Utilisateur:Pépi

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PepiArt.jpg



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Informations RP
Genre
Femme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier
Rang Politique
Souveraine
Prêtresse des Sept
Intendant-Adjoint du Quartier Ouest



Métier
Métier
Compléments





Fonction
Barbier



Origines
Région d'origine
Nation d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
pepitojtm
Pseudo
Pépi
Prénom IRL
Léa
Âge IRL
17












~ Description générale ~

Nom : Skÿrn Moscaw
Prénom : Pépi
Âge : 20 ans
Taille : 1c74
Origine : Le Nord

Métier : Couturière & Barbière

Caractère : Franche mais honnête, elle n'a pas la langue dans sa poche, et un avis bien tranché sur chaque chose qui suit (le plus souvent) arbitrairement ses croyances. Rêveuses, elle accorde beaucoup d'importance au sentiments et à l'intuition. Son plus gros problème est surtout son obstination, elle est très têtue et veut toujours avoir raison. En ce moment, il est rare de la voir autrement que de bonne humeur. Depuis qu'elle est mariée et bien intégrée dans Esperia, elle aime se donner des grands air, et est orgueilleuse de sa réussite.


Phrases fétiches: "Les gens vertueux sont heureux." "C'est en se croyant intouchable qu'on est le plus vulnérable." "L'amour est une mer dont la femme est la rive."


Défauts :

  • Surexcité en permanence, elle à tendance à vivre à 100 à l'heure.
  • Tête en l'air, elle en oublie parfois la bienséance ou la politesse.
  • Tendance à se vexée supérieure à la moyenne !
  • Naïve, elle accorde sa confiance à beaucoup de monde.
  • Très franche, elle n'a pas la langue dans sa poche.
  • Têtue, elle veut toujours avoir raison, et avoir le dernier mots.
  • Nordique, elle a un certain attrait pour ce qui est de frapper les gens.. mais quand ils le méritent !


Qualités :

  • Avide de connaissances, elle cherche sans cesse à apprendre de nouvelles choses, à acquérir de nouveau savoirs. Elle est notamment passionnée par l'Histoire, et la Religion.
  • Très bonne mémoire, elle retiens beaucoup de choses, même des détails qui ne semble pas important, et sauras s'en rappeler le moment voulue.
  • Appliquée, elle met beaucoup de temps à réaliser quelque chose pour mieux le réussir.
  • Impliquée au maximum dans la religion ou dans la politique, elle s’intéresse à tout.
  • Bonne Amie, elle sait garder un secret et conseiller ceux à qui elle tiens.
  • Futée, elle trouve toujours plusieurs solutions.
  • Très croyante, elle prie sans cesse les Sept Déesses.
  • Enjouée, elle s’émerveille de tout et est toujours de bonne humeur.
  • Fétarde, elle aime l'agitation et la bonne humeur ambiante.
  • polie, elle sait respecter ceux qui le mérite.
  • Elle sait très bien s'adapter, et peut parler autant respectueusement que familièrement.


Portrait physique : Grande rousse au yeux bleu clair, elle a une allure sauvage peu commune. Ses cheveux sont la plupart du temps décoiffés, lui donnant une air sauvage. Elle à la marque de sa famille tatouée sur le bras gauche (symboles complexes). Elle n'est pas particulièrement belle, mais ses cheveux et ses yeux attirent le regard.

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Pépi, pomponnée pour son mariage

Prénom : Dans le village de sa naissance, la tradition est de nommé les enfants selon les évenements naturels qui se produisent à leur naissance. Pour le sien, les oisillons venaient de naître, et ils appelaient leurs parents pour se nourrir, il "pépiaient", alors ses parents l'ont prénommée Pépi.


Religion : Croyante invétérée du culte des déesses des sept mers, son modèle est la déesse de La Sinine


Rêves : Elle a cherché l'homme de sa vie sans cesse, et accorde une importance phénoménale à l'amour, étant intimement persuadée qu'elle a pu s'épanouir et trouver le bonheur grâce à son âme sœur. Elle rêvait d'un magnifique mariage au bord de la Sinine, et de nombreux enfants.


