Zaraga : Différence entre versions

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=Politique=
 
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==Situation dans les années 250==
 
En 255, une révolte se déclencha dans la Zaraga, notamment dans les villes où la pauvreté pouvaient atteindre des sommets. En effet, les quartiers nordiens étaient connus pour leur trafic, leur criminalité et la pauvreté qui se creusait jour après jour. La révolte se fait avant tout contre les riches, mais aussi pour la survie de cette population opprimée. Les capitalins participent à la répression, empilant des monts de cadavres nordiens pour inciter les campagnes à rester tranquille. Cette terreur fut néanmoins incontestablement critiquée par la Foi qui disaient que c’était tout autant barbare que les pratiques nordiennes.
 
 
Néanmoins, la Grande prêtresse ne vit pas cela d’un oeil bénéfique, pensant que cette révolte était avant tout contre les convertis, elle appela les tribus de la Zaraga et du Vahnamaa à défendre leurs frères, ce qui arriva en 257. La frontière entre la Zaraga et le Vahnamaa est brisée par une vingtaine de tribus qui causèrent des pillages, notamment sur les grandes exploitations bourgeoises, mais les villes et les forts ne furent pas touchées, car trop bien défendus. Les légions capitalines prirent 6 mois à repousser toutes les attaques, mais ce conflit se termina à nouveau par une victoire des sudistes.
 
 
==Situation depuis 327==
 
La Zaraga est l’une des régions du [[Nord]] depuis sa reconquête en l’an 327. Depuis cette époque, les chefs de tribus de [[Baenum Sigur]] se sont auto-proclamés dirigeants légitimes du [[Nord]], arguant qu’ils avaient uni celui-ci contre l’Empire et fait de la cité capturée sa capitale. La réalité n’a cependant jamais rattrapé cette vision qui continue d’occuper les esprits de la cité zaraganne. Cette attitude est la raison pour laquelle les zaragans se comportent de façon belliqueuse et impérieuse au sein du Liitto vahvan, prenant de haut le Nord tout entier. Les rares chefs de tribus de clans ne venant pas de Baenum Sigur n’ont guère la parole et sont généralement reniés en bloc à cause de la mauvaise réputation des chefs de Baenum Sigur.
 
 
Dans la Zaraga, les clans et tribus fonctionnent généralement sur une base familiale: le pouvoir revient à ceux qui ont le plus d’ancienneté (père ou mère) en ligne directe, ce qui donne un effet de gérontocratie. Les [[Culte des Déesses des Sept Mers|prêtres]] sont rarement invités à se joindre au pouvoir. Par contre, la tradition nordique zaragane veut que les dirigeants aient versé du sang [[Royaume central|capitalin]]. Ainsi, la Zaraga envoie couramment des jeunes en raid dans les Marches et les cas où des chefs sont parvenus à obtenir le respect de leur clan ou tribu sans avoir les cicatrices de la guerre avec le Vieil ennemi se comptent sur les doigts d’une main.
 
 
 
==La Vague Rouge : 372-393==
 
==La Vague Rouge : 372-393==
 
Dès 372, [[Orvar Ska Nakvati]] invoca un [[Liitto Vaahvan]] afin de reprendre la '''Zaraga''' aux [[Capitalins]]. Un an plus tard, ce furent plusieurs milliers de [[vaahvas]] qui se présentèrent pour en découdre. La situation de la '''Zaraga''' à cette période est catastrophique. L’Empereur voulait simplement évacuer la zone, mais cela engagea plusieurs conflits avec les religieux qui refusaient une telle débâcle face aux barbares. Selon les [[phalangistes]], cela ne feraient qu’encourager les barbares à aller toujours plus loin dans les terres du Sud, par vengeance et avidité. L’Empereur nomma le commandeur [[Yvan Talnetier]] pour organiser les défenses tout en lui confiant secrètement, malgré tout, son désir d’évacuer.
 
