Sacrifice

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Les sacrifices sont principalement pratiqués par deux peuples : les vaahvas et les habitants de l’Archipel Ocolidien.
Des pratiques semblables à la symbolique pourtant très différente.

Vaahvas

A venir

Archipel Ocolidien

Sur les îles ocolidiennes et manarades, le sacrifice est une manière de briser un lien.
Il concerne, le plus souvent, des objets revêtant une valeur sentimentale ou emprunt d’un certain symbolisme. Par exemple, certaines formes de la conversion demandent de briser une racine monachiste ou un fideis phalangiste. Il est aussi fréquent de prouver sa détermination ou de marquer un changement de vie en acceptant de se séparer d’un héritage ou d’un don à forte valeur sentimentale.

Les sacrifices d’animaux ont aussi leur place, notamment à l'occasion de festivités ou de rituels. La symbolique et la valeur sentimentale sont plus importantes que la taille ou la force de l’animal. Chez les laraku, combattants de Iedine, la vision est différente et plus proche des valeurs véhiculées par le Hierarchiae Animalium : la dangerosité de la bête est proportionnelle à l'honneur récolté en l'abattant - car la symbollique impliquée dans ces chasses rituelles considère le combat de l'Homme contre le Chaos.

Visions extérieures

Phalangisme

La doctrine phalangistre réprouve le recours aux sacrifices rituels humains ou animaux. Toutefois, la pratique du Sangtificacio implique l'utilisation d'"une goutte de sang humain" et les offrandes, notamment de fleurs (par exemple dans un brasier des fleurs), sont courantes.

Chez les phalangistes, on parlera plutôt de "sens du sacrifice", comme valeur.
Présent chez les Praes, et chez les membres de l'Ordre de la Chevalerie hura dans leurs codes d'honneur, c'est une valeur qui rythme la vie de ceux qui prennent ces voies.

Existent aussi les Noirceurs, dont le nom hura signifie littéralement "Celui qui se sacrifie". Les moines en moindre mesure, pratiquent aussi le rite de Translatio, qui implique le sacrifice de son âme pour soulager celle d'un autre.

Monachisme

A l'instar du Phalangisme, le Monachisme reconnaît le "sens du sacrifice", tout en étant fondé sur un principe strict de non-violence. Sont considérés le sacrifice dogmatique et le sacrifice au sens guerrier.

Le premier fait écho aux deux sacrifices charnels consentis par Arbitrio et détaillés dans la Sintie : de son coeur arraché naquirent les hommes et de son oeil placé dans la voute céleste naquit l'astre lunaire.

Le sacrifice guerrier est retranscrit à travers le rôle particulier que joue les Protecteurs dans la communauté. En acceptant de se mettre volontairement en marge de la communauté pour faire un usage arbitré de la violence, les protecteurs procèdent ainsi à un important sacrifice moral et spirituel, reconnu et très encadré par le Monastère Adaarion.

Culte qadjaride

Les Qadjarides considèrent que le sacrifice d’un être doté de souffle est abominable, et réfute donc toute possibilité de sacrifice humain, même chez les kharedjis. Ils désapprouvent aussi le sacrifice d’animaux car ils sont sensibles au Souffle et donc que leur vie est importante.

Les Qadjarides ne reconnaissent donc pas une forme de sacrifice mais par contre pratiquent une forme d’offrande qu’ils appellent “hommage”, dans des cadres de cérémonies, notamment le Baro Yag. Il est coutûme que le telesmbod sculpte dans l’os, le bois, ou le tissu selon ses talents, un petit symbole religieux, à l'effigie du Souffle. Ensuite, cette offrande est placée sur le bûcher, dans les mains ou sur le front du mort, avant qu’on y mette le feu. Cette pratique, parfois désuète dans certains clans, a pour but d’aider le souffle à quitter le corps.

De plus, les Qadjarides pratiquent une forme de sacrifice d’objets, pour apaiser leurs souffles. Ils viennent généralement détruire par le feu ou d’autres moyens plus élaborés des objets fort en symbolique et/ou sentiments pour eux et leurs proches dans le but de concrétiser certains évènements comme des naissances ou décès. C’est une pratique hérité de leur ancien peuple, ce qui explique le rapprochement avec les traditions de sacrifices chez les Manarades.

Toutefois, ce rapport aux sacrifices varie selon la culture :

  • Chez les Angastins, La coutume de l’hommage est essentielle au déroulement du Baro Yag, et il est impensable de faire sans. C’est pourquoi la sculpture sur bois est souvent un domaine dans lequel le telesmbod excelle.
  • Chez les Asentani, le rapprochement avec le Monachisme a rendu leur vision des sacrifices proche de celles des Monachistes. Ainsi, ils reconnaissent le sens du sacrifice mais pratiquent peu d’autres formes moins humaines. Il n’est pas rare que l’hommage soit oublié pendant les Baro Yag.
  • Chez les Chorikaves, leur côté ascétique les pousse à minimiser les sacrifices, considérant qu’ils ont peu et ne doivent pas le gâcher. Les hommages sont donc très sommaires. Toutefois, ils considèrent comme un devoir le sens du sacrifice, et leurs guerriers n’hésiteront pas à se placer entre une flèche et un de leur phral ou phen sans défense, quitte à être blessé.
  • Chez les Grajamaites, presque à l’opposé des Chorikaves, il est commun que le telemsbod montre ses talents de graveur en faisant un hommage très décoré, voire en sculptant un morceau de bois beaucoup plus gros, servant de base au bûcher.
  • Chez les Honarmides, souvent plus matérialistes que les autres, l’hommage est bien souvent remplacé par une offrande personnelle de la part de chaque proche si ce n’est de chaque membre du clan, qui brûlera en même temps que le corps.