Utilisateur:Aaron
Sommaire
Fiche de recensement
État Civil
* Nom d'emprunt: Aaron
* Surnoms: Blondinet, Le comique, Ronron.
* Prénom : ???
* Nom : ???
* Age : Environ 35-40 ans.
* Né : ???
* Taille : 1m80
* Poids : 83kg
* Croyance : Monachiste s'entendant particulièrement bien avec les représentants de l'Ordre Phalangiste.
* Rang : Noble
* Résidence : Le Manoir Vermeil
* Famille : Les Frondeurs
* Métier :Ancien Joaillier, Mercenaire et Sergent.
Description physique et morale
Portait physique :Trentenaire au corps musclé mais usé, Aaron mesure environ 1 mètre 80 pour 80 kilos. Le blondinet arbore une barbe et une chevelure négligée et emmêlée. Rarement coupés, ses cheveux descendent aujourd'hui jusqu’à ses épaules. Cicatrices à la joue, à la hanche, au torse, au dos, Aaron ne s'est pas toujours sorti indemne de ses ennuis et y a parfois laissé des plumes, son corps parlant pour lui à ce sujet. Pour le reste, c'est un homme normal, il arbore cependant un air fermé et concentré, sondant ses interlocuteurs et son environnement de son regard azuré.
Portait moral :Observateur et malin, Aaron a su et du s'adapter pour ne pas finir au bout d'une corde, ou pire. Troquant avec le temps son coté fonceur et imprudent pour celui d'un homme plus calme et moins impulsif. Prudent mais pas lâche, manipulateur mais pas inhumain, l'ancien mercenaire s'est doucement forgé un caractère et une morale depuis son arrivée sur l'île. Relativement pudique et secret sur certains points de sa vie, il aime que les gens ne sachent que peu de choses sur sa personne, esquivant sans vergogne certaines questions un peu trop précises ou écourtant les conversations les plus dérangeantes.
Aptitudes
- Combat : Aaron suivait les cours de son camarade Stelio lorsqu'il était dans la garde, il n'a aujourd'hui plus vraiment le temps pour ca.
- Escalade : Aaron est par nature quelqu'un de très agile. Il sait coordonner ses mouvements et a du vite apprendre à se perfectionner dans l'art de la grimpette et autre démonstrations d'agilité sous peine de perdre une main lors de ses larcins. Cela servait dans la garde, lorsqu'il devait jouer les éclaireurs ou miser sur sa rapidité.
Quelques anecdotes
- Nageur : Aaron, pendant un temps, s'entrainait à nager et à retenir son souffle, régulièrement. Il lui arrive de se vanter d'avoir un jour traversé la baie, du port jusqu'à une grotte, alors qu'il était poursuivi par quelques gardes, et ce, en un seul souffle.
- Immortel : Ceux qui connaissent un tant soit peu le blondinet savent que ce dernier a réchappé à la mort un nombre incalculable de fois et de toutes les manières possibles et imaginables, hormis le feu. Aaron n'ayant pour l'instant eu aucun soucis avec un brasier.
Histoires et récits
Aaron rigolait faiblement, comme obnubilé par les dires de l'homme. Il se relava de sa chaise, faiblement éclairé par la lueur d'une lanterne qui trainait par delà les tables et chaises renversées. Il se redressa doucement, avançant une main vers l'homme face à lui. Son interlocuteur le dévisagea, les sourcils froncés et la mâchoire légèrement rentrée dans son coup. Il pinça les lèvres avant de cracher sur le sol boisé de la taverne. Aaron le fixa, jetant de rapides coups d’œils aux deux hommes qui se trouvaient derrière lui.
Soudain, l'homme se releva avant de s'étirer. Il plaça son nez devant celui de Aaron avant de jeter une bourse bien remplie sur la table. Aaron resta figé, fronçant les sourcils, l'air à la fois déterminé et concentré sur la transaction qui s'effectuait devant ses yeux. L'homme le dévisageait, comme pour le jauger. Aaron se contenta de s'étirer avant de lâcher un bâillement, l'air détendu et visiblement sans craintes. Il rafla la bourse et s’apprêta à la fourrer dans sa poche avant que l'homme ne lui attrape le bras avant de lui murmurer.
