Utilisateur:Oalynn

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RolePlay :




     Oalynn Targon
Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de







Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
LynniHappy
Pseudo
Oalynn



Informations Diverses
"Vive les Cuistots !"










Oalynn Targon

Description

Nom : Targon

Prénom : Oalynn

Âge : 25 ans

Sexe : Féminin

Taille : 1 mètre 65

Poids : Environ 70 kilos

Religion : Monachisme, plutôt pieuse

Origine : Fille de Capitalins, à la Capitale, dans le quartier Cad.

Langue : Capitaline

Métier : Cuisinière ou plus communément, cuistot

Physique et autres

Oalynn est née à La Capitale, au sein d’une taverne familiale dans le Quartier Cad, avant qu’il ne soit ravagé. Gérée par son père et sa mère, alors que son frère s’occupait de l’alcool et sa mère du service, la jeune femme s’est tout bonnement dirigée dans la voie de son père, dédommageant quelques fois sa mère à sa tâche. Plutôt de petite taille dans sa famille, elle mesure un mètre soixante-cinq, rien de vraiment extraordinaire, pour une Capitaline pur souche. Elle arbore fièrement une longue chevelure couleur châtaigne, souvent emmêlée et pas coiffé, celle-ci arrivant au niveau de ses hanches, dans des mouvements fluides à chaque pas. Son regard d’un bleu ciel semble doux et calme, et c’est bien le seul moyen par lequel on peut distinguer ce qu’elle ressent vraiment ; Ses yeux ne mentent jamais. Elle n’est pas forcément mince et arbore un très léger embonpoint, que complètent ses formes féminines, sans pour autant être spécialement attirante, c'est une femme banale. Sa peau pêche ne semble pas vraiment abîmée, mais est souvent salie par les différents “plats” que fait la jeune cuisinière. Il se trouve d’ailleurs que son dos abrite de nombreux tatouages -des lotus, en l'occurrence-, comme un tableau inachevé, que sa tignasse cache aux yeux des plus curieux. Elle s’habille d’une manière simple, mais apprécie de se vêtir élégamment quand elle le peut.

Compétences

  • Créativité : Pour faire des plats uniques, Oalynn est très forte. Plats insolites passant du Rat Farci aux pommes à La Tentacule cuite au thé agrémenté de Fromages, la jeune femme en a des idées. Mais pas forcément les plus goûteuses. Elle connaît quand même les plats basiques, et n’hésite pas à faire payer des esclaves pour goûter ses inventions.
  • Sens du goût : A force de manger différents plats et aliments, la jeune femme sait reconnaître ce qui est bon ou non. Après, tout est une question de goût.
  • Alphabétisation et calcul : Oalynn a quelques bases en lecture et en écriture -digne d’une enfant de six ans- mais sait par contre compter -et il vaut mieux si elle ne veut pas se faire avoir-.
  • Minutie : La jeune femme s’implique à la découpe des aliments, la cuisson, c’est vrai. Quand elle ne discute pas avec un client. Elle fait relativement plus attention à ce qu’elle met dans les assiettes selon le statut de la personne.

Qualités

  • Calme : La jeune femme s’emporte peu souvent, encaissant les mauvais coups un par un ; c’est une vrai bombe à retardement. Elle préfère prendre du recul sur un sujet, d’observer, avant de parler.
  • Optimiste : Oalynn trouvera toujours quelque chose de positif a sortir sur une personne.
  • Polie : Elle reste à sa place et respecte comme elle peut les statuts des personnes.
  • Docile : La demoiselle se laissera facilement écrasée pour mieux rebondir, laissant facilement les personnes empiéter sur sa fierté.
  • Sûre d'elle : Elle a l’habitude de se surpasser quand on l’a rabaisse pour prouver le contraire, ayant confiance en ses capacités.
  • Fraternelle : Elle a tendance a mieux s'entendre et aider des Capitalins.
  • Adroite : La demoiselle ne renverse jamais les plats.
  • Tient bien l’alcool : son frère l'ayant initié au goût de la bière, la jeune femme supporte plutôt bien les alcools plus ou moins alcoolisés.