Compétences

Grille Boussole.png Minutie : Après de nombreuses heures passées en cuisine pendant son enfance, doublée de son travail de barbière, elle a acquis une certaine minutie, qui lui évite de couper la gorges de ces clients.. ce qui peut s'avérer utile !

Grille Tableau.png Créativité : Imaginer des coupes différentes, depuis peu des vêtements, travailler sur des personnes très différentes.. La créativité est importante pour son métier, et elle à la chance d'être créative depuis son enfance.

Grille Papier.png Dessin  : Créer des patrons, mais aussi faire des croquis des vêtements.. Un minimum de talent en dessin est nécessaire pour être un bon couturier.

Grille Pioche en Fer.png Outillage  : Elle manie les ciseaux et le rasoir depuis un bon moment, et avais aussi appris à se servir des outils de cuisine dans son enfance. Elle sait maintenant utiliser les aiguilles et les ciseaux de coutures, ainsi que le racloir à peau et l'aiguille à cuir.

Grille Livre et Plume.pngAlphabétisation et Calcul : Après des cours auprès d'Aren puis Léoplodine, beaucoup d’entraînements et des nuits passées à la bibliothèques, Pépi sait parfaitement lire et écrire.!

Grille Bocal d'Eau de Rose.png Alchimie : Pépi sait désormais utiliser les teintures, et en connait les composants et les propriétés.

Grille Brioche.png Sens du goût  : Compétence oubliée..
Grille Charbon.png Endurance  : Compétence oubliée


Intérêts culturels et goûts

  • Elle aime particulièrement la couleur bleu et le lapis
  • Elle adore les enfants
  • Elle adore l'eau et la neige
  • Boisson préférée : Lait chaud
  • Met favoris : Le poisson
  • Elle aime plus que tout les livres et le savoir qu'ils renferment
  • Elle aime l'art, mais en particulier les tatouages
  • Sa première passion était son ancien métier, et elle y est encore très attachée.


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  • Elle avait peur de l'orage.
  • Elle n'aime pas les personnes polygames ou qui sont infidèles.
  • Elle ne supporte pas les femmes qui tournent autours de son époux, et est des plus jalouse.
  • Elle déteste le manque de respect, sur son mari, ses amis ou sa personne.
  • Boisson détestée : le Thé
  • Met détesté : Fromage

Historique

Pépi quand elle était toute petite
Mardi 25/06 
Arrivée en tant qu'esclave à Esperia, achetée 101eO Par Astus Méryanthis.
Samedi 20/07 
Libération par Ser Léarch après un remboursement partiel et des services.
Départ discret du monastère.
Lundi 19/08 
Adoption par Ours, qui deviens son père, et qui fait de Phoenix sa sœur.
Nouveau nom de famille : Skÿrn.
Vendredi 23/08 
Création de la famille Skÿrn
Dimanche 01/09
Mariage avec Bill Moscaw
Dimanche 01/09
Devenue Maire Adjointe au Quartier Ouest
Mardi 24/09
Changement officiel de métier : Couturière.
Décembre 513 
Bill deviens Souverain
26 décembre 513 
Mort de son Père, Ours.
Mercredi 08 Janvier 
Naissance de son fils Skätt


Les relations

~ L'amour :

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Bill Moscaw

Depuis qu'elle est arrivée à Esperia, Bill a été d'une très grande aide, et elle compte beaucoup sur lui. Cela aura mis du temps, mais elle à enfin réussit à faire changer cet homme si complexe. Elle en est folle amoureuse, et prie pour que son bonheur perdure.

Depuis leur mariage, elle semble épanouie et heureuse, regardant toujours Bill avec des étoiles dans les yeux. Il est désormais le père de son enfant, et elle ne pourrait être plus heureuse.

