Utilisateur:Mrboubek : Différence entre versions

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{{Ecrit}}
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''"J'ai grimpé les échelons de cette société une fois... Pourquoi pas deux?"''
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{{Fiche Personnage
 
{{Fiche Personnage
|Nom= Boubek
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|Image= MrBoubek.jpg
|Prénom= Yahn
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|Sexe= Homme
|Famille=  
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|Nom= Boubek d'Hersatz
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|Prénom= Boubek
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|Famille=Dorélys
 
|Quartier=  
 
|Quartier=  
|Métier= Chasseur
+
|Métier= Peintre
|Rang= Esclave
+
|Rang=Noble
 +
|Ville_Origine= La Capitale
 +
|Région_Origine= Albunae
 +
|Nation_Origine= Royaume Central
 
|LoginMinecraft= MrBoubek
 
|LoginMinecraft= MrBoubek
 
|Nom_IRL= Yanis
 
|Nom_IRL= Yanis
|Age_IRL= 17ans
+
|Age_IRL= 18ans
 
|Divers= Grumpf !
 
|Divers= Grumpf !
|Personnage_Absent= Oui
+
|Personnage_Absent = Oui
 
}}
 
}}
 +
 
=Caractéristiques=
 
=Caractéristiques=
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 +
 
==Description==
 
==Description==
Yahn Boubek est un homme d'une trentaine d'années; on peut le reconnaitre grâce à ses cheveux noirs et son nez cassé. Cependant il ne fait pas très peur, surement à cause de sa finesse et sa musculature relativement discrète. Depuis sa naissance celui-ci vit dans un petit hameau près de la Capitale au bord de l'Auscre. Fils de très modestes fermiers, Yhan vit au jour le jour. Il ne sait pas lire, ni écrire. Cependant il sait faire des calculs simples à force de compter les moutons de ses parents. Depuis la mort de ses parents, Yahn a revendu la ferme familiale et s'est tourné vers une vie solitaire de chasseur. La seule chose qu'il lui reste des habitudes de son enfance, c'est la religion. En effet, Yahn est un fervent croyant en l'Arbitrio et l'invoquera dans chacun de ses gestes. Cependant la solitude a fait de lui un être relativement distant et particulièrement intolérant et peu ouvert d'esprit devant l'inconnu et les non-croyants. Claustrophobe est arachnophobe, Yahn préfère les grands espaces exposés au grand soleil aux petites prisons plongées dans l'obscurité: il a peur du noir. De plus il ne sait ni se servir d'une épée, ni d'une hache et encore moins d'un marteau. Cependant notre cher ami, du dès sa plus petite enfance apprendre à se battre, on peut le considérer aujourd'hui comme un expert du combat à mains nues. Il sait aussi tirer à l'arc juste assez pour revendre son butin et manger.
+
'''Description physique''' :Vieil homme, taille moyenne, cheveux gris, oreille droite manquante, de plus il présente un léger embonpoint.  
==Talents==
 
  
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'''Description morale''' : Caractère explosif, souvent méchant. Magouilleur et avide de richesse et pouvoir, Boubek ne travaillera que s'il y voit un intérêt sur le court ou long terme.
  
==Défauts==
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==Compétences==
  
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*[[Fichier:Grille_Poche_à_Encre.png|30px|]]'''Dessin''' : Boubek a étudié les arts dans sa jeunesse à la Capitale.
  
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*[[Fichier:Grille_Livre_et_Plume.png|30px|]]'''Alphabétisation et calcul''' : Appris au fil du temps, notamment à Esperia où il était un bon marchand.
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*[[Fichier:Grille_Tableau.png|30px|]]'''Créativité''' : Quand on a vécu dans les rues de la Capitale pendant 25 ans, on s'occupe, donc on crée.
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*[[Fichier:Grille_Boussole.png|30px|]]'''Minutie''' : Aptitude apprise au cours de ses études d'arts.
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*[[Fichier:Grille_Alambic.png|30px|]]'''Alchimie''' : De même.
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*[[Fichier:Grille_Marteau_en_Pierre.png|30px|]]'''Outillage''' : De même.
  
=Histoire=
 
==Avant Esperia==
 
===Phobie===
 
"Yahn va me chercher des oeufs !"
 
"Oui, maman ! Combien?!"
 
"10, comme tes mains !"
 
"Tout de suite !"
 
  
Yahn avait 8ans, il menait une vie assez paisible dans son petit hameau malgré les modestes moyens de ses parents. Ses journées étaient simples, il se levait le matin, travaillait à la ferme la journée, jouait le soir et dormait la nuit. Et le train-train recommençait chaque jour.
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==Défauts et qualité==
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[[Fichier:MrBoubek jeune.jpg|150px|left|thumb|Boubek, dans sa jeunesse.]]
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'''Qualités''' : Créatif, Bon marchand, bon magouilleur, Ambitieux
  
Le petit garçon se dirigea vers le poulailler… Enfin… La drôle de boite qui abritait les poulets la nuit. Son père l'avait fait au début de l'année. C'était Yahn qui allait toujours chercher les oeufs : il était le seul à pouvoir rentrer dans la boite. Une fois à l'intérieur, le garçon se mit en quête des oeufs cachés sous la paille et les fiantes de poule.  
+
'''Défauts''' : Mauvais, colérique, sadique, faux-cul, menteur, opportuniste, vicieux, arnaqueur, irrespectueux, parfois violent, égoïste, ambitieux (trop ?).
  
Soudain un coup de vent souffla, la petite porte de la boite se ferma.
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=Relations=
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==Personne ayant suscité l'intérêt ou la sympathie de Boubek==
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Illina|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Illina}} : Cette jolie femme a reprit Adobe et s'en occupe, rien que pour cela elle a le respect de Boubek. De plus dès lors de leurs premières discussions elle fut agréable et respectueuse de Boubek et reconnu sa Noblesse (sauf en publique) malgré le fait qu'il fut encore esclave.
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Illina semble plutôt riche, ce qui en fait un client potentiel. Il lui fit cadeau d'une petite peinture à encre afin qu'elle parle de lui a son entourage et qu'elle utilise ses services.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Cain|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Cain}} : Un excellent ami a Boubek, fort sympathique et drole. Il a aidé Boubek a recuperer sa Noblesse et l'a accompagner dans divers travaux.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Ludwig|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Ludwig}} : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Astalmo|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Astalmo}} : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Valdteri|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Valdteri}} : Tavernier fort sympathique, un des principale client de Boubek.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Liam|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Liam}} : ce gamin est la première personne à avoir adressé la parole et percé a jour Boubek  lors de son retour anonyme a Esperia. Plutôt sympathique, il a aidé plusieurs fois Boubek.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Meauvent|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Meauvent}} : Un homme fort amusant qui dès leur premiere rencontre sauvée Boubek des griffes des deux chipies Illina et Kenesha. Après plus amples connaissances Celestan fut le premier Esperien a tout savoir de l'histoire de Boubek et reconnu sa Noblesse malgré le fait qu'il fut encore esclave. Il fit cadeau a Boubek de son premier Carnet à dessin, ce qui l'aida beaucoup pour ses premiers jours.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Djafar|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Djafar}} : Un artiste qui dès leur premiere rencontre toujours disponible pour aider, conseiller et encourager Boubek. Il lui fit cadeau de plusieurs blocs aquarelles.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Zehyrr|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Zehyrr}}: Le chevalier Zehyrr a reconnu Boubek malgré ses deux ans d'absence a Esperia. Il lui a promis de l'aider a faire reconnaitre sa Noblesse auprès du Roi.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Kenesha|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Kenesha}} : Cette femme a la poitrine imposante semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel.
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Dranna|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Dranna}} : Cette femme, semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel. Elle a accepté avec joie que Boubek intervienne a l'academie.
  