Dès 372, [[Orvar Ska Nakvati]] invoca un [[Liitto Vaahvan]] afin de reprendre la '''Zaraga''' aux [[Capitalins]]. Un an plus tard, ce furent plusieurs milliers de [[vaahvas]] qui se présentèrent pour en découdre. La situation de la '''Zaraga''' à cette période est catastrophique. L’Empereur voulait simplement évacuer la zone, mais cela engagea plusieurs conflits avec les religieux qui refusaient une telle débâcle face aux barbares. Selon les [[phalangistes]], cela ne feraient qu’encourager les barbares à aller toujours plus loin dans les terres du Sud, par vengeance et avidité. L’Empereur nomma le commandeur [[Yvan Talnetier]] pour organiser les défenses tout en lui confiant secrètement, malgré tout, son désir d’évacuer.
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Les arbitrés ne sont plus réprimés, mais ils restent oppressés par un grand nombre de lois ne leur donnant pas les même privilèges que les vaahvas vénérant les Sept. Ils sont très surveillés et la moindre erreur peut amener à l’esclavage.  
 
Les arbitrés ne sont plus réprimés, mais ils restent oppressés par un grand nombre de lois ne leur donnant pas les même privilèges que les vaahvas vénérant les Sept. Ils sont très surveillés et la moindre erreur peut amener à l’esclavage.  
 
Les marchands arbitrés venant du Sud ont reçu des protections pour vendre leurs marchandises, tant qu’il n’y a pas de prosélytisme. Les clans utilisent les esclavagistes étrangers pour faire disparaître des gens nuisibles.
 
Les marchands arbitrés venant du Sud ont reçu des protections pour vendre leurs marchandises, tant qu’il n’y a pas de prosélytisme. Les clans utilisent les esclavagistes étrangers pour faire disparaître des gens nuisibles.
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La Zaraga est assez stable politiquement. Les guerres entre clans se font de plus en plus rares, ou bien restent assez discrètes. Néanmoins, un climat de tension devient lourd entre la Zaraga et les [[Capitalins]] à cause des raids qui sont pratiqués par plusieurs tribus frontalières.
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A côté, la situation des arbitrés est exécrable. Une grande partie sert d’esclaves et ceux qui ont encore la chance d’être libre sont mis dans des quartiers où ils subissent la pauvreté. Tout est fait pour les faire partir et inciter à ne pas se convertir à leur religion.
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La campagne a subi plusieurs révoltes d’esclaves et le problème persiste davantage à cause des raids qui ne font que ramener plus de prisonniers.
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Une chasse au converti est de mise par les grands clans. La peur du converti est tel que beaucoup de vaahvas sont accusés à tort de conversion, juste pour avoir été trop tolérant avec un arbitré, ce qui amène souvent à un esclavage abusif, forcé et sans jugement.
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=Géographie et climat=
 
=Géographie et climat=
  
La Zaraga possède un climat nordique, mais la vie y est nettement plus supportable que dans les trois autres régions nordiques située au nord. Elle s’arrête au niveau de la [[Kivie]] et des [[les marches|Marches]] au Sud, à l'[[Alkupera]] à l'est et à la [[Culte des Déesses des Sept Mers|Zaraga]] au nord, fleuve dont la région tire son nom. Le territoire est composé de landes et de forêts. Le sol est relativement fertile et parfait pour l’agriculture et l'élevage à un niveau raisonnable.
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Le territoire est composé à 80% de villages tribaux (environ 500 habitants par villages). Le reste est grignoté par [[Baenum Sigur]] dont le territoire se veut vaste, par l’agriculture.
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La Zaraga est le territoire dont le paysage est le moins naturel et cela à cause de la colonisation, puis la poursuite de l’évolution économique. Les villages, les routes, les infrastructures (champs, élevages, scieries, carrières, mines…) prennent de la place.
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Il n’y a aucune zone sanctuarisée, si ce n’est des monuments qui ont été construit dans la campagne, comme les statues des Sept, d’environ 20 mètres de hauteur. On retrouve également la statue d’[[Orvar Ska Nakvati]] sur la place centrale de [[Baenum Sigur]]. A côté de cela, on trouve d’énormes bâtiments qui ressemblent à des prisons. Ce sont des ergastules de campagne qui servent à garder les esclaves qui travaillent dans les champs.
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Le peu de forêt restante sont protégées par quelques tribus qui veulent les maintenir ainsi pour la nourriture, le bois ou encore la décoration pour le paysage. La montagne blanche est exclusivement exploité pour les mines d’esclaves.
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Architecturalement, les maisons de campagne sont les plus modernes des [[Maahvitts]], en bois et en pierre, avec souvent une salle de vie, une cuisine et une chambre.
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Les grands manoirs claniques sont bien plus vastes, à la façon d’une demeure d’un riche sudiste.
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==L'importance de Baenum Sigur==
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Socialement, la situation de la Zaraga est catastrophique. La richesse et la puissance se concentre sur [[Baenum Sigur]], dont le chef de tribu est devenue l’équivalent d’un roi. Un écart se creuse entre une caste qui profite des marchandises (les clans, leurs soldats et leurs amis) et une caste qui subit la pauvreté (les campagnards, les vaahvas convertis, etc…). Des esclaves ont pris le travail les plus laborieux des libres. Le chômage augmente drastiquement, ce qui a entraîné le départ de quelques tribus vers le Vahnamaa.
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Des [[thralls]] en voyage ont également fait rapport d’un éloignement religieux et d’un manque de solidarité entre vaahva, dans une société qui vit de plus en plus à la “sudiste”. Ainsi, Baenum Sigur devient une cité mal vu, corrompue ou à éviter par les vaahvas.
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Néanmoins, il faut noter l’importance de l’entretien des champs et des agriculteurs qui sont grassement payés par la ville, étant donné qu’elle ne souhaite pas acheter de la nourriture à l’étranger.  
  
