République Marchande de Caroggia

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Les habitants de la République marchande sont nommés les Caroggians.

Territoire

La ville côtière de Caroggia se situe non loin du fleuve de la Frontera et reste la plus grosse ville de la côte sud de l’Ancien Monde. En plus de tout l’arrière pays du même nom, qui lui est rattaché, elle possède plusieurs autres lieux hautement liés à Caroggia.

  • La colonie d’Uuroggia dans le Vahnamaa, dans les territoires lointains du Nord.
  • L’île d’Iona au large de Galdyr, sur la côte Est du Vieux Monde, dirigée en direction d’Esperia.
  • Le port-forteresse d’Indubal dans le Sud de Medeva, plaque tournante du commerce caroggian, hautement gardé et armé, du à sa proximité avec Lig Ocolide.


Caroggia dispose également d’une influence sur la Dione et sur Medeva, les deux régions entourant ces possessions.

Lois et Organisation politique

Caroggia est une République marchande. L’autorité est appelée Magistrature et rassemble un conseil d’une centaine de représentants appelés fiduciers. Chacun des fiduciers doit présenter diverses preuves de richesse personnelle: posséder une fortune personnelle en monnaie, posséder soit des entrepôts, des caravanes, une banque ou une flotille, posséder une résidence propre et savoir compter. Son élection se fait par des électeurs censitaires capable de payer l’impôt fiduciaire et posséder une activité marchande.
Une fois élu, le fiducier dépose une importante somme dans le Trésor publique qu’il ne récupérera avec ses intérêts que s'il a accompli une action publique satisfaisante. Le conseil de la Fiducie a pour tâche de créer les lois.

La Magistrature elle-même est composée de seize offices appelés questures, chargées d’administrer les affaires de Caroggia. L’originalité caroggiane est que les questures ne sont pas désignées ou élues. Les questures disposent en effet d’un prix de base à chaque nouvelle élection fiduciaire et sont librement rachetées et vendues entre membres du Conseil de la Fiducie. Ce système fut inventé par les marchands pour s’assurer que quiconque obtiendrait une magistrature devrait prouver qu’il ne cherchera pas à s’enrichir par cet office et, de fait, l’achat d’une questure est assez ruineuse si jamais la questure dérape et ne peut récupérer son dépôt fiduciaire.
Le dirigeant de la Magistrature est le Questeur du Trésor. Il n'existe pas de loi établissant qu'il est le dirigeant, toute la magistrature étant construite sur l'idée de collaboration entre marchands égaux en droit. Cependant, le Questeur du Trésor, chargé de vérifier toutes les rentrées d'argent du Conseil de la Fiducie et des Questures, est de facto le dirigeant de Caroggia car il en contrôle l'action.

Ce système complexe n’existe qu’à Caroggia et son autorité s’étend sur sa région. Depuis l’extension de Caroggia à d’autres ports, une administration similaire y a été imaginée: l’état y est appelé Préfecture. Cinq postes de fiduciers sont créés pour chaque port existant selon le même mode électoral mais seuls les caroggians d’origine peuvent y postuler. Cet hersatz de Conseil de la Fiducie accomplit la même tâche que son parent de Caroggia. Par contre, ils peuvent librement constituer des offices appelés Prétures qui sont, eux, accessibles à toute personne que les Fiduciers jugent compétente pour la tâche. Le système est donc la création d’un pouvoir caroggian dans ces ports mais d’engager les locaux, mieux au fait de la vie de leur cité, pour régler les problèmes qui peuvent s’y poser.
Un dernier office propre aux colonies caroggianes est le poste de Garantier du commerce. Ce poste est automatiquement donné à un homme du cru possédant une richesse similaire à un fiducier. Celui-ci est chargé de tout faire pour s’assurer que les populations locales ne feront pas obstruction au commerce. A noter que ce poste est généralement le premier à être proposé à une cité que Caroggia cherche à acquérir afin de rendre la cité dépendante de Caroggia de l’intérieur.

