Clan Jadu

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Le clan Jadu est un clan qadjaride angastin nomade, parcourant la Vellabria.

Territoire

Le clan Jadu arpente les grandes plaines bossues de la Vellabria, d'un bout à l'autre de manière répétitive, bien que le chemin choisi soit différent à chaque cycle. Le clan s'arrête souvent dans de petits villages pour commercer mais évite Caroggia et les grandes routes comme la peste de 513.

Dans la liste de village qu’il rencontre, le clan passe par Foirini pour y acheter de l’alcool, par Bredono, Gillamoor et Accretoni, par le latifundio Tosini, et par Carayan pour y organiser des foires dans le cadre du Dromovelto.

Histoire

On ne connaît pas la date de la fondation du clan, tellement ancré dans son mysticisme que ses légendes racontent qu'il existe depuis la disparition de l'Empire Qadjaride. Toutefois, les légendes font mention du fondateur du clan, le premier Raïs : Jadu, qui donne son nom à son clan. Présent dans nombre de récits pour Tarnos, son idéologie s’imposa au fil du temps comme doctrine du clan. A cause d’un passé douloureux avec la ville de Caroggia, sa méfiance envers les kharedjis était poussée à l’extrême.

En 465, lors de la “bataille de Memoria” organisée à Delari, les habitants décidèrent de capturer des qadjarides vivants pour pimenter les choses. Par malchance, le clan Jadu campait proche de la ville, et les jeunes kharedjis profitèrent de la nuit pour capturer des Tarnos qui jouaient autour d’un arbre. Les ravisseurs les mirent dans des sacs de jute, et les trainèrent, bâillonnés jusqu’à la ville. Le clan décida d’envoyer une délégation pour les récupérer et le T’rin fut contraint de payer une grande rançon, car, même si c’était illégal, le maire n’allait pas laisser des qadjarides venir faire la loi chez lui sans récupérer de l’argent.

La Peste de la Vellabria en 513a obligé le clan Jadu à migrer vers Medeva pendant quelques temps.

Situation actuelle

Revenu dans la Vellabria après la fin de l'épidémie, le clan Jadu est retourné à sa routine habituelle de migration loin des routes.

Taille

Le clan Jadu est un petit clan, subsistant grâce aux insurat des jeunes. La moitié s'en vont, et l'autre ramène leurs compagnons et compagnes. Ainsi, le clan compte globalement toujours le même nombre de membre, soit à peu près quatre-vingt.

Cependant, même si le clan n'est pas très grand, les unions en son sein sont formellement interdites. Seuls ceux avec d'autres clans sont autorisés.

Politique

Le clan ne se mêle pas des affaires des kharedjis, donc de la politique aussi. Ils s’en moquent complètement et la dénigrent. Plus que ça, chez les Jadu, se mêler de la politique des kharedjis, notamment celle de Caroggia, est très mal vue, si ce n'est passible de Lajj si le T'rin considère que l'action du fautif a mis en péril le clan. Le seul écart possible est en cas de problème avec le maire des villages dans lequel le clan passe. Dans ce cas-là, le Raïs s’occupe de l’affaire. De plus, c’est aussi à lui de régler les affaires de libre passage avec les familles de latifundier auxquelles appartiennent les villages que le clan traverse.

Le clan privilégie de loin interagir avec les autres clans nomades qu’il croise. Le clan Jadu aide notamment souvent les marchands du Dromovelto à organiser les foires dans lesquelles ils vendent leurs produits. Les sorciers, artistes et charlatans du clan permettent une ambiance plus mystique à ces foires, envoûtant les kharedjis.

T’rin

Le T'rin est choisi en fonction de leur compétence et de leur fidélité au clan. Le Telesmbod est toujours un Qadjaride sensible au Souffle, le Chabbod l'un des meilleur combattant, le plus souvent imposant pour intimider les kharedjis, et le Rais est celui qui sait le mieux entretenir de bonnes relations avec tout le monde.

Actuellement, le T’rin est composé de Arash le Chabbod, un colosse habile au cimeterre, Erade la Telesmbod, sensible au Souffle qui s’occupe de l’éducation religieuse des jeunes, et Pedram le Rais, un diplomate qui cherche toujours un compromis juste pour régler les conflits entre qadjarides, et qui semblent justes pour régler ceux avec des kharedjis.