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Skätt Moscaw Skÿrn
Son fils, son trésor, sa fierté, sa nouvelle raison d'être. Elle aime la ressemblance frappante entre Bill et le petit, agrémentée de ses yeux bleu pétillants.

Tout jeune mais déjà têtu, elle a hâte de le voir grandir et de découvrir le reste de sa personnalité.

~ Le Clan :

Elduin Skÿrn

Pépi l'a connu en parlant du culte des Sept, et leurs relations ont beaucoup évoluées, comprenant des hauts comme des bas, mais c'est désormais un ami fidèle.

Elethir

Elethir est certes maladroit, mais il fait beaucoup rire la jeune femme. C'est un ami sûr et droit. Il semble de plus en plus mystérieux, ce qui l'inquiète.

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Utilisateur:Corto

Elle avais quelques doutes sur ce nordique, mais il se sont vite envolés. Elle passe du temps avec lui, et le considère comme un bon membre du Clan.

Grym Hulgard:

Bien qu'elle fut tout d'abord mitigée sur Grym, Pépi a appris a mieux le connaitre et l'apprécie à sa juste valeur.

Argon:

Nouveau membre du clan après en avoir été l'esclave, Argon c'est toujours montré fidèle et dévoué. Même si il a la bougeotte, Pépi repose beaucoup sur lui, car elle sait qu'il ne la déçevra pas.

~ Les amis :

Illina Signaro::;D'abord son esclave, puis son amie et maintenant bien plus, Pépi aime aider la jeune femme et être en sa compagnie. Elle fait partie d'une des rares personnes à qui elle fait vraiment confiance, et qui ne soit pas de son clan.

Kenesha Silmäpyhä:

Dire qu'elle fut sa maîtresse il y a quelques temps.. Pépi a gardé de cette expérience un grand respect pour cette belle Dame, autant pour ses origines que pour son caractère.

Elle lui reparle de plus en plus, et apprécie énormément ces moments.

Thorgan Ahrondor:

Elle ne lui as pas parlé pendant une longue periode, ce qu'elle regrette, car ce fier Nordique la fait toujours rire, et elle aime cette bonne compagnie.

Walter Andhera:

Ils ont commencés par se chamailler, mais leur relation évolue de plus en plus, et dans le bon sens. Pépi apprécie sa compagnie des plus divertissante, son esprit vif et retorse, et leurs discutions commencent à se faire indispensables.

C'est maintenant ce qu'on peut apparenter à son meilleur ami : elle aime énormément passer du temps avec lui, et lui fait une confiance totale. Elle a un peu plus de retenue désormais, elle ne veut pas que leur situation ne dégénère.

Leoplodine Eleonore Elisabeth Linden Dewhell

Pépi à une reconnaissance énorme envers cette Dame. Elle lui doit beaucoup, et elle à été très gentille avec elle. Elle ne sais pas comment, mais elle trouveras un jour le moyen de l'aider à son tour, quelque soit le temps que cela prendras.

Depuis que Léoplodine lui a appris à lire, Pépi a découvert une autre facette de la jeune femme, quelqu'un de joyeux, d'amical et d'un peu excentrique. Désormais, beaucoup de choses se sont passées, et cette femme est pour Pépi un modèle parfait, elle serais prête à tout pour celle qui est devenue sa meilleur amie.

Hannah Skÿrn Moscaw

Sa soeur, qui fait partie d'elle. Malgré de lourdes tentions,elle s'en est rapprochée quelque peut depuis son mariage et la mort de leur père. Les relations sont encore un peu étrange, mais elles tendent vers une bonne amélioration.

~ les défunts / les disparus :

Bjarndÿr l'Ours: (mort):
La mort de son père laisse un vide profond dans le coeur de la jeune femme. Sa présence et son caractère seront irremplaçable.

Bwapa

Pépi avait beaucoup de projets avec cet homme, qui l'avais intriguée dès le premier jour. Elle fut attristée par sa mort.

Yulrick Franchebrise Rock

Elle c'est très vite attaché au petit garçon, et adorais passer du temps avec lui. Son départ la rend morose, le sourire enfantin de l'enfant lui manque.

