Utilisateur:Mikrakra

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Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

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Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines


Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Mikrakra
Pseudo
Mikrakra
Prénom IRL
Micaël
Âge IRL
16





Caractéristiques

Description Physique

DessinMikrakra.jpg

Prénom: Mikrakra

Nom: Erschmitt

Age: 22 ans, né le 11 août 491

Taille: 1 m 72

Poids: Il ne le connait pas mais il est de corpulence moyenne

Détails: Son corps est couvert de cicatrices dues à une maladie inconnue, ses veines sont ressorties et d'une couleur mauve prononcée comme ses yeux et plusieurs parties de son corps et de son visage (notamment le nez)sont sévèrement brûlées. Il garde son visage caché par un capuchon et seule une barbe de plus de trois jours est vraiment visible.Ses cheveux et sa barbe sont noirs, il porte et a toujours porté une chevelure mi longue mais le manque de soin lui donne une apparence perpétuellement mouillée à l'instar d'algues. Après avoir été alité durant deux longues semaines il a tendance à craquer son cou et ses poignets même en public,supportant mal le fait de devoir rester dans la même position. Il porte généralement une cape à capuchon et des vêtements longs pour cacher ses cicatrices.


Description Psychologique


Très renfermé , il a beaucoup souffert des discriminations suite aux séquelles d'une terrible maladie inconnue en Grande Huratelon, il a souvent cherché son réconfort dans les livres et dans la réflexion. Il n'a plus de famille, ses parents morts et fils unique, et sa compagne de l'époque de l'Ancien Monde l'a rejeté, il est donc très solitaire. Sa solitude l'a rendu plutôt têtu et peu sociable, il peut néanmoins se lier d'amitié envers une personne qui montrerait ouvertement que son apparence ne la gène pas. Il est profondément pacifiste et pour réussir à le faire se battre, il est nécessaire de le pousser dans ses derniers retranchements en parlant notamment beaucoup de sa peau.

Il croit avec ferveur en l'Arbitrio mais a ses propres idées de la religion dues à de nombreuses heures de réflexion. Il est toutefois un phalangiste convaincu et naturellement opposé au monachisme, malgré une volonté d'entente entre les deux confesssions. Son père était un noble métayer de la Grande Huratelon et avait réussi par son talent à gérer son fief et par son amitié avec son seigneur à reconduire son rang à son fils, malheureusement le pauvre homme a très vite été déchu de son petit titre de baron à cause de sa maladie. En effet, un an après sa guérison, son baron lui rendit visite et prit peur en voyant son visage déformé, il le destitua de son fief et de ses possessions et le congédia. Mikrakra cherche désormais un nouveau départ.

Déjà assez paranoïaque à son arrivée, son deuxième passage en esclavage lui a donné une peur bleue de l'esclavagiste Utilisateur:Gwylonna et il fera tout pour l'éviter.


Aptitudes

  • Encrier001.pngAlphabétisation
  • Calcul.pngCalcul


Talents/Défauts

Talents


Attentionné: Si vous arrivez à vous immiscer dans sa vie, il fera tout pour vous être agréable ou utile.

Passionné: Une fois que Mikrakra se lance dans une entreprise, c'est de tout son cœur!

Objectif: Quelque soit le sujet, Mikrakra considère que son opinion lui est propre et ne peut être appliquée comme une vérité absolue. Il évite ainsi tout jugement sur autrui pour ses actes quotidiens et pour ses opinions.


Défauts


Paranoïaque:Accordant une grande importance au regard de l'autre, nombreux sont les mots ou gestes qui peuvent faire enflammer l'imagination de Mikrakra.

Pessimiste:Même si Mikrakra conçoit qu'il existe des gens bons dans ce monde, il ne voit l'humanité majoritairement comme une espèce viciée par nature. Il croit aussi que ces vices finiront par provoquer de grands événements, mais ça c'est un secret...

Faible estime de lui même:Traumatisé jeune par son père et son éducation rigide, Mikrakra ne sait jamais évaluer la qualité de son travail et n'accepte pas facilement les compliments non constructifs, pensant peut être à juste titre qu'il ne s'agit que de réconfort ou de flatterie.

Mauvaise condition physique:Si son corps est celui d'un jeune homme en forme (si on oublie ses cicatrices), il est extrêmement fragile aux maladies bénignes comme un rhume ou bien une allergie ce qui lui donne toujours un aspect maladif et parfois un peu nerveux. La maladie qui le défigura lui a aussi laissé de nombreuses douleurs articulaires qui ne l'empêchent pas de bouger mais qui le font particulièrement souffrir au réveil ou bien par temps de pluie.

