Utilisateur:Sayanel

De Wiki'speria
Aller à : navigation, rechercher


Vous consultez la fiche d'un personnage décédé.

     200.png
Informations RP
Genre
Homme
Année de naissance
Rang


Famille


Quartier




Métier
Métier
Compléments








Origines
Ville d'origine
Région d'origine
Informations HRP
Login Minecraft
idefix11091997







Description

Sayanel est un jeune homme de 21 ans. Il est grand (1,82 mètre), fin, avec une musculature moyenne, ni très faible, ni très forte.Il ne connait pas exactement son poids mais, vu sa morphologie, il doit peser dans les 65 kilo. Il a 2 yeux marrons pailletés de orange foncé, et des cheveux châtain foncé légèrement frisés. Son visage est fin et alongé. Il dégage une aura d'assurance, qu'il garde la plupart du temps. Depuis sa capture, il a une légère cicatrice au dessus de l'oeil gauche.

Compétence

  • Grille Livre et Plume.pngSait lire et écrire, et sait relativement bien compter, il tient cela de sa mère, qui travaillait comme trésorière dans une petite auberge
  • Grille Morue Crue.pngIl a un sens certain du gout : Depuis tout petit, il affectionne toutes les saveurs, épicés et sucrées, et maîtrise aujourd'hui l'art du dosage, et de la reconnaissance des produits. Il a une certaine préférence pour le salé, mais aime beaucoup le mélange de saveur.
  • Grille Soupe de Potiron.pngUne créativité qui ne le lâche jamais, son père inventait lui-même ses recettes de thé et d’infusion. Sa première création est une recette de poisson avec les herbes de son père. Ce cabillaud au thé et au fenouil ravit les clients de l’auberge dans laquelle il travaillait.
  • Grille Violette.pngIl a de solide connaissance de la flore, qu'il tient de son père, qui était horticulteur.
  • Comp Endurance.pngIl est aussi endurant, ayant souvent dut courir pour faire les courses de son chef cuisinier.
  • Grille Vieille Botte.pngIl sait faire preuve d’une grande agilité, acquise durant son enfance à jouer dans les rue d’Indubal

Talent

  • Sayanel ayant vécu à Indubal, il à très rapidement appris à nager, se qui fait de lui un bon nageur.
  • Ayant souvent suivis son père à son travail, ce dernier lui a montré quelques herbes avec lesquelles on peut siffler, et Sayanel est devenue assez bon dans ce domaine.


Qualité

  • Un coeur gros comme ça: Sayanel a toujours eu le coeur sur la main, se qui le mène parfois dans des situation qu'il aurait préféré éviter.
  • Souriant: Sayanel sourit quasiment en permanence, quand il parle il sourit, quand il travail il sourit (à se moment, se sourire se remplace parfois par une grande concentration), avec ses amis, sourit, quand il ne sait pas quoi dire, il sourit...
  • Sens de l'humour: Sayanel adore faire rire les gents. Il est très moqueur, parfois un peu trop.
  • Sens du contact: Il parle très facilement au personne qu'il croise et est très rapidement à l'aise avec elles.
  • Discret: Sayanel ne viendra jamais vous déranger si vous êtes vraiment occupé, et ne divulgue jamais un secret, sauf si c'est absolument nécessaire... Ou qu'il estime que c'st mieux pour vous (par exemple si un des ses amis n'ose pas aller parler à l'etre de son coeur...)

Defaut

  • A du mal à se retenir de parler: il lui arrive parfois de parler quand il ne faut pas, et cela est parfois problématique.
  • Légèrement Hypocondriaque: Sayanel déteste être sale, dès qu'il à une tache sur ses vêtements ou sur sa peau, il va tout de suite l'enlever.
  • Naif: Sayanel a parfois du mal à voir que le monde n'est pas rose. Ça c'est amélioré depuis sa mise en esclavage.


Centre d'intérêt

  • Sayanel a une passion pour la cuisine. Quand il était plus jeune, sa mère le voyait souvent dans le cuisine, à étudier des livres de recettes où à réaliser des recettes de sa création, essayant de mettre plus ou moins d'épices et rageant quand sa préparation est trop cuites,pas assez ou trop épicé. Ce qu'il déteste le plus au monde et de voir une des personnes qui mange un de ses plats rajouter du sel, du poivre ou, pire, renvoie son plat en cuisine.
  • Une autre chose qu'il apprécie énormément, c'est de voir les bateaux du port. Quand il habitait à Indubal, il faisait toujours un détour entre sa maison et son travail pour passer par le port et, le matin, voir les pêcheurs qui s'apprêtaient au départ.