Défauts

  • Influençable : On peut facilement convaincre la jeune femme avec de bons arguments.
  • Corruptible : Elle a une fixation sur l'argent, de peur d'en manquer, et n'hésitera pas à changer d'avis contre quelques pièces d'or. On pourrait la qualifier de corruptible, elle répondra juste ne pas avoir le même intérêt que les autres.
  • Fainéante : Si on ne la pousse pas plus que ça, elle se contentera de faire le nécessaire.
  • Tête en l'air : Il lui arrive de vagabonder au gré de son imagination et Oalynn peut vite s'y perdre pour oublier totalement ce qu'elle doit faire.
  • Naïve : Elle a tendance a croire 90% de ce qu'on lui raconte.
  • Peureuse : Elle a tendance a être effrayée et intimidée par n'importe quoi.
  • Mauvaise joueuse : La jeune femme a particulièrement du mal a accepter les défaites dans des jeux.
  • Butée : Elle a un avis un peu stéréotypée des différents peuples, et elle y croit comme du fer.
  • Ne tient pas sa langue : Elle a tendance à répondre.
  • Impolie : Elle a des tendances de gueuse et elle trouve cela tout à fait normal.

Particularités et habitudes

  • Claustrophobe : Oalynn ne supporte pas de rester enfermée trop longtemps, dû à un vieux traumatisme dans son enfance, et risque de faire une crise d’angoisse et un malaise.
  • Complexée par sa taille : Elle a l’habitude de se mettre sur la pointe des pieds quand une personne plus grande qu’elle lui parle, pour mieux l’observer, même si elle peut paraître stupide.
  • Attache ses cheveux quand elle cuisine : Il faudrait éviter de les salir, c'est logique.
  • Pas très bonne cuisinière : Ses plats imaginés peuvent être plus infects les uns que les autres et seul le sourire qu’elle arbore face aux clients en déposant le plat les convînt de les manger entièrement, parfois.
  • "Les yeux sont le reflet de l'âme" : Lorsqu’elle juge quelque chose ou quelqu’un d'intéressant, elle cligne deux fois des yeux rapidement, à ce qu’elle juge être le plus important. Elle clignera une fois des yeux si elle est surprise et plissera les yeux quand elle est suspicieuse, et regarde en l’air quand quelque chose l’ennuie.
  • Allergique aux chiens ou autres canins : La jeune femme est allergique, et si un à le malheur de s’approcher elle risque d’éternuer et si elle entre en contact avec la bête, Oalynn risque de subir des gonflements du visage et des mains combiné avec des plaques -et c’est tout sauf agréable à voir-.
  • Tatouages : Il se trouve d’ailleurs que le dos de la jeune femme abrite de nombreux tatouages -des lotus, en l'occurrence-, comme un tableau inachevé, que sa tignasse cache aux yeux des plus curieux. Une rumeur dirait que c'est une tradition dans la famille Targon, et qu'elle en aurait sur la majorité du corps.
  • Ne sait pas nager : N'ayez pas le malheur de la mettre dans un bassin où elle ne touche pas le fond, au risque de la voir couler comme du plomb.

Intérêts culturels et goûts

Ce qu'elle aime

  • La bonne nourriture : Qui n’aimerait pas déguster des plats digne des plus grand chefs ?
  • Les beaux habits : On dit que l’habit ne fait pas le moine. Mais il est toujours agréable d’être bien vêtue.
  • Les tatouages (“Temporaires” ou non) : Pour elle, c’est comme une seconde peau, en plus d’être esthétique et surtout, symbolique.
  • L’argent : Évidemment, c’est la chose la plus utile et la moins traître qui existe.
  • La nourriture salé, grasse : Quoi de mieux ? Sentir le goût du sel est agréable.

Ce qu’elle n’aime pas

  • Se faire voler : Qui aimerait perdre ses biens, franchement ?
  • La nourriture trop sucrée, trop épicée : Beurk.
  • Les endroits clos : Il suffirait juste qu’elle y soit enfermé pour quoi que ce soit et elle perd totalement son sang-froid.
  • Perdre son temps : Parler d’un sujet banal avec une personne qui n’en vaut pas l’intérêt alors que l'on a une tâche à faire… Rien de plus barbant.
  • Être sous-estimée : Si la jeune femme peut montrer qu’elle vaut bien plus que ça, elle le fera.
  • La plonge : Quand elle le pouvait, la jeune femme laissait la tâche à son frère avec un grand plaisir.
  • Les chiens : Quand on en est allergique, ça se comprend.
  • Perdre : La jeune femme est mauvaise joueuse et déteste perdre.