Jake "Atlas" Heland

Tout d'abord Esclave du Clan, Atlas est tout naturellement devenu l'un des membres du Clan. C'est l'une des exceptions, il n'est pas nordique mais elle pense qu'il le mériterais. Il est repartis dans l'ancien monde.

Possessions

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Loulou

Loulou, un jeune chat acheté par Bill. Il aime se faire les griffes sur le canapé et laisser des poils partout.

  • Grille Livre.png : Plusieurs livres, des plus simples tel que les contes aux plus important sur la politique.
  • Grille Livre et Plume.png : Des carnets précieux, pour les comptes, l'historique, ou encore les recherches, mais aussi des volumes écrits de sa main.
  • Grille Ficelle.pngGrille Lapis-Lazuli.pngGrille Ficelle.png : Un bracelet en lapis, offert par sa meilleur amie, elle y tiens vraiment.
  • Grille Laine Cyan.png : Un bon nombre de vêtements, Pépi n'hésite pas a se faire de nouvelles tenues pour chaque saison.
  • Grille Laine Cyan.png : Une magnifique robe de mariage, de tradition nordique.
  • Grille Fer brut.pngGrille Diamant.pngGrille Fer brut.png : Un joli collier avec un Diamant et des Lapis, cadeau de son père.
  • Grille Or brut.pngGrille Émeraude.pngGrille Or brut.png : Un très beau collier de mariage, avec une grosse émeraude, de la couleur des yeux de Bill. Il est désormais accompagné de boucles d'oreilles assorties
  • Un bon paquet de clefs, des plus simple aux belles ouvragées. Ce sont celles des maisons, des boutiques ou tout simplement des parcelles à faire visiter pour le quartier.
  • Grille Dague en Or.png : Une bien belle dague en accarat, un cadeau de mariage d'un très bon ami, membre du clan.
  • La Dague du Clan - Skÿrn Dolk : La Dague aux couleurs du Clan Skÿrn, forgée de la main d'Hannah. Première main de fer du clan.
Dague en fer brute de forge, assez légère malgré une lame plutôt épaisse mais cependant assez courte et très tranchante. La poignée est maintenu en place par la ficelle aux couleurs du clan Skÿrn

~ Histoire ~  :

I- Le début des problèmes

- Pépi ! Lèves toi, il est plus que l'heure !
C'était la voix claire et douce de ma mère, accompagnée de petites tapes sur l'épaule. J'ouvrais un œil : la lumière qui emplissait la pièce m'aveugla un instant. Une fois sûr de mon réveil, elle repartit en soupirant. Je m'était alors relevé doucement, on peut même dire sans me presser, puis j'avais attrapé ma tunique habituelle, d'un marron passé. Depuis longtemps ma mère tentait de me la faire jeter, mais son confort était sans égal, et tout se temps passé à la porter lui avait crée a mon égard un certain attachement.

Je passait le cadre de ce qui fût une porte, passant de la petite chambre que je partageais avec mes deux frères à la cuisine. Dans cette petite pièce surchauffée régnait une ambiance fiévreuse : ma mère empressée remuait en tout sens, vérifiant le dosage des plats tout en surveillant mon petit frère par la fenêtre. L'air humide de Brumaire emplissait la pièce d'effluves de pin, d'herbe fraîche et d'eau salée. Cette journée s'annonçait clémente : pas de tempêtes en vue, même si la Sinine était déchainée.
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Les bords de la Sinine, pendant une vrai tempête.
Prise d'un soudain entrain, je pris la cuisson des dobitchoux en main : ils avaient failli brulés. Dans la cuisine, je me sentait dans mon élément. J'avait appris toute petite, aidant ma mère à préparer les repas pour la famille : avec 5 bouches à nourrir, mon aide était la bienvenue.