Armée

Si le corps militaire de Caroggia n’est pas le plus important parmi ceux de l’ancien monde, la ville-état peut se vanter d’avoir une école militaire d'exception dont le seul but est de former un corps miliaire d’élite.
Le coeur de l’armée caroggiane se base donc sur une élite militaire caroggiane à laquelle vient se greffer une armée qui se fait et se défait selon le financement apporté par la riche cité-état, composée essentiellement de miliciens et mercenaires.
Bien sur, l’armée caroggienne passe aussi par une importante armée navale. Là encore, les dirigeants de cette armée sont des caroggians formés pour diriger des navires de guerre à l’école militaire. Cette armée navale est largement mobilisée autour d’Indubal, et a pour mission de protéger les navires marchands des assauts de navires Lig Ocolidiens. Les marchands moins honnêtes peuvent également compter sur quelques contacts Lig Ocolidiens en les utilisant comme corsaires.

Économie

L’économie de la République de Caroggia est très florissante et se fonde principalement sur le commerce et la finance. Contrairement à la plupart des autres grandes nations du vieux continent, Caroggia s’est bâtie sur les ressources d’autrui pour prospérer. Caroggia compte ainsi très peu d’artisans quand on la compare à d’autres nations. La plupart des citoyens caroggians préfèrent ainsi vivre du commerce, que ce soit en le pratiquant comme la bourgeoisie marchande ou en soutenant.

L’activité bancaire est également très développée à Caroggia, à tel point que les grandes familles de banquiers, comme la Banque Kemaltar, ont ouvert des succursales dans tout le continent. Malgré certains accords qui rendent symboliquement des étrangers propriétaires de certaines banques, toutes les banques sont virtuellement gérées de près ou de loin par des caroggians, ce qui n’est pas sans causer certains remous.

Malgré le commerce surdimensionné de la République de Caroggia, on trouve certains artisans et des exportations, plus ou moins officielles. Caroggia elle-même produit d’excellents navires, du miel parfumé renommé dans le continent entier et dispute à la Capitale la fabrication d’articles de luxe.

Société

La société caroggiane fonctionne selon un modèle assez simple: l’oligarchie marchande et le peuple.

L’oligarchie rassemble l’ensemble des banquiers, propriétaires, grands marchands ou armateurs. Elle est d’ailleurs la seule à posséder des droits politiques puisque tout le système politique se fonde sur l’achat, la fortune personnelle et les contrats de gestion. Cette bonne société ne présente que peu d’originalité. Ils sont libres, ont les moyens de cette liberté et aiment cette liberté. Aucune autorité véritable ne s’impose à eux et les riches caroggians qui continuent à se soumettre au dogme religieux adaarions sont minoritaires, la majorité étant libre-arbitrée. Au sein de cette société, cependant, la concurrence est féroce et des valeurs simples comme l’honnêteté, le désintéressement, l’amitié pure ou la fidélité constituent la monnaie la plus puissante qui soit. Les oligarques sont prêts à tout pour défendre ceux de leur entourage, quels qu’ils soient, qui ne fonctionnent pas avec l’argent comme mode de pensée.

Le peuple rassemble autant les citoyens des provinces de Caroggia et de la Dione que ceux d’Indubal et d’Iona ou les colons uuroggians. Ce peuple a des droits qu’il peut relativement défendre s'il a les faveurs de l’un des oligarques. Dans les provinces de Caroggia, la vie est bonne, les gens sont simples et assez charmants, bien loins des querelles commerciales et techniques des oligarques. La prospérité des petites gens fluctue selon le pouvoir des oligarques auxquels elles se rattachent et c’est quelque chose qui ne provoque plus de problème. Les Caroggians modestes sont des gens pragmatiques et philosophes qui savent que demain sera peut-être meilleur, peut-être moins bon. Dès lors, et contrairement aux oligarques, les caroggians sont des gens très prévoyants et raisonnables.

A Indubal et Iona, le petit peuple est presque uniformément pauvre et l’on s’y adonne beaucoup aux différents vices - alcools, hommes et femmes prostitués ou non, drogues, activités risquées - pour oublier la précarité. Il n’y fait pas bon vivre et l’on sait que la seule façon de vraiment s’en sortir est de partir ou de tenter sa chance comme larbin d’un oligarque. La plupart des gens restent. Les habitudes ont la vie dure...

Peuple

Caroggia elle-même et sa région sont peu cosmopolites, mais la ville possède tout de même plusieurs communautés minoritaires, en raison de l’importance de son commerce et des allers et venues de personnes de tout l'Ancien Monde, pour leurs affaires commerciales. On y trouve également quelques communautés, isolées et très mal vues, de Qadjarides.

Uuroggia, la colonie nordique, abrite une majorité de nordiques dépassant les colons caroggians ou les personnes de double ascendance.

Indubal est majoritairement Médevate avec une faible communauté dirigeante caroggianne garante de la protection de la cité.