Relations

Relation général avec les différents peuples

  • Capitalins : Evidemment qu’elle s’entend bien avec les Capitalins, étant donnée qu’elle vient du même Royaume. Elle a même tendance à être un peu fraternelle avec, quand elle peut donner un coup de main.
  • Carrogians : La jeune femme les apprécies sans plus, les trouvant un peu soupe-au-lait et cher.
  • Qadjarides : Elle les apprécie plutôt, surtout pour leur art et l’ambiance qu’ils mettent lors de fêtes.
  • Huras : Sans les détester, elle les trouve un peu trop stricte sur leur manière de penser et leur habitude de si-tu-me-provoques-je-vais-te-battre-en-duel-pour-l’honneur-de-la-chevalerie.
  • Lig-Ocolidiens : Elle ne les apprécient pas trop, car, les seules fois où elle en a vu, ils ont failli créer un massacre dans la taverne. Trop violent et stupide à son goût.
  • Adaarions : Plutôt calme la majorité du temps, elle les trouve plutôt intelligents et respecte particulièrement les moines.
  • Nordiques : La jeune femme les fuit comme la peste, pour elle, ce sont des oiseaux de mauvais augure.

Amis déclarés

Aucun pour l'instant.

Connaissances

Nora Mordïn : C'est sa maîtresse, elle l'a trouve plutôt agréable, quoi que frêle et en sucre à son avis. Elle apprécie peu qu'elle soit partie sans la prévenir.


Théodora Mullingar : Elle la connait peu, mais trouve qu'elle est plutôt de bonne compagnie, même si elle a tendance à changer rapidement -et trop souvent- de sentiment.


Andrea Franzone : Elle le trouve plutôt sympathique, l'ayant aidé à plusieurs reprises.



Fio Linden : Elle sait juste que c'est la fille adoptives des Loystos. Elle a pitié d'elle et la trouve parfois un peu... Etrange.


Abendagor : Elle le trouve plutôt amical.


Vlademar : Tantôt sympathique, tantôt étrange, c'est quelqu'un qui semble avoir différentes facettes, d'après elle. Il s'est fait lamentablement tué sur la place centrale. Elle trouve cela dommage, ayant perdu un client régulier de la taverne.


Valdteri : L'ethyliste qui donne un coup de main à la taverne. Elle le trouve parfois chiant, surtout depuis qu'il est passé habitant, mais le supporte en général.


Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell : Oalynn trouve que la Noble fait preuve d'une grande générosité et lui en est reconnaissante.


Meauvent : Elle apprécie plutôt cet homme de lettres même si parfois ses mots compliqués sont peu compréhensibles.

Méfiance/Pas très appreciés

Lyre Ester : La jeune femme l'a trouve étrange... Mais apprécie surtout sa bourse pleine de piécettes d'or. Elle a tendance a prendre la tête aux gens, dont celle d'Oalynn.


Famille:Dreher : Elles s'en méfie, ne les appréciant pas vraiment. Elle trouve qu'ils n'ont rien à faire dans une taverne, sauf pour boire et se remplir la panse.


Raphael D Lumione : Elle le trouve hautain et la premiere approche qu'il a eu ne lui a pas plu.


Eldingar : Il lui fait terriblement peur. En plus, c'est un Nordique, raison de plus.


Morgen : Un fossoyeur et client régulier de la taverne. Elle n'aime pas trop l'attitude qu'il peut avoir et les critiques qu'il fait de la Capitale, le tout empirant depuis qu'il est habitant. Et puis, c'est un Nordique, c'est une raison largement suffisante à ses yeux.


Aaron : Voleur, mercenaire et Nordique. Tout ce qu'il faut pour qu'Oalynn se méfie.


Pépi guðrækinn sta-Skÿrn Moscaw : Souveraine d'Esperia, elle compte racheter la taverne du Corsair Nouarr et l'idée de devoir cuisiner entourée de Nordiques dans une taverne de Nordique ne lui plaît pas DU TOUT.

Ennemis déclarés

Aucun pour l'instant.