Après avoir mis les gâteaux à refroidir sur le rebord de la fenêtre, je m'attaquais au plat principal.
Alors que je regardais ma mère, allant lui demander un conseil, je pris soudain conscience de sa fatigue. En quelques jours, elle semblait avoir pris dix ans, et la contrariété se lisait dans ses yeux.
Depuis peu, nôtre village était en pleines querelles avec un village voisin, et la tension à la maison était devenue palpable, surtout entre père et mère. Un conflit difficile les séparait, même si je n'arrivait pas encore à bien saisir son sujet. La cuisine était alors devenue mon refuge : en me concentrant sur des recettes, des plats, des pâtisseries ou même des boissons, j'oubliais tout mes soucis.

Quelques heures plus tard, nous étions tous réunis dans la plus grande pièce de notre petite maison en bois, autours d'une table de pin finement sculptée par mon grand frère. Je remarquais par ailleurs qu'il fallait que je coupe, une fois de plus, les cheveux de mon père qui ne cessaient de lui tomber devant les yeux. Depuis des années je m'occupait des coiffures de mes amies et de ma famille, c'était devenue une habitude et j'arrivais plutôt bien à manier les ciseaux. J'avais même eu l'honneur de coiffer ma cousine pour son mariage, et je m'était surpassée : elle avais eu une cascade de cheveux blonds nattés qui courraient sur son dos, entremêlés de petite fleurs des bois.. mais je m'égare, revenons-en à notre repas.

Alors que je servait tout le monde, comme à mon habitude, je sentit soudain le regard de mon père posé sur moi. Quand je me retournais, il me fixait avec tristesse. Mais que ce passait-il ici ? Alors que je le regardais avec dureté, il détournas les yeux vers le bas. Lui, avec son caractère protecteur et dominant, n'osais pas me regarder. Il se tramait quelque chose, et je devait essayer d'en savoir plus.

II- Le conseil

Après une journée passée à parler à mes amies, coudre avec ma mère (dans un tissus bleu de belle facture) et m'occuper de mon jeune frère, je décidais d'en apprendre d'avantage sur ces problèmes. Alors que mon père se rendait à un conseil (organisés depuis les troubles, les personnes les plus influentes de chaque familles étant tenues d'y assister), je rassemblais mon courage et pris la décision de le suivre.
Alors qu'il prenait place près des autres, dans une maison avoisinante, notre « chef du village » commença :
- Comme vous le savez, nous devons réglez ce problème au plus vite : les Haras sont plus nombreux, et ont plus d'influence dans le région. Il nous faut céder ce territoire ! - Mais on ne peut pas leur donner une partie de la forêt ! Comment allons nous réussir a survivre ? Intervint quelqu'un.
- Et qui nous dis qu'il ne demanderons pas plus l'an prochain !
Continua son voisin Cette remarque provoqua de multiples vivats dans l'assistance. Le chef pris un air découragé, fit taire ses hommes et continua :
- Quelqu'un a une meilleur idée ?
Froide et rauque, la voix de mon père se fit entendre :
- Offrons leurs des nôtres. Ils cherchent des femmes, beaucoup sont mortes du froid de nivôse l'année dernière. J'en ai entendu parler il y à peu .. offrons leur plusieurs de nos jeunes femmes. En plus de nous attirer de bonnes grâces, une partie du village passeras sans qu'il s'en rendent compte sous notre influence.
- Elle ne sont pas morte comme ça, intervint un autre homme. On m'a dis que le chef du village se constituait une sorte de troupe de femme lui étant réservée, et que quiconque résistait était tué sur la place, à titre d'exemple. Ce sont des barbares, qui ne jure que part le sang ! Jamais je n'enverrais ma fille ou ma sœur avec eux, plutôt mourir.
Cette remarque inattendue fût suivie d'un silence mémorable. Après plusieurs minutes de trouble, l'idée avait été voté. L'idée de mon père avait gagné : ils préféraient l'idée de paix pour le plus grand nombre, sans faire attention à la mort de villageoises. Leur solution miracle, leur meilleur idée, signait mon arrêt de mort.

