Utilisatrice:Emeraude

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Informations RP
Nom
Genre
Femme
Année de naissance
Rang
Esclave de



Rang Politique
esclave




Métier
Métier
Compléments








Origines
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
Emeraude
Pseudo
lilju0425
Prénom IRL
Julie
Âge IRL
27












Émeraude

Description

Émeraude est une petite femme d'environ 1,59m, cependant elle est proportionnée naturellement pour son physique. Elle n'a aucun surplus de poids et elle a une petite musculature causée par les efforts physiques qu'elle fait en tant qu'esclave. Son visage au teint pâle est entouré d'une belle chevelure blond doré qui fait ressortir ses yeux verts. Cependant, elle ne voit pas ce que les autres personnes peuvent voir d'elle. Pour elle, elle reste une simple femme qui obéit aux ordres. Elle parle et bouge au bien vouloir de ses maîtres, mais elle réfléchie toujours en silence. Elle a appris, souvent avec les coups reçus, de se taire et seulement écouter. Son coeur a été meurtri au point qu'elle ne croit plus à l'amour et ne fait plus confiance aux gens facilement. Elle écoutera toujours les ordres, mais n'accordera pas sa confiance facilement. Elle reste quelqu'un de plutôt solitaire, mais dès quelle à la chance sa curiosité se manifestera. Les épreuves lui ont appris la détermination et la débrouillardise de la survie. Fichier:Emeraude

Son peuple

Émeraude est d'origine de la République Marchande de Caroggia. Cependant, elle n'a jamais su l'endroit exact de sa naissance. Dès son plus jeune âge, elle a été vendue à un couple de pêcheurs. Ce qui fait en sorte que le plus loin qu'elle arrive à se remémorer, elle n'a jamais été libre dans sa vie. Elle a toujours été une esclave vendue d'un maître à l'autre comme une simple monnaie d'échange. Les maîtres chez qui elle a vécu le plus longtemps, était d'origine de la République Marchange de Caroggia, donc elle en a toujours déduit qu'elle venait aussi d'un village dans cette région.

Compétences

Émeraude a une très bonne connaissance de la faune maritime. Elle a vécu son enfance avec des pêcheurs qui lui ont appris beaucoup de choses sur les races de poisson, leur alimentation et leur reproduction. Toujours auprès de cette famille, elle a appris à bien définir le moment idéal pour la pêche avec ses Connaissances météorologiques, mais elle en a appris aussi auprès des clients qu'elle a vu défiler dans les différentes tavernes où elle a travaillé. Des hommes qui boivent trop peuvent souvent parler trop de ce qui les entoure et la météo est souvent un bon sujet de discussion. Auprès de la famille de pêcheur, Émeraude a appris à bien fabriquer ses outils nécessaires à la pêche soit la confection des leurres et des cannes ainsi que des petits filets. Lors de ses récents services dans les tavernes, elle a su développer son sens du goût et ses connaissances en oenologie pour tout ce qui a trait au vin et à la bière.

Talents

Main sur le coeur: Émeraude préférera toujours se voir punir que de voir une personne qu’elle aime souffrir. Elle viendra en aide à ses proches peu importe la manière donc elle devra y arrivée.

Déterminé : Elle essayera par tous les moyens à sa disposition pour arrivée à la fin de son objectif. Peu importe ce que le coût lui demandera, elle essayera de le faire.

Endurante : Elle a appris avec le temps à recevoir et encaisser les punitions. Le jour où elle pleura c’est que ses force l’auront lâchées.

Débrouillardise : Elle essayera toujours de trouve une alternative à ses problèmes même si cela lui vaudrait des punitions.

Souriante : Elle est le genre de fille qui pourra vous transmettre ses désir et ses pensée par un simple sourire. Regardez là bien et vous serez peut-être charmes par ses lèvres sans qu’elle s’en rendre compte.

Polie: Elle saluera toujours les gens par des termes de politesse et elle laissera passé devant elle à chaque fois que la situation le permettra.