Iona est une île cosmopolite où se retrouvent beaucoup de peuples différents, souvent originaires de la capitale. Comme à Indubal, une petite communauté caroggianne dirige la cité.

Traditions

Mariage

Un mariage à Caroggia est un grand moment de célébrations et une énième occasion d’étaler sa richesse.
Il représente souvent plus que l’union de deux personnes. C’est aussi l’union entre deux familles pour des raisons qui dépassent le simple amour et vont souvent vers l’intérêt commercial.
La cérémonie se déroule autour d'un banquet en demi cercle, les mariés au centre. En face un promontoire où le prêtre se tient. Les témoins sont aux côtés des mariés, les autres invités répartis tout le long de la table par ordre d’importance.
La nourriture est surtout composée de légumes frais et de mets sucrés : Miels, gâteaux, biscuits. Le plat principal est un filet de morue au jus de raisin, comme dans toutes les fêtes carrogiennes. La boisson est composée d'alcool léger (cidre ou vin) ou de jus de fruits.
Au moment le plus important de la cérémonie, le marié présente à sa future épouse une bague digne d’un caroggian, avec une pierre très belle. Le prête demande alors, au nom d’Arbitrio, si elle choisit la bague ou l’époux.
Si elle choisit la bague, les fiançailles sont rompues et elle repart avec la dite bague. Si elle accepte, la bague est scindée en deux parties que chacun des conjoints conservent en pendentif.
Le repas commence, dans la bonne humeur, sans tomber dans l'excès, puis les mariés quittent la table en dernier, pour qu'ils soient tranquilles sur le lieu des festivités et puissent se parler en privé.

Enterrement

Les enterrements à Caroggia se déroulent en plusieurs parties. Tout d’abord, lorsque le sujet est considéré comme mort, on le pleure et on prie pour lui chacun de son côté, jusqu’à la soirée de la “Veillée du Mort” qui consiste à placer un drap blanc sur son cadavre, à se réunir autour de celui-ci et se tenir devant durant toute une nuit. On en profite pour prier, se confesser auprès du mort. Dans les traditions, on dit simplement que les proches sont là pour accompagner la personne décédée après la mort, vers Arbitrio. Au petit matin, le cadavre est récupéré par les proches et en fin de journée, après les préparations, on enterre le mort au cimetière de son quartier avec une cérémonie religieuse où chacun peut exprimer ses sentiments à l'égart du mort dans une ambiance grave et pleine de respect.

Superstitions

Les superstitions sont plutôt nombreuses en Caroggia, où l’on parle souvent de chance et de malchance.
Il existe en fait plusieurs types de superstitions : Celles concernant l’Arbitrio, qui peuvent s’exprimer, par exemple, par l’esquive d’une mort certaine, ou d'un terrible accident. En général, on considère alors qu’Arbitrio veut nous envoyer un message : Nous ne sommes pas ici pour rien, et nous avons un but dans la vie, ce qui donne donc une motivation certaine et une envie de se surpasser. Chacun joue son rôle.
Lors d’un enterrement, si on ne tient pas la veillée et qu’on s’endort, alors on dit qu’un proche mourra dans l’année qui suit. C’est alors une catastrophe émotionnelle pour le concerné.
Lors d’un mariage, si la robe de la mariée est incorrecte, ou bien salie, alors on dit que le mariage ne tiendra pas longtemps, et que les jeunes mariés subiront une vie de malheur, à moins que ceux-ci n’offrent une tournée de boisson à tous les invités.
Outre les superstitions des familles, des cérémonies, de l’Arbitrio, il en existe énormément, plus diverses : Par exemple, si la fiancée quitte son fiancé, alors on lui dira “Une de perdue, Sept de retrouvées”. Ou bien concernant la marchandise : Si on croise un chat d’un noir intact et qu’il nous miaule, alors la prochaine affaire conclue sera catastrophique, ou alors, la prochaine livraison détruite, voire volée.
Beaucoup d’autres superstitions existent et varient en fonction des régions.

Éducation

Caroggia possède une multitude d’écoles privées fournissant une excellente éducation. La jeunesse Caroggiane étant souvent amenée à reprendre l’entreprise familiale, on y enseigne la comptabilité, la finance, l’économie et le commerce de manière générale pour former la future élite marchande. On y fait également souvent venir enseigner des grands noms adaarions débauchés à grand renfort d’argent.
La plus célèbre de ces écoles est “l’Ecole des Chiffres de Caroggia”, fondée par la célèbre mathématicienne Maelis Diratras.