Stérilité:La maladie n'a pas fait que laisser de simples cicatrices sur son corps, elle a aussi consumé plusieurs partie de son corps et notamment le nécessaire pour pouvoir faire un enfant. Si Mikrakra peut toujours avoir des rapports sexuels, il y a pas de chance que ces derniers aboutissent à une grossesse.

Phobie des malades: Que vous ayez un rhume, une grippe, une colique, une migraine ou bien des nausées, si votre visage transparaît la moindre souffrance médicale, Mikrakra ne s'approchera pas de vous à moins de deux mètres.

Ne sait pas mentir: Depuis son arrivée à Esperia, si Mikrakra s'est bien rendu compte d'une chose, c'est qu'il n'est pas capable de mentir, enfin pour l'instant...


Intérêts culturels et goûts

La lecture


A lu à Esperia:


"Cours ouvert, Culte du Nord", par Trapez (lu à l'École)

"L'ours et l'araignée", par Hjalmor (lu à l'École)

"Cours ouvert, Politique", par Kelmazad (lu à l'École)


Réfléchir sur la condition humaine


Amis/Ennemis

Amis déclarés

Theodis : Après que Theodis ait prit sa défense, Mikrakra lui montre de la sympathie et s'inquiète des blessures que cet événement a causé. Il le trouve néanmoins trop virulent et peu malin. Sa condition d'esclave auprès du même maître opère un rapprochement naturel.

Degré d'amitié: Connaissance



Ennemis déclarés




Morts/Repartis dans l'Ancien Monde/Absents

Hors RolePlay :

Mikrakra n'est absolument pas au courant de leur statut (sauf indication précisant le contraire) il s'agit juste d'une catégorie pour faire de la place.


Thorek Jorn : Malgré une certaine méfiance, ses cicatrices et son indifférence apparente face à celle de Mikrakra lui ont attiré une certaine sympathie. Sa condition d'esclave auprès du même maître opère un rapprochement naturel.

Degré d'amitié: Connaissance Reparti dans l'Ancien Monde


Ingvaar Ernketilson : Mikrakra le trouve intelligent et s'intéresse à ses croyances. Pourtant, son excès de confiance en soi apparent et sa rigidité l'empêchent de lier une véritable amitié. Sa condition d'esclave auprès du même maître opère un rapprochement naturel.

Degré d'amitié: Connaissance Absent


Lolaska : Mikrakra la trouve un peu trop sûre d'elle et étrange, mais suite à un accident impliquant le gâchis invonlontaire de plusieurs citrouilles récoltées par la jeune blonde, Mikrakra essaie de se racheter auprès d'elle. Sa condition d'esclave auprès du même maître opère un rapprochement naturel.

Degré d'amitié: Connaissance Repartie dans l'Ancien Monde


Balik : Un esclave amical et sympathique, Sa condition d'esclave auprès du même maître opère un rapprochement naturel.

Degré d'amitié: Connaissance Absent


Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell : Le fait qu'elle se soucie de ses esclaves fait penser à Mikrakra qu'il aurait pu tomber sur bien pire.

Degré d'amitié: Appréciation Repartie dans l'Ancien Monde


Yulrick Franchebrise Rock : Ce petit enfant semble être très apprécié du capuchonné, peut être parce qu'il n'en a pas vu depuis sa maladie...

Degré d'amitié: Appréciation Reparti dans l'Ancien Monde


Othli : Son intervention courageuse contre son maître pour le défendre et son inquiétude envers Mikrakra même après sa punition lui ont valu son attachement.

Degré d'amitié: Amitié en devenir ???


Quirby : Son intervention pour protéger ses esclaves et son sourire lui ont valu le respect profond de Mikrakra.

Degré d'amitié: Respect Repartie dans l'Ancien Monde


Utilisateur:Bluelucker : Son aide au dispensaire et le fait qu'il lui ait remis son capuchon en ces circonstances lui valent l'amitié de Mikrakra. De plus, sa ressemblance physique opère un rapprochement.

Degré d'amitié : Amitié ???


Mayrig : Son comportement envers les esclaves le dégoûte mais le fait qu'il ait tenté de se servir de Mikrakra comme bouc émissaire de ses violentes joutes lui ont attiré une haine profonde du pauvre capuchonné. Les coups qu'il a reçu de lui n'ont pas arrangé les choses.