Théâtrale : Émeraude arrive à garder le rôle que ses maîtres lui demande, discrète, attentionnée, soumisse, fille de joie. Même si elle préférera toujours jouer son propre rôle, elle fini par s'adapter et laisser la réalité de côté le temps de se retrouver seul à nouveau.

Défauts

Solitaire : Elle adore savourer la tranquillité que la vie peut lui offrir. Sans toute fois être insociable, elle saura apprécier les moment de silence.

Dévalorisée : Émeraude n’a pas confiance en elle, autant sur ses talents que sur son physique. Elle ne croira jamais qu’un homme peut la trouver belle en tant que femme et non d’objet.

Aucun sens de l’orientation : Cette jeune femme se perdrait dans un rectangle si elle ne se trouve aucun point de repère. Il est très facile de la désorienté et de l'égarer si on ne la surveille pas.

Sa taille : Pour Émeraude, le fait d’être petite est un gros désavantage surtout dans une taverne. Elle dois toujours se mettre sur la pointe des pieds ou se penchées souvent pour nettoyer et servir les clients. Elle se pert aussi plus rapidement dans une foule et quand elle suit quelqu’un.

Sans éducation : Émeraude n'a jamais reçu une vrai éducation. On lui a apprit à lire la langue commune ansi qu'a l'écrire. Cependant, son éducation lui provient surtout des clients des différentes tavernes dans lesquelles elle a travaillé ou de ses diverses famille.


Intérêts culturels et goûts

Alcool : Émeraude a toujours adoré tout ce qui touche l’alcool, autant sur leur fabrication que de faire des dégustations de ses produits. Certains de ses anciens maîtres ou encore des clients des tavernes lui permettait d’en apprendre toujours un peu plus sur se domaine.

Histoire : Par histoire, Émeraude se fascine sur les conte et légende. Cela là toujours fait rêvé et les rêve équivaut à l’espoir.

Pêche : Peu importe le temps que cela lui prendra pour remplie son panier de poisson, elle le fera avec le sourire. Elle adore pêcher, elle pourrais passer ses journées assise devant unn étendu d’eau à attendre que les poissons mordent à l’hameçon.

Première impression

Maitre :

Stelio Volturno : À ses yeux, il est son véritable maître, car c’est a lui qu’elle a été donné à la base. Son charisme et l’assurance qu’il dégageait quand elle l’a vue lui a donné confiance en cet homme. Elle se croit très chanceuse d’être tombé sur lui. 


Svengal Ladirus : Même si elle considère Stelio comme maître principal, Émeraude a beaucoup de respect pour cet homme.  Il l’a protégé du froid en lui offrant un manteau noir et la nourrit et s’assure qu’il lui manque rien dès sa première rencontre. 


Sergueitov Ivanovitch : Elle est un peu effrayer par se vieil homme, mais elle lui obéira comme tout bon esclave le fait vis-à-vis de son maître.


Kenesha Silmäpyhä  : Émeraude la trouve autoritaire et froide comparativement à ses maîtres masculins. Cependant, elle essayera de lui obéir normalement en mettant de côté la crainte que cette dame représente pour elle. Kenesha reste une de se maîtresse après tout et comme tout bon esclave elle obéira. 


Illina Signaro : Émeraude n’a pas eu la chance de voir dame Illina souvent, mais elle a bien aimé la rencontrer. Elle espère bien la servir.

Esclave de la famille :

Lübos: Sa gentillesse lors de leur première rencontre a été bien apprécier par Émeraude. Elle a été impressionné de le voir être prêt à se battre contre des loups. 


Hélène : Elle est la première esclave que ses maîtres lui ont présenté. Émeraude a été surprise de sa détermination et de sa force de caractère qu’elle a vue dans cette jeune femme. 