Si l’élite marchande bénéficie d’une éducation irréprochable, il existe également quelques écoles pour les “nouveaux riches”, dont le prestige est nettement moins resplendissants, mais gardant tout de même une certaine qualité de l’éducation.

Les couches les plus humbles et les non-caroggians doivent se contenter de peu. En dehors de Maisons de Charité administrées par des fidèles de l’Arbitrio, on ne trouve guère de lieux d’enseignement accessibles aux petits revenus. La bonne santé de ces institutions religieuses dans la région permet cependant d’assurer un niveau d’éducation honnête pour une bonne partie de la population à Caroggia et dans les petites villes. Les villages isolés, eux, sont très mal alphabétisés.

Dans les colonies et possessions Caroggianes éloignées, ces facilités n’existent pas (hormis le Collège colonial d’Uuroggia). Le niveau d’alphabétisation y est très faible et la seule éducation est généralement fournie par la famille ou par de charitables hommes d'églises.

Loisirs

Caroggia est une ville de repos et de loisirs. Si les marchands continuent de diriger leurs affaires et leur commerce d’ici, on passe du temps en famille, on prend le temps de s’occuper de l’éducation de ses héritiers personnellement.
Chaque sortie en ville, en famille ou entre amis, est l’occasion d’étaler sa richesse, que ce soit par le lieu choisi ou par la qualité ou le prix de la boisson et des mets demandés. Montrer sa réussite aux autres caroggians est une pratique très largement ancrée dans les esprits. L’art est un de ces échappatoires de l’argent Caroggian, car les plus riches d’entre eux n’hésiteront pas à dépenser quelques centaines pour être à la pointe du goût et des nouveautés, même si le tableau, le recueil, ou bien le son n’est pas le premier intérêt lors de l’achat.
Les gardes profitent de la très faible criminalité pour boire et jouer leurs payes aux dés et d’autres jeux de hasard dans les tavernes de Caroggia. Les jeux de hasard sont une autre occasion pour gagner un peu plus d’argent ou bien se faire payer quelques boissons.

Étant une ville côtière, Caroggia relie beaucoup de ses activités et loisirs à l’eau. La plupart des enfants apprennent à nager dès qu’ils sont en âge.

Les communautés de pêcheurs amateurs sont légion à Caroggia. Le troisième âge Caroggian, ceux retirés des affaires et ayant passé les rennes à leurs progénitures, s'adonnent à la pêche. Le plus célèbre de ces regroupements est “Le Poisson d’Or”, le plus vieux et le plus prestigieux regroupements de pêcheurs amateurs de Caroggia, regroupant l’élite de la société Carrogienne et restant un cercle très fermé et très privé.

Mais le sport national Caroggien, celui pour lequel se passionne toute la société de Caroggia, tous âge confondu, c’est la course de barques. Tout caroggian qui se respecte suit avec assiduité toutes les courses ayant lieu dans sa ville.
Chacune des colonies caroggiannes a hérité de ce pan de culture et a son parcours emblématique, comme “La rotonde d’Iona”, parcours réputé à travers les différentes colonies comme étant le plus difficile et le plus éprouvant. Comme tout sport, la course de barques a ses gloires passées, comme le champion Halior Milys, originaire d’Indubal, qui après avoir connu la gloire chez lui, était parti pour Caroggia, lieu de pèlerinage de tous les pilotes de barque et qui accueille chaque année le plus grand évènement sportif de ce type. Pendant plusieurs jours, la ville voit sa population triplée, acceuillant sur une multitude de parcours, et révélant ainsi aux yeux des caroggians les meilleurs espoirs de la discipline.
La légende d’Halior Milys se termina de manière tragique avec un accident lors d’une séance d’entrainement dans son parcours favori, “Les torrents d’Indubal”, sans que l’on ne retrouve son corps, entrant à jamais dans la légende et dans l’esprit de tous les caroggians.