Degré d'hostilité: Haine profonde DECEDE


Aurèn : Mikrakra n'a rien contre elle mais il ne l'aime pas beaucoup depuis qu'elle l'a forcé à enlever son capuchon en public.

Degré d'hostilité: Animosité légère Absent


Lyor : Son agressivité envers lui et Theodis font qu'il n'est pas considéré comme ami. Néanmoins Mikrakra fait la part des choses et se dit qu'il a surtout obéi aux ordres.

Degré d'hostilité: Animosité légère DECEDE


Tesla Schiffer : Même si il n'a rien contre le Nordique, son attitude un peu oppressante dérange Mikrakra.


Degré d'hostilité: Nervosité DECEDE


Histoire

Avant Esperia

Un nouveau corps:


Maintenant, la maladie était terminée. Après deux semaines de soins intensifs auprès d'un médecin adaarion, la fièvre était tombée et les hallucinations avaient cessées. Le monde reprenait peu à peu ses couleurs normales et l'horrible aura mauve qui agissait comme un voile sur les yeux de Mikrakra s'en était allé, seul restait une vague impression de dégout et de nausée, comme si un miasme de maladie stagnait encore dans la pièce. Il se redressa de son lit et observa longuement sa chambre, se ravivant de la chaleur d'un rayon de soleil passant par une de ses fenêtres. Il remercia allègrement l'apothicaire qui l'avait guéri, lui qui souffrait le martyr et que les autres incompétents de phalangistes ou de prétendus guérisseurs n'avaient su soulager. Mais étrangement, l'homme se contenta de récupérer son argent et de filer en vitesse. Intrigué par sa réaction, Mikrakra se leva pour tenter de le rattraper, peut être lui avait il caché quelque chose? Peut être n'était il pas vraiment guéri? Sa maladie était partie, mais quelque chose d'autre l'avait remplacé, et lorsque le petit baron passa dans son couloir, se trouvant nez à nez avec un petit miroir disposé judicieusement sur une commode face à lui, il découvrit son visage.

Un visage... transformé à jamais.


Un être rejeté


Il faisait sombre dans les rues et la nuit était déjà là, seule vivait encore la taverne et ses lumières, trahissant des beuveries de toutes sortes. Un homme vêtu de rouge attendait devant la porte, il avait besoin de boire, boire pour oublier, mais avant tout il devait remettre son capuchon. Il ouvrit la porte doucement et se faufila rapidement au comptoir.

"Une bière s'il vous plait!

-Oui monsieur... Vous savez vous pouvez retirez votre capuchon à l'intérieur, je n'apprécie pas trop de ne pas voir le regard de mes clients"

L'homme se contenta de baisser davantage la tête et de rajouter une pièce au prix de la bière, ce qui parut suffire au tavernier. Quelques instants plus tard, et quelques bières aussi, un autre homme entrait violemment dans l'établissement. Aux cris de l'assemblée c'était visiblement un pilier de bar reconnu, et c'est tout aussi violemment qu'il se dirigea vers le bar, écrasant une chaise de toute sa musculature.

"Allez toi! Sers nous une tournée! Et que ça saute! Que tout le monde boive à la gloire du bûcheron Alan!

-Ouais!

-Ce soir tout le monde picole jusqu'à en gerber!

-Ouais!

-Mais tiens donc, qui est donc ce petit rat ? On t'a jamais vu dans le coin, allez vire moi ce capuchon et vient te bourrer avec nous.

-Non merci, je suis bien où je suis.

-Viens je te dis!"

Avec ces mots, le bûcheron tira brusquement la chaise de Mikrakra. Si il put se redresser pour éviter la chute, son capuchon lui glissa, laissant découvrir à tous ces ivrognes ses cicatrices. Très vite la situation dégénéra, on le traita de monstre, de pestiféré, le tavernier le pressa de sortir mais il avait payé, il voulait rester! En temps normal il aurait préféré ne pas s'attirer d'ennuis en détalant mais l'alcool et la fatigue l'avaient rendu plus nerveux. Ce refus d'obtempérer provoqua vite une bagarre, un ivrogne attrapa l'homme par le capuchon mais n'eut pour retour qu'un pied de chaise dans le ventre, ce fut ensuite un autre qui lui jeta une choppe d'une main peu habile puisqu'elle s'écrasa sur la tête d'un autre habitué. Finalement, le grand Alan se saisit de Mikrakra et lui asséna un violent coup de tête à vous briser un crâne.