Ezequiel Novella: Elle a adoré faire sa rencontre. Dès le premier regard, elle sait sentie en sécurtié et en confiance avec cet homme. Elle a été peiné d’apprendre que ses maîtres de Lumione devait le vendre à quelqu’un d’autre. Elle a même espéré que ses propres maître le rachète.

Rencontre :

Djafar ou Dimitri: C’est un client de la taverne de son maître. Cet homme l’intrigue énormément, mais sa curiosité ne l’a toujours pas pousser à aller lui parler directement. 


Lykken Leik : Il est un ami de ses maîtres. Elle l’a vue qu’une seul fois, cependant elle a retenu son visage, car on lui a présenté comme étant un très bon pêcheur. 


Andrea Franzone : Elle a peur de cet homme, cependant elle l’écoute comme si c’était un de ses maîtres. Il reste le grand maître de la taverne qu’elle apprécie bien. 


Jake "Atlas" Heland: Il l’est une des première personne qui s’intéresse un peu au fait qu’elle connait la profession de pêcheuse. Elle a été surprise aussi qu’il insiste tellemetn pour qu’elle l’appelle Jake et non messire Jake.


Anya: Émeraude est peiné de voir une aussi belle femme enceinte triste et malade. Cependant, elle est heureuse de voir que cette dame est bien entouré à chaque fois qu’elle l’a vue à la taverne. Elle aimerait l’aider plus, mais en tant d'esclave elle ne peut rien faire. 


Phensaer Stenaus: 


Évolution des relations :

Ezequiel Novella: Même si elle c’était dit qu’elle ne ferait plus confiance rapidement au gens, elle est prête à le faire avec cet homme. Elle se sent en sécurité à ses côtés. Elle est vraiment heureuse qu’il soit rendu un esclave dans la même famille qu’elle, même si elle a bonne espoir pour lui qu’il soit libéré un jour. 


Svengal Ladirus : Elle adore maître Svengal. Elle aime travailler à ses côté à la taverne. Il lui laisse l’aider à garder l’endroit propre et elle peut quelque fois discuter avec les clients et les servir. Si elle avait à choisir un seul maître ce serait cet homme. Elle lui fait assez confiance pour se confier à lui. 


Lübos: Elle partage maintenant sa chambre avec lui. Même si elle n’arrive pas à lui faire confiance à cent pour cent, elle l’apprécie quand même. Il réussie à la faire rire et elle aime bien être en sa compagnie. 