==Lieux d’intérêts==
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=Une société matérialiste=
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La place de l’argent est très grande dans la Zaraga et cela impulsé par [[Baenum Sigur]] qui traite avec sa campagne avec des runis (des sortes de pièces en argent sous forme de runes qui sert de monnaie). La caste la plus riche est vue comme égocentrique, hédoniste et opulente, n’hésitant pas à étaler ses richesses par de grandes demeures. Ils sont devenus très similaires aux puissantes familles du Sud.
  
*Khalkin: site de la bataille de la Zaraga qui vit la dernière grande victoire impériale dans la région face à une gigantesque force nordique. Un monument immense y commémore la victoire, incrusté d’un poème guerrier à double sens pacifiste écrit par Jans de Lurer. Le monument a été laissé en place mais les armoiries impériales et les statues ont été remplacés par des pierres vahnamaates portant toutes la même inscription en nordique: “victoire”. On y retrouve encore des morceaux d’armures, d’armes ou de cadavres ainsi que des charniers sur lesquels fleurissent quantité de fleurs. Les Nordiques la nomme “plaine des fleurs sanglantes”.
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L’argent est utilisé pour faire preuve de foi envers les [[Sept]]. Des statues, des monuments et des offrandes sont faites en campagne et en ville pour compter la piété par pièce. Une telle pratique est montré du doigt et dénoncé par les thralls, mais cela n’empêche pas les clans de continuer, au moins pour faire acte de propagande.
  
==Ressources==
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Cependant, la Zaraga a compris l’importance de l’éducation, en créant une école pour permettre aux artisans de s’y former, mais aussi pour que les [[thralls]] puissent véhiculer le culte des Septs. Les parents gardent toujours une grande importance pour l’apprentissage des plus jeunes.
  
===Sol===
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==Caractères et clichés==
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*'''Hédonisme :''' Les Zarègues sont connus pour leur hédonisme, leur opulence, ce qui n’est pas forcément vrai. Une majorité de la population ne vit pas dans la richesse extrême, mais les plus aisés organisent souvent des soirées peu sages.
  
===Faune===
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*'''Immaturité :''' En suivant l’hédonisme, les Zarègues feraient donc preuve de peu de maturité dans leur comportement (rumeur soutenue par les thralls).
{{Liste Faune
 
|Région= Zaraga
 
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===Flore===
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*'''Plus de gueule que d’acte :''' Avec l’abaissement des conflits entre clans, l’addition de menaces, sans découler sur une guerre, laisse croire que les Zarègues ne joignent plus le geste à la parole. On vient à dire que les clans des tribus ruraux sont plus courageux par leurs raids que les clans de Baenum Sigur.
  
*Le pleur sanguin: une rose rouge aux veines noires. Elle ne pousse que dans les environs de Khalkin. La rumeur veut qu’elle soit pleine du sang des guerriers nordiques. Il est plus probable qu’un paysan facétieux ou poétique ait réalisé un croisement de rose et l’ait planté dans ce sol particulièrement fertile.
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*'''Justice efficace :''' Le taux de brigands et autres criminels est très bas dans la Zaraga, la justice étant assez efficace, mais aussi très brute. Les divers problèmes sont surtout causés par les coups fourbes entre clans en ville.
{{Liste Flore
 
|Région=Zaraga
 
}}
 
  
=Economie=
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*'''Autoritarisme :''' Les Zarègues ont pour habitude d’être autoritaire et de haïr la lâcheté. Un père pourrait renier son fils s’il commet un acte trop lâche.
  
