Qadjaride
Qadjaride | |
Administration | |
Forme de l'état | Communautés Indépendantes |
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Religion | Culte Qadjaride |
Langue officielle | Qadjaride |
Géographie | |
Démographie | |
Population totale | 90 000 |
Gentilé | Qadjaride |
Sommaire
Territoire
Les Qadjarides, forment un peuple majoritairement nomade qui ne contrôle aucune région. On estime que sur tout le continent environ quatre Qadjarides sur cinq sont nomades. On les trouve sur tout le continent plus particulièrement en Medeva et en Galdyr où de nombreuses communautés nomades ou sédentaires sont présente comme à Husson. En Lig Ocolide et à Iona, on rencontre de petites communautés Qadjarides très soudées. Au sein de la République Marchande de Caroggia, on trouve plusieurs communautés et Caroggia elle-même possède une Qadjariderie (quartier qadjaride sédéntaires). La Capitale possède elle aussi un quartier Qadjaride. Les autres régions comptent uniquement des communautés nomades de moins en moins nombreuses au fur et à mesure que l’on monte vers le Nord où les Qadjarides sont totalement absents. Les deux clans les plus importants en termes de population sont celui de Caroggia puis celui de la Capitale.
Emblème
Chaque clan Qadjaride possède un emblème qui lui est propre. Contrairement au temps de l'empire qadjaride où tous vivaient sous la même bannière. C'est par superstition que les Qadjarides n'ont pas repris l’emblème de leur empire après le génocide que le peuple à subit.
Loi et organisation politique
Étant majoritairement nomades même si certains clans sédentaires subsistent et sont tolérés par les différentes nations, les Qadjarides ne disposent d’aucune autorité centrale depuis la chute de leur vieil empire. Cependant, les petites communautés se sont constitués un modèle de gouvernement interne et ne se sont jamais soumises aux gouvernements étrangers.
Au sein d’une communauté, l’on trouve trois figures, ces trois figures constituent la "trinité" du clan :
- Le Chabbod (ou “maitre de nuit”) est le responsable de la sécurité de la communauté. C’est lui qui organise la protection de la caravane lorsqu’elle se déplace ou les rondes dans le cas des communautés sédentaires. Son autorité est totale dés lors qu’une menace pèse sur la communauté et il peut prendre des décisions extrêmes comme celle de sacrifier certains membres de la communauté. La plupart du temps, cependant, les chabbod font mine de laisser les autorités locales faire le travail et se charge de faire évader leurs compagnons.
- Le Telesmbod (“maitre des sorts”) est le chef religieux de la communauté. Il assiste le Rais, enseigne la religion, organise les rites et enseigne la “magie” aux enfants montrant un talent particulier. Il agit également parfois comme le trésorier de la communauté et organise la participation de sa communauté aux foires commerciales. Il surveille également la façon dont les membres de sa communauté pratique leurs illusions auprès des étrangers.
- Le Rais est le dirigeant de la communauté. Il est la voix de la communauté, son juge et bien d’autres choses encore. Son pouvoir est total mais les Rais font généralement preuve de beaucoup de sagesse dans leur fonction et le dialogue au sein de la communauté est le principal moyen de résolution des problèmes.
Organisation militaire
Les Qadjarides ne disposent d’aucune force armée régulière et préfèrent se servir de la ruse, de leur solidarité communautaire ou d’artifices pour se tirer des mauvais pas. Ils ont cependant leur propre art martial appelé le Djenakhra.
Economie
Les communautés Qadjarides vivent surtout de la vente de leurs services très divers ou tout simplement de l’utilisation de leurs compétences. Les plus honnêtes travaillent comme comédiens et artistes en utilisant une variété d'artifices pour magnifier leurs spectacles, tandis que d'autres volent. Les plus savants, enfin, vendent leurs connaissances médicales et scientifiques.
Les communautés nomades se font parfois également escortes ou caravanes marchandes.
Société/Peuple
La société Qadjaride actuelle est l’une des plus simples qui existent. Excepté les trois postes dirigeants au sein de chaque communauté, toute la communauté vit ensemble, en égaux et en partage de la plupart de ses biens. Le clan passe avant tout plaisir personnel. Chez les Qadjarides on ne parle pas de "je", on préfère dire "on". Tout y est organisé pour que chacun contribue autant qu’il reçoit et que personne ne soit avantagé par rapport à un autre.
C’est une société fusionnelle dans lesquelles l’on ne valorise pas du tout les initiatives ou les avis personnels contre l’opinion de la communauté. L’on est au sein de la communauté ou l’on est en dehors. Il n’existe pas de position intermédiaire.