Histoire

Son premier Journal

Cher journal,

Je ne peux pas te donner mon origine, l'endroit exact où ma mère m’a mit au monde, car je ne saurais te l’inscrire. Je l’ai jamais su. Je suis au service des gens dans la région de Vellabria depuis le plus loin que ma mémoire peut se souvenir. Je passais de famille en famille, autant des familles plus pauvres que des familles plus aisées. J'étais souvent une monnaie d'échange facile à donner, mais par chance jamais l'on ne m’avait maltraité. Certes des coups de fouet par-ci par-là, mais ça faisait partie de mon quotidien quand vous êtes une esclave. On s’y habitue. Alors, je te dirais que je suis d'origine du sud de la république marchande. Cette région est la mienne maintenant, même si je me suis senti plus souvent un objet qu'une personne avec un passé douteux. Durant mon enfance, ma curiosité fit en sorte que la seule chose que j'ai su de mes parents de sang c'était qu'ils avaient de nombreuses dettes et une très grande famille. Si les rumeurs disent vrai, j'ai été un objet à leurs yeux à partir de l'âge de 3 ans. Cependant, ma vie est ainsi et mon destin changera peut-être un jour. C’est beau de rêver quelques fois! Donc, la routine était souvent la même dans chacune de ses familles. J'écoutais les ordres et je faisais mes tâches, du lavage de la demeure jusqu'aux commandes les plus difficiles à faire en ville. Avec le temps j'ai appris à lire, mais mon écriture était loin d'être parfaite. Je reproduisais les sons que j’entendais avec les lettres que j’ai appris à utiliser. Tu sauras que je me débrouille pour lire cependant. On m’a dit d’écrire ce journal pourrait m’aider avec mon écriture, mais bon je m’éloigne du sujet. Pour moi, une nouvelle famille était une nouvelle aventure. J'ai appris à survivre, peu importe l'endroit, où je me trouvais, je trouvais le moyen de sourire à nouveau et de continuer à vivre. La vie avait décidé de me mettre à dure épreuve, mais c'était un défi que j'allais relever avec courage et détermination. L'une des familles où j'ai eu plaisir à vivre était des pêcheurs. Le couple n'avait jamais eu d'enfants et il avait besoin d'aide pour leur comptoir à poisson. Je me suis retrouvée auprès d'eux à la suite d'un paiement. J'ai été la monnaie d'échange contre une caisse remplie de poissons, mais je ne pouvais rêver mieux comme famille. Je restais une servante, mais je faisais partie de leur famille. L'homme de la maison m'apprit tout ce que je devais savoir pour l'aider dans son métier. Je savais manier les cannes à pêche de base, utiliser les bons hameçons dépendamment quel poisson nous devions ramener à la maison. Il essaya très souvent de m'apprendre à reconnaître les bons moments de la pêche, soit avant ou après une tempête durant une chaude pluie. J'adorais être avec eux. Ma compréhension de la langue commune, quand je devais prendre les commandes c'était amélioré auprès d'eux. Ils étaient devenus les parents que je n'avais jamais eu la chance de connaître et moi leur petit trésor, mais la vie finissait pour avoir une fin. J'étais à leur côté quand l'homme mourut. La douleur que j'ai ressentie ce jour-là était plus forte que le bonheur que j'avais eu à leur côté. Une partie de moi venait de mourir avec lui, ma vie de liberté ne serait plus là. Oui tu remarqueras sûrement que je ne nomme aucun de mes maîtres et encore moins cette famille dans laquelle je me suis sentie réellement libre. J’en suis incapable de le faire. Je ne veux pas m’attacher à quelqu’un. Quand j’ai appris avec cette mort, j’ai appris en même temps que perdre quelqu’un a qui ont tient est trop douloureux et comme je reste rarement au même endroit, pour moi les gens ne portent jamais de nom. Ils sont mes maîtres tout simplement. J’étais arrivée dans la famille des pêcheurs vers l'âge de 8 ans pour en repartir à 16 ans. Je pouvais vivre avec eux comme m'importe quel enfant de mon âge, mais tout ceci était terminé. La vie me mettait encore une épreuve. Taire leur nom, fait en sorte que je peux, continuer d'aller de l'avant, parler d'eux me fait souffrir comme un million de coups de fouet. Fichier:Ligne.jpg

Après la mort de l’homme, la dame ne pouvait plus s'occuper de nous deux et je devenais de nouveau une monnaie d'échange. Pour elle, j'étais devenue son billet de sortie, pour mon nouveau maître, une servante de plus dans sa taverne. Je ne me cacherais pas, en vieillissant je suis devenue une belle jeune femme. Une magnifique chevelure blonde recouvrait ma tête jusqu'à mes épaules et mon corps de femme avait de très belles proportions pour les hommes de la région, mais pour moi, peu importe à quoi je ressemblais, ça ne changerait rien. J’étais toujours une esclave. Mon agilité et ma minutie me permirent de devenir une bonne servante. J’ai fini par développer une bonne mémoire pour retenir les commandes et je ramenais des bons pourboires à mes maîtres. J'ai appris à garder un sourire, même entouré d'ivrogne qui voulait autre chose que ce que je leur fournissais sur mon plateau. Je n'avais pas le choix si je devais faire des extras quand mon maître me le demandait, je ne pouvais rien dire. Je ne pouvais repousser des mains baladeuses, je ne pouvais refuser de m'asseoir sur les genoux d’ivrogne pour leur porter chance lors de leur partie de cartes. Sauf que pour mon bonheur, cela arrivait rarement, que je devais passer une nuit complète avec les clients. Je pouvais vivre avec le fait de travailler et de sentir des mains d’hommes sur certaines parties de mon corps, mais je priais Arbitrio pour que ça n’aille pas plus loin. Je restais une serveuse et encore plus une esclave aux yeux de la majorité de ses gens. Je n’avais aucun droit. Je devais seulement me souvenir des commandes, de proposer les menus du jour et de sourire à ses gens. Les quelques moments seuls que je pouvais avoir dans à ce moment de ma vie consistant à être seule dans ma minuscule chambre à l’étage pouvait valoir à mes yeux tous les coups de fouet que je pouvais recevoir. Mis à part les clients, je ne peux dire que ma vie était misérable je mange, je ne suis point malade, alors je ne peux que voir les bons côtés de la vie. Un jour je retrouverais la vie que j'avais entrevue à mes 15 ans, ma vie où je croyais redevenir libre dans ce petit village avant de rencontrer ses maîtres taverniers. Tu sais cher journal que j'ai cru que ce moment était arrivé avec la rencontre de Dyllan.