- Je connais tout le monde ici Jefferson, si tu me doubles ...
Il le coupa net.
- Je sais, le tavernier en a déjà fait les frais.
Les deux hommes jetèrent un œil au cadavre encore frais de l'aubergiste avant de reprendre.
- Ouais, alors je veux le double, ici, même heure, huit jours.
Aaron lui lança un sourire mesquin avant de retirer son bras d'un coup sec.
- Je sais tronche de tapis, j'ai déjà fait cette arnaque une bonne vingtaine de fois.
L'homme à la peau ambrée afficha un léger sourire en coin avant de s'en aller, suivi de près par ses chiens de garde. Il lança un ultime coup de pied dans les cotes de l'aubergiste au passage avant de lui cracher au visage. Aaron regarda les trois hommes s'en aller, le visage crispé. Puis, il s'empressa de ranger la bourse dans son pantalon en lin avant d'emprunter une autre sortie au fond du couloir. A peine arrivé dans la rue, il du masquer son visage tant la lumière du soleil était aveuglante. Il passa une main dans sa crinière dorée avant de se mettre en marche à travers la rue bondée.
Il marchait à une allure régulière bien que rapide, écartant les gens sur son passage d'une pression sur l'épaule, se faufilant au travers de la masse informe, de la tonne de gens qui s'agglutinait ici et là, discutant, remuant la langue pour déblatérer sur les uns et les autres, le tout dans une chaleur extrême. Aaron riait de cette situation, lui qui dans ses poches décousues avait sans doutes plus de biens que tout les gens réunis ici. Comment allait-il doubler une si grosse somme d'argent en si peu de temps ? Il l'ignorait. Mais c'était ça qu'il aimait par dessus tout, le frisson de l'extrême, l'incertitude.
"Mmmh ?"
Aaron releva la tête vers le môme qui venait d'entrer dans le magasin. Ce dernier était sale et ses souliers boueux salissait le beau parquet de l'entrée. "Vire de là veux tu." lui lança Aaron. Le garçon, l'air misérable, s’avança encore d'un pas en direction du comptoir ou siégeait le blondinet, visiblement en plein travail. Celui-ci était courbé vers l’établit où il semblait confectionner un genre d'anneau serti de belles pierres, petites et bien taillées qui brillaient de milles feux. Il soupira et ôta sa lunette de son œil. "Et voilà ! J'étais concentré et il fallait que tu vienne me faire chi-" "James !" Un vieil homme sortit de l'arrière boutique regardait Aaron en fronçant les sourcils.
Il se traina doucement à tâtons jusqu'au comptoir en s'aidant de sa canne et fixait maintenant l'enfant qui arborait un regard de chien battu.
"Ohh, non, Monsieur Jefferson, vous n'allez quand même pas me dire que vous allez aider ce gosse !" ce dernier se retourna, toujours les sourcils froncés et jaugea Aaron de bas en haut.
"Depuis quand tu laisse les enfants dans le besoin mourir de faim James ?".
"Depuis que ceux-ci me dérange en dégueulassant mon parquet bien propre ! Nan mais regardez-ça !"
"Je nettoierais." répliqua l'homme.
"Vous vous êtes vu ? Vous avez déjà du mal à tenir debout ! Raaah !"
Aaron se retourna et vint se rasseoir derrière son comptoir avant de jeter un regard mauvais à l'enfant, désolé. Il replaça son monocle avant d'attraper ses outils, reprenant sa tâche. Jefferson, quant à lui, s’avança péniblement vers l'enfant et se cambra légèrement en sortant quelques piécettes de ses poches. L'enfant, lui, se contenta de sourire et lâcha un petit "merci" avant de sortir de l'échoppe, faisant tinter la petite clochette de la porte. Jefferson se releva en souriant et se retourna vers Aaron qui s'attelait à la tâche. Il s'approcha de ce dernier en agitant sa canne et vint se poster à coté de lui, appréciant le travail de l'artiste.
