Kinemaar

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Kinemaar
Nation Tribus Vaahvas
Gentilé Kinemaer
Villes
 


Politique

Le Kinemaar a longtemps été marqué par la guerre qui a brûlé et pillé des villages, ainsi que d’une terreur des victorieux venant d’Aelin. L’Histoire continue d'imprégner ces terres et Aelin a une très mauvaises réputations (surtout au Nord). Ainsi, la population ne veut plus de la guerre et même si des disputes arrivent, tout est évité pour que la bataille rangée n’intervienne.

Les villages tribaux sont généralement proches les uns des autres (environ 2 à 3 kilomètres) et ce rapprochement permet d’instaurer une bonne ambiance et de soutenir la paix dans le Kinemaar. Les festivités se pratiquent entre tribus, au début de Floréal et à la fin Brumaire.

La guerre a bafoué l’Oykor et cette infraction a amené la souffrance sur les vaahvas. Ainsi, la défense de l’Oykor et de ses valeurs est devenu essentiel pour tous les habitants. Le Kinemaar est le berceau protecteur de l’Oykor et le transgresser est puni par leur justice.

Avec les voisins, le Kinemaar semble être une région très isolé par rapport au Sud. Les Huras ne se rendent jamais là bas et les Adaarions ne laissent que les marchands s’y aventurer. Les Vahnamaates par contre, viennent de plus en plus en accord avec Aelin pour faire parvenir notamment les marchandises d’Uuroggia.

Le brigandage trouve son cœur dans le Kinemaar avant de se répandre dans le Vahnamaa. La plupart des criminels sont des vaahvas qui ont fauté ou des esclaves en fuite. Ils quittent leur tribu et se cachent dans les forêts alentours où peu de vaahvas s’y rendent. Des attaques sont fréquentes pour piller les champs ou des bêtes d’élevages. Les tribus ont du mal à les traquer sur un terrain aussi vaste. Des primes peuvent être offerte aux tribus nomades du Vahnamaa qui se désignent pour traquer les voyous.


Événements passés

Cette région prospère et paisible a tout de même traversé des décennies noires et sanglantes, où guerre, siège et traitrise semaient la discorde entre les différentes tribus.

En l'an 300, plus d'une centaine de tribus pouvaient être comptées sur le territoire, chacune avec des traditions et des dialectes sensiblement différent. L'Oykor demeurait toutefois une coutume commune comme celle des règles de guerre.

C'est l'action de Kedrik le fourbe, chef de la tribu d'Aelin, qui fit assassiner son gendre issu d'une autre tribu qui déclencha une guerre de plusieurs années. Des massacres furent perpétués, au sein des populations innocentes, dans les tribus alliées et l'Oykor avait été souillé. Un siège finit par faire tomber Aelin, qui fut récupéré peu après suite à stratégie sans honneur de Kedrick Vaanur.

La prospérité fut rétablie jusqu'en 400 où un peste ravagea le sud de la région. La maladie amena l'instabilité et des tensions entre les tribus manquant d'unité se faisaient ressentir. Pour apaiser celles-ci un mariage fut arrangé entre deux grandes tribus de la régions, les Vaanur et les Drokker. Mais les années passèrent, des adultères furent commis, une assignation et la guerre éclatait de nouveau sur les terre de Kinemaar.

La paix fut obtenue au prix d'un massacre dans la tribu Drokker et le Temple des Sept fit revenir les traditions de l'Oykoreus afin d'assurer la pérennité du peuple. En 450, les plus grandes tribus s'étaient accordées à la paix et seuls des duels pouvaient être vu pour régler les rares conflits entre tribus.

Géographie et climat

Le Kinemaar est une des quatre grandes régions nordiques, située principalement à l’est, c’est une terre relativement à l’abri des vents et des blizzards présents dans les autres régions proches. Le climat de sa partie proche de la Raakavann est cependant plus rude et aucune forêt n’y pousse, le terrain est donc constitué de petits végétaux très résistants, et qui s’étendent peu. Cette partie est séparée du reste du Kinemaar par les deux branches principales de l’Hyytelö et de l’Evigt Kylma par les monts Landamæris. Sa partie sud, jouxtant l'Harigkullen, la Maasydan et l'Edella, est une grande forêt de conifère sans fin, aux pieds des montagnes, parsemée de ruisseaux rejoignant le grand fleuve nordique et de quelques lacs d’origine glaciaire. Cette région n’est pas très peuplée, mais il existe cependant une ville de taille moyenne, Aelin, qui est en quelque sorte un havre de paix glacé du fait qu’il est difficile de traverser la forêt, et que l'intérêt de le faire est limité.