La Zaraga possède un sol relativement fertile qui lui permet de subvenir à ses besoins, de produire des aliments d’agrément comme des fruits ainsi que d’offrir un excellent pâturage à du bétail dont des moutons à la laine de grande qualité. Ces “richesses” leur offre également l’accès à l’import des ressources des autres régions du Nord à des taux plus avantageux que ceux que l’on trouve à Uuroggia.
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*'''Oppression :''' Les arbitrés et les vaahvas convertis subissent une oppression et une humiliation sans pareil. Les vaahvas du culte sont quelques fois menacés s’ils sont suspectés de trop cotoyer des infidèles.
  
L’agriculture s’est développée avec le temps, jusqu’à devenir suffisante pour nourrir la Zaraga. Dans les champs les plus vastes et les plus laborieux, ce sont principalement des communautés arbitrés ou des esclaves qui y travaillent. Les vaahvas agriculteurs ont souvent leur terre personnelle.
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*'''Vivre sur un souvenir :''' Il est dit que les Zarègues sont très nostalgique de la victoire contre les capitalins et la reprise du territoire, d’où la persistance de l’oppression des arbitrés.  
  
L’artisanat est très développé à Baenum Sigur. En campagne, il est plus précaire, mais existant. Il ne faut pas s’attendre à voir de grandes installations et de grands fours.
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*'''Coup de poing facile :''' Avec une bière dans le sang, il ne faut pas longtemps à un Zarègue pour donner un coup de poing à celui qui le provoque ou l’ennuie.
  
=Population=
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*'''Région artistique :''' La musique, la gravure, la peinture et plein d’autres arts sont mis en avant sur le territoire de la Zaraga.
  
Les habitants de la Zaraga se nomment les Zaragan(ne)s. Si le peuple est homogène à Baenum Sigur où tous sont Nordiques de pure souche, la campagne possède diverses communautés très isolées d’Huras, de Capitalins et d’Adaarions.
+
*'''Diversité commerciale :''' Les marchands du Sud sont bien accueillis par leur cargaisons. Ils offrent une grande diversité de marchandises dans la Zaraga.
  
Les Nordiques locaux sont particulièrement xénophobes envers les peuples du sud, méprisants envers le reste des nordiques, égocentriques, hédonistes, anti-intellectuels, précieux et avares. En dehors de Baenum Sigur, toutefois, les gens sont plus sympathiques et humbles, voire trop avec un sentiment partagé d’oppression (encore plus fort dans les communautés non-nordiques).
+
*'''Culture du raid :''' Le raid n’est pas pratiqué pour obtenir des richesses, mais surtout pour prouver sa valeur en tant que guerrier. Les combats amicaux entre tribus le peuvent également, mais cela peut amener des tensions entre tribus.
  
=Villes et villages=
+
*'''Mauvais perdant :''' Les Zarègues sont connus pour être de terribles mauvais perdants.
  
L’urbanisation de la Zaraga est faible en dehors de [[Baenum Sigur]], une importante cité au centre la province composé d’un centre bâti selon le style capitalin et d’une périphérie typique du Vahnamaa et du Kinemaar. On y trouve également de nombreuses ruines de fortins de style très variés (Hura, phalangiste, capitalins) ainsi que de monastères missionnaires adaarions. L’exemple le plus célèbre est [[Varovaisuus]] ou Fort Prudence.
+
*'''Prétentieux :''' Les Zarègues sont des prétentieux qui n’hésitent pas à étaler leurs victoires et à cacher leurs défaites. C’est un caractère qui a la vocation d’agacer les voisins.
  