Yahn se retrouva dans le noir. Mais il n'était pas comme les garçons de son âge, le noir ne lui faisait pas peur. Sur de lui il se dirigea à quatre pattes vers la porte pour la rouvrir. La boite semblait plus petite dans le noir, Yahn sentait comme une petite boule se former dans son ventre. Il accéléra le rythme. La boite était mal faite, vers la sortie le plafond descendait un peu, ce qui forçait le petit garçon à se coucher. Habituellement cela ne le dérangeait pas, mais ce jour là, il ressentit des frissons, la petite boule devenait peu un peu une grosse boule. À quelques centimètres de la porte le garçon écrasât un oeuf par mégarde.
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==Personnes dont Boubek ne sait pas quoi penser==
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Andrea franzone|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Andrea franzone}} : Un des anciens maitres de Boubek. Rien que pour cela il Boubek le déteste. Cependant celui-ci s'occupe bien de lui et n'hésite pas à le conseiller, tout en étant sympathique.
  
Le garçon atteignit la porte de la boite. Il la poussa, mais aucun résultat, il réessaya, toujours pas : la porte restait fermée, le garçon était piégé dans la petite boite. Il ne pouvait pas faire demi-tour, le couloir était trop étroit pour se tourner. Le petit garçon appela ses parents. Rien.
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==Personnes peu ou pas appréciés de Boubek==
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{{Avatar Page|page=Utilisateur:Daviel|taille=24|vueParDefaut=avatar}} {{Nom Personnage|page=Utilisateur:Daviel}} : Ce Dreher, Ancien Maitre de Boubek (rien que pour cela il le déteste), est fort désagréable avec lui : Il est hautain et l'ignore.
  
Prit d'une crise de panique, il tapa dans tout les sens et cria comme un forcené. Aucun résultat.
+
=Art=
Quelques minutes plus tard, une fois calmé, Yahn toujours plongé dans le noir, sentit une chose bouger le long de son dos. Comme une main, une grosse main qui glissait pour monter sur son cou, puis sa tete. Yahn ne bougea plus, il savait ce que c'était. La main descendais sur son épaule. Le garçon était là, coincé dans un petit couloir aussi sombre que de l'encre de poulpe et avait une énorme araignée qui se baladait sur lui.
+
<ref>[http://www.esperia-rp.net/wiki/index.php/Les_peintures_de_Boubek] Les Oeuvres de Boubek</ref> Les Oeuvres de Boubek
  
La panique revint, le garçon tenta de se débarrasser du monstre et ce qui devait arriver arriva : l'araignée le mordit. Le Garçon hurla de douleur et écrasa l'araignée d'un coup de coude.
+
=Histoire=
C'est un cet instant précis que la porte s'ouvrit, que la main de son père l'attrapa et le sortit de son piege.
 
De sa vie, Yahn ne retourna jamais chercher les oeufs.
 
  
===Chasse===
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===Premiere vie===
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Né à la Capitale d'une famille aux revenus moyens, Boubek fit des études d'Art durant toute son enfance. Puis dès la fin de celles-ci il s'engagea dans l'armée Royale.
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Ainsi vous entendrez souvent Boubek parler d'une "Grande Guerre" qui n'étaient en réalité que des petites campagnes insignifiantes au Nord.
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À son retour Boubek fut tout de même traumatisé par les batailles qu'il a pu voir. C'est à ce moment qu'il est devenu plus ou moins instable, passant de grand sensible à sadique sanguinaire. Sa famille lui tourna alors le dos. Il tenta d'ouvrir une galerie d'art pour y vendre ses tableaux, mais celle-ci fit un flop. Il vécut alors pendant 25 ans dans les bas-fonds de la Capitale à dépenser le moindre sou mendié ou volé dans des bordels.
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Cependant un jour, il décida de suivre un groupe de personnes qui semblaient fort aisées dans l'espoir de leur piquer des pièces. Sans le savoir il s'engagea sur la route d'Esperia une première fois. Le groupe l'accueillit sur le chemin. [[Fichier:Logo_Hersatz.png|350px|thumb|Hersatz, premiere famille d'Adobe]]
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Boubek participa donc à la construction d'Esperia et lia d'amitié avec Delf et Thorak. Tous les trois fondèrent la Famille Hersatz, dirigeante d'Adobe. Boubek put ouvrir une boutique de peinture et de teinture où il avait le monopole et pouvait donc arnaquer grassement les habitants. Cependant au vu de son état instable, Boubek du passer beaucoup de temps en prison pour toutes sortes de raison allant de l'irrespect, à l'agression et au viol. Il collabora cependant avec les gardes pour le démantèlement de la bande de Fitz Loinvoyant, qui lui fit perdre son oreille.
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Au fur à mesure il accumula des richesses. Cependant Delf et Thorak disparurent chacun leur tour, laissant à Boubek la responsabilité de la Famille et du quartier. Il s'en tirait pas trop mal, se lia d'amitié avec [[Utilisateur:Kemelvor|Kemelvor Kemaltar]] qui devint Gouverneur et put profiter de cela pour se faire anoblir et se présenter à la présidence du Sénat qu'il remporta. Quelques semaines plus tard, il gagna les élections du Consulat de la Justice contre Nobuo, qui était détestée de tous.
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Peu respecté par les garde, Boubek ne pu garder son poste longtemps et du s'enfuir avec l'argent accumulé jusque là.
  
TCHAK !
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===Juillet 512 - Iona et le Hareng Terne===
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« Terre en vue Capitaine! Iona! ». Boubek sortit alors de sa cabine pour admirer la vue. D'ici il pouvait voir le Fronton de la capitainerie du port avec ses hippocampes comme gargouilles, les tourelles de l'abbaye ainsi que la forteresse du Gouverneur Amiral. La ville était comme le lui avait décrit le Capitaine à son embarquement. Plus le navire s'approchait de la cité, plus Boubek pouvait percevoir cette odeur infecte caractéristique de ces villes portuaires peu entretenues infestés de poissons pourries. Cependant, malgré cela, Boubek éprouva un sentiment de soulagement. Cela faisait quatre jours qu'il était en mer dans ce navire marchand depuis Fort Lointain, et il ne peut pas se vanter d'avoir le pied marin.
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« Vou'v'là à Iona Sir, com' j'l'ai promis m'voyez! », annonçât un homme quelque peu enrobé habillé richement avec un fort accent et une pipe entre les dents.
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« Bien. » rétorqua Boubek « Comment rejoindre la Capitale d'ici ? »
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« Ow, savez, moi j'navigue, j'marche pwé ! St'à trois jours d'bateau'z'au Nord, J'vous aurais bien emm'né, mais paraît'il y'a des raids d'pirates en s'moment, m'voyez ?... J'vous conseil' d'aller dans une des tavernes du port, m'voyez, pis y'aura bien z'un merc'naire pour vous am'ner ! »
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« D'accord, merci Capitaine », dit Boubek en sortant sa bourse, qui semblait bien lourde, « Voila votre paye. » Puis il la rangea bien profondément dans sa tunique de sorte que personne ne puisse ne la lui prendre.
  
Encore loupé. La flèche s'était plantée dans l'arbre cette fois. Et le lapin s'était encore enfui. Yahn commençait à désespérer.
 