Religion

La famille de Sayanel respecte le culte d'Arbitrio, de rite adaarion depuis qu'ils sont arrivé à Indubal, 5 générations plus tôt. Ils n'ont jamais été très pratiquant, mais Sayanel va au cérémonie importante et prie pour les évènement important.

Relation

Amour

Inseri Wihelmina Elga Haïka Les premiers mots que lui à dit Sayanel ont été "Venez, vous allez attraper la crève". C'était une nuit neigeuse. Jamais Sayanel n'a établie le contact aussi vite avec une personne, excepté Silnoë. En une nuit, ils ont parlé, sympathisé et, au petit matin, ils étaient sur un belvédère, main dans la main, à contempler les rayons du soleil. Leur relation a ensuite évolué, pour devenir l'amour passionné qui les lie aujourd'hui... Mais ça c'était avant... avant qu'elle ne le poignarde dans le dos... la traîtresse...

Ami proche

Silnoë Iramïs: Sayanel ne peut pas connaitre un ami plus proche que Sil'. Il se sont rencontré à Indubal, bien avant leur arrivé à Esperia. C'est à lui qu'il se confie, avec qui il aime le plus parler, et, surtout, à qui il aime le plus cuisiner! Il essaye de l'ouvrir un peu plus, à grand coup de blague. Cette relation privilégié les unis depuis près de 3 ans. Leur retrouvailles à d'ailleurs été un grand moment d'émotion.

Connaissance

Mikrakra Erschmitt Les deux hommes était sur le même bateau, celui qui les as amenés sur Esperia. L'homme, couvert de cicatrice avec son capuchon, intrigue fortement Sayanel. Il le trouve sympathique et aimerais en savoir plus sur lui.


Louis Lindén Cet homme est celui qui a acheté Sayanel. Bien qu'il le trouve parfois un peu rustre, il apprécie sa générosité et sa gentillesse (a moins que se ne soit de l'indifférence) à son égard.


Selene jeune femme rencontré très brièvement. Il apprécie sa force de caractère.


Angelo "Angel" Ichiro Ils étaient sur le même bateau, Sayanel l'a vue se faire rouer de coups par son maitre, Silnoë l'empechant d'intervenir.


Les 3 ivrognes

Fredrik Numminen


Wairn Foreld[mort]


Uth Franchebrise[mort]

Dans son esprit, ils seront toujours "les trois ivrognes". C'est ainsi depuis qu'ils sont venue dans sa taverne et qu'ils ont descendu 4 bouteilles de rhum, en disant qu'elles étaient qu'à moitié-pleine, où qu'elle étaient coupé à l'eau...ça à faillit dégénérer quand un des trois, voulant prouver qu'il y avait de l'eau dans le rhum, à voulue l'envoyer dans le feu... Sayanel a voulu "gentiment" l'empêcher, mais il lui à envoyé le rhum sur sa tunique, pendant que Fredrik, ivre mort, essayait de mettre le feu aux vêtements de Sayanel... Un magnifique souvenir...

Ceux qu'il aime moins

Théophile Pointrile: Celui qui la lui a volé... il le hais... il a prit plaisir à le frapper... Encore... Encore...ENCORE! Même s'il a faillit aller au cachot, ça valait le coup... le frapper, le frapper...

Mort/disparu

Lyor C'était pourtant bien partit avec lui. Mais ça a dégénéré quand Lyor a menacé un des amis d'un ami de Sayanel. Ce derniers s'est interposé. Lyor, retenue par le serment qu'il avait fait à Luka Lindén, n'as pas tué Sayanel, et a "juste" menacé son ami de lui trancher tout les doigts... Mais après sa mort, Sayanel n'a put s'empêcher d'être triste, car il voyait bien la bravoure et la loyauté du maitre d'arme 

Histoire

Rencontre avec Silnoë

L’homme tourna à droite. La bourse du noble à la main, il s’enfuyait par les petites ruelles, espérant semer son poursuivant. Mais ce gamin n’allait pas le lâcher? Il le poursuivait depuis la grande place, il allait bien finir par s’épuiser !

[20 minutes plus tôt]

Sayanel regardait le garçon qui lui faisait face. 17 ans environ, au visage agréablement équilibré, brun, les yeux noisette. Il l’amusait, il ne semblait pas remarquer les jeunes filles qui se retournaient derrière lui en riant et en rougissant quand il leur rendait ce regard, et elles ne remarquaient probablement pas qu’il avait la même réaction. Qu’est-ce qu’il semblait timide c’petit gars ! se disait en rigolant Sayanel.