*[[Baenum Sigur]]: Anciennement, le nom de cette ville était "Septentrion", cette ville fut créée par les impériaux. La ville a été reprise par les Nordiques en l'an 327 et a été renommée Baenum Sigur, qui signifie "la cité victorieuse" en Nordique. La ville possède une architecture impériale qui a été conservée comme preuve de la victoire nordique. Elle est entourée de nombreux quartiers typiquement nordiques, eux. Pour les locaux, il s’agit de la capitale du [[Nord]] tout entier.
+
*'''Ferronnerie artistique :''' Les Zarègues aiment faire sculpter des bijoux et les exposer fièrement.
*[[Varovaisuus]]: Anciennement Fort Prudence, Varovaisuus est un vestige du passé au sein de la Zaraga. Construit par une force Hura et phalangiste lors de la période impériale de la région, il s’agit d’une forteresse au Nord-Est de Septentrion ayant pour but de protéger la région de toute incursion nordique. Petit-à-petit, des nordiques pro-Empire et de rares colons s’installèrent aux alentours pour profiter de cette protection. Le Fort devint même légèrement prospère. Lors du retrait impérial, un contingent phalangiste y demeura pour protéger la population mais fut exterminé lors d’un siège brutal. Aujourd’hui, il s’agit d’une ruine périodiquement habité par d’irréductibles descendants de colons et de nordiques impérialisés jusqu’à ce qu’un raid de jeunes zaragans de Baenum Sigur les en déloge pour se faire la main. En dehors de ces attaques, il s’agit d’une petite ville à la vie rude.
 
  
=Culture=
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==Comment les Zarègues voient-ils leurs voisins ?==
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*'''Les Vahnamaates :''' ''“On se demande pourquoi Orvar était Vahnamaates, ils ont perdu de leur splendeur.”''
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*'''Les Kylmates :''' ''“Ils font mumuse avec des os et se mangent entre eux.”''
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*'''Les Kinemaers :''' ''“Un peuple fort, qui n’hésitent pas à le montrer, mais un peu con sur les bords”.''
  
=Gastronomie=
 
  
=Religion=
 
  
Le [[Culte des Déesses des Sept Mers]] est majoritaire et dominant à [[Baenum Sigur]]. Le culte d’[[Arbitrio]] de rite [[phalangiste]] ou [[monachiste|adaarion]] est visible dans les villages. Cependant, on ne trouve ni commanderie, ni abbaye, ni monastère, ni maison de charité. Les institutions religieuses étrangères sont absentes de la région.
 
 
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Version du 16 mars 2021 à 22:40

Zaraga
Nation Tribus Vaahvas
Gentilé Zaragan, Zaraganne
Villes
 


Politique

La Vague Rouge : 372-393

Dès 372, Orvar Ska Nakvati invoca un Liitto Vaahvan afin de reprendre la Zaraga aux Capitalins. Un an plus tard, ce furent plusieurs milliers de vaahvas qui se présentèrent pour en découdre. La situation de la Zaraga à cette période est catastrophique. L’Empereur voulait simplement évacuer la zone, mais cela engagea plusieurs conflits avec les religieux qui refusaient une telle débâcle face aux barbares. Selon les phalangistes, cela ne feraient qu’encourager les barbares à aller toujours plus loin dans les terres du Sud, par vengeance et avidité. L’Empereur nomma le commandeur Yvan Talnetier pour organiser les défenses tout en lui confiant secrètement, malgré tout, son désir d’évacuer.

Le commandeur avait axé sa stratégie sur la défense de Septentrion, le temps d’évacuer le plus de monde, à commencer par les religieux, puis les bourgeois et enfin les militaires. Néanmoins, les vaahvas envahissèrent la Zaraga avec une rapidité déconcertante, empêchant la réussite de plusieurs évacuations. Fort Prudence tomba en deux mois, grâce aux armes de siège. Les prisonniers phalangistes et impériaux furent tués et affichés sur les murs du Fort, renommé Varovaisuus (l’éternel maudit). Le fort est interdit d’accès pour les vaahvas depuis qu’Orvar les a maudit.

En 375, le siège de Septentrion a commencé. L’armée impériale comptait bien se battre jusqu’à la mort et même Orvar lui même avoua qu’une telle cité coûterait beaucoup de vies chez les siens. Il tenta à plusieurs reprises de négocier avec Yvan Talnetier pour obtenir la reddition, allant même jusqu’à jurer de laisser les impériaux rentrer chez eux s’ils retrouvaient raison. Ce ne fut pas suffisant et le siège prit 10 mois complet, avant que les vaahvas s’emparent définitivement de la ville, la renommant Baenum Sigur.