  
Cela faisait plusieurs heures qu'il était parti en chasse, et il venait de rater le 4eme lapin qu'il croisait. Le chasseur soupira et alla récupérer sa fleche. Ce n'était vraiment pas un jour de chance. Yahn se disait qu'il devrait compter un jour de plus sur la générosité du vieux Ahmed, le vieillard du village pour manger. Rien que l'idée de devoir quelque chose à ce cadavre vivant donna la nausée à Yahn : il se remit alors en chasse.  
+
Ainsi Boubek retrouva le continent, enfin presque. Une fois au port il suivit les instructions du Capitaine et se dirigea vers une des Tavernes mal famés du port. Le port était assez comique et hétérogène. On y croisait des marins ivres qui dormaient contre un tonneau ou une caisse de marchandise, cette dernière qui avait été débarqué par les esclaves d'un riche marchand, qui lui était guetté du coin de l'oeil par des jeunes malfrats en petites bandes jouant avec leur couteaux, et ceux-ci étaient surveillés par des hommes du Gouverneur Amiral qui, eux, étaient démarchés par un vendeur de babioles. C'est au milieu de ce semblant de chaine alimentaire bruyante et puante que Boubek se fraya un chemin, la tête baissée afin de ne pas attirer l'attention des voyous, pour arriver aux portes de ce qui semblait être une taverne. « Le Hareng Terne », cette taverne portait bien son nom. Il entra. La première chose que le Noble put percevoir c'est l'odeur. Une sorte de mélange entre de la sueur, du poisson et de l'hydromel, une odeur fort peu agréable en somme. La taverne baignait dans le brouhaha, on y trouvait des marchands qui concluaient des affaires, des marins qui fêtaient leur retour et même des musiciens.
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« Tavernier ! Une Capitale ! »
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« On a pas d'ça ici étranger ! On a qu'des Brinhol ! »
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« Bon bah c'est ça, une Bri... ton truc là»
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Une fois servit Boubek contempla la salle a la recherche d'un potentiel guide. C'est alors qu'au milieu des marins qui jouaient aux cartes il aperçu un homme solitaire, visiblement fort imposant habillé de cuir et avec un arc à ses cotés.
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« Tsé ! Un chasseur dans une ile portuaire. Il vient du continent lui. Tavernier, z'avez des infos sur le bonhomme là-bas ? »
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« Lui là ? On sait pas trop, paraît qu'il vient de Guevrac. J'crois qu'il a eu une prime du Gouverneur Amiral pour avoir participé au dénichage des derniers membres d'la bande à Bill Moscaw qui a été démant'lé en 510. Depuis il cherche du boulot.»
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Boubek s'approcha donc de l'homme et lui demanda la permission de s’asseoir. L'homme l'ignora. Il était brun, avec un teint relativement rosée, les yeux marrons et une cicatrice sur le coté droit de la lèvre inférieur.  
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« Tséh. Bon j'me présente, Boubek d'Hersatz, je viens d'Esperia tu connais ? »
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« J'en ai entendu parler. »
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L'homme avait une voix rauque, il ne semblait avoir de yeux que pour sa Brinhol
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« Bien, mon gars, mon p'tit doigt me dit que tu viens du continent. Et j'ai besoin de rejoindre la Capitale le plus vite possible. Je peux te payer grassement pour tes services. Ta mission est simple : me protéger et m'emmener entier devant les portes de la Capitale. »
 +
« Entier j'sais pas si ça va être possible, il te manque déjà une oreille vieillard. »Ironisa l'homme
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« Comédien qui plus est! 8 Espers de Lapis pour toi si tu rempli cette mission pour moi. »
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« C'est que tu as les moyens vieillard, qu'est ce qui m’empêche de te les prendre tout de suite ? »
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« Tu es un homme d'honneur mon gars, ça se voit, les pourriture j'connais, et t'en est pas une, sinon tu serai avec les autres. Tu accepte ? »
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« 2 Espers de diamants, tu paye la charrette, ma Brinhol et marché conclu, je dois rentrer au continent de toute façon. »
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« A la bonne heure ! Tu rentrera après m'avoir emmené ! Je suis Sir Boubek d'Hersatz, Ex-Consul d'Esperia»
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« Loric, juste Loric. »
  
Le chasseur semblait savoir ce qu'il faisait. Il marchait avec un pas léger et leste, s'arrêtait de temps en temps pour tendre l'oreille ou bien tater le sol. Parfois même, le chasseur grimpait à un arbre et scrutait l'horizon à la recherche de gros gibier. On savait quand Yahn trouvait une piste. Il suffit de regarder ses yeux, ils se mettent à briller d'excitation.
 
  
Et là, ils brillaient. Yahn ne connaissait pas tres bien la faune. Pour lui tout ce qui avait de la fourrure ou des plumes se mangeait. Cependant, il reconnu facilement la trace d'un cochon sauvage : Elles ressemblent beaucoup à celles des cochons que ses parents élevaient.  
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C'est ainsi que le duo traversa l'ile d'Iona afin de rejoindre le continent à la barque. Une fois à terre, ils louèrent une charrette.
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« Bien! le chasseur sortit une carte du continent, nous sommes . Nous allons passer par Guevrac puis monter au Nord et contourner les montagnes par l'Est, après on aura plus qu'a traverser l'Albunae et nous serons à la Capitale. »
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« Attends, tu te fous de ma gueule ?!» Hurla le vieillard « Pourquoi ne pas tout simplement aller au Nord immédiatement nous y serons plus vite ! »
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« Pour la même raison que ton Capitaine n'a pas eu envie de t'emmener en bateau, la cotes est envahit par les pirates. Et les montagnes sont enneigés, nous ne pourrons pas passer avec la charrette. De plus nous pourrons nous ravitailler à Guevrac, j'y connais pas mal de monde.»
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Boubek grogna
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« Grumpf... Combien d'jours à peu près ? »
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« Une vingtaine grand maximum. Dix-huit ys on a un peu de chance. En route.»
  
Le chasseur entreprit alors de suivre sa piste encore chaude. Le gibier n'était pas loin. Quelques minutes passèrent, Yahn avançait furtivement entre les buissons, la fleche armée prete à être décochée. Il devait se dépêcher, le nuit n'allait pas tarder. L'angoisse d'être piégé en foret la nuit le prit. Mais il s'en défit rapidement, le cochon était tout pres.
 
  
GRUIIIIIIIIK
+
Six jours plus tard, le noble et le chasseur arrivèrent à Guevrac sans encombre, le chasseur chassait, le vieux grognait. Durant ce petit bout de chemin les deux hommes parlèrent de leur vies respectives. C'est comme ça que Boubek pu apprendre que Loric était le fils d'un père et d'une mère Galdyriens qui travaillaient dans une réserve de marbre. N'ayant pas assez de temps à consacrer à leur fils, ceux-ci l'auraient confié à un chasseur avec qui il apprit toute les bases du tir à l'arc. Boubek quant à lui resta plus réservé sur les motifs de son retour au continent, il parla d'Esperia, de son fonctionnement, de ses habitants, de son architecture et comment celle-ci lui avait permis de monter les échelons de la société tout en passant sous silence ses activités illégales. Il parla aussi de sa vie avant Esperia, de l'époque de ces études artistiques à la Capitale, de son service militaire et de sa vie de mendiant. Cette dernière anecdote fit rire Loric, qui ne croyait pas qu'un mendiant puisse devenir Noble.
 +
Une fois installé à l'auberge de Guevrac, Boubek songea à tout ce qu'il avait traversé ces dernières semaines. Il y fort peu longtemps, il était Consul de la Justice à Esperia, tout son boulot avait enfin payé, et il était devenu incroyablement riche. Pas grâce à son travail de Consul ou de Peintre, mais grâce à ses petites combines, son quartier, Adobe, et l'argent des amendes bien trop élevé qu'il percevait. Cependant ça n'a pas tenu longtemps. Et les problèmes arrivèrent, la garde se rebella. Son ami, le Gouverneur Kelmazad qu'il s'était mis dans la poche auparavant, ne pouvait pas le protéger plus longtemps. Boubek du fuir la ville, mais pas les poches vides. Il devait disparaître au moins un temps et espérer qu'on le croit mort.
 +
Pendant ce temps là Loric s'entretenait avec le Seigneur Belenos afin de se renseigner sur les dangers de la région. Le seigneur, pas peu fier, lui annonçât que celle-ci était sure grâce à ses mesures anti-criminelles. Rassuré Loric pu alors préparer la seconde partie du voyage. Il fit le plein d'Astaloche et de Pyyrhec. Ainsi, ils purent repartir le lendemain vers le nord.
  