Histoire

Avant Esperia

L'Insouciante

Insouciante.jpg

Que peut-on dire d'une enfant chérie durant son enfance, par des parents aimant, dans le nid douillet qu'est le foyer familial ? Rien d'autre que c'est une petite fleur qui commence à s'éveiller à la vie, lentement, mais avec beaucoup de tendresse, selon la manière dont on s'en occupe. Et bien, c'est totalement ce qu'on pourrait pensé de la petite Oalynn, âgée de 5 ans. Une petite fille curieuse, ayant ses moments de joie et de pleurs, de caprices. Mais tout ce qu'il y a de plus mignon et adorable, dans la fleur de l'âge. Elle vivait donc, évidemment, chez ses parents, dans leur taverne, établie dans le quartier Cad. Son père, bien barbu, arborait un ventre rond, et avait pour femme son adorable mère, généreuse et tendre autant envers son mari que ses enfants. Pour finir, elle avait un frère aîné, âgé seulement de 10 ans de plus. Les deux adultes géraient donc leur taverne familial depuis un moment, et la jeune Oalynn profitait des bons plats de son père, qu'elle raffolait, avec son frère. Elle le fixait souvent à retourner les pièces de viande, en enlever les nerfs d'un coup puissant de la main avec son long couteau, et il lui arrivait parfois de l'aider à éplucher des fruits ou légumes, et cela la ravit à chaque fois. Un jour, alors qu'Oalynn embêtait -encore- son frère Arvord, celui-ci, pour essayer de détourner son attention, lui raconta un secret. «T'sais quoi ? P'rait que dans la cave, y'a des créatures magiques ! dit-il, en espérant qu'elle le croirait -ce qui fût évidemment le cas- -C'est vraaaai ? Oooooh ! rétorqua-t-elle les yeux brillant de curiosité. -Ouais ! T'veux qu'j't'montre ?» lâcha-t-il, arborant un sourire fier de sa petite blague. La petite fille hocha vivement la tête, suivant le jeune garçon. Il ouvrit la porte qui grinçait d'un air mauvais, lui indiquant ensuite de la main le fond de la pièce, noir par le manque de luminosité de l'endroit. La jeune innocente entra sans rien soupçonner et eut à peine le temps de se tourner que le fracas de la porte se refermant, sûrement par le vent, retentit. La gamine écarquilla ses yeux et commença à taper contre la porte en bois, avec ses tout petits poings, l'air effrayée. «Arvord, Arvord ! ARVOOORD !» criait-elle, l'air paniquée, n'entendant pas les petits ricanements de son frère de l'autre coté. La petite fille, au bout de dix minutes, sanglotait, fixant la porte, toute tremblante, criant comme elle pouvait. Après vingt minutes enfermée à l'intérieur, on ne l'entendait plus. Le jeune frère, un peu inquiet, ouvrit la porte et constata l'état de sa sœur, tétanisée, dans un coin. Elle ne bougeait plus, et semblait commencer à tourner de l’œil. Il sorti la petite fille et appela ses parents, à qui il expliqua la situation quand la petite fille fût au lit, ils le sermonnèrent toute la soirée, alors que la petite Oalynn, encore choquée, n'imaginait pas que son frère avait fait cette blague... Mais bien que c'était l'oeuvre du vent. Le lendemain, l'adolescent vint s'excuser auprès d'elle alors que la petite lui expliqua qu'il l'avait sauvé, et, n'osant pas dire la vérité, Arvord se jura de ne plus jamais recommencer cela. Depuis, Oalynn, devenue adulte, est claustrophobe, et n'osa plus jamais fourré son nez dans des choses qu'elle ne connaissait pas, gardant sa curiosité pour elle même.