L'avènement au pouvoir d'Asbjörn : 395-432

A la mort de son père, Asbjörn se désigna pour diriger la Zaraga en tant que jarl de Baenum Sigur. La ville était encore à construire, car les ruines de la guerre étaient toujours fraiches. Si on reconnaît à Asbjörn une poigne de fer pour gouverner, l’histoire retient de lui son manque de perspicacité dans l’urbanisme et l’économie.

En effet, tout le long de son règne, l’économie de la Zaraga était désastreuse. Néanmoins, il su s’entourer de malicieux stratèges. En 401, il prend la décision de laisser venir des arbitrés et des marchands dans la Zaraga, choix extrêmement critiqué par les siens à cause d’un racisme important à l’égard des sudistes. Néanmoins, cela lui permit d’extorquer l’argent de ces gens, tout en les parquant dans des quartiers. Les droits des arbitrés étaient bien moindres par rapport aux vaahvas. De plus, les pillages vers le Sud recommencèrent avec Asbjörn lui même en chef de guerre.

La croissance, par le pillage, fut longue. Il fallu 30 ans pour que la Zaraga puisse se remettre de la guerre. Malgré cela, il s’agissait de la région la moins peuplée des Maahvitts. L’agriculture était entretenue par les arbitrés et des esclaves.

Asbjörn meurt au combat, pendant un pillage, par le poison de sa propre lame. Sa mort faisait grand bruit dans tous les Maahvitts, le poison étant considéré comme l’arme du fourbe et du faible.

La succession de Vizali : 432-479

En 432, les réunions à Baenum Sigur en vinrent à la conclusion que le fils de Asbjörn, qui avait mis la honte sur sa lignée par sa lâcheté, ne pouvait être choisi comme son successeur. Après plusieurs jours de conversation, c’est le fils de son principal général de guerre, Vizali, qui prit sa place comme jarl de Baenum Sigur.

Vizali était le cadet de sa famille, peu entraîné à la guerre - sa santé étant faible. Néanmoins, sa parole était d’or, tout comme ses arguments. Il facilita la venue des arbitrés, malgré les contestations. La main d’oeuvre permit à la région de se développer et d’abandonner les raids contre le Sud. Vizali échappa à 4 tentatives de meurtres sur lui. Peu populaire à cause du laxisme sur les arbitrés, le temps lui redonna raison, de par l’avancée significative du territoire, son développement et sa démographie.

En 479, sans enfant, il décéda de vieillesse et c’est sa nièce, venant d’un autre clan, qui lui succède.

De la terreur à l’apaisement : 479-512

Dès 479, le clan Oztrak changea drastiquement la politique contre les arbitrés. La venue au pouvoir de la nièce de Vizali, Kandra Oztrak, ne faisait pas l’unanimité auprès des vaahvas. Cela engagea dès 482, des attaques, des assassinats et des complots. A la base de tout, les vaahvas accusèrent les arbitrés d’être responsable du chaos. Kandra écouta les conseils et ce fut à ce moment qu’une vague de répression contre cette population se mit en place. Petit à petit, les arbitrés fuirent vers le Vahnamaa, fondant des communautés acceptées par les tribus des environs. Cet épisode entraîna des tensions fortes entre la Zaraga et le Vahnamaa, soupçonné de participer à l’instabilité de leur région en accueillant des arbitrés.

En 494, Kandra Oztrak est assassinée en pleine rue. C’est sa fille, Olya Oztrak qui prit la tête de la tribu. Plus maline, elle avait compris l’influence négative des autres clans des environs et leur responsabilité dans l’instabilité. Entre 495 et 512, les assassinats et les complots se multiplient. Même si l’avis sur les arbitrés resta négatif, tout était tourné autour des tensions et des mauvais coups entre clans.

En 512, Baenum Sigur fut en proie au à la nuit des pavés rouges. L’événement était à la base un assassinat sur un haut membre de la famille Oztrak. Tout ne s’est pas passé comme prévu et la cible appela à l’aide dans la rue. Le secours mit le feu à un combat de rue, puis à une rébellion dans la ville, clans contre clans. Environ 350 personnes trouvèrent la mort pendant cette nuit. Kandra Oztrak mit en place une réunion, appelant à une paix forcée qui fut acceptée par les autres clans.