Les Qadjarides ont une longue tradition d’éloignement volontaire par rapport aux autres peuples et se marient très peu avec des personnes non-Qadjarides aussi appelé kharedji par les Qadjarides. C'est un peuple fièr mais qui ne le montre pas forcément. La plupart n'hésite pas à baisser la tête devant les kharedjis pour s'éviter des représailles inutiles.
Cependant un Qadjaride peut être amené à appeler de différentes manières les personnes qu'il croise :
- Les phrals représentent l'ensemble des Qadjarides, qu'ils soient dans votre clan ou non on les appellera ainsi.
- Les dygars sont les Qadjarides qui ont choisis un autre mode de vie, sans clan, seul. Ils ne peuvent plus s'appeler Qadjaride néanmoins il respecte toujours le culte Qadjaride et d'autres règles comme ne pas parler la langue Qadjaride devant les kharedjis.
- Les kharedjis sont toutes les personnes non Qadjaride.
- Les nabkar représentent les Qadjarides qui ont reniés le "Qadjarisme" et qui ont tourné le dos à leurs traditions et leur peuple. Eux n'hésitent pas à parler Qadjaride devant les kharedjis par exemple. On les rencontre surtout dans des lieux isolés.
- Et enfin les Hlassems cas assez rare, cette appellation est réservée à tous les Qadjarides ayant commis une faute grave. C'est la condamnation à mort du souffle.
Attention. Un nouveau joueur voulant arriver sur le serveur en tant que qadjaride ne peut être que qadjaride, pas dygar, ou nabkar. Ces derniers étant réservés aux rerolls.
Misère et pauvreté
Depuis la chute de l'empire, beaucoup vivent dans la misère et aucun ne connaît le luxe de la noblesse ou le respect que peut recevoir tout personne d'un autre peuple. Les clans sédentaires vivent oppressés du fait de la proximité avec les non-Qadjarides, tandis qu'une majeure partie du peuple n'a connu que la crasse et la difficulté de la vie sur la route. C'est le cas du clan de Caroggia, qui malgré son statut de clan le plus grand de l’Ancien Monde, vit reclus dans la qadjariderie.
Les Qadjarides sont particulièrement nostalgiques de la période de l’Empire Qadjaride, où ils controlaient une bonne partie de l’Empire Central, de la République Marchande de Caroggia et de Lig Ocolide. Aujourd’hui totalement désunis et éparpillés dans tout le centre et le sud de l’Ancien Monde, leur misère est d’autant plus désagréable à vivre qu’ils sont déchus d’un passé de puissance et de grandeur. Beaucoup de leurs savoirs sont aujourd’hui perdus et les clans se réfugient donc dans un fort conservatisme afin de protéger ce qui en reste.
Les différents clans qadjarides sont sujets à une terrible pauvreté puisque rejetés de tous. De ce fait, ils n’ont pas les moyens de se permettre une santé irréprochable et une médecine avancée. Leur misère est donc totalement généralisée, et mis à part les quelques clans sédentaires de La Capitale, les qadjarides n’ont pas l’espoir d’avoir un jour une situation meilleure. Parfois contraints de voler pour survivre, leur réputation ne s’améliore pas et ils vivent reclus. On connaît pourtant aux qadjarides des traditions telles que celles des bains collectifs qui leur assurent une hygiène potable.
L’honneur qadjaride est chaque jour entaché, et c’est certainement l’une de leurs misères les plus terribles.
Esclavagisme
Les Qadjarides n'ont pas d'esclaves. Les esclaves mis en ventes par d’autres qadjarides (voir tradition hlassem) sont revendus à des esclavagistes. Les esclaves qadjarides ont en général très mauvaise réputation et se vendent à très bas prix, quand ils ne sont pas rachetés par d'autres clans qadjarides.
Culture
Les Qadjarides apprécient énormément les divertissements artistiques: la danse, le chant, la musique y sont tous très populaires et traditionnels. L’on y pratique également beaucoup de jeux en société, de discussion autour d’un repas, d’une boisson ou d’herbes à fumer.
Les plaisirs solitaires comme la lecture sont en revanche peu populaires.
Langues
Les Qadjarides parlent une langue ancienne et mystérieuse qui leur vient de la nuit des temps. Vestige de leur gloire passée, ils se refusent catégoriquement de l'employer devant les étrangers afin de préserver ce qu'ils considèrent comme le dernier bastion d'une culture partiellement aliénée depuis la chute de leur Empire. Toutefois, il est parfois possible de surprendre un Qadjaride prononcer un mot de son vocabulaire (saluts, gros mots, interjections, etc...).