L'Angoissée et les Dettes

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La jeune femme commençait à couper la tranche de boeuf face à elle, alors que la taverne commençait peu à peu à se remplir. Les habitués se mettaient dans le fond, pour avoir un point de vue sur toute la salle, et les plus assoiffés s’installaient sur le comptoir, attendant vivement la tavernière du jour, qui faisait service seule le temps que la famille revienne du marché. On pouvait entendre de la cuisine les différents bavardages, et la jeune femme posa mollement la viande sur la plaque de cuisson chaude, avant de se diriger vers le comptoir, où les nombreux hommes attendaient déjà leur choppe. La jeune femme commença à prendre les divers commandes -surtout composée de bière La Capitale, celle avec un goût d’orge macéré, et rien d’autre- et se mit à discuter avec un habitué. «-Alors mam’selle, encore derrière l’fourneau ? lança l’homme, tout en buvant de temps à autre le contenu de la choppe en terre cuite, -T’jours oui. En même temps, c’pas comme si ça vous dér’geait !» L’homme ricana avant de finir cul-sec la bière, et d'en recommander. La jeune femme sentit soudainement une odeur de brûlé qui lui chatouillait les narines, et se dépêcha d’aller dans la cuisine, retirer la pièce de viande de la plaque, laissant apparaître la partie calciné sous ses yeux. Oalynn leva les yeux en l’air, lâchant un léger soupire, avant de laisser tomber mollement la viande dans un bol en bois abîmé, camouflant la zone trop grillée avec des feuilles de salades pas vraiment fraîches et une sauce dégageant une odeur forte, avant de l’apporter accompagné d’une choppe de bière. L'homme remercia la jeune femme sans grande conviction et commença à boire, alors qu'Oalynn partait se réinstaller derrière le comptoir, elle entendit soudainement la vieille porte grinçante de la taverne claquer contre le mur avec férocité, et constata sans pouvoir agir que cinq hommes dont certains aussi imposant que des ours entrèrent, se dirigeant avec un air tout sauf rassurant en sa direction. Oalynn les regarda, tentant de feindre l’ignorance face à la violence de leur acte, mais une lueur inquiète et peureuse se lisait dans son regard, cette venue s’annonçant plutôt mauvaise à son goût. Ils s’approchèrent vivement en sa direction, le visage affichant une mine malsaine. La jeune femme recula légèrement, d’un pas, avant de voir les brutes s’approcher, et, celui qui semblait être le chef du jour taper contre le comptoir avec violence, les clients précédemment installés laissant celui-ci vide, ayant dégagé la voie pour les gros bras. Oalynn sursauta légèrement, et l’homme, fixant la demoiselle d’un air féroce, aboya : «Alors mon or ? Il est où mon or ?! Si t’m’le passes pas maintenant, j’brûle l’taverne et j’r’trouve les proprio’ et leur fait cracher l’sous qu’ils m’doivent !» -He-hein ? La jeune femme écarquilla les yeux, sans comprendre la situation. -Donnes S’pèce de- cria-t-il, sur le point de la frapper violemment avec son poing droit, alors que l’aîné surgit accompagné de ses parents, remarquant facilement la mine déconfite de la cadette, sur le poing de se faire violenter. -Eh D’gagez d’là ! hurla-t-il, s’approchant à grands pas, ceux-ci retentissant sur le parquet grinçant d’un air mauvais et bruyant. -O-on est vraiment désolés, on- on sait qu’vous doit d’l’argent mais l’en manque un peu, alors s’il vous plaît... dirent les tenanciers et parents d’Oalynn, fébrilement. L’homme cracha au sol, avant de rugir. -Vous avez jusqu’à la s’maine prochaine ! S’non, j’vous fait pulvériser comme des merdes !» Il finit par reculer, tout en faisant faisant un signe aux restes de la bande avant de prendre congé, alors que la jeune femme regardait d’un air effaré ses parents, ceux-ci s’approchant vivement de la jeune fille, encore sous le choc. Comment avaient-ils pu oublier d’émettre une information si importante ? Son regard laissait apercevoir un air plein d’incompréhension et d’un sentiment proche de la trahison, et, en la voyant dans cet état, ses parents répliquèrent instantanément, culpabilisant. «Ma p’tite fille, l’on v’lait juste pas t'inquiéter...» Oalynn se laissa tomber sur le sol, alors que finalement, la taverne fermait, la majorité des personnes s’étant volatilisés, permettant à la famille de s’expliquer. Ses géniteurs lui racontèrent maladroitement qu’ils avaient dû contracter des dettes pour la survie de la taverne, car, la nourriture et les prix grimpant depuis quelques mois, ils durent empruntés au Frappes à Barres. La situation ne semblait plaire à personne, la jeune femme gardant la tête basse, sans un mot. Elle finit par relever la tête, lâchant mollement. «J’vous aid’rai à payer.» Elle termina la discussion en se levant, partant en direction de sa chambre pour se reposer, et encaisser le choc subit par la nouvelle.