Spécialités culinaires

Caroggia n’est pas une ville où l’agriculture prévaut. Cependant, on compte tout autour de la ville d’immenses domaines viticoles dont la qualité de la production n’est plus à faire tant son vin est reconnu pour sa qualité. Certaines bouteilles atteignent des prix astronomiques et permettent aux heureux possesseurs de ces dernières de montrer leur richesse.
Mais la boisson favorite des caroggiens reste l’hydromel. Qu'il soit bon marché ou haut de gamme, tous sont très friands de ce breuvage.
L’autre production typiquement caroggienne est le miel. Les caroggiens en mettent dans tous leur plats et boissons tant ils en raffolent. Là encore, la qualité du miel varie selon les apiculteurs et il est difficile de se faire un nom, tant la concurrence est rude dans ce domaine, pour conquérir le cœur des caroggians. Bien sur, les caroggians se nourissent beaucoup de poissons, avec un immense vivier à leurs portes, ils sont sûrs de ne jamais manquer des ressources que la mer peut leur offrir. Si le port d’Indubal se veut dédié au commerce, Caroggia est dotée, un peu à l’écart de la ville pour ne pas gêner les habitants, d’un port de pêche.

Les spécialités caroggiannes sont:

  • Grille Hydromel (Verre).pngL’Hydromiel : l’alcool caroggien par excellence produit dans les hydromeleries de la famille Amarrès. Il est abordable
  • Grille Bouteille de Vin.pngLa cuvée Lovorrès : À la base âpre mais plein de goût, ce vin produit dans les vignobles de la famille Lovoasta, mélangé à du miel dans les hydromeleries Amarrès (bien que la légende veut qu'ils n'aient fait que renommer une vieille recette), devient frais et doux. Boisson favorite des vieux marchands, en général on ne boit pas ce vin avant d’avoir en sa possession une certaine fortune personnelle. La légende veut que tout viendrait d'un riche marchand qui aurait un jour acheté toutes les réserves de ce vin au miel pour en avoir l’exclusivité et ne pouvoir le servir qu’à ses invités. Le peu qu’il restait dans les caves des éthylistes se vendait à prix d’or, en attendant la saison suivante. L'on raconte que le marchand en question fut un jour tellement ivre qu'il accepta d'en revendre l'exclusivité pour une bouchée de pain, mettant fin à la disette de cette délicatesse typiquement caroggiane. Le vin est depuis confectionné à Caroggia même, par de talentueux éthylistes au service de la maison Amarrès qui mélange la douceur du miel à la saveur d’un bon vin.
  • Grille Verre de Lait.pngLe lait au miel : lait sucré par l'utilisation d'un miel chaud. Il se sert souvent avec un dessin en miel frais réalisé à la surface de la boisson. Il se boit souvent lors d'un accord commercial et se sert en très petit verre.
  • 32pxLe filet de morue au jus de raisin, il s'agit d'un plat de fête réservé aux plus riches.
  • Grille Hareng Doré Cuit.pngLe hareng doré aux épices avec son filet de miel.
  • Grille Saumon Cuit.pngLe saumon grillé au citron.
  • La soupe de crustacés : plat le plus bon marché et rapide à manger de Caroggia. Il se vend à la sauvette un peu partout et plus d'un caroggian possède sa propre écuelle pour acheter le produit.

Sciences

Caroggia ne possède pas une élite savante et scientifique, comme c’est le cas pour Golvandaar, mais reste tout de même à la pointe de la technologie grâce aux apports des marchands caroggians et des investissements faits par ces derniers à travers tout l’Ancien Monde, au nom de la cité-état. Cette dernière profite très largement du travail de Golvandaar et de la Capitale et représente même pour certains inventeurs un espoir de financement.

Cependant la ville reste à la pointe dans certains domaines: La science maritime et la construction navale, qui se fait dans les immenses chantiers navals de Caroggia et ses colonies, servant à bâtir les navires marchands et militaires, sont parmi les plus renommées du continent.

Autre domaine de domination non constestable, celui de la banque, la finance et les chiffres. Les banques caroggianes implantées dans tout l’empire sont réputées pour leur système de comptabilité et de finance audacieux.
Certaines banques familiales de Caroggia sont connues de par des personnages emblématiques comme Elias Kolher, fondateur de la plus célèbre famille de banquier de l’Ancien Monde et banquier personnel de la famille royale.
Le Collège Colonial d’Uuroggia est également réputé pour abriter de très brillants mathématiciens.