Le Kinemaar est la région la plus fertile des Maahvitts. Sa géographie est découpée entre le Nord, montagneux, rustique et boisé ; et le Sud, plus spacieux, agricole et construit. Au Sud, la population pratique l’agriculture sur un grand nombre d’hectares, l’élevage mais aussi la coupe du bois. Le paysage est dégagée à cause de la déforestation et les villages sont construit de pierre et de bois. Les tribus sont peuplés par environ 300 à 500 personnes. Au Nord, la vie est plus rustique, puisque la forêt de pin a gardé ses droits. L’élevage est plus pratiquée que l’agriculture et l’utilisation de la pierre pour la bâtisse se fait rare. Les tribus sont peuplés par environ 200 à 300 habitants.

On dénombre environ 300 villages tribaux dans le Kinemaar, ainsi que la ville d’Aelin dans le Sud qui monopolise 27 000 habitants. Les tribus nomades sont rares ou évitent de s’installer dans le Nord du Kinemaar.

La météo est clémente, jusqu’à la Nivôse qui se fait rude à cause des vents glacées qui viennent des montages de l’Evigt Kylma. En thermidor, la chaleur dépasse rarement les 25 degrés.

Cependant, le Kinemaar est connu pour sa faune terrible. Entre les cougars, les loups, les ours, coyotes, araignées…

Faune

  • Yegelbok : une large anguille des eaux froides pouvant atteindre les 300 centimètres et les 6 kilogrammes pour les femelles. Cachés sous la surface des rivières (pour les plus petits spécimen) des fleuves (principalement autour de l’Hyytelö) et des mers de Svartsjö, de Vitjässä, de Lugnaroa et de Kalafiskur, on les trouve dans les régions de l’Evigt Kylma, du Kinemaar et dans une moindre mesure du Vahnamaa. Ces anguilles particulièrement charnues sont dotées d’une large mâchoire très puissante et sont capables de croquer quoiqu’elles soient dépourvues de dents. Elles suivent un long parcours migratoire le long de l’Hyytelö, se déplacent parfois en bancs et pondent dans les algues. Les tribus vaahvas les pêchent mais les plus petits spécimens, surtout s’ils sont dans des petits cours d’eau, des étangs ou des marres (on les y trouve parfois), sont considérés comme des protecteurs de la faune et font l’objet de légendes comme celle de Olen et le Yegelbok.

Un peuple de héros et de récits

Chaque tribu possède son champion et chaque année, son titre est remis en jeu. En début Floréal, les prétendants au titre dans chaque tribu s’affrontent. Puis en fin brumaire, un tournoi est organisé, souvent proche d’Aelin, pour nommer le meilleur combattant de l’année. Cette tradition met en valeur l’Oykor dans le Kinemaar, mais aussi un grand nombre de récits guerriers, héroïques ou fantaisistes qui prônent des valeurs comme le courage, la bonté ou l’honneur. La culture de l’exploit et du surpassement est imposante dans le Kinemaar et ainsi, rien ne semble impossible si on s’en donne les moyens.

Certains combattants passent leur vie à voyager de tribu en tribu pour affronter d’autres guerriers afin de devenir plus fort, plus expérimenté. Contrairement à la Zaraga, on ne cherche pas à glorifier des victoires, mais bien à grandir. Peu importe la victoire et la défaite, ce qui compte c’est ce qui a été appris lors de ce combat. Le rêve de tous ces voyageurs solitaires est de rejoindre leurs confrères en ayant leur propre récit héroïque raconté dans toute la région et au delà.

Le déclin d’Aelin

Aelin est considérée comme l’une des cités les plus belles esthétiquement dans les Maahvitts. On y pratique la teinture et les maisons sont colorées dans différentes couleurs, ce qui donne un aspect plus chaud et convivial au lieu. Les clans présents ont la réputation d’être assez pacha et à peu se soucier des problèmes alentours.

L’activité principale de la cité est l’artisanat, qui peut aller jusqu’à s’étendre dans les villages aux alentours. Aelin travaille énormément avec ses voisins, notamment pour récupérer des ressources agricoles et minières. Le tout est échangé avec des marchands venant du Vahnamaa et d’Uuroggia. Cependant, les villages voisins refusent de commercer contre de l’argent, puisque le troc est toujours d’actualité dans le Kinemaar.