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Le petit village du Nord

Aller dans un village voisin, de l'autre coté de la forêt ? Quitter les bords de ma précieuse Sinine, l'odeur des embruns et la plage ? Épouser un homme sans amour, qui possède toute un armada d'autres concubines ? Cela me semblait inconcevable, absurde même ! Je pris la fuite en courant, jusqu'au bord de la Sinine. L'air n'était pas trop froid, thermidor approchant. Je m'assis en tailleur près de l'eau, comptant sur les bruits de la marée pour me calmer, m'aider à réfléchir, mais mon cœur tambourinais dans ma poitrine. C'était donc pour cela que mes parents ce disputait ? En tout cas, mon père avait gagné. Il était près à m'échanger contre sa tranquillité.

III- Au marché

J'avais décider de ne rien laisser paraître. Il me fallait réfléchir avant d'agir, sinon les conséquences pourraient être désastreuses.. déjà, il n'était pas sur que je soit l'une des « sacrifiée » (c'est le terme qui convient le mieux à mon sens), et même si c'était le cas, il était impensable fuir avant d'être échangée, pour ne pas déshonorer ma famille auprès des autres villageois. Tandis que si j'arrivais a fuir une fois de l'autre coté, ils seraient fautifs.. C'était la meilleur solution. En tout cas, c'était celle qui était prévue..

Comme toute les semaines, je me rendait au marché avec ma mère pour vendre des pâtisseries sur un étal, et acheter certains ingrédients. Après avoir tenu notre étal toute la matinée, elle me permit de me balader. Il nous fallait du fil supplémentaire, pour finir une nappe que nous avions crée toute les deux, ainsi qu'un nouveau panier pour moi (le dernier s'était troué la veille).

Alors que je marchait tranquillement entre les échoppes, regardant avec envie les alcools et avec curiosité de jeunes hommes qui parlaient bruyamment, je me rendis compte que j'étaie suivie. Un homme brun, à la barbe mal rasée et bien bâtit ne cessais de vérifier mes allez et venue. Sans rien laisser paraître, je m'esquivais tout a coup derrière une échoppe, profitant des toiles colorées pour me cacher. Sans attendre, l'homme se fraya un chemin dans ma direction, n'hésitant pas à pousser les autres sur son passage. J'étais la, entre deux tentes, ne pensant qu'à fuir, quand une main se posa sur mon épaule. Prévoyante, une deuxième étouffa le cri qui montait dans ma gorge en appuyant sèchement sur ma bouche. Avec terreur, je me dégageais à grands gestes. Une vision inattendue m'interrompis alors brutalement. Ma mère, un air sévère et un doigt sur la bouche, réprobateur. Les yeux rond et la bouche grande ouverte de surprise, je devais lui paraître ridicule. Elle me fit signe de la suivre, en silence.

IV- La fuite

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Pépi dans son adolescence, peu avant la fuite.

Nous avions alors filer jusqu'à l'orée de la forêt. Elle me remis alors un panier neuf, emplis de nourriture, puis des bottines chaudes et une tenue passe partout que je n'avais jamais vue : un short de tissus bleu, qui me donna une allure étrange, une chemise de toile blanche et un gilet de fourrures. Elle avais dût les acheter en cachette, ou les confectionnées d'elle même, mais je ne m'en était même pas rendue compte. Pour finir, elle décrocha l'une de ses boucles d'oreille en or, et me l'offrit. Je savais qu'elle les tenait de sa propre mère, et qu'elle y tenait énormément. Elle me serras dans ses bras avec force, se retenant de pleurer. Pour ma part, je n'y arrivait pas, et une larme salée coula le long de ma joue. Elle l'à rattrapa du bout des doigts, me fit un sourire et repartit se fondre dans la foule.