Le Futur d’une Optimiste

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La jeune femme regardait l’établissement brûler, l’air absente. Combien de générations s’étaient investit dedans ? L’avait fait vivre comme ils pouvaient, malgré la tempête, les dettes, les moments de faiblesse ? Elle ne savait pas -et s’en moquait un peu, d’ailleurs- mais elle faisait face aux flammes et la chaleur étouffante du brasier, alors que tout le monde se bousculait pour s’enfuir, et que certains gardes prenaient le plaisir de frapper des innocents -mais c’était ainsi, à la Capitale, depuis des années- et ainsi, en ce jour de Mai 513, Oalynn et sa famille perdurent tout ce qu’ils avaient. D'après des rumeurs, la bande des Frappes à Barres avaient été mis hors état de nuire par les gardes. Mais ces mêmes personnes mirent le feu à certains bâtiments, en saccagèrent d'autres, pillèrent, tuèrent... Évidemment, la taverne n'échappa pas à ce funeste sort, et tout les biens que la famille avaient brûlèrent avec. Ils n'avaient réussi qu'à sauver assez de nourriture pour tenir environ une semaine. Oalynn sortit de ses pensées quand son frère lui attrapa avec force le bras et la tira pour l'emmener loin du quartier. Une fois les deux jeunes adultes sortis, ils rejoignirent leurs parents dans le quartier de la Belle-Roseraie, plutôt calme. La plèbe déjà installé fixait les nouveau venus d'un air mauvais, et la famille s'installa dans un coin, alors que de nombreuses personnes murmuraient. Visiblement, ils devraient rester un moment ici.

Combien de temps cela faisait ? Au moins six mois qu'ils étaient là. La nourriture manquait, les dettes s'accumulaient. Ils n'avaient pas réussi à trouver un logement ou un endroit pour réouvrir la taverne, le Cad était à moitié calciné et peu d'endroits dans leur ancien quartier avaient survécu. La vie devenait de plus en plus pénible et l'on pouvait dire qu'une épée de Damoclès tournait au dessus de leur tête, n'attendant que le bon moment pour couper le dernier lien qui les tenait à la vie. Que pouvaient-ils faire ? La jeune femme ne se voyait pas aller travailler dans ces trous à rat avec sa mère pour faire comme toutes les femmes désespérées et sans le sou. Il fallait trouver une autre solution. Comment trouver beaucoup d'argent ? Oalynn soupira. Elle n'avait aucune idée, et se leva pour prendre l'air, sortant du Quartier pour aller se balader. Passant par les voies principales, la jeune femme finit par croiser un esclavagiste. Il beuglait sur des hommes et femmes enchaînés, en mauvais état. Certains la fixait d'un air suppliant alors que d'autres la fusillait littéralement du regard, comme s'ils lui reprochaient leur piteuse situation. La jeune femme passa rapidement à coté avant d’entendre une discussion. «-J’vous l’fait à cent d’or. -Cent d’or ? L’vaut pas, vu son état ! répondit l’homme en donnant un léger coup dans la jambe gauche du produit, celui-ci lâchant un gémissement de douleur. -Quatre-vingt dix ‘lors ? -Quatre-vingt. renchérira-t-il. -Quatre-vingt dix ! insista-t-il. -Quatre-vingt cinq, c’mon dernier prix. S’non t’peux aller vendre ta fripouille ailleurs !» vociféra-t-il. Il avala sa salive avant d’hocher la tête, l’esclavagiste lui lâchant finalement la somme. Autant d’or pour un esclave ? Oalynn n’y revenait pas. La jeune adulte se mit à courir pour rejoindre Belle-Roseraie, et, essoufflée, arriva pas très loin de ses parents, au bout d’une quinzaine de minutes, avant de remarquer des hommes avec un air sérieux et cruel fixant sa famille. Que se passait-il ? Elle comprenait vite que c’était les hommes à qui ils avaient empruntés, par le ton qui augmentaient au fur et à mesure de leur discussion. Au bout d’un moment, un gros bras, la remarquant, s’approcha avant de l’attraper et la tira par les cheveux jusqu’aux cotés des autres adultes. Oalynn, apeurée, tentait vainement de lui faire relâcher sa prise, alors qu’elle entendait ses parents : «Laissez notre fille, on vous en supplie ! sanglotèrent-ils, l’air effrayée pour elle. -Vous aviez trois semaines pour payer. TROIS SEMAINES! Vous avez largement dépassé le délai. Alors on vient récupérer ce qui nous appartient !» cria l’homme, alors qu’il fixait les babioles de la famille, à la recherche d’un quelconque bien qui aurait de la valeur, avant de jeter un oeil sur la jeune femme, et sourire peu à peu malsainement, une mauvaise idée lui ayant visiblement effleurer l’esprit. Il regarda l’homme qui retenait Oalynn par ses cheveux, et lui lâcha. «Eh, si j’me rapelle bien, t’as un ami qui achète des esclaves, hein ? -Ouais m’sieur. répondit-il d’un air calme. -Alors c’est d’cidé ! On la r’c’père en échange de la dette ! P’is, elle doit valoir une bonne bourse de pièce celle là ! ricana-t-il, avant de faire signe à l’interlocuteur de l’amener plus loin, alors que la famille criait, suppliait, ne pouvant rien faire face à la brutalité des hommes qui partaient, triomphant.