Aelin tente de faire oublier ses erreurs passés et cela en jouant la carte de la piété, de l’Oykor en organisant des combats, des fêtes, des cérémonies… Néanmoins l’Histoire reste très ancrée dans la tête du peuple et même si le temps efface les erreurs, il faudra encore de la patience.

Culture

Les tribus kinemaers sont locutrices du dialecte vahnamaate ainsi que du dialecte kinemaer et de son riche lexique. Le capitalin n'est pas uniformément répandu bien que présent et on trouve de rares tribus adaariophones au sud.

Caractères, traditions et clichés

  • Choeur et légendes : Les grandes histoires des guerriers des Maahvitts sont racontées par des choeurs chantants pour rendre les récits plus épiques. Il existe toute une troupe d’artistes à Aelin qui se spécialisent dans ces chants et qui sont reconnus dans tous les Maahvitts.
  • Totem : Les artisans du bois sont spécialistes dans la fabrication de totem en bois. Il s’agit d’une sculpture pouvant aller de 1 à 3 mètres de hauteur et qui représente un animal. Sa fonction est principalement décorative, mais peut représenter un guerrier ou une tribu.
  • Les feux du Kinemaar : Chaque tribu possède un feu en hauteur qui est allumé en début Floréal et à la fin Brumaire. Le premier feu est allumé à Aelin et chaque tribu allume le sien en voyant celui du voisin. Cela permet de savoir quand il faut planter et récolter.
  • Arme défensive : Chaque vaahva possède une arme, même s’il n’est pas guerrier. Il s’agit même d’une obligation d’achat avant de devenir adulte. Cette arme sert à se défendre contre la faune dangereuse de la région ou contre les brigands.
  • Les bergers : Dans le Nord du Kinemaar, des éleveurs emmènent leurs troupeaux dans les montages (les plus sécurisées) pour les transhumances.
  • Superstition : La place de la superstition est excessivement grande dans le Kinemaar. Chaque animal, chaque météo peut être sujet à interprétation excessive, ce qui n’enchante pas les thralls qui essayent de rétablir un peu de vrai sur une tonne de suppositions fausses.
  • Accueillant : Les Kinemaers sont les plus accueillants des vaahvas, même avec les convertis ou les arbitrés. Ils sont fiers de loger quelqu’un chez eux et n’hésitent pas à raconter des histoires à leur invité.

Respect des thralls : Autant les vaahvas des autres régions peuvent être amené à contre-dire un thrall, autant les Kinemaer croient sur parole tout ce que pourrait dire ces religieux.

  • Armure et mode : Les forgerons et couturier du Kinemaar sont spécialisés dans la conception d’armure “originale”. Casques en tête d’animaux, couleur à l’excès… Les champions aiment se distinguer des autres et on trouve quelques fois des styles extravagants.
  • Le cor : Un instrument totalement banni. Il rappelle les pillages et la guerre dans la plupart des tribus. Malheur va s’abattre sur l’idiot qui aura la stupidité de souffler là dedans.
  • La détermination : Les Kinemaers sont connus pour leur détermination et leur hargne. Rien ne les effraie, rien ne semble impossible.
  • Festivité et communauté : Naissance, mariage ou même décès, les vaahvas aiment la fête, la danse, le chant… et toute les activités qui permet à la tribu de se regrouper, parler et manger ensemble. L’esprit de communauté est fort.
  • Frère de sang et de cœur : L’attachement des membres du tribu est souvent fort. Ainsi, un vaahva peut aller à la rescousse d’un voisin même s’il n’est pas de sa famille.
  • Plus de superstition… : Il existe en tout dans le Kinemaar une dizaine de monstres en tout genre dans les forêts et les montagnes, si on écoute les histoires. Le Kinemaar a aussi ses zones sacrées et gare à celui qui y pénètre.

Récits régionaux

Comme l’ensemble des vaahvas, les kinemaers sont friands des récits légendaires. Cette liste n’est pas exhaustive.

Comment les Kinemaears voient-ils leurs voisins ?

  • Les Vahnamaates : “De grands voyageurs et des bons marchands.”
  • Les Zarègues : “Des brutes un peu trop violentes.”
  • Les Kylmates : “Un peu arriérés, mais d’une piété incroyable.”