Pichet arbitré

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Les pichets arbitrés sont des objets typiquement adaarions et leur usage correspond principalement au rite de la bénédiction des convives propre au monachisme. Ils prennent généralement la forme d’une jarre imposante même s’il en existe une très grande variété de versions.

Leur origine se trouve dans le récit de l’ascension du prophète Allistère sur le Mont Adaar. Ce dernier rapporte de la caverne sacrée une jarre contenant une eau miraculeuse dont il se serait servi pour légitimer son statut de messager d’Arbitrio et ainsi débuter l’unification adaarionne.

La jarre du prophète devenue un symbole fort de reconnaissance des arbitrés, elle continue aujourd’hui d’être très couramment utilisée lors des repas quotidiens en Nation Adaarionne, en particulier sous l’influence du Monastère adaarion. Dans le reste des Etats arbitrés, son utilisation est cantonnée à la pratique de la bénédiction des convives.

Concept

Les pichets arbitrés sont employés lors de la bénédiction des convives. Le croyant, le moine ou le lainati chargé de la cérémonie se sert d’un récipient auquel on a préalablement conféré un statut sacré en le plaçant sur l’autel familial du foyer. Il n’y est pas systématiquement entreposé même si la pratique est répandue, surtout en Nation adaarionne et en Eyjarfolk. Il est très courant d’offrir un pichet arbitré à l’occasion d’un mariage monachiste et les tavernes les plus distinguées en disposent toujours d’un au cas où elle seraient visitées par un membre prestigieux du Monastère adaarion.

Si le pichet arbitré est un outil répandu, son usage est loin d’être uniforme et on en trouve une multitude de variations locales.

Confection

Un pichet arbitré prend généralement la forme d’une jarre. Il comprend au moins deux anses mais ce nombre n’est pas fixe, et il est le plus souvent pourvu d’un bec unique. Si le pichet est familial, il est courant d’y faire inscrire les noms des membres de la famille, mais toutes les formules religieuses sont encouragées. Les inscriptions politiques sont tolérées mais parfois considérées comme imprudentes voire irrespectueuses.

Certaines œuvres d'orfèvre en usage à Golvandaar et à Roskilde peuvent comprendre plus d’une trentaine de becs qui sont alors transformés en robinets : on dispose les verres en dessous tout autour, on verse le liquide dans la grande ouverture de la jarre et celui-ci se répand d’un seul coup jusque dans chacun des récipients. Ces modèles sont rares, fabriqués sur mesure pour des monastères ou des dévots fortunés. Le plus célèbre d’entre eux est sans aucun doute le Kanuki golvandaari.

Disposer d’un pichet arbitré étant le fruit du travail de plusieurs artisans de domaines différents est perçu comme un signe de prestige. Au contraire pour une minorité de kultistins isolés et pour les kantaisäistes de Svarstak, les pichets arbitrés trop luxueux sont un signe de mauvais arbitrage et d’égarement moral. Les adeptes du moine Rhunnio préconisent un retour à des ustentiles plus humbles, à l’image de la jarre originelle du prophète Allistère.