Il semblait boire les paroles de son père, cherchant à les graver dans son cerveau. Son père discutait avec celui de Sayanel, qui, ce dernier, était bien moins intéressé par ce qu’il disait. Il s’intéressait plus à ce jeune garçon devant lui. Il l’observait d’un air moqueur, riant de son air coincé et de l’avidité de son regard. « Cesse de me regarder ainsi Silnoë, lui dit son propre père »

Il s’appelait donc Silnoë ? Beau prénom pour un noble. D’ailleurs sa condition se voyait à des kilomètres à la ronde. Il était bien habillé, propre,… tout le contraire des habitants pauvres du quartier. D’ailleurs, étrange son père ne semblait pas l’apprécier.

Silnoë remarqua Sayanel. Mais qui était donc ce type qui le regardait comme ça ? Ce fichant presque ouvertement de lui ? Timide, celui-ci détourna les yeux. Reportant son attention vers son père.

Ce dernier tendit une bourse en velours cousue à ces initiales à celui de Sayanel qui lui avait donné quelques herbes médicinales pour le mal de gorge et soulager les inflammations. Ça ne dura qu’une demi-seconde…

Un homme arriva en courant, prit la bourse, et s’enfuit dans la rue passant à côté de l’auberge.

Le père de Silnoë hurla : « Gardes !! Gardes !! Rattrapez cet homme ! »

Sayanel fut plus rapide… Il s’élança à la suite de l’homme. À gauche, à droite passa sous un pont. Le voleur se rendit compte qu’il avait un poursuivant. Non… il ne pouvait pas permettre de prendre des risques. Il avait déjà été arrêté une fois, si on le reprenait, il était bon pour rester au cachot un bon bout de temps. Il jeta la bourse en arrière, dépité, qui atterrie sur le genou de Sayanel. Il la ramassa, grimaça en voyant la tache de boue qui s’était mise sur son pantalon. Il allait encore devoir nettoyer ! Mais bon, retournons sur la place.

« Hé, toi, ou a tu trouvé ça ? »

Un garde… Pour le coup, il était dans de beaux draps...

« Un l’homme la volé, je l’ai poursuivi et quand il a vu que je gagnais du terrain, il l’a jeté.

Le garde sourit, l’air goguenard.

-Bien sûr bien sûr, et moi je suis archevêque. Tu vas…

-Il dit vrai ».

Le garde se retourna et reconnut Silnoë, fils du grand marchand . Il se mit inconsciemment à bafouiller.

« Nos… nos pères faisaient une transaction quand un homme à… à surgit et a dérobé la bourse de mon père. Et.. et ce jeune homme s’est élancé à sa suite

-Il dit vrai ? demanda le garde à Sayanel en fronçant les sourcils.

-Et bien sachant que si je réponds non, je me retrouve en prison… oui, il dit vrai, vous pouvez demander à son père, il doit être resté sur la grande place.

Maugréa dans sa barbe avant de lancer :

-Bien… mais que je ne te revois plus !

-Pourquoi ? Vous venez d’avoir la preuve que je suis innocent.

-Et bien… parce que c’est comme ça ! »

Et le garde tourna les talons avec un geste d’impatience et retourna à sa patrouille.

Sayanel se tourna vers Silnoë, en lui faisant un grand sourire.

« Merci beaucoup ! Ce garde est le plus borné de la ville, sans toi je me serais retrouvé au cachot !

Silnoë semblait légèrement essoufflé et toujours aussi mal à l’aise : il fuya le regard bienveillant de Sayanel

-Euh… de rien… c’est tout naturel.

-Donc Silnoë c’est ça ? Ravi de te rencontrer, je suis Sayanel. Allons retrouver nos pères.

Ils retournèrent à la grande place, Silnoë commença à se détendre et à parler plus librement. En arrivant Sayanel dit :

« On se revoie demain ? Pour faire plus ample connaissance

-Hum… oui bien sûr, demain ici, même heure ?

-Très bien. A demain ! » Et il partit à la suite de son père.

Depuis ce jour, Silnoë compta dans ses grands amis

Esclavage

Le nom du monde est souffrance. Souffrance du corps. Souffrance de l’esprit.