Le lendemain, Mikrakra se réveilla dans une ruelle sale et humide, ses vêtements en lambeaux et couverts de sang, sans plus un sou en poche.


Un nouveau départ qui commence mal


Plus un sou en poche, Mikrakra se dirigeait sur un bateau de colon en partance vers le nouveau monde, il voulait partir loin de ses terres qui l'avait rejeté. Mais avant, il devait trouver un boulot bien rémunéré pour se payer la traversée, il pensait à travailler un temps sur les quais ou bien faire le coursier dans les rues sombres, travail peu sûr mais assez bien payé par des bandits de toute sorte. Ce fut la seconde option qui lui fut imposé, les quais étant déjà pleins à craquer d'ouvriers voulant se faire un peu d'argent. Ses première courses le menèrent dans divers endroits malfamés où il découvrit le vice du jeu. Voulant gagner plus vite son petit pécule, il s'endetta très vite auprès des diverses salles jeux et chez les particuliers. Ne pouvant rembourser ses dettes, il fut réduit en esclavage.

On allait le vendre pour un petit prix en raison de sa difformité, mais qui se soucie du physique d'un esclave tant qu'il fait son labeur?


Arrivée à Esperia

Une nouvelle vie


Après un long voyage en mer pas très profitable à la petite santé de Mikrakra, celui ci arrive enfin au Nouveau Monde, même si cette renaissance ne ressemble pas vraiment à ce qu'il imaginait. Déjà dans la cale, de nombreux autres esclaves se disputent, gémissent ou bien pleurent leurs anciennes vies; certains semblaient assez malades mais ils étaient loin puisqu'une simple toux aurait suffit à faire s'éloigner de plusieurs mètres l'homme qui avait autrefois tant souffert de la maladie. Il s'agissait d'un grand lot de bras frais que les esclavagistes avaient récupéré et ces derniers se frottaient déjà les mains à la pensée de l'argent qu'ils pourraient en tirer, ce qui ne les empêchaient pourtant pas de violenter les plus téméraires. Leur arrivée au port fut plutôt calme, et de toute façon, Mikrakra ne se souciait guère de son environnement, il se contentait de suivre les ordres, et bien que sa petite fierté déjà tant bafouée lui picotait toujours de se défendre ne serait ce que par un regard, la réalité de sa nouvelle condition le ramenait toujours au calme. Lors de sa vente, on fut forcé de placer un second esclave avec lui tant son apparence et ses capacités attiraient peu, un marin pêcheur qui avait fait le voyage dans la même galère... La sensation de n'être qu'un simple animal malade et le sentiment que toute l'assemblée dévisageait ses meurtrissures exposées à tous à cause de ses vêtements déchirés, blessa profondément l'ancien petit baron. Ce fut Stranh de la maison Merendë qui finit par les acheter pour la somme de quelques espers d'or. Le capuchonné marchait péniblement, si épuisé par un voyage aux conditions désastreuses que toutes ses vieilles douleurs semblaient dater de la vieille; fort heureusement, leur acquisiteur qui était fort intéressé par la vente d'autres arrivants, les laissa son compagnon et lui se reposer avec les autres serviteurs de la famille Merendë dans un coin de la place. Là, il fit la connaissance de Thorek Jorn, un autre esclave du même acheteur mais plus ancien, si il ne lui parut pas plus intéressant que la moyenne, les cicatrices de cet homme et son indifférence apparente envers les brûlures et les horribles veines de Mikrakra lui attirèrent une certaine sympathie du rejeté de l'Ancien Monde. Quand ses nouveaux maîtres eurent fini d'acheter leurs six nouveaux esclaves, on fit faire aux derniers une visite des principaux lieux et bâtiments, notamment le Chat Noir, taverne de la famille. Si la ville était belle et les rues bien décorées, le groupe ne pouvait s'empêcher de remarquer les nombreuses tâches de sang qui ornaient les pavés d'une place ou bien d'une ruelle.

Tous étaient arrivées dans un monde aussi nouveau que dangereux.