Seule une poignée de personnes non Qadjarides ont réussi à déchiffrer ce langage. On les trouve généralement sur l'île de Lig Occolide et sont généralement de vieux scientifiques. Enfin, une poignée de kharedjis le parle également plus ou moins sur le continent mais cela reste très restreint et ce sont essentiellement des membres du gouvernement.
Traditions
- Le Hlassem est une forme d'esclavage existant au sein des communautés Qadjarides. Cette peine est la plus lourde que peut recevoir un Qadjaride car elle condamne le membre de la communauté qui a mis gravement en danger la communauté. Elle va plus loin qu'une simple mise en esclavage, il s'agit d'une véritable mort sociale. Le Qadjaride condamné au Hlassem est renié par sa famille et se voit même reprendre son droit de se nommer Qadjaride. Il est alors banni et revendu à des esclavagistes. Les Qadjarides frappés du Hlassem sont marqués de manière définitive : un cercle coupé d'un trait vertical est gravé dans la chair de leurs paumes par le feu, ceci afin que n'importe quel Qadjaride puisse les identifier. Il symbolise que le cycle éternel a été rompu.
Le Hlassem demeure très rare en raison de sa gravité.
- La tente du Rais : Traditionnellement, en cas de conflits, le Rais fait monter une tente traditionnelle et s’y installe avec les querelleurs. Ceux qui sont passés sous la Tente aux Palabres ne peuvent ainsi la quitter qu’une fois le problème résolu et un accord trouvé.
- Il n'existe pratiquement aucuns livre écrit en Qadjaride. Toute la culture Qadjaride se transmet à l'oral. C'est pourquoi on retrouve souvent ce proverbe chez les Qadjarides : "un vieux sage qui meurt c'est une bibliothèque qui brûle".
- Les Qadjarides utilisent exclusivement le tutoiement entre eux. Peu importe le rang, l'âge ou le statut de l'interlocuteur. C'est un manque de respect que d'utiliser le vouvoiement entre Qadjarides car cela marque une distance et insiste sur la différence de rang entre deux personnes (dans un sens ou dans l'autre). Les Qadjarides prônent l'égalité entre eux, même si certains ont des rôles plus "importants" dans la communauté, leur Souffle aura le même poids devant le Passeur (voir Culte Qadjaride).
- Le saumon n'a pas sa place chez les Qadjarides. Ce poisson est maudit par le peuple, mais peu savent vraiment pourquoi. Plusieurs légendes court à ce sujet, d’un clan à l’autre.
- Le tatouage est un art très libre chez les Qadjarides il n'est pas rare de voir des Qadjarides entièrement tatoués. Dans certains clans, il a une significations particulière, dans d’autres, il n’est qu’un moyen d’expression artistique.
- La majorité des qadjarides n’ont pas de noms de familles. Ils se distinguent par le nom de leur clan, ou celui de leurs parents. Exemple : “Shahab de la Flèche, fils d’Arash et d’Omid”.
Musique
La musique a toujours joué un rôle prépondérant dans la culture qadjaride. Après le génocide, l'art musical des communautés a été grandement influencé par les autres cultures et constitue un présent un mélange des plus hétéroclites. Les sonorités et les styles diffèrent selon les régions et les communautés, nomades ou sédentarisées, offrant une grande diversité musicale. La musique est l’aspect le plus ouvert de la culture qadjaride, celui sur lequel ils sont le moins exclusif. Peu de qadjarides seront gênés à l’idée de jouer devant des étrangers, d’ailleurs, beaucoup savent sur l’ancien monde qu’une bonne foire n’en est pas une sans une représentation musicale d’une communauté qadjaride. Les instruments utilisés par les qadjarides sont représentatifs des multiples influences qu’a reçu leur art musical. On trouve des instruments typiques qadjarides tels que le hang, le luth ou encore le sitar, mais aussi beaucoup d’instruments issus d’autres cultures, comme le charango en carapace de tatou tronqué, le balafon, l'ocarina ou le sanza aussi appelé piano à pouce. Le seul point commun entre tous les instruments utilisés par les qadjarides (surtout les nomades) est que ce sont la plupart du temps des instruments légers et facilement transportables.
Spécialités culinaires
- Le madyam : un alcool plutôt fort à base de radis, souvent dégusté en digestif. L'élaboration de cette boisson diffère selon les communautés, mais est toujours restée secrète pour les kharedjis.
- Untelemnes : poivrons macérés dans de l’huile et des piments, un met piquant et épicé.
- Josk : filet de boeuf en fines tranches, séchés, salés et enrobés d'épices. Un aliment particulièrement apprécié des Qadjarides pour sa facilité de transport et de conservation.