Le balancement de la coque donnait des hauts de coeur à la jeune femme, maintenant les pieds et poignets enchaînés, enfermée dans une calle depuis au moins une bonne semaine. Ces ordures l’avaient finalement vendus. Qu’allait-elle faire ? Elle restait impuissante face à cela, maintenant esclave pour un long moment. Ils en avaient tirés un bon prix, ces fourbes, pour aller en direction d’un endroit Fort Loin-quelque chose, si Oalynn avait bien entendu. Elle repensait à tout ce qui était arrivé depuis six mois. La situation aurait pu être pire que cela, non ? Elle finirait par trouver un moyen de recontacter sa famille, les rassurer… Elle finit par sortir de ses pensées, regardant les personnes dans le même état qu’elle. Certains pleuraient, d’autres marmonnaient, juraient, ou étaient simplement aussi silencieux qu’Oalynn. C’était décidé. Elle survivrait, s’en était sûr, et elle recommencerait une nouvelle vie, là, où elle arriverait, pour honorer sa famille.

A Esperia

Jour 1 :

  • Rencontre avec Theodora, elles s'enfuient ensemble avant la vente de Gwy'.
  • Arrivent à Esperia et sont finalement donné par Delima à des jeunes femmes.
  • Oalynn est reçue par Nora, appartenant à la famille Loysto.
  • Fait la connaissance de sa fille quelques temps après.
  • Fait la connaissance de quelques Drehers et Fran.
  • Fait la connaissance de Lyre.

Jour 2 :

  • Travaille à la Taverne le soir, et n'apprécie pas trop Daviel.
  • Fait connaissance d'Anya par la même occasion.
  • Fait la connaissance du Quadjaride Djafar.

Jour 3 :

  • Travaille à la taverne, et on lui fait le tour du propriétaire.
  • Part crier l'ouverture de celle-ci.
  • A cause du stress et de la tension subit depuis sa mise en esclavage à La Capitale, la jeune femme fait un peu de grabuge en cuisine, avant de se faire menacer par la propriétaire.
  • Se fait retirer ses chaînes aux poignets par le forgeron Grym.
  • Apprend qu'elle va peut-être changer d'établissement.
  • Finit par rester la semaine dans son lit d'esclave.

[Une semaine passe]

Jour 4 :

  • Hésite à travailler au Chat Noir, de peur de froisser sa maîtresse.
  • Raconte ce qu'il s'est passé à Fran.

Jour 5 :

  • La jeune femme travaille dans le Corsair' Nouarr, géré maintenant par Nora.
  • Fait la rencontre de Valdteri.
  • Fait la connaissance de Vlademar.

Jour 6 :

  • Journée normal, la jeune femme travaille toujours au même endroit.
  • Eldingar vient plusieurs fois manger à la taverne.

[Une semaine passe]

Jour 7 :

  • Tout ce passe pour le mieux, elle continue de travailler dans la taverne.
  • Apprend qu'Anya va travailler à plein temps au Corsair Nouar.
  • Emprunte une tenue à Fran, les bretelles de sa robe s'étant mystérieusement coupé, alors qu'elle faisait une petite sieste.
  • Fait la connaissance d'Abendagor.

Jour 8 :

  • Fait la connaissance de Raphael, qu'elle n'apprécie pas vraiment.
  • Grabuge dans la taverne avec Lyre qui s'amuse à ne pas payer la note.
  • Voit qu'Anya semble avoir terriblement peur de Vlademar.
  • Fait la connaissance de la Souveraine.

Jour 9 :

  • Une journée normale se déroule.