Les Secrets d'Esperia - Tome I

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Cet écrit a été rédigé par Shahab et se trouve sur la nouvelle Esperia.


La Nivôse Rouge

Je l'admets volontiers, ce livre est une réponse directe aux Secrets d'Esperia, d'immondes ouvrages qui ne font qu'ajouter de l'huile sur le feu de la haine Esperienne en répandant des mensonges odieux. La Nivôse Rouge ne s'est pas déroulée telle que Bill Moscaw l'a décrite dans ses livres. Cet ouvrage a pour finalité de rétablir la Vérité.


Bill Moscaw est un illettré incapable d'avoir le bon sens de faire corriger son livre, bourré de mensonges, de fautes et de coquilles. Pour ma part, je ne me prétends pas grand écrivain, mais je ne bâcle pas mon travail. La rigueur que je mettrai dans la rédaction de cet ouvrage sera le témoignage direct de la rigueur que je mets dans chacun de mes actes.


Je ne suis pas un homme qui fait à moitié les choses, je ne suis pas Moscaw, le roi cuisinier qui a cru pouvoir inventer la Nivôse Rouge. Je suis Shahab, le simple Qadjaride, qui la connaît, et qui va vous la conter, car moi, j'y étais.


Les Origines

En ce temps, la Cité-Etat d'Esperia prospérait sous l'égide du Consulat. Un système politique où les citoyens et nobles votaient pour choisir à la majorité leur Premier Consul. Le dirigeant de l'époque était le Ser Louis Lindén. Un des fondateurs de la ville, un des premiers homme à fouler les terres d'Esperia, un homme hautement respectable. Beaucoup critiquaient la souplesse de ce Premier Consul, mais la ville évoluait dans un calme notable, la violence était rare.

Le Sire Baldeaur, consul de la justice de l'époque, était un homme apprécié des Esperiens. Cependant, il estimait que Louis Lindén ne faisait pas l'affaire, que le pouvoir en place était trop fragile et faible. Lui et son second, Davos; alors commandeur de la garde, décidèrent de s'approprier le projet de royauté engagé quelques semaines plus tôt par le chevalier Izengrin et de faire tomber le Consulat.

Baldeaur, dans un élan de mégalomanie, se prit à rêver de devenir le Roi d'Esperia, mais il savait qu'il n'avait pas assez d'hommes pour prendre le pouvoir par les armes et décida de recruter. C'est alors qu'intervint Elyrïa, qui proposa à Baldeaur de s'allier avec les Qadjarides.

Cette femme d'origine Qadjaride sans clan, une dygar comme on les appelle dans notre culture, était l'amante de Baldeaur. Contrairement à ce qu'avance Bill Moscaw dans ces livres, cette femme n'a jamais fait partie du clan Qadjaride de La Flèche, ses rapports avec la communauté du Sans Fond étaient d'ailleurs très compliqués et ambigus.

Notre clan vivait alors exclusivement dans le Sans-Fond, un trou humide constitué de boyaux et de grottes humides, à l'écart de la ville. Cette situation nous convenait car le trou, malgré son humidité, étaient assez grand pour tous nous accueillir. C'est là bas que Baldeaur vint à notre rencontre, accompagné d'Elyrïa.

Pour les Qadjarides, le sans fond était une aubaine, mais pour les autres, nous n'étions que des mendiants vivant dans la boue. Baldeaur nous l'a fait sentir au premier regard. Il nous a fait comprendre sans avoir à le dire qu'il se sentait supérieur à nous. Cet homme imbu de lui même nous proposa un coup d'état en nous regardant comme si sa cause était déjà acquise et que nous n'étions que des pions sur son échiquier. Sous-estimer les Qadjarides ne fut pas sa seule erreur, mais c'est celle qui lui coûta le plus cher.

Baldeaur fut très explicite dans sa proposition : selon lui, le Consulat était défaillant et Esperia était en danger. Selon La Flèche, le Consulat se portait à merveille et aucun danger ne menaçait la ville. Contrairement à ce qu'avance Bill Moscaw, l'objectif de la Flèche à Esperia n'était pas la création d'un soi disant Empire Qadjaride. Cette rumeur est fausse, sans fondements, et surtout complètement ridicule.

La raison de la venue des Qadjarides à Esperia est la même que pour vous : nous voulions une nouvelle vie, tout simplement.

Ce jour là, quand Baldeaur nous déroula son plan, nous l'écoutâmes en silence, stoïques et attentifs sans poser trop de questions, sans trop nous impliquer. Baldeaur nous proposa des terres, des richesses, des places dans son futur gouvernement et mille autres récompenses pour notre soutien militaire ?

Selon Baldeaur, le coup d'état devait se faire sans violences et sans morts. C'était la tout le paradoxe de cet homme, c'est ce qui nous fit rapidement comprendre qu'on ne pouvait pas lui faire confiance : s'il voulait faire un coup d'état sans violence, pourquoi ne pas simplement convaincre la ville de son projet, pourquoi ne pas se faire élire au poste de Premier Consul à la place de Lindén, pour ensuite faire réformer les lois avec la légitimité du soutien populaire ? Pourquoi venir recruter dix guerriers chez les Qadjarides et prétendre vouloir agir sans violence ?

Pourquoi ? Parce que Baldeaur était un homme fourbe et manipulateur, lui même manipulé par des gens encore plus vicieux que lui : la folle Elyrïa, avide de pouvoir, s'imaginant déjà impératrice d'Esperia, et le cruel Davos.

La seule question que nous posions à Baldeaur, ce soir là, fut le nom de ses alliés. Il s'empressa de nous répondre, avide de notre aide : l'apothi Tankred, le garde Osokiri et Sheolh, membre de la pointe d'or et père adoptif d'Elyrïa.

Le soir même, notre décision fut prise. Nous n'allions pas aider Baldeaur à mettre en œuvre son plan, nous allions aider Louis à préserver le consulat. Hors de question d'aider un fou à mettre une couronne sur sa tête, le système de vote populaire nous convenait et Louis nous paraissait être un homme plus sain d'esprit et moins dangereux que Baldeaur.

De plus, nous doutions des capacités de cet homme à diriger : quelqu'un qui se laissait si facilement manipuler par Elyrïa n'était pas digne de confiance.

Un rendez vous fut organisé dès le lendemain, au moulin d'Adobe, entre moi, Bahadur, Louis Lindén et son homme de confiance : Alvahryn.

[La fin du récit n'est pas disponible en RP!]