Dyllan était mystérieux, un client que je voyais pour la première fois de ma vie. Il arriva un bon matin dans la taverne, je me souviendrais de ce jour toute ma vie. Le soleil c'était levé étrangement tôt ou c'était moi pour une fois qui remarquais le moment de son lever, la température était très douce et à son arrivée, une bonne odeur de jasmin l'entourait. Cette odeur ne venait pas de la région, en fait je n'avais jamais senti une odeur aussi douce à mes narines. Il était un bel homme et avait une certaine carrure que je dirais qu'il gagnait bien sa vie. Les muscles de son corps mis en évidence dans ses habits démontraient sa force et sûrement une bonne habilitée à manier une arme. Nos regards se croisèrent et j'ai cru voir le temps s'arrêter. Je voulais lui faire confiance au premier abord, je voulais le servir et le destin était de mon côté, car c'est moi qui demandai. Il était d'une politesse en mon égard qui me surprit la première fois, je n'étais pas habituée à une telle gentillesse de la part des clients. Il me faisait rêver, il me parlait de ses voyages passés et de ses prochains voyages. Il prenait le temps de me parler, à moi, je ne pouvais mieux rêver. Une belle conversation intéressante avec un homme à jeun qui ne demandait rien de mieux que de discuter avec moi normalement. Au fil des jours, je recevais toujours autant d'amour de la part de cet homme. Il prenait ma défense si un autre client me traitait comme une simple servante et non en femme. Je me surprenais à rêver de lui et de ma vie à ses côtés, mais je ne pouvais réaliser ce rêve, je ne pouvais lui dire l'amour qui naissait en moi et le souhait de l'accompagner. Cela ne se faisait tout simplement pas, pas pour une fille comme moi. Cependant, je me demandais s'il était conscient qu'il me faisait rêver, surtout le jour où il m'offrit un magnifique ensemble d’exploration, celle que je porte présentement en fait. Je ne pouvais la montrer à mes maîtres, ils me l'auraient confisqué, surtout qu'il commençait à détester Dyllan. Il prenait trop de place selon eux quand le sujet me concernait. J'ai cru même entendre un soir qu'il voulait me donner ma liberté qui m'était refusée depuis ma naissance. Il s'occupait de plus en plus de moi depuis ce soir-là. J'ignore s'il m'a vue les écouter ou c'est juste dans sa nature, mais mon souhait était enfin exaucé. Mes maîtres de la taverne venaient de me retirer mes chaînes qui me retenaient à eux. Fichier:Ligne.jpg