Economie et activités

Le clan Jadu est un clan nomade, surtout peuplé d'artisans et de charlatans. C'est là leurs principales activités économiques. Il fait des escales dans les villages qu'ils croisent, tout en évitant les routes et les bourgs un peu trop peuplés. La règle d'or pour choisir les étapes, c'est que le village compte moins que le double de villageois qu'il n'y a de membres dans le clan. Dans ces villages, les différents artisans du clan vendent leurs produits, plus beaux qu'utiles, et apprennent de leurs homologues kharedjis pour progresser, sans jamais l'admettre. Ceux qui ne fabriquent rien profitent de ces escales pour arnaquer des kharedjis, surtout jeunes et crédules, en faisant des tours de passe-passe.

Les artisans du clan Jadu se concentrent sur les disciplines compatibles avec le mode de vie nomade et qui puissent être embellies. Par exemple, on y retrouve des ébénistes et des potiers, mais pas de tailleurs de pierre ou de forgeron. Il y a aussi une forte tradition de médecine, peu poussée, surtout destinée à guérir les petites blessures et maladies.

Le clan se moquant de l'argent des kharedjis, les membres font de très mauvais commerçants. Ainsi, là où ils se croient avantagés dans un échange, souvent le marchand en face se rend compte qu'il a affaire à un novice et en tire parti.

Culture

De culture angastine, le clan Jadu fonde une bonne partie de sa culture autour de la méfiance envers les kharedjis. Cela est beaucoup dû à l'opinion des Caroggians sur les Qadjarides. Le clan évite autant qu'il peut les routes et les villes pour éviter de faire face au racisme non dissimulé des Caroggians. Les contes du clan sont d'ailleurs surtout basés sur des antagonistes de toutes sortes, représentant les Carroggians.

En effet, les membres du clan Jadu aiment beaucoup les contes, fables et autres histoires mettant en scène une situation sujette à une morale.

De plus, le clan Jadu est un des seuls clans angastins à autoriser les sorciers qadjarides. C'est un point important chez eux car c'est un moyen de pression efficace sur les kharedjis les plus crédules.

Religion

Le clan Jadu suit classiquement les rites du culte qadjaride. Cependant, les soirées au coin du feu pour raconter des histoires ont une place toute particulière dans leur mode de vie, jusqu'à devenir un rite religieux. Les tarnos du clan considèrent d'ailleurs certains personnages récurrents des contes comme des divinités.

Lors de ces soirées de vie commune, le clan se réunit en cercle, assis à même le sol autour du feu. Les tarnos se placent devant les adultes. Au centre, devant le feu, le Telesmbod prend place et annonce le début des histoires, rappelant les bienfaits éducatifs qu’elles procurent. Après une prière destinée à remercier les Ancêtres des histoires qu’ils perpétuent, le telesmbod laisse sa place à qui le veut, et les conteurs se succèdent pour raconter leurs histoires et légendes, nouvelles ou non.

Les meilleurs d’entre eux utilisent l’espace, tournant autour du feu, changeant d'intonation aux moment cruciaux en se rapprochant vivement d’un jeune pour l’intimider. Cela ressemble presque à une danse racontant l’histoire, certains l’accompagnant de musique. De plus, il est coutume pour les orateurs de se parer de vêtements colorés, ornés de motifs spéciaux, souvent en rapport avec l’ambiance de l’histoire qu’ils racontent, ainsi que de maquiller leur peau de toutes sortes de couleurs. Par exemple, pour une histoire censée effrayer les jeunes, le conteur sera habillé de noir, et aura peint sa peau en noir, à l’exception des contours de ses yeux, qu’il aura plutot colorés de couleurs vives, ainsi, seuls ses yeux se verront dans la nuit. Ils peuvent aussi utiliser des objets comme des torches ou des hallebardes.

Beaucoup font le choix d’utiliser des vêtements aux couleurs chaudes, et de tenir une ou deux torches pour se faire comme dans la continuité du feu central. La tradition est de parler seul, mais certains le font en groupe pour donner une plus grande place à l’immersion, comme une pièce de théâtre. Toutefois, même si les meilleurs conteurs participent toujours, n’importe quel phral ou phen peut prendre place au centre pour raconter une histoires.

Traditions angastines

  • Dara-Dara : Le clan Jadu pratique le Dara-Dara sérieusement, le considérant comme un passage presque indispensable à l’éducation des Tarnos. Le clan se réunit autour du feu et des phrals et phens portant des masques représentants des kharedjis jouent des scènes où ces derniers causent des ennuis à un membre du clan, qui joue son propre rôle. Cette cérémonie a pour but de cultiver la méfiance extrême que le clan Jadu porte envers les kharedjis chez les Tarnos.