Le chasseur leva son arc et décocha. Raté. Le cochon tenta alors de s'enfuir. Le chasseur le prit en poursuite. La course ne dura pas très longtemps, le chasseur, avec ses grandes jambes rattrapa son repas rapidement et lui sauta dessus. Le gibier se débattait. L'homme fit tout son possible pour le neutraliser mais en vain. N'ayant pas le choix, le chasseur saisit alors un caillou et l'abattit à 4 reprises sur le crane du pauvre cochon qui fit un bruit immonde.
 
L'animal ne ressemblait plus à grand chose, Yahn était plein de sang mais il avait gagné sa journée.
 
  
==En route pour Esperia==
+
Les cinq jours suivants se passèrent sans encombres. Comme l'avait dit le Seigneur de Guevrac, la région était relativement sure. Et atteignirent donc la région d'Albunae, il croisèrent, le long des routes du sud de la Capitale, des réserves d'Anthracite, des forets de chêne et de châtaigner et continuaient progressivement leur route vers le nord.
"Oyé Oyé, le crieur public s'était installé sur les piloris de la place principale. Ceci est un message de notre Roi, la guerre contre le Nord fait toujours rage et nous avons besoin de nombreux soldats pour défendre votre cité ! Que tous les hommes de 15 à 40 printemps se présentent à la caserne du village. Toute personne manquant à son devoir sera considérée comme déserteur et sera exécutée!"
+
La nuit du quatorzième jour les hommes s'installèrent au milieu d'une clairière, au coin du feu, le chasseur qui avait pour habitude d'étudier la carte le soir venue annonçât
Yahn était dans la foule, ni une ni deux, dès que le crieur eut rangé son parchemin, Yahn se fraya un chemin dans la marée de paysans vers sa forêt où se trouvait sa misérable demeure. Pas question de crever la haut, dans ces montagnes froides, c'était du suicide et Yahn le savait bien: un de ses ami s'était volontairement engagé 4 mois plus tôt. Mort le 2e jour… De froid, d'après les soldats venus annoncer la nouvelle à sa famille. Le chasseur prit son arc, un sac de viande séchée et s'enfonça dans la forêt pour essayer d'échapper à son devoir.
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« Plus que 4 jours, vieillard ! Pas trop fatigué ?! »
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« Va crever gamin, contente toi de faire ton travail et monte la garde! »
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La mauvaise humeur quasi-constante du vieil homme amusait beaucoup le chasseur. Loric avait deviné qu'il lui était insupportable d’être ainsi dépendant d'un guide. C'est sur ces paroles que le vieillard se coucha dans la charrette dans un grognement.
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La nuit était calme, si ce n'est qu'on pouvait entendre un dogue candrin sauvage aboyer de temps en temps.Le chasseur commençait à s'habituer à ces nuits calmes et rêvassait en admirant les étoiles. Lorsqu'il put entendre au loin des bruits furtifs qui ressemblaient à des bruits de pas.
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« Halte, qui va là ?! » Hurla le chasseur en armant une flèche. Son cri réveilla Boubek.
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C'est alors qu'un jeune garçon, visiblement frigorifié et affamé sortit du sous bois et s’approchât du campement.
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« Me faites pas d'mal M'sieur, J'jouais avec des copains dans la foret et on a été attaqué par des sangliers ! J'ai couru aussi que j'ai pu, mais j'me suis perdu maint'nant... Par l'Arbitrio aidez moi. »
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Le chasseur lâcha immédiatement son arc et installa le garçon auprès du feu et lui donna les reste du repas.
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« Qui c'est ce gamin Loric ?! J'te paye pas pour faire la nourrice ! »
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« Il vient du Sud, il est perdu, faut le ramener chez lui. »
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« Mais... on va au Nord ! Ca va nous faire perdre du temps, pas question ! Il retrouvera son chemin tout seul le gamin. Je te paye pour me ramener aussi vite que possible, commence pas à jouer les sentimental. »
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« Us ! On ne peux pas laisser un gamin ici, il va se faire bouffer !»
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« Écoute Loric » Reprit Boubek avec une voix agacé « La charrette est à moi, tu fais ce que tu veux, pars avec le gamin mais tu n'aura pas ta paye. »
 +
Le chasseur se retrouva alors en plein dilemme, ces quinze jours passés à marcher n'aurait servi à rien si il ramène le gamin, cependant s'il ne le ramène pas, celui-ci n'allait surement pas s'en sortir.  
 +
« Emmenons le avec nous, on le déposera dans une ferme environnante. » Décida le chasseur
 +
« A la bonne heure ! Mais tu l'attache, j'le connais pas et je ne veux pas me retrouver avec un couteau entre les deux yeux en pleine nuit et je ne payerai pas pour sa bouffe, compris ?! »
 +
Ils repartirent le lendemain. Deux jours plus tard, il laissèrent le gamin dans une ferme bourgeoise, les fermiers promirent de le ramener en échange de pièces d'or ayant la même valeur que 3 Espers de Lapis. Le voyage continua sans un mot, le chasseur toujours rancunier de l'attitude de Boubek vis-à-vis du garçon ne lui adressait plus la parole, et ce dernier en était fort aise. C'est ainsi qu'au Dix-huitième jour, il arrivèrent devant les portes de la Sublime Capitale. Le chasseur prit sa paye sans un mot, et regarda une dernière fois le vieillard d'un air dégouté et s'en alla au sud.
 +
« C'est ça, dis pas merci surtout ! Fils de catin ! »
  
Un matin, après plusieurs semaines de marches Yahn arriva dans une petite bourgade. Il espérait pouvoir trouver un soigneur.
 
  
Trois jours, alors qu'il était en pleine forêt, le chasseur entendit une troupe peu discrète s'approcher. Immédiatement, Yahn se terra derrière un buisson et les laissa passer
 
"Pfeuh, on nous envoie chercher un cadavre, personne ne peut survivre dans cette forêt. Ce gars-là… Boubek… a surement été bouffé par les loups. Maugréa le premier soldat
 
"Ouais bah en attendant, ferme là, je préfère être ici à chercher les déserteurs plutôt que d'être sur le front" répliqua le second.
 
Du sang coulait. En se mettant à couvert, Yahn retenu un cri de douleur : une branche de chêne s'était plantée juste dans son ventre.
 
Les soldats s'approchaient.
 
Yahn avait du mal à rester discret.
 
Ils continuèrent leur chemin, visiblement ils n'avaient rien entendu.
 
Aussitôt, le chasseur déchira sa tunique pour se faire un garrot et se mit en quête d'un soigneur.
 
  
Durant la marche la douleur était insoutenable, l'homme croyait voir la mort derrière chaque branche d'arbre. Chaque soir, à la tombée de la nuit, le chasseur avait l'impression d'entrer en enfer. Sa phobie du noir recommençait. Chaque soir, le chasseur grimpa tant bien que mal de grimper sur un arbre pour pouvoir se reposer en paix.
 
  
La forêt de nuit est plus terrifiante que les dessous d'une grand-mère. Les arbres semblent se transformer en titan de bois, chaque bruit, le vent, les oiseaux, les rongeurs font sursauter les plus courageux. Du moins c'est le cas de Yahn Boubek.
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===512-514 - Argent, Pouvoir, Loisir===
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Boubek retrouva alors la vie de la Capitale. La première chose qu'il fit, c'est de s'acheter une demeure imposante dans le quartier des Municon et une horde d'esclaves. Puis à jouir paisiblement de sa vie oisive en écumant les bordels et en organisant des orgies festives. Il s'associa à quelques bandes de malfrats notamment des membres d'Hukkomelsen pour assurer sa protection face aux quelques notables qui pouvait le jalouser. En effet il avait la fâcheuse tendance à rire des autres notables coincés, d'ailleurs il ne les invitait que rarement. L'Ex-Consul a toujours pris plaisir à voir les autres le détester tout en ne pouvant pas l'atteindre, cela lui donnait une impression de toute puissance.  
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L'ex-consul n'avait peur de rien, il avait de l'argent, qui lui conférait loisirs et pouvoir.
  