J'étais libre et Dyllan ne voulait pas de moi comme esclave ou comme servante, juste comme une dame qui voyageait à ses côtés. Je vit de grandes montages, des fleuves et des rivières beaucoup plus larges que celle que j’avais déjà connue par le passer, mais le plus impressionnant était la capitale de Caroggia. Elle était gigantesque et magnifique à mes yeux. Ma vie m'appartenait et j'accompagnais l'homme le plus merveilleux qui m'a donné de croisée. Je pouvais profiter de la vie, je pouvais marcher la tête haute. Je n'avais jamais eu honte du fait que je n'étais pas une femme libre, mais j'étais fière de l'être devenue. Une nouvelle énergie m'envahissait. J'avais de la difficulté à contrôler tout ce qui se passait en moi et Dyllan le remarquait. Dyllanemeraude.jpg

Il me taquinait souvent, il me faisait découvrir des plaisirs pour moi inconnus jusqu'à présent, ne plus servir, mais me faire servir. Je n'étais pas à mon aise au tout début, mais être avec l'homme que je pensais aimer me fit regarder la chose d'une autre manière et je profitais de tous les moments que je pouvais passer à ses côtés. J'ignore encore aujourd'hui s'il m'a aimé ou non ou s'il a abusé de moi plus subtilement que les autres clients de la taverne. Peu importe les endroits que nous allions visiter, nous avions toujours une chambre avec un lit et les nuitées restaient agréablement mouvementées. J'étais heureuse, je me sentais aimé et je rêvais à mon futur à ses côtés. Cependant, je me trompais sur toute la ligne. Même pour lui, même pour celui que j'ai cru aimé, je n'étais qu'une monnaie d'échange. Je réalisais le tout au moment où nous sommes arrivées au point final de cette aventure. Je ne peux toujours pas le croire cher journal. J’ai tellement de difficulté à écrire les mots qui expliquerait mon trouble et mon cœur brisé. Il m'avait offert terre et monde, une liberté que je n’avais jamais connu avant, même chez les pêcheurs je ne m’étais jamais sentie aussi libre. Tout ceci était bidon, Dyllan m’avait bien eu. J'avais cru de tout mon cœur que ma vie venait de changer, que mon destin avait changé, mais je me trompais. Le port s'étendait devant mes yeux avec tous ses navires, des inconnus étaient de nouveau devant moi. Mes poignets étaient attachés par des chaînes. Ce n'était pas si nouveau pour moi, j'avais eu toute ma vie des chaînes. Avant celle-ci elle était psychologique maintenant elle était réelle. Si Arbitrio, mon dieu, en avait décidé ainsi pour moi, je devais accepter mon destin, celui d'être une esclave à jamais. Je ne cacherais pas ma déception, avoir goûté le plaisir de la liberté et de retourner avec des chaînes fait mal. Je devais juste espérer durant cette traversée que la vie là-bas, peu importe où les vents conduiront ce navire, serait moins dure pour mon âme. J'avais cette traversée pour me faire à l'idée. Je devais accepter de servir celui que je devrais appeler maître en espérant que ce soit pour des corvées que je connaissais soit ceux de servante pour mes talents et non pour mon physique. J'ai été dupé une fois à cause de l'amour et là mon cœur s’est refermé cette fois-ci. Je redeviendrais celle que j'étais avant Dyllan soit soumise et à l'écoute de ses maîtres. J'ignore si un jour quelqu’un essayera de te relire, mon cher journal, mais je devais  mentionner tout ça. Je devais faire le point avec moi-même avant que ce bateau s'arrête et pour le faire je devais l’écrire. J'ignore où est la destination finale du navire, j'ignore ce qui m'attend réellement, mais j'espère que le destin sera clément avec moi. Je ne comprends toujours pas pourquoi Dyllan a fait tout ceci, pourquoi il m’a fait découvrir le bonheur pour me le retirer aussi rapidement. Je dois te l’avouer que j’espère un jour comprendre cet homme, mais je sais que je ne pourrais retomber amoureuse. Je sais cependant quoi faire quand je débarquerais de ce navire, je devrais juste faire ce que je fais de mieux soit sourire et obéir.


Esperia par les yeux d’Émeraude