Divinités atypiques

Dans leurs récits religieux, les membres du Clan de Jadu évoquent souvent certaines divinités de la cosmogonie qadjaride qui leur sont propres :

  • Adhavkala : créature vaguement humanoïde entièrement grise et possédant un bec, Adhavkala est récurrent dans les légendes du clan mettant en scène des interactions avec les kharedjis. Considéré comme une sorte de divinité par les jeunes du clan, il vit dans le Kuhja nahim et représente l’illusion et la tromperie. Lorsqu’un charlatan du clan est particulièrement habile, on dit de lui qu’il a la voix d’Adhavkala, ou encore qu’il parle avec un bec. D'après les légendes, c’était le protecteur de Jadu, ce qui lui permettait de mentir parfaitement aux kharedjis.


  • Agasamata : un long serpent fait de braises, qui arpente le même chemin en boucle à Khusaka. Il symbolise le cycle de déplacement du clan, répété en boucle au fil du temps. Les légendes le mettant en scène racontent comment Agasamata influe sur la vie des phrals : quand le serpent quitte son chemin habituel, les températures sur l’Ertä changent drastiquement et de façon non naturelle. Ainsi, si Agasamata glisse un peu trop vers la droite, il fait plus froid qu’il ne devrait, et s’il glisse trop à gauche, les températures montent anormalement. Ces variations dans ces déplacements sont dues à une autre divinité : Agadamata, qui le chasse sans cesse. Cependant, grâce à sa relation avec les cycles, Agasamata renaît de ses cendres à chaque fois qu’Agadamata le chasse hors de sa trajectoire.


  • Agadamata : un gigantesque oiseau de feu imprévisible, planant à Khusaka. Il symbolise les changements dans un sens péjoratif. En effet, dans les légendes qui le mettent en scène, il est souvent mention d’un Qadjaride idiot, qui veut changer la trajectoire de son clan et qui le met en grand péril. Agadamata passe son temps à traquer et à essayer de pousser hors de sa trajectoire Agasamata, détestant l’ordre qu’il représente.


  • Zamichilotl : cette créature gigantesque aux formes variées selon les légendes vit au fond des océans de l’Ertä et nage lentement au gré des courants. Les légendes la décrivent comme le protecteur des océans, vivant entourée de toutes les espèces de poissons. C’est une créature plutôt passive, mais qui en reste néanmoins dangereuse : si elle nage sous un bâteau qui pêche plus que de mesure, elle l'entraîne vers le fond en déclenchant une tempête pour le punir. En cela, elle symbolise le danger que représentent les excès.

Membres notables

Jadu est considéré comme le fondateur du clan. Il est autant une légende qu'un personnage historique, et les Tarnos apprennent vite ses exploits et son héritage. Son histoire raconte qu’étant jeune, il s'était fait mettre en esclavage par des kharedjis, qui le traitèrent de façon horrible. Cela amplifia sa haine des kharedjis, et, une fois racheté par un clan, il fonda le sien sur son idéologie de méfiance extrême envers les grands groupes de kharedjis et l’arnaque faites aux groupes moins nombreux. Il avait la réputation de pouvoir duper n’importe quel kharedjis grâce à son langage, qu’il avait bien affuté, selon la légende, grâce à la bénédiction d’Adhavkala.

Membres actuels

  • Arash : le Chabbod du clan, c’est un colosse toujours présent pour aider les phrals ayant des problèmes avec des kharedjis à l’aide de son cimeterre. Il refuse de tuer, considérant que cela attirerait trop d'ennuis au clan. Il préférera toujours intimider, en portant des vêtements ornés de motifs agressifs et se maquillant le visage et le crâne, dépourvu de cheveux, avec des couleurs chaudes


  • Erade : la Telesmbod du clan, une femme brune sensible au Souffle et soignante du clan. Elle est particulièrement impliquée dans l’éducation religieuse et morale des Tarnos, n’hésitant pas à organiser des soirées autour du feu le plus souvent possible afin de pouvoir faire une nouvelle leçon au clan entier. Elle jouit d’une réputation excellente dans le clan, les jeunes la surnommant la “Mère-Conteuse”.


  • Pedram : le Rais du clan, diplomate dans l’âme, il cherche des compromis partout. C’est lui qui est chargé d’obtenir les laissez-passer auprès des maires. Entièrement partial et bon arnaqueur, il cherchera toujours à avantager son clan au détriment des kharedjis, sans qu’ils s’en rendent compte.

Réputation

Le clan Jadu jouit d'une forte réputation auprès des vellabriais ruraux. Les petits villages voient le clan comme une source de profit et de distraction facile, bien qu'il fasse peur aux plus jeunes.

Trivia

Proposé par Naveed