La forêt de pin s'étendait sur un vaste territoire, et il me fallais la traverser pour atteindre mon but.. mais quel était il ? Survivre, bien sûr, mais surtout atteindre une terre d'asile plus clémente.. Uuroggia n'était pas une bonne solution : trop proche, et souvent fréquentée par mes compatriotes. De plus, elle était sous domination du Sud, il m'aurais été insupportable de vivre auprès de ces étrangers chétifs qui se croyaient tout permis. Le nord reste et resteras au nordiques ! Les déesses leurs montrerons un jour leurs pouvoirs, j'en suis intimement convaincue.. Mais cela est un autre sujet. Après de nombreuses heures à réfléchi, Krelm me sembla la meilleur idée : loin des conflits avoisinant, et vue la population je ne risquerais pas d'être retrouvée. De plus, je ne voulais pas quitter le Vahnamaa. Seul problème : j'avais des mois de trajet, auquel ma survie était plus qu'incertaine.

Arrivée à Krelm

Les mois passait, et je commençais a me débrouiller dans la forêt comme dans les plaines, Krelm n'est plus très loin. Les premières semaines ont été les plus difficiles : trouver de la nourriture, de l'eau, un endroit sec où dormir, et se forcer à avancer coûte de coûte. Toute ma famille, mes amies et mon village me manquaient, mais il fallait que je sois égoïste, que je cherche avant tout a survivre et que je résiste à la folle envie de faire demi-tour. Avec l'argent laissé par ma mère dans le fond de mon panier (pas mal de pièces d'ailleurs, elle avait du prévoir et économiser.. plus j'y repense et plus elle m'épate) je pouvais subvenir à mes besoin en traversant des petits villages : du pain, quelques fruits et de quoi raccommoder mes vêtements.

Au bout de ce qui me sembla une éternités, la ville de Krelm était devant moi. Je passait les portes avec empressement : j'avais tant espéré arriver ici vivante ! J'avais réussit mon pari risquer, j'avais été jusqu'au bout de mon objectif. Je passait la journée à visiter la ville, puis je cherchait un lieu où dormir. Alors que je déambulais dans les quartier en périphérie de la ville, j'avais croisé une carriole d'esclaves. Crasseuse et rouillée, la cage de métal qui retenait les malheureux s'entassaient là dormais les uns sur les autres. Seul une femme un peu plus âgée que moi se tenait contre les barreaux, l'air las et attristée. Je fus pris d'un élan de compassion pour celle-ci. J'aurais pu être à ça place à cette heure, et je le serais peut-être bientôt, ce n'était qu'une question de temps.

La rencontre

Je m'approchait d'elle en silence, vérifiant que les gardes ne se trouvaient pas trop près. Nous nous regardâmes en silence, puis je saisit une des pommes dans ma poche, et lui tendit. Elle pris un air suspicieux, me regardait, regardait la pomme puis la saisie d'un geste vif. A bien y regarder quelque chose d'étrange me gênait chez elle. Après l'avoir observer de plus près pendant qu'elle dévorait avec plaisir le fruit rouge, j'ai enfin compris : l'un de ces yeux était vert, alors que le second était bleu. Remarquant que je la dévisageais, elle m'interpela :
- Tu aurais autre chose.. s'il te plais ?
D'un geste, je m'empressais de sortir un petit pain de ma poche et lui tendis. Alors qu'elle le prenait, je réfléchi soudain et sorti aussi ma gourde. Tandis qu'elle s'empressait de boire, je lui demandais :
- D'où viens tu ?
-Je suis née sur les bords de la Raakavann, et toi ? Me répondit-elle la bouche pleine.
- Pour ma part j'ai grandi près de la Sinine. Mais dis moi, sa en fait du chemin !
- Oui, je voyage depuis plusieurs mois, c'est épuisant..
Ses yeux fixaient le sol, elle semblais plongée dans ces souvenirs. Je continuait :
- Comment en est tu arrivées là ?
- Pour faire simple, j'ai voulu changer d'air, aller vivre à Aelin mais mon oncle à pris cela comme une offense envers son héritage, et à demander ma mise en esclavage.
- Ton oncle ? Et tes parents alors, n'avaient-ils pas leurs mots à dire ?
- Ils sont mort dans l'incendie qui avais ravagé notre foyer, lorsque j'avais 10 ans.
Qu'elle gaffeuse ! J'avais encore parler du mauvais sujet.
- Je suis désolée pour toi.. Parle moi de la Raakavann, j'aimerais tellement la voir un jour, est elle aussi remplis d'algues qu'on le dis ?
- Oui, et plus encore. On ne peut même pas la traversée en barque. C'est à ces plantes et à la Déesse de la Raakavann que je dois la vie.
Son histoire devenait mystérieuse .. je ne comprenais plus.
- Comment cela ?
- J'étais moi aussi dans cet incendie, et c'est grâce au fabuleux pouvoir de ces algues que mes brulures ont disparues. Je n'en garde qu'une trace indélébile qu'on remarque au premier coup d'œil.
Son commentaire nous fît sourire toute les deux. Concernant son histoire, j'avais beaucoup de mal à la croire : il était plus que rare que les déesses influent autant sur le cours d'une vie. Je décidais néanmoins de ne rien laisser paraître, et je tentais de continuer :
- Dis moi …
Tout à coup les gardes sortirent de la taverne, et commencèrent à monter dans la carriole. Sans attendre, je me dégageais, et regardais partir mon inattendue rencontre vers son avenir incertain.