Le contexte actuel : 512-520

La Zaraga possède une trentaine de tribus sur son territoire, pour au moins 200 clans. Une grande partie de la puissance de la région gravite vers Baenum Sigur. Même si les tribus sont indépendantes, le jarl de Baenum Sigur a une très grosse influence, notamment en ce qui concerne le traitement des arbitrés et les raids contre le Sud.

Les raids contre le Sud se font très rares. La plupart du temps, il s’agit d’action de renégats, attirés par la gloire ou l’argent, mais qui désobéissent aux ordres de leur tribue. Le conflit entre tribu est rare, voire inexistant. Néanmoins, la tension persiste parmi les clans de Baenum Sigur. Même si les assassinats sont extrêmement rares et réprimés directement, on assiste toujours à des complots pour ruiner et voler l’autre de la façon la plus discrète possible.

Les arbitrés ne sont plus réprimés, mais ils restent oppressés par un grand nombre de lois ne leur donnant pas les même privilèges que les vaahvas vénérant les Sept. Ils sont très surveillés et la moindre erreur peut amener à l’esclavage. Les marchands arbitrés venant du Sud ont reçu des protections pour vendre leurs marchandises, tant qu’il n’y a pas de prosélytisme. Les clans utilisent les esclavagistes étrangers pour faire disparaître des gens nuisibles.

La Zaraga est assez stable politiquement. Les guerres entre clans se font de plus en plus rares, ou bien restent assez discrètes. Néanmoins, un climat de tension devient lourd entre la Zaraga et les Capitalins à cause des raids qui sont pratiqués par plusieurs tribus frontalières. A côté, la situation des arbitrés est exécrable. Une grande partie sert d’esclaves et ceux qui ont encore la chance d’être libre sont mis dans des quartiers où ils subissent la pauvreté. Tout est fait pour les faire partir et inciter à ne pas se convertir à leur religion. La campagne a subi plusieurs révoltes d’esclaves et le problème persiste davantage à cause des raids qui ne font que ramener plus de prisonniers.

Une chasse au converti est de mise par les grands clans. La peur du converti est tel que beaucoup de vaahvas sont accusés à tort de conversion, juste pour avoir été trop tolérant avec un arbitré, ce qui amène souvent à un esclavage abusif, forcé et sans jugement.


Géographie et climat

Le territoire est composé à 80% de villages tribaux (environ 500 habitants par villages). Le reste est grignoté par Baenum Sigur dont le territoire se veut vaste, par l’agriculture. La Zaraga est le territoire dont le paysage est le moins naturel et cela à cause de la colonisation, puis la poursuite de l’évolution économique. Les villages, les routes, les infrastructures (champs, élevages, scieries, carrières, mines…) prennent de la place.

Il n’y a aucune zone sanctuarisée, si ce n’est des monuments qui ont été construit dans la campagne, comme les statues des Sept, d’environ 20 mètres de hauteur. On retrouve également la statue d’Orvar Ska Nakvati sur la place centrale de Baenum Sigur. A côté de cela, on trouve d’énormes bâtiments qui ressemblent à des prisons. Ce sont des ergastules de campagne qui servent à garder les esclaves qui travaillent dans les champs.

Le peu de forêt restante sont protégées par quelques tribus qui veulent les maintenir ainsi pour la nourriture, le bois ou encore la décoration pour le paysage. La montagne blanche est exclusivement exploité pour les mines d’esclaves.

Architecturalement, les maisons de campagne sont les plus modernes des Maahvitts, en bois et en pierre, avec souvent une salle de vie, une cuisine et une chambre. Les grands manoirs claniques sont bien plus vastes, à la façon d’une demeure d’un riche sudiste.

L'importance de Baenum Sigur

Socialement, la situation de la Zaraga est catastrophique. La richesse et la puissance se concentre sur Baenum Sigur, dont le chef de tribu est devenue l’équivalent d’un roi. Un écart se creuse entre une caste qui profite des marchandises (les clans, leurs soldats et leurs amis) et une caste qui subit la pauvreté (les campagnards, les vaahvas convertis, etc…). Des esclaves ont pris le travail les plus laborieux des libres. Le chômage augmente drastiquement, ce qui a entraîné le départ de quelques tribus vers le Vahnamaa.

Des thralls en voyage ont également fait rapport d’un éloignement religieux et d’un manque de solidarité entre vaahva, dans une société qui vit de plus en plus à la “sudiste”. Ainsi, Baenum Sigur devient une cité mal vu, corrompue ou à éviter par les vaahvas.

