Fuis … »
Elle tomba, les yeux remplis de larmes, mais avec un profond sourire. C'était fini pour elle. Gadyen était paralysé par le choc de voir son amie tomber ainsi sous le coup d'Anguis, il aurait voulu dégainer son arme, les tuer tous un par un, mais il n'y arrivait pas. La dernière chose dont il se rappelle, c'est d'avoir reçu un coup de poing dans la tempe, ce qui eu pour simple effet de le faire tomber dans les pommes.
Ce n'est que quelques heures plus tard qu'il se réveilla, le visage complètement humide. Il se leva, les yeux encore embués. Ce n'est qu'à ce moment qu'il vit qu'il était sur un bateau et qu'il était déjà très loin du port. Il remarqua qu'il n'avait ni armure ni épée, ne possédait que sa tunique à moitié déchirée. C'est à ce moment précis qu'il le vît, lui. Ce marchant qui, trois mois plutôt, l'avait insulté. Celui-ci le regarda d'abord, puis souri.
« Il est enfin réveillé notre « garde » ahah. Regarde-toi mon brave ! Tu n'est plus que l'ombre de toi-même. Figure-toi que j'étais présent au moment de ton arrestation. J'ai tout vu. J'ai aussitôt proposé de te racheter. Tu ne devais pas valoir grand chose, je ne t'ai eu que pour 2 petites pièces d'or ! Plutôt bon pour moi qui vais te revendre à prix d'or !!
- Et ou donc mon nouveau « maître » va-t-il me vendre ??
- Comment ?? Mais à Esperia pardi ! Nous allons faire escale à port lointain dans quelques jours. Profite-en pour bien te reposer, car tu devras être en pleine forme pour ta vente. »
Gadyen ne savait pas quoi penser. Il avait entendu parler de cette ville il y a quelques mois à son entrée dans la garde, mais n'avait pas cherché à en savoir plus. Une chose était sure, dans ce nouveau monde, il comptait bien tout reprendre à zéro. Une deuxième chance offerte par Arbitrio ?? Peut-être.
Merci à Aubéclat et à Esperia pour m'avoir guidé avec ce premier personnage !