Religion

Le culte d’Arbitrio de rite adaarion est majoritaire dans la région de Caroggia. La population est très croyante mais peu pratiquante à cause de la grande importance du Libre-Arbitrage qui s'embarrasse peu de divers dogmes. Le culte qadjaride y est interdit par la loi.
A Uuroggia, le culte d’Arbitrio de rite adaarion, le Libre-Arbitrage et le Culte des Sept Mers réintégrant l’Arbitrio se partagent le culte. On y est croyant mais également peu pratiquant.
A Iona, le culte d’Arbitrio est majoritairement de rite phalangiste avec une minorité de rite adaarion. Le Libre-Arbitrage domine la communauté caroggiane. L’on y est très croyant mais particulièrement méprisant envers le clergé phalangiste.
A Indubal, le culte d’Arbitrio est majoritairement de rite adaarion avec une minorité phalangiste. Le culte qadjaride y est présent à cause de la communauté qadjaride médevate et le Libre-Arbitrage domine la communauté caroggiane. L’on y est croyant et pratiquant.

Diplomatie

Les Caroggians ont une politique de grande amabilité dans leurs relations avec autrui et ont une gentillesse toute commerciale. Ils veilleront à ne jamais froisser les sensibilités des locaux et ne feront rien qui pourrait nuire à leurs affaires.

  • Diaspora Qadjaride: les Qadjarides constituent la grande exception à la tolérance caroggiane. Ils n’aiment pas les qadjarides, pas pour un sou. Ceux-ci sont constamment l’objet de discriminations et actions violentes. Les qadjarides présents dans la région sont d’ailleurs parqués dans des lieux bien gardés.
  • Golvandaar: Caroggia entretient globalement des relations amicales avec Golvandaar et les deux “républiques” collaborent. Caroggia évite généralement de froisser Golvandaar qui pourrait provoquer des troubles religieux au sein de la cité.
  • Huratelon: Caroggia entretient de bonnes relations avec les Huras qui constituent des excellents partenaires commerciaux. Qui plus est, Caroggia engage souvent des mercenaires Huras.
  • Lig Ocolide: Lig Ocolide constitue le principal ennemi de Caroggia qui a renoncé depuis belle lurette à l’idée d’annihiler cet opposant que même le vieil Empire ne pouvait vaincre. Dès lors, la République compose avec comme faire ce pas: en acceptant certains accords quand il le faut, en détruisant des pirates quand elle le peut. Les Ocolidiens sont mal aimés des caroggians, nationaux, colons et colonisés.
  • Monastère adaarion: depuis que le Monastère adaarion s’est adouci en raison du Concordat de Roskilde, Caroggia a pu vivre plus librement. Les Caroggians apprécient la relative liberté religieuse qui leur est offerte et la cultivent. Certains penseurs libertaires caroggians attaquent cependant ouvertement le Monastère, causant parfois des frictions.
  • Nomades du désert: les Caroggians ne comprennent pas plus qu’ils ne connaissent réellement ces nomades qui ont harassé la petite République marchande depuis sa création. La guerre a toujours été totale entre les deux peuples bien qu’elle se soit calmée depuis des décennies.
  • Etats provinciaux: Caroggia se méfie comme elle convoite ces territoires théoriquement sous le joug royal. Méfiance, car ils pourraient bloquer nombre de leurs routes. Convoitise, car Caroggia cherche à acquérir des terres.
  • Nord: Caroggia a de bons contacts avec le Nord grâce à l’excellente gestion de sa colonie nordique, Uuroggia. La Magistrature investit beaucoup dans ses relations avec le Nord afin de l’ouvrir au commerce tout en s’y rendant incontournable.
  • Phalangisme: le phalangisme et son rigorisme n’ont jamais percé à Caroggia mais ce courant est généralement associé à l’imaginaire des chevaliers huras qui vînrent les aider dans le passé. Ils sont donc appréciés, mais de loin. Certaines frictions sont parfois causées par l’abbaye phalangiste ionienne mais sa faible importance rend la chose anecdotique.
  • Royaume Central: Caroggia entretient de bonnes relations avec la Capitale, essentiellement parce qu’une bonne part de la richesse de celle-ci est détenue par des créanciers caroggians, rendant les contacts entre caroggians et nobles capitalins courtois à l’extrême. Derrière la façade, cependant, les relations sont désastreuses, entre les caroggians, persuadés que le Royaume n’existe plus que par leurs grâces et, dans une moindre mesure, celle des Adaarions, et les Capitalins qui ne rêvent que d’écraser Caroggia pour mettre enfin fin à l’endettement de la Capitale. Le statu quo s’impose cependant depuis des années, aucun camp ne disposant des moyens ET des intérêts à le faire changer.

Esperien originaires de la République Marchande de Caroggia