Néanmoins, il faut noter l’importance de l’entretien des champs et des agriculteurs qui sont grassement payés par la ville, étant donné qu’elle ne souhaite pas acheter de la nourriture à l’étranger.

Une société matérialiste

La place de l’argent est très grande dans la Zaraga et cela impulsé par Baenum Sigur qui traite avec sa campagne avec des runis (des sortes de pièces en argent sous forme de runes qui sert de monnaie). La caste la plus riche est vue comme égocentrique, hédoniste et opulente, n’hésitant pas à étaler ses richesses par de grandes demeures. Ils sont devenus très similaires aux puissantes familles du Sud.

L’argent est utilisé pour faire preuve de foi envers les Sept. Des statues, des monuments et des offrandes sont faites en campagne et en ville pour compter la piété par pièce. Une telle pratique est montré du doigt et dénoncé par les thralls, mais cela n’empêche pas les clans de continuer, au moins pour faire acte de propagande.

Cependant, la Zaraga a compris l’importance de l’éducation, en créant une école pour permettre aux artisans de s’y former, mais aussi pour que les thralls puissent véhiculer le culte des Septs. Les parents gardent toujours une grande importance pour l’apprentissage des plus jeunes.

Caractères et clichés

  • Hédonisme : Les Zarègues sont connus pour leur hédonisme, leur opulence, ce qui n’est pas forcément vrai. Une majorité de la population ne vit pas dans la richesse extrême, mais les plus aisés organisent souvent des soirées peu sages.
  • Immaturité : En suivant l’hédonisme, les Zarègues feraient donc preuve de peu de maturité dans leur comportement (rumeur soutenue par les thralls).
  • Plus de gueule que d’acte : Avec l’abaissement des conflits entre clans, l’addition de menaces, sans découler sur une guerre, laisse croire que les Zarègues ne joignent plus le geste à la parole. On vient à dire que les clans des tribus ruraux sont plus courageux par leurs raids que les clans de Baenum Sigur.
  • Justice efficace : Le taux de brigands et autres criminels est très bas dans la Zaraga, la justice étant assez efficace, mais aussi très brute. Les divers problèmes sont surtout causés par les coups fourbes entre clans en ville.
  • Autoritarisme : Les Zarègues ont pour habitude d’être autoritaire et de haïr la lâcheté. Un père pourrait renier son fils s’il commet un acte trop lâche.
  • Oppression : Les arbitrés et les vaahvas convertis subissent une oppression et une humiliation sans pareil. Les vaahvas du culte sont quelques fois menacés s’ils sont suspectés de trop cotoyer des infidèles.
  • Vivre sur un souvenir : Il est dit que les Zarègues sont très nostalgique de la victoire contre les capitalins et la reprise du territoire, d’où la persistance de l’oppression des arbitrés.
  • Coup de poing facile : Avec une bière dans le sang, il ne faut pas longtemps à un Zarègue pour donner un coup de poing à celui qui le provoque ou l’ennuie.
  • Région artistique : La musique, la gravure, la peinture et plein d’autres arts sont mis en avant sur le territoire de la Zaraga.
  • Diversité commerciale : Les marchands du Sud sont bien accueillis par leur cargaisons. Ils offrent une grande diversité de marchandises dans la Zaraga.
  • Culture du raid : Le raid n’est pas pratiqué pour obtenir des richesses, mais surtout pour prouver sa valeur en tant que guerrier. Les combats amicaux entre tribus le peuvent également, mais cela peut amener des tensions entre tribus.
  • Mauvais perdant : Les Zarègues sont connus pour être de terribles mauvais perdants.
  • Prétentieux : Les Zarègues sont des prétentieux qui n’hésitent pas à étaler leurs victoires et à cacher leurs défaites. C’est un caractère qui a la vocation d’agacer les voisins.
  • Ferronnerie artistique : Les Zarègues aiment faire sculpter des bijoux et les exposer fièrement.

Comment les Zarègues voient-ils leurs voisins ?

  • Les Vahnamaates : “On se demande pourquoi Orvar était Vahnamaates, ils ont perdu de leur splendeur.”
  • Les Kylmates : “Ils font mumuse avec des os et se mangent entre eux.”
  • Les Kinemaers : “Un peuple fort, qui n’hésitent pas à le montrer, mais un peu con sur les bords”.