Bénédiction des convives

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher

La bénédiction des convives est un rite monachiste qui trouve ses origines dans l’unification adaarionne, mais qui ne s’est historiquement répandu à travers les États arbitrés que bien après la mort du prophète Allistère. C’est un rite très pratiqué dans tous les Etats arbitrés à l’exception de la Grande Huratelon où la majorité de la population est adepte du phalangisme.

Dans les faits cette bénédiction est largement détournée et mêlée à la culture locale, en particulier dans les régions de Medeva, de la Vellabria, de la Dione et du Roment ou encore sur l’Archipel ocolidien où il existe même des variantes iconodoules.

En Nation adaarionne, la bénédiction a conservé son nom originel : “ateriänjako” soit littéralement “division du repas”. Elle mentionne souvent le compagnon Alykas en formulant le vœu de la communauté réunie à cette occasion de voir sa dépouille de retour au Grand Mausolée des Compagnons de Golvandaar. Alykas est en effet le seul compagnon à ne pas y être enterré.

Concept

La bénédiction des convives consiste pour celui qui la pratique à sacraliser la communauté réunie autour d’un repas plutôt que directement celui-ci. Pour ce faire, il emploie généralement un pichet arbitré La bénédiction n’est jamais obligatoire et réservée à des moments importants, pour certaines fêtes, dans les tavernes ou lorsque des invités sont conviés à la table familiale. Plus rarement, cette bénédiction peut aussi être donnée dans un cadre privé.

La bénédiction des convives impose un bref moment de silence et de recueillement avant que ne débute le repas. Ne pas s’y plier ou la perturber volontairement est un motif d’exclusion pour le mauvais fidèle qui, selon les circonstances, peut être encouragé à quitter les lieux.

La bénédiction ne nécessite pas forcément de moine dans la mesure où elle peut-être donnée par n’importe qui. Il est très courant qu’un lainati remplisse cette tâche. Si aucun lainati n’a été désigné par la communauté monachiste, un simple croyant est souvent choisi par ses pairs, ou s’impose de lui-même. N’importe qui peut exercer ce rôle, les moines eux-mêmes désignent parfois un croyant pour qu’il prenne la parole tout du long. Dans les foyers, les enfants sont encouragés à organiser ce rite dans le cadre de leur éducation religieuse. Pour les plus fortunés, faire venir un moine afin qu’il donne la bénédiction est considéré comme un acte particulièrement pieux. Bien souvent, le moine en question participe au repas qui suit.

Déroulement

Un croyant est invité à se tenir au milieu de l’assemblée. Tous se tiennent debout pendant qu’il prend la parole, les plus diminués physiquement et les enfants étant excusés. Une courte allocution est donnée, souvent très contextuelle ; elle célèbre les individus présents avec bienveillance et met systématiquement en avant des valeurs monachistes consensuelles comme la charité, le partage, la communauté…

Au Royaume Central et en République marchande de Caroggia, il est courant que la bénédiction soit l’occasion de remerciements à l’égard du cuisinier. Au sein du Royaume d’Eyjarfolk, avoir mangé ou avoir bu avant d’avoir reçu la bénédiction est très mal vu et considéré comme un acte égoïste en plus d’être impoli.

Un pichet arbitré est rempli de vin (généralement au sein du Royaume Central), de bière (généralement en Nation Adaarionne) ou parfois même d’hydromel (en République marchande de Caroggia). Le moine sert chacun des verres qui sont répartis autour de la table avant d’être consommés en même temps. L’absence de pichet arbitré à la disposition de la communauté n’est pas un obstacle au déroulement du rite mais l’usage de celui-ci est considéré comme un acte favorisant l’accès à l’Adaar.

La bénédiction se termine par la formule consacrée : “Réunis, nous nous repaissons comme un, et nous partageons le fruit arbitré du travail arbitré. Ainsi, Arbitrio, nous œuvrons en communauté pour le retour à ton Adaar.” Là, les fidèles répondent en chœur “Kuunia Arbitrio”. Chacun boit au moins une gorgée. On peut alors s’asseoir et le repas peut commencer.