Le coup à l’arcade, saleté… Et ça n’arrête pas de saigner. ce n’est rien. Mais … Mais, il quitte les siens. Ses amis, son père, sa mère… Mais une chose revient à son esprit.

Souffrance.


C’était pourtant une journée qui commençait bien. Sayanel avait terminé son travail à l’heure, le chef était de bonne humeur, il avait même eu le droit à un compliment sur la cuisson de son cabillaud. Oui, une belle journée. Il devait juste faire une petite course avant de pouvoir rentrer chez lui. Mais où allait-il trouver un boulanger ouvert à cette heure ? Bah, il allait fouiller un peu.

Le soleil déclinait déjà à l’horizon, embrasant le ciel d’une explosion de sang. Sayanel fronça les sourcils. Son père lui avait dit qu’une telle couleur était un mauvais présage. Il haussa les épaules. Il n’était pas le seul à voir cette couleur, il était idiot de s’inquiéter. Il repensa à la disparition de Silnoë et son cœur se serra. Quel idiot, pourquoi avait-il fait le malin avec ce noble ? Ah ! Un boulanger ouvert, c’était son jour de chance. Il se dirigea vers l’entrée, et, au moment de l’ouvrir, une jeune femme en sortit précipitamment. Sa beauté frappa immédiatement le regard de Sayanel. Fine, élancée, les cheveux noirs de jais rattachés en une fine natte dans son dos. Son regard vert se posa sur Sayanel, dont les poumons cessèrent de fonctionner. Elle lui sourit, et s’engouffra dans une ruelle adjacente. Sayanel voulu la suivre, mais se retient.

« Qu’est-ce que tu imagines ? Cette fille doit déjà être en couple, ne vas pas te faire des idées ! »

A contre cœur, il s’apprêta à entrer dans la boulangerie quand il entendit un cri. Un cri d’effroi.

Sayanel s’engouffra en trombe dans la ruelle. Il arriva sur une minuscule place, où il vit la jeune femme se faire emporter par un homme immense, un vrai colosse de plus de 2 mètres. Sayanel se rua sur lui.

Il aurait pu tout aussi bien se cogner la tête contre un mur, cela aurait le même effet.

L’homme se retourna et vit la grande nouille qui courait dans sa direction. Il arrêta sa course d’un coup de genoux dans le ventre. Sayanel se plia en deux, l’air refusant d’entrer dans sa gorge, et l’homme lui envoya son poing sur son front. Sayanel roula au sol. Il tenta de se relever. Le sang qui coulait de son arcade lui troublait la vue. Il… il devait sauver la jeune fille. D’abord se lever… pousser sur les bras…Et…

Il s’effondra, maudissant sa faiblesse.

L’homme approcha. Ce gamin était pas mal. Il sourit. Il pourrait le vendre à bon prix….


Le nom du monde est souffrance. Etre dans une calle de bateau, n’ayant pas la force de se relever, sentir tout ce à quoi on est attaché, partir, lentement,

En silence,

En souffrance.

Esperia

Sayanel ouvrit les yeux, puis les referma aussi vite, prit d'affreuse nausée. Il resta comme ça, allongé sur les pierres froide du cachot dans lequel il...

"Un cachot?"

Sayanel se redressa brusquement, se cognant au plafond et rouvrant sa blessure à l'arcade. Il mit sa main à son front et poussa un juron à la vue du sang qui maculait ses doigts.

C'est à ce moment là qu'il se rendit compte qu'il n'était pas seul dans ce cachot... Absolument pas seul... La pièce était relativement grande, mais démesurément petite vis-à-vis de la quantité de personnes présentent. Ils étaient au moins 30, des hommes, des femmes, des adolescents, de toute nationalités.... Tous étaient dans un état pitoyable, leurs habits troués, quelques un blessés, tous faibles. Sayanel baissa son regard vers sa tenue. Sa tunique verte était troué en plusieurs endroits, son pantalon s'arrêtait à mi-mollet et était maculé de boue. Ses chaussures avaient disparue, ce qui le forçait à marcher sur le sol couvert de mousse et de vomi du cachot. Étrangement, il ne remarqua qu'après avoir constaté la disparition de ses chaussures qu'il avait de lourdes chaînes, qui lui liait les pieds et les mains, ne lui laissant que peu de marge dans ses mouvements.

Ces chaînes étaient vielles, usées par les nombreux détenue qui l'avaient porté avant lui. Certains avaient même un peu trop essayé de s'en débarrasser, comme en témoignaient les petites traces de sang séché sur la partie qui s'accrochait au poignet. À la vue de