Chaque soir, à défaut de dormir, Yahn pria. Puis, après trois jours d'errance, le chasseur tomba sur ce petit village. Un village relativement petit, 5 ou 6 petites maisons. Mais ce qui attira l'oeil du chasseur, c'est l'immense villa au centre. Yahn s'y dirigea.
 
  
Il traversa le village en direction de la grande demeure, et ne croisa personne sur le chemin. Une fois aux portes, Yahn frappa. Une minute passa. Il refrappa. Une autre, il refrappa. Personne. Yahn décida donc de rebrousser chemin et de fouiller les chaumières afin de trouver quelque chose qui lui serait utile. Mais il fit à peine 3 pas que la porte du manoir s'ouvrit. Un homme apparu, il semblait âgé, Yahn lui donna 70 ans. Le vieillard semblait avoir vécu de nombreuses choses dans sa vie, son visage était balafré. Il paraissait aussi de haute famille, notamment grâce à son monocle et ses habits de haute couture.
 
Le vieillard parla avec un petit rictus amusé
 
"Bienvenu dans mon petit village étranger, vous semblez bien mal en point."
 
"Oui… Un accident idiot, je ne pense pas tenir encore très longtemps comme ça, c'est pourquoi je suis venu chercher hospitalité dans votre demeure."
 
"Oh… Et, bien ce ne sont pas les chambres qui manquent ici, venez ! Arbitrio, je ne me suis pas présenté, où sont mes bonnes manières ?! Je suis Eruth Boubek, artiste peintre, et ce que vous voyez derrière moi, c'est ma dernière création. Une ville magnifique, MA ville, peut-être irez vous un jour...."
 
  
Yahn entra et vit derrière le vieillard un immense tableau. Combien de mètres de hauteur faisait-il ? 10? 15? Yahn n'avait pas la force de compter, mais même blessé il réussit à admirer le tableau.
 
  
Il représentait une grande ville, à l'arrière on voyait des toits rouges, puis des jaunes comme de la pierre de sable, puis un peu plus sur la droite, des toits gris des vieilles pierre qui semble prête à s'écrouler. Au centre on pouvait voir un immense bâtiment, certainement un grand bâtiment administratif, puis une chapelle ou une église et de nombreux autres bâtiments.  
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===Avril 514 - «Le coffre est vide Sir...»===
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« Le coffre est vide Sir, nous ne pouvons plus payer les mercenaires qui vous protègent. » Un an et quelques mois plus tard, voilà ce que lui annonçât Lefroy, son majordome.
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« Comment-ça nous ne pouvons plus ?! »
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« Et bien... Sir, il m'ont réclamés leurs paye pour le mois dernier, je suis donc allé à la banque, celle-ci a refusé de me donner la somme nécessaire. Nous n'avons plus l'argent. »
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« Mais... Ce n'est pas possible ! J'avais assez d'argent pour une vie ! Il ne peut pas disparaître comme ça ! »
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« Sir... Sauf votre respect, je vous préviens depuis plusieurs mois que les fonds commencent à baisser... Que dois-je faire ? Si nous ne payons pas les mercenaires, ils vont devenir dangereux, Sir. »
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« Que suggère tu ? »
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« Vendre les esclaves et un peu de mobilier, Sir, cela devrait suffire, mais nous devrons les renvoyer ensuite, nous ne pourrons pas les payer un mois de plus. »
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Les esclaves furent donc vendus, les mercenaires payés puis renvoyés. Boubek savait qu'il n'avait que repoussé l'inévitable.
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« Lefroy, combien de temps pouvons nous tenir ? »
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« Si vous ne travaillez pas monsieur, je crains que les impôts du mois prochain ne soient les derniers. Apres cela, la garde royal saisira votre demeure.»
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Boubek n'a jamais réussi à travailler à la Capitale. En tant que peintre, il ne pourra jamais gagner un sou, il n'y est pas arrivé avant Esperia, il n'y arrivera pas après. Et bien qu'il ai à présent quelques contacts, la cité est trop grande et trop compliqué pour y prendre un quelconque pouvoir, surtout que le Roi est bien installé. Il ne pouvait donc pas s'enrichir en détournant de l'argent comme il l'a toujours fait. Trop vieux pour prendre le contrôle d'une bande, trop petit pour une ville aussi grande. À Esperia ce fut plus facile, la ville était plus petite, plus simple.
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« Après tout, j'ai déjà fais fortune une fois, je pourrais recommencer... » C'est ainsi que le Noble décida de retourner à Esperia afin d'y refaire fortune.
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« La ville est encore fort méconnue, j'y connais presque tout ses secrets, j'arriverais sans mal à me refaire un butin. »
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Boubek se renseigna au port : Il n'avait pas assez d'argent pour la traversé, et de toute façon, il serait tout de suite rodé s'il arrivais en grandes pompes sur son bateau. Non, il devait y aller incognito, et grimper peu à peu les sphères du pouvoir, comme il l'a toujours fait. Il trouva parmi ses contacts une bande d'esclavagiste.
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« Haha, te vendre en tant qu'esclave ?! Tu rembourserai même pas la bouffe que tu nous couterais ! »
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« Ecoute, je suis près à payer, je veux juste que tu assure ma sécurité pour la traversée. Tu vois cette clé ? C'est celle de chez moi, un manoirs au quartier des Municon. Si tu arrive à me faire vendre à Esperia, il est à toi, avec le majordome et tout le bordel qu'il y a dedans! »
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« Elle est bizarre ton histoire mon vieux, pourquoi tu veux être esclave ? »
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« J'ai mes raisons. Je veux juste est vendu à Esperia hein, pas ailleurs ! »
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L'Esclavagiste accepta, c'est bien la première fois qu'on le payait pour se faire vendre. Le lendemain, Boubek s'habilla alors avec une tenu à capuche qu'il acheta à un clochard, et embarqua sans regarder derrière lui.  
 +
En regardant ses yeux, on pourrait s'attendre à voir de la tristesse, mais non, on pouvait y voir de la jubilation, Boubek semblait excité à l'idée de retourner à Esperia. Il avait abandonné propriété, richesses, titres et pourtant il semblait heureux.
 +
Heureux de pouvoir reconquérir cette ville qu'il a toujours considéré comme sa propriété.
 +
Peut-etre qu'après tout, cette perte d'argent subite n'était qu'un prétexte pour lui même. Peut-être...
  
Yahn vit ce tableau et tomba de fatigue devant celui-ci.
+
{{\Ecrit}}
Dans son dernier moment de lucidité, le chasseur pensa
 
"Tiens… On a le même nom. Boef… Boubek est un nom courant dans ces contrées."
 
Il s'endormit.
 
  
À son réveil, Yahn se trouvait dans une toute petite pièce. La première chose qu'il remarqua c'est le bandage sur son ventre, sa blessure ne devrait plus le faire souffrir. Mais vite il remarqua aussi qu'il était dans une petite cellule plongée dans la pénombre. Il se leva vite et tenta d'ouvrir la porte. Fermée. Yahn chercha autre issue, mais en vain, il était coincé dans ce piège à rats. Les murs semblaient alors se rapprocher,Yahn se sentit alors peu à peu écrasé par le mur.
+
===Notes===
"Alors, réveillé ?"
+
<references />
La voix sortit Yahn de sa crise de claustrophobie.
 
"J'espère que tu rapporteras un bon prix, le vieux et bon en affaires tu nous as couté une fortune."
 
"J'ai… été vendu?"
 
La voix ria.
 
"Haha bienvenu à fort Lointain ! Ta nouvelle maison jusqu'à qu'un nouveau maitre veuille bien de toi !"
 

Version actuelle datée du 5 juin 2020 à 22:37


"J'ai grimpé les échelons de cette société une fois... Pourquoi pas deux?"


Vous consultez la fiche d'un personnage absent d'Esperia.