- Adjil : mélange de fruits secs parfumés, très apprécié des étrangers, souvent vendus en sachets dans les foires
Savoir
Education
L’éducation au sein d’une communauté Qadjaride se fait de façon traditionnelle. Dans un premier temps, la famille lui enseigne les rudiments de la vie. A huit ans, l’enfant est amené aux chefs de la communauté qui lui feront passer l’Ashani, une série d’épreuves et de tests qui décideront de l’apprentissage que recevra l’enfant.
Du reste, la grande solidarité des communautés Qadjarides font que les savoirs y circulent aisément et un Qadjaride est souvent bien plus polyvalent que la plupart des jeunes à l’issue de leurs formations.
C'est à l'âge de 15 ans que le jeune Qadjaride est considéré comme un adulte au sein de la communauté.
Sciences
Les Qadjarides ne sont pas des scientifiques mais maîtrisent de nombreux savoirs: l’illusionnisme, l’alchimie, la serrurerie (bien que rarement dans le but d’en produire), les cosmétiques, la médecine, la botanique et la pyrotechnique.
En outre, certains membres de cette communauté détiennent des artefacts issus de l’ancien Empire Qadjaride et de sa communauté de Mystiques dont, notamment, d’étranges objets astronomiques ridiculisant toutes les autres techniques du monde mais sans que quiconque ne puisse plus les produire.
32px Combat
Armes typiques Qadjarides
Il existe de nombreuses armes Qadjarides mais les plus répandues et les plus connues dans l’ancien continent sont certainement le cimeterre, l’arc à double courbure et dans une moindre mesure, la hallebarde.
En effet, le cimeterre est une arme très appréciée des Qadjarides principalement car celle-ci permet, du fait de sa lame courbée, de glisser sur les surfaces dures telles que les plates ou les mailles. Il s’agit d’une lame rapide et qui par sa courbure permet de trancher plus facilement le tissu qu’une épée simple ce qui correspond bien au style de combat de la plupart des Qadjarides.
Quant à l’arc à double courbure, il s’agit là de l’une des plus belles inventions réalisée sous l’empire Qadjaride. En effet, cet arc qui peut sembler petit au premier abord se révèle finalement très puissant de par ces courbures qui permettent de tirer avec une puissance équivalente à un arc long. De ce fait, il s’agit là d’un arc assez maniable et facilement portable qui s’avère cependant d’une très grande puissance.
Enfin, dans une moindre mesure, on trouve également quelques hallebardes, une arme datant de l’Empire Qadjaride. Cette arme, difficile à manier, sait se montrer redoutable pour les rares Qadjarides sachant l’utiliser convenablement.
Le Djenakhra
Le Djenakhra est l’art martial Qadjaride. Les rares Qadjarides qui le pratiquent n’ont accès qu’à une infime partie de ce qu’était cet art sous l’Empire. Le combattant doit être en harmonie avec son Souffle. Cet art martial se distingue par le fait que celui qui le pratique cherche à atteindre les zones sensibles du corps de son adversaire. Aujourd’hui, le Djenakhra n’est pratiqué que par une poignée de Qadjarides. De nos jours, il n'existe que très peu de personnes pouvant enseigner le Djenakhra, et hormis ces personnes, appelées "Ostad", les autres combattants sont considérés et se considèrent comme des novices. L'art martial est donc un vestige de l'Empire, et il tend à disparaître au fil des âges.
Religion
Les communautés Qadjarides sont très soudées autour du Culte Qadjaride qu’ils pratiquent avec bien des rites (comprenant quantité de chants, de danses et d’illusions) et une superstition énorme. Très rares sont les Qadjarides à se convertir à d’autres religions et ceux-là subissent souvent le Hlassem.
32px Diplomatie et relations externes
Les Qadjarides n’ont pas de diplomatie particulière et ne sont pas particulièrement aimants de différents peuples qu’ils assimilent tous à ceux qui les ont exterminé dans le passé. Ils tentent de s’intégrer en provoquant le moins de vague possible et pratiquent la discrétion la plus absolue face à des populations qui les apprécient rarement.
En cas de probléme c'est le Rais qui gère les relations avec les personnes extérieurs au clan.
Les Lig Ocolidiens font exception au sens qu’ils sont généralement traités de façon bien plus amicales par les Qadjarides. Les Adaarions et Nordiques sont généralement aussi un peu mieux vus mais à peine plus que les autres. Les Caroggians sont généralement peu appréciés des Qadjarides à cause de leur racisme envers leur peuple. Les relations entre les Qadjarides et le phalangisme qui les pourchassent de temps à autre sont relativement mauvaises.
Voir aussi
Liste des Qadjarides vivant à Esperia