La tromperie

Alors que dormais dans l'étable d'une auberge, j'avais soudainement senti quelque chose sur ma cuisse. Me réveillant en sursaut, je vis un homme crasseux et sentant l'alcool tenter de me déshabiller. J'avais pris mes jambes à mon coup, et me suis retrouvée dans une ruelle qui menait à la sortie de la Ville. Alors que je déambulais, ne sachant ou aller, un homme rasé de près m'interpela :
- Jeune fille ! Il n'est pas très sage de rester seul la nuit pour quelqu'un comme vous.. Suivez moi, je vous en prie.
N'ayant plus rien à perdre, je décidait de l'accompagner. Il me mena jusqu'à une mansarde tout à l'est de la ville : la battisse en pierre semblais sur le point de s'écrouler sur elle même. Peu rassurée, j'entrai à la suite de mon nouveau camarade. Il me proposa de suite une boisson chaude, et je pris place autours d'une vieille table mitée. Il me raconta l'histoire de Krelm pendant que je buvais. Plus il parlais, plus ma visions devenais trouble.. je ne tardais pas à m'effondrer.

Il faisait très froid tout à coup, et mon corps se soulevais au rythmes de nombreuses secousses.. comme les cahots de la route.. de la route ? Je tentais de me relever, mais trop brusquement : ma vision se fit blanche puis de moins en moins altérée. J'observais avec hébétude ma situation : dépouillée de mon panier et de ma précieuse boucle d'oreille, j'étais prise au piège dans une sorte de carriole, semblable à celle que j'avais vu quelques jours avant. Trois autre filles étaient à mes cotés, et l'une d'elle ne semblais pas avoir dépassé les 12 ans. Que c'était-il passé ? Rassemblant ce qu'il me restait de force, je hurlais une question au charretier. Il ne daigna même pas se retourner. Alors que je m'apprêtait à recommencer, l'une de mes compagnes m'arrêta d'un geste :
- ça ne sert à rien, on a déjà essayer.. il ne répond à personne.

Après de nombreux jours, si ce n'est des semaines de routes, à supporter les soubresauts incessants de notre tombereau, nous arrivions près d'une ville qui ne m'était pas inconnue : Uuroggia. Par crainte d'être reconnue, je me cachait entre mes comparses. Nous avions filer tout droits vers le port, ou on nous fit embarquer en file dans un navire qui contenait de nombreuses autres personnes. Un homme de haute stature nous fit enchainés dans la cale. Il avait la peau tannée, une barbe brune lui mangeait la moitié des joues et ses yeux verts semblait nous observer avec dédain. Alors qu'une femme d'un âge avancé lui aboyait des paroles dégradante, il cria :
- Taisez-vous, TOUS ! Vous allez devoir apprendre le respect, esclaves !