     Boubek d'Hersatz
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille






Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
MrBoubek
Prénom IRL
Yanis
Âge IRL
18ans



Informations Diverses
Grumpf !



Caractéristiques

Description

Description physique :Vieil homme, taille moyenne, cheveux gris, oreille droite manquante, de plus il présente un léger embonpoint.

Description morale : Caractère explosif, souvent méchant. Magouilleur et avide de richesse et pouvoir, Boubek ne travaillera que s'il y voit un intérêt sur le court ou long terme.

Compétences

  • Grille Poche d'Encre.pngDessin : Boubek a étudié les arts dans sa jeunesse à la Capitale.
  • Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation et calcul : Appris au fil du temps, notamment à Esperia où il était un bon marchand.
  • Grille Tableau.pngCréativité : Quand on a vécu dans les rues de la Capitale pendant 25 ans, on s'occupe, donc on crée.
  • Grille Boussole.pngMinutie : Aptitude apprise au cours de ses études d'arts.
  • Grille Alambic.pngAlchimie : De même.
  • Grille Marteau en Pierre.pngOutillage : De même.


Défauts et qualité

Boubek, dans sa jeunesse.

Qualités : Créatif, Bon marchand, bon magouilleur, Ambitieux

Défauts : Mauvais, colérique, sadique, faux-cul, menteur, opportuniste, vicieux, arnaqueur, irrespectueux, parfois violent, égoïste, ambitieux (trop ?).

Relations

Personne ayant suscité l'intérêt ou la sympathie de Boubek

Illina Signaro : Cette jolie femme a reprit Adobe et s'en occupe, rien que pour cela elle a le respect de Boubek. De plus dès lors de leurs premières discussions elle fut agréable et respectueuse de Boubek et reconnu sa Noblesse (sauf en publique) malgré le fait qu'il fut encore esclave. 

Illina semble plutôt riche, ce qui en fait un client potentiel. Il lui fit cadeau d'une petite peinture à encre afin qu'elle parle de lui a son entourage et qu'elle utilise ses services.


Cain Keryah Vuhori : Un excellent ami a Boubek, fort sympathique et drole. Il a aidé Boubek a recuperer sa Noblesse et l'a accompagner dans divers travaux.


Ludwig Wolfang Feldehrlich : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.


Astalmo Von-Herbert : Un de membres fondateur d'Anthalys, des liens se tissent.


Valdteri : Tavernier fort sympathique, un des principale client de Boubek.


Liam : ce gamin est la première personne à avoir adressé la parole et percé a jour Boubek  lors de son retour anonyme a Esperia. Plutôt sympathique, il a aidé plusieurs fois Boubek.


Meauvent : Un homme fort amusant qui dès leur premiere rencontre sauvée Boubek des griffes des deux chipies Illina et Kenesha. Après plus amples connaissances Celestan fut le premier Esperien a tout savoir de l'histoire de Boubek et reconnu sa Noblesse malgré le fait qu'il fut encore esclave. Il fit cadeau a Boubek de son premier Carnet à dessin, ce qui l'aida beaucoup pour ses premiers jours.


Djafar ou Dimitri : Un artiste qui dès leur premiere rencontre toujours disponible pour aider, conseiller et encourager Boubek. Il lui fit cadeau de plusieurs blocs aquarelles.


Zehyrr: Le chevalier Zehyrr a reconnu Boubek malgré ses deux ans d'absence a Esperia. Il lui a promis de l'aider a faire reconnaitre sa Noblesse auprès du Roi.


Kenesha Silmäpyhä : Cette femme a la poitrine imposante semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel.


Dranna Lunargent : Cette femme, semble plutôt riche, ce qui en fait une client potentiel. Elle a accepté avec joie que Boubek intervienne a l'academie.

Personnes dont Boubek ne sait pas quoi penser

Andrea Franzone : Un des anciens maitres de Boubek. Rien que pour cela il Boubek le déteste. Cependant celui-ci s'occupe bien de lui et n'hésite pas à le conseiller, tout en étant sympathique.

Personnes peu ou pas appréciés de Boubek

Daviel : Ce Dreher, Ancien Maitre de Boubek (rien que pour cela il le déteste), est fort désagréable avec lui : Il est hautain et l'ignore.

Art

[1] Les Oeuvres de Boubek

Histoire

Premiere vie

Né à la Capitale d'une famille aux revenus moyens, Boubek fit des études d'Art durant toute son enfance. Puis dès la fin de celles-ci il s'engagea dans l'armée Royale. Ainsi vous entendrez souvent Boubek parler d'une "Grande Guerre" qui n'étaient en réalité que des petites campagnes insignifiantes au Nord. À son retour Boubek fut tout de même traumatisé par les batailles qu'il a pu voir. C'est à ce moment qu'il est devenu plus ou moins instable, passant de grand sensible à sadique sanguinaire. Sa famille lui tourna alors le dos. Il tenta d'ouvrir une galerie d'art pour y vendre ses tableaux, mais celle-ci fit un flop. Il vécut alors pendant 25 ans dans les bas-fonds de la Capitale à dépenser le moindre sou mendié ou volé dans des bordels.

Cependant un jour, il décida de suivre un groupe de personnes qui semblaient fort aisées dans l'espoir de leur piquer des pièces. Sans le savoir il s'engagea sur la route d'Esperia une première fois. Le groupe l'accueillit sur le chemin.
Hersatz, premiere famille d'Adobe

Boubek participa donc à la construction d'Esperia et lia d'amitié avec Delf et Thorak. Tous les trois fondèrent la Famille Hersatz, dirigeante d'Adobe. Boubek put ouvrir une boutique de peinture et de teinture où il avait le monopole et pouvait donc arnaquer grassement les habitants. Cependant au vu de son état instable, Boubek du passer beaucoup de temps en prison pour toutes sortes de raison allant de l'irrespect, à l'agression et au viol. Il collabora cependant avec les gardes pour le démantèlement de la bande de Fitz Loinvoyant, qui lui fit perdre son oreille. Au fur à mesure il accumula des richesses. Cependant Delf et Thorak disparurent chacun leur tour, laissant à Boubek la responsabilité de la Famille et du quartier. Il s'en tirait pas trop mal, se lia d'amitié avec Kemelvor Kemaltar qui devint Gouverneur et put profiter de cela pour se faire anoblir et se présenter à la présidence du Sénat qu'il remporta. Quelques semaines plus tard, il gagna les élections du Consulat de la Justice contre Nobuo, qui était détestée de tous. Peu respecté par les garde, Boubek ne pu garder son poste longtemps et du s'enfuir avec l'argent accumulé jusque là.

Juillet 512 - Iona et le Hareng Terne

« Terre en vue Capitaine! Iona! ». Boubek sortit alors de sa cabine pour admirer la vue. D'ici il pouvait voir le Fronton de la capitainerie du port avec ses hippocampes comme gargouilles, les tourelles de l'abbaye ainsi que la forteresse du Gouverneur Amiral. La ville était comme le lui avait décrit le Capitaine à son embarquement. Plus le navire s'approchait de la cité, plus Boubek pouvait percevoir cette odeur infecte caractéristique de ces villes portuaires peu entretenues infestés de poissons pourries. Cependant, malgré cela, Boubek éprouva un sentiment de soulagement. Cela faisait quatre jours qu'il était en mer dans ce navire marchand depuis Fort Lointain, et il ne peut pas se vanter d'avoir le pied marin. « Vou'v'là à Iona Sir, com' j'l'ai promis m'voyez! », annonçât un homme quelque peu enrobé habillé richement avec un fort accent et une pipe entre les dents. « Bien. » rétorqua Boubek « Comment rejoindre la Capitale d'ici ? » « Ow, savez, moi j'navigue, j'marche pwé ! St'à trois jours d'bateau'z'au Nord, J'vous aurais bien emm'né, mais paraît'il y'a des raids d'pirates en s'moment, m'voyez ?... J'vous conseil' d'aller dans une des tavernes du port, m'voyez, pis y'aura bien z'un merc'naire pour vous am'ner ! » « D'accord, merci Capitaine », dit Boubek en sortant sa bourse, qui semblait bien lourde, « Voila votre paye. » Puis il la rangea bien profondément dans sa tunique de sorte que personne ne puisse ne la lui prendre.