Une ville violente


Alors que Mikrakra se baladait tranquillement sur la place principale d'Esperia, profitant du quartier libre que son maître lui avait accordé, quand la faim commença à lui tenir l'estomac. Il se rappela que Lolaska lui avait dit plutôt que le dispensaire pourrait l'aider, ce qui est au passage totalement faux, et y entra. Une fois à l'intérieur, et après s'être rendu compte que le conseil de Lolaska ne valait rien, il fut surpris par une grosse voix l'apostrophant par la couleur de son capuchon. Se retournant, le capuchonné découvrit que ses mots sortaient de la bouche d'un assez gros bonhomme à la carrure plutôt impressionnante vêtu de rouge. Après avoir fait une remarque désobligeante sur son physique, il le força à sortir sur la grande place où il regroupa, de par sa grosse voix tonnante, l'ensemble des esclaves présent sur la place dans le but d'organiser de violents combats entre eux et ainsi pouvoir organiser des paris.

Fort heureusement, il ne prit pas Mikrakra comme combattant mais le chargea avec un autre esclave d'aller crier dans la ville que des joutes entre esclaves allaient être organisées à l'îlot du Combattant et que la population était invitée à venir y parier. Apeuré, Mikrakra s'exécuta, s'époumonant dans les rues pour annoncer ce macabre spectacle, et se dirigea dans la seule que zone que connaissait le nouvel esclave, celle du quartier Ouest. Commençant à crier près de la place, il y aperçut l'une de ses maîtresses, Quirby de la maison Merendë qui s'occupait d'un autre esclave gisant à terre, il s'agissait d'Ingvaar Ernketilson qui avait souffert d'une précédente rixe organisée par le même homme. Il lui expliqua rapidement la situation, précisant qu'il ne voulait pas participer à un tel bain de sang mais que l'homme l'avait menacé. La Dame, très calme, lui expliqua qu'il ne devait obéir qu'aux ordres de sa famille et qu'il s'agissait de Mayrig, un homme qu'elle détestait autant que ses esclaves apparemment. Et c'est toujours en souriant, qu'elle ajouta qu'il n'était pas la peine de l'appeler "maîtresse" mais simplement "Dame". Profitant qu'un garde passe, elle partit porter plainte pour "dégradation de bien" contre Mayrig, laissant Mikrakra dans son admiration pour sa gentille maî- Dame. Mais il pensa soudain que d'autres esclaves de sa maison était encore là-bas, et se pressa de retourner à l'îlot pour prévenir ses compagnons d'infortune qu'ils n'avaient pas à obéir à ce tyran vêtu de rouge. En arrivant, il découvrit horrifié, un homme gisant à terre dont les jambes avait visiblement été brisées, et deux autres combattant en contre bas.

Le rouge des esclaves coulait pour le plaisir de l'habitant rouge.

Une chute et un retour à zéro

Tout juste libéré et en quête d'une place à se faire dans la ville, Mikrakra errait la plupart du temps dans les rues du quartier de Rivelame. Un jour d'arrivage d'esclaves, la route du jeune capuchonné croisa celle de l'impitoyable esclavagiste Utilisateur:Gwylonna, cette dernière se dirigeant sans doute vers un débit de boisson pour profiter de ses derniers profits. Un peu étourdi, et préoccupé par une méchante quinte de toux, Mikrakra marchait tête baissée et bouscula par inadvertance la capitaline de Fort Lointain. Malgré une avalanche d'excuses bafouillées, rien ne semblait calmer la dignité bafouée de celle qu'on surnomme armure de cuir qui sortait déjà son bâton pour châtier l'impudent qui l'avait mal traité. Dans la dispute, l'esclavagiste déchira le capuchon du jeune hura d'un revers de la main, ceci sans se priver de se moquer de son physique disgracieux. La maladie, les insultes et son visage découvert furent de trop pour Mikrakra qui se mit à l'insulter avec véhémence, l'affublant de "traînée cupide et sans vergogne" parmi d'autres noms d'oiseaux. Un coup de bâton sec sur le crâne mit vite fin à la colère du tout nouvel habitant d'Esperia et son auteur décida de faire payer bien plus chèrement une telle offense au défiguré. Ramené de force à Fort-Lointain, il travailla une année sous les traitements sadiques des esclavagistes jusqu'à ce que Utilisateur:Gwylonna décide que sa vengeance avait assez duré et qu'elle pouvait le revendre dans une prochaine cargaison.

Tout recommençait pour le pauvre hura malchanceux et bien bête de s'être cru en position de discuter; il se retrouvait à nouveau malade sur un bateau ballotté par les vagues.