"Tu me fais de l'ombre Jefferson."
" Je me demande si tu as un jour eu un cœur James."
" J'ai un cœur, comme tout le monde."
" Qu'est ce qui t'as rendu ainsi alors ? Qu'est ce qui t'as rendu si hargneux ?"
D'un geste las, Aaron retira doucement son monocle avant de se tourner vers l'homme. Il le regarda et arqua un sourcil, l'air intrigué. " La vie ?"
L'homme vint s'asseoir dans la pénombre de la taverne bruyante, là où les cris et les jurons des hommes faisaient échos.
"C'est toi Lotrek ?"
L'homme encapuchonné leva la tête, laissant entrevoir son visage sous la flamme de la bougie qui siégeait sur la table, mais ne regardait pas l'homme en face de lui, il se contentait de fixer la table en face de lui.
" Tu veux faire une partie ?"
Aaron sortit quelques jetons d'une sacoche en cuir noir et les dispersa de part et d'autre de la table.
" Ouais, une partie de Quartz."
Aaron se figea et leva doucement la tête vers l'inconnu qui arborait un léger sourire. L'homme enchaina.
" Je sais qui tu es Lotrek, peut importe le nombre de fois que tu changeras de nom, je te retrouverais toujours et tu le sais, Bill."
A présent, l'homme en face d'Aaron semblait moins sérieux et plus amical. Il arborait toujours ce même sourire qui s'ouvrait sur une bouche où des dents manquaient et où une langue pendait, comme pour indiquer une faim à étancher.
" Hmm. Tu veux quoi cette fois connard ?" L'homme ne paru pas plus choqué que cela. Il se contenta de lâcher un léger rire et enchaina.
" Connard ? C'est comme ça que tu traites un vieil ami ?"
Aaron ne pu s’empêcher de rire aussi.
" Un vieil ami ? Tu m'a jeté en prison sale chien."
L'homme en face de lui fronça les sourcils et haussa le ton.
" Dois-je te rappeler qu'en retour, tu m'a volé tout mon argent ? Tu crois que mon père méritait ça ? Tu crois que ça lui a fait plaisir de te dénoncer ? Il te considérais comme un fils bordel !"
Aaron relâcha ses muscles et se replaça dans sa chaise.
" Jefferson à eu ce qu'il méritait. C'était un simple dédommagement pour les ennuis que tu m'a occasionné toi et ton père."
L'homme ne répondit pas et regardait à présent Aaron avec un air méprisant. Il resta un instant ainsi avant d’appeler un serveur. Ce dernier s'approcha de la table, un plateau en mains et un sourire dérangeant aux lèvres.
" Oui Messieurs ? Qu'est ce que ce sera pour vous ?"
Aaron regardait la scène avec attention, plissant légèrement les sourcils, comme pour mieux se concentrer. Son interlocuteur jeta un dernier regard à Aaron avant de se tourner vers le serveur.
" Un aller simple s'il vous plait."
La suite est floue dans la mémoire d'Aaron, il se rappelle juste avoir été sortit de la taverne, son agresseur prétextant une soirée festive un peu trop alcoolisée. Il semblait se dérouler plusieurs heures entre chaque battements de cils d'Aaron. Lorsqu'il se réveilla, il était enchainé dans ce qui semblait être la cale d'un bateau. Une vilaine douleur au crâne et une trace de sang sur ses mains témoignaient d'un violent coup sur la tête. Plus haut, sur le pont qui craquait, il entendait des voix qui semblaient résonner dans le plancher du navire. L'une, assez familière disait à l'autre.
"Merci beaucoup. Vous nous rendez un grand service."
Quelques tintements de pièces se faisaient entendre.
" Je met quel nom sur le registre ?"
" Oh, mon bon ami ! Mettez bien ce que vous voulez ! Jefferson, Bill, Lotrek, Samir ou ce que vous voulez ! Cet homme en compte tellement."