Ainsi Boubek retrouva le continent, enfin presque. Une fois au port il suivit les instructions du Capitaine et se dirigea vers une des Tavernes mal famés du port. Le port était assez comique et hétérogène. On y croisait des marins ivres qui dormaient contre un tonneau ou une caisse de marchandise, cette dernière qui avait été débarqué par les esclaves d'un riche marchand, qui lui était guetté du coin de l'oeil par des jeunes malfrats en petites bandes jouant avec leur couteaux, et ceux-ci étaient surveillés par des hommes du Gouverneur Amiral qui, eux, étaient démarchés par un vendeur de babioles. C'est au milieu de ce semblant de chaine alimentaire bruyante et puante que Boubek se fraya un chemin, la tête baissée afin de ne pas attirer l'attention des voyous, pour arriver aux portes de ce qui semblait être une taverne. « Le Hareng Terne », cette taverne portait bien son nom. Il entra. La première chose que le Noble put percevoir c'est l'odeur. Une sorte de mélange entre de la sueur, du poisson et de l'hydromel, une odeur fort peu agréable en somme. La taverne baignait dans le brouhaha, on y trouvait des marchands qui concluaient des affaires, des marins qui fêtaient leur retour et même des musiciens. « Tavernier ! Une Capitale ! » « On a pas d'ça ici étranger ! On a qu'des Brinhol ! » « Bon bah c'est ça, une Bri... ton truc là» Une fois servit Boubek contempla la salle a la recherche d'un potentiel guide. C'est alors qu'au milieu des marins qui jouaient aux cartes il aperçu un homme solitaire, visiblement fort imposant habillé de cuir et avec un arc à ses cotés. « Tsé ! Un chasseur dans une ile portuaire. Il vient du continent lui. Tavernier, z'avez des infos sur le bonhomme là-bas ? » « Lui là ? On sait pas trop, paraît qu'il vient de Guevrac. J'crois qu'il a eu une prime du Gouverneur Amiral pour avoir participé au dénichage des derniers membres d'la bande à Bill Moscaw qui a été démant'lé en 510. Depuis il cherche du boulot.» Boubek s'approcha donc de l'homme et lui demanda la permission de s’asseoir. L'homme l'ignora. Il était brun, avec un teint relativement rosée, les yeux marrons et une cicatrice sur le coté droit de la lèvre inférieur. « Tséh. Bon j'me présente, Boubek d'Hersatz, je viens d'Esperia tu connais ? » « J'en ai entendu parler. » L'homme avait une voix rauque, il ne semblait avoir de yeux que pour sa Brinhol « Bien, mon gars, mon p'tit doigt me dit que tu viens du continent. Et j'ai besoin de rejoindre la Capitale le plus vite possible. Je peux te payer grassement pour tes services. Ta mission est simple : me protéger et m'emmener entier devant les portes de la Capitale. » « Entier j'sais pas si ça va être possible, il te manque déjà une oreille vieillard. »Ironisa l'homme « Comédien qui plus est! 8 Espers de Lapis pour toi si tu rempli cette mission pour moi. » « C'est que tu as les moyens vieillard, qu'est ce qui m’empêche de te les prendre tout de suite ? » « Tu es un homme d'honneur mon gars, ça se voit, les pourriture j'connais, et t'en est pas une, sinon tu serai avec les autres. Tu accepte ? » « 2 Espers de diamants, tu paye la charrette, ma Brinhol et marché conclu, je dois rentrer au continent de toute façon. » « A la bonne heure ! Tu rentrera après m'avoir emmené ! Je suis Sir Boubek d'Hersatz, Ex-Consul d'Esperia» « Loric, juste Loric. »


C'est ainsi que le duo traversa l'ile d'Iona afin de rejoindre le continent à la barque. Une fois à terre, ils louèrent une charrette. « Bien! le chasseur sortit une carte du continent, nous sommes là. Nous allons passer par Guevrac puis monter au Nord et contourner les montagnes par l'Est, après on aura plus qu'a traverser l'Albunae et nous serons à la Capitale. » « Attends, tu te fous de ma gueule ?!» Hurla le vieillard « Pourquoi ne pas tout simplement aller au Nord immédiatement nous y serons plus vite ! » « Pour la même raison que ton Capitaine n'a pas eu envie de t'emmener en bateau, la cotes est envahit par les pirates. Et les montagnes sont enneigés, nous ne pourrons pas passer avec la charrette. De plus nous pourrons nous ravitailler à Guevrac, j'y connais pas mal de monde.» Boubek grogna « Grumpf... Combien d'jours à peu près ? » « Une vingtaine grand maximum. Dix-huit ys on a un peu de chance. En route.»


Six jours plus tard, le noble et le chasseur arrivèrent à Guevrac sans encombre, le chasseur chassait, le vieux grognait. Durant ce petit bout de chemin les deux hommes parlèrent de leur vies respectives. C'est comme ça que Boubek pu apprendre que Loric était le fils d'un père et d'une mère Galdyriens qui travaillaient dans une réserve de marbre. N'ayant pas assez de temps à consacrer à leur fils, ceux-ci l'auraient confié à un chasseur avec qui il apprit toute les bases du tir à l'arc. Boubek quant à lui resta plus réservé sur les motifs de son retour au continent, il parla d'Esperia, de son fonctionnement, de ses habitants, de son architecture et comment celle-ci lui avait permis de monter les échelons de la société tout en passant sous silence ses activités illégales. Il parla aussi de sa vie avant Esperia, de l'époque de ces études artistiques à la Capitale, de son service militaire et de sa vie de mendiant. Cette dernière anecdote fit rire Loric, qui ne croyait pas qu'un mendiant puisse devenir Noble. Une fois installé à l'auberge de Guevrac, Boubek songea à tout ce qu'il avait traversé ces dernières semaines. Il y fort peu longtemps, il était Consul de la Justice à Esperia, tout son boulot avait enfin payé, et il était devenu incroyablement riche. Pas grâce à son travail de Consul ou de Peintre, mais grâce à ses petites combines, son quartier, Adobe, et l'argent des amendes bien trop élevé qu'il percevait. Cependant ça n'a pas tenu longtemps. Et les problèmes arrivèrent, la garde se rebella. Son ami, le Gouverneur Kelmazad qu'il s'était mis dans la poche auparavant, ne pouvait pas le protéger plus longtemps. Boubek du fuir la ville, mais pas les poches vides. Il devait disparaître au moins un temps et espérer qu'on le croit mort. Pendant ce temps là Loric s'entretenait avec le Seigneur Belenos afin de se renseigner sur les dangers de la région. Le seigneur, pas peu fier, lui annonçât que celle-ci était sure grâce à ses mesures anti-criminelles. Rassuré Loric pu alors préparer la seconde partie du voyage. Il fit le plein d'Astaloche et de Pyyrhec. Ainsi, ils purent repartir le lendemain vers le nord.


Les cinq jours suivants se passèrent sans encombres. Comme l'avait dit le Seigneur de Guevrac, la région était relativement sure. Et atteignirent donc la région d'Albunae, il croisèrent, le long des routes du sud de la Capitale, des réserves d'Anthracite, des forets de chêne et de châtaigner et continuaient progressivement leur route vers le nord. La nuit du quatorzième jour les hommes s'installèrent au milieu d'une clairière, au coin du feu, le chasseur qui avait pour habitude d'étudier la carte le soir venue annonçât « Plus que 4 jours, vieillard ! Pas trop fatigué ?! » « Va crever gamin, contente toi de faire ton travail et monte la garde! » La mauvaise humeur quasi-constante du vieil homme amusait beaucoup le chasseur. Loric avait deviné qu'il lui était insupportable d’être ainsi dépendant d'un guide. C'est sur ces paroles que le vieillard se coucha dans la charrette dans un grognement. La nuit était calme, si ce n'est qu'on pouvait entendre un dogue candrin sauvage aboyer de temps en temps.Le chasseur commençait à s'habituer à ces nuits calmes et rêvassait en admirant les étoiles. Lorsqu'il put entendre au loin des bruits furtifs qui ressemblaient à des bruits de pas. « Halte, qui va là ?! » Hurla le chasseur en armant une flèche. Son cri réveilla Boubek. C'est alors qu'un jeune garçon, visiblement frigorifié et affamé sortit du sous bois et s’approchât du campement. « Me faites pas d'mal M'sieur, J'jouais avec des copains dans la foret et on a été attaqué par des sangliers ! J'ai couru aussi que j'ai pu, mais j'me suis perdu maint'nant... Par l'Arbitrio aidez moi. » Le chasseur lâcha immédiatement son arc et installa le garçon auprès du feu et lui donna les reste du repas. « Qui c'est ce gamin Loric ?! J'te paye pas pour faire la nourrice ! » « Il vient du Sud, il est perdu, faut le ramener chez lui. » « Mais... on va au Nord ! Ca va nous faire perdre du temps, pas question ! Il retrouvera son chemin tout seul le gamin. Je te paye pour me ramener aussi vite que possible, commence pas à jouer les sentimental. » « Us ! On ne peux pas laisser un gamin ici, il va se faire bouffer !» « Écoute Loric » Reprit Boubek avec une voix agacé « La charrette est à moi, tu fais ce que tu veux, pars avec le gamin mais tu n'aura pas ta paye. » Le chasseur se retrouva alors en plein dilemme, ces quinze jours passés à marcher n'aurait servi à rien si il ramène le gamin, cependant s'il ne le ramène pas, celui-ci n'allait surement pas s'en sortir. « Emmenons le avec nous, on le déposera dans une ferme environnante. » Décida le chasseur « A la bonne heure ! Mais tu l'attache, j'le connais pas et je ne veux pas me retrouver avec un couteau entre les deux yeux en pleine nuit et je ne payerai pas pour sa bouffe, compris ?! » Ils repartirent le lendemain. Deux jours plus tard, il laissèrent le gamin dans une ferme bourgeoise, les fermiers promirent de le ramener en échange de pièces d'or ayant la même valeur que 3 Espers de Lapis. Le voyage continua sans un mot, le chasseur toujours rancunier de l'attitude de Boubek vis-à-vis du garçon ne lui adressait plus la parole, et ce dernier en était fort aise. C'est ainsi qu'au Dix-huitième jour, il arrivèrent devant les portes de la Sublime Capitale. Le chasseur prit sa paye sans un mot, et regarda une dernière fois le vieillard d'un air dégouté et s'en alla au sud. « C'est ça, dis pas merci surtout ! Fils de catin ! »



512-514 - Argent, Pouvoir, Loisir

Boubek retrouva alors la vie de la Capitale. La première chose qu'il fit, c'est de s'acheter une demeure imposante dans le quartier des Municon et une horde d'esclaves. Puis à jouir paisiblement de sa vie oisive en écumant les bordels et en organisant des orgies festives. Il s'associa à quelques bandes de malfrats notamment des membres d'Hukkomelsen pour assurer sa protection face aux quelques notables qui pouvait le jalouser. En effet il avait la fâcheuse tendance à rire des autres notables coincés, d'ailleurs il ne les invitait que rarement. L'Ex-Consul a toujours pris plaisir à voir les autres le détester tout en ne pouvant pas l'atteindre, cela lui donnait une impression de toute puissance. L'ex-consul n'avait peur de rien, il avait de l'argent, qui lui conférait loisirs et pouvoir.



Avril 514 - «Le coffre est vide Sir...»

« Le coffre est vide Sir, nous ne pouvons plus payer les mercenaires qui vous protègent. » Un an et quelques mois plus tard, voilà ce que lui annonçât Lefroy, son majordome. « Comment-ça nous ne pouvons plus ?! » « Et bien... Sir, il m'ont réclamés leurs paye pour le mois dernier, je suis donc allé à la banque, celle-ci a refusé de me donner la somme nécessaire. Nous n'avons plus l'argent. » « Mais... Ce n'est pas possible ! J'avais assez d'argent pour une vie ! Il ne peut pas disparaître comme ça ! » « Sir... Sauf votre respect, je vous préviens depuis plusieurs mois que les fonds commencent à baisser... Que dois-je faire ? Si nous ne payons pas les mercenaires, ils vont devenir dangereux, Sir. » « Que suggère tu ? » « Vendre les esclaves et un peu de mobilier, Sir, cela devrait suffire, mais nous devrons les renvoyer ensuite, nous ne pourrons pas les payer un mois de plus. » Les esclaves furent donc vendus, les mercenaires payés puis renvoyés. Boubek savait qu'il n'avait que repoussé l'inévitable. « Lefroy, combien de temps pouvons nous tenir ? » « Si vous ne travaillez pas monsieur, je crains que les impôts du mois prochain ne soient les derniers. Apres cela, la garde royal saisira votre demeure.» Boubek n'a jamais réussi à travailler à la Capitale. En tant que peintre, il ne pourra jamais gagner un sou, il n'y est pas arrivé avant Esperia, il n'y arrivera pas après. Et bien qu'il ai à présent quelques contacts, la cité est trop grande et trop compliqué pour y prendre un quelconque pouvoir, surtout que le Roi est bien installé. Il ne pouvait donc pas s'enrichir en détournant de l'argent comme il l'a toujours fait. Trop vieux pour prendre le contrôle d'une bande, trop petit pour une ville aussi grande. À Esperia ce fut plus facile, la ville était plus petite, plus simple. « Après tout, j'ai déjà fais fortune une fois, je pourrais recommencer... » C'est ainsi que le Noble décida de retourner à Esperia afin d'y refaire fortune. « La ville est encore fort méconnue, j'y connais presque tout ses secrets, j'arriverais sans mal à me refaire un butin. » Boubek se renseigna au port : Il n'avait pas assez d'argent pour la traversé, et de toute façon, il serait tout de suite rodé s'il arrivais en grandes pompes sur son bateau. Non, il devait y aller incognito, et grimper peu à peu les sphères du pouvoir, comme il l'a toujours fait. Il trouva parmi ses contacts une bande d'esclavagiste. « Haha, te vendre en tant qu'esclave ?! Tu rembourserai même pas la bouffe que tu nous couterais ! » « Ecoute, je suis près à payer, je veux juste que tu assure ma sécurité pour la traversée. Tu vois cette clé ? C'est celle de chez moi, un manoirs au quartier des Municon. Si tu arrive à me faire vendre à Esperia, il est à toi, avec le majordome et tout le bordel qu'il y a dedans! » « Elle est bizarre ton histoire mon vieux, pourquoi tu veux être esclave ? » « J'ai mes raisons. Je veux juste est vendu à Esperia hein, pas ailleurs ! » L'Esclavagiste accepta, c'est bien la première fois qu'on le payait pour se faire vendre. Le lendemain, Boubek s'habilla alors avec une tenu à capuche qu'il acheta à un clochard, et embarqua sans regarder derrière lui. En regardant ses yeux, on pourrait s'attendre à voir de la tristesse, mais non, on pouvait y voir de la jubilation, Boubek semblait excité à l'idée de retourner à Esperia. Il avait abandonné propriété, richesses, titres et pourtant il semblait heureux. Heureux de pouvoir reconquérir cette ville qu'il a toujours considéré comme sa propriété. Peut-etre qu'après tout, cette perte d'argent subite n'était qu'un prétexte pour lui même. Peut-être...


Notes

  1. [1] Les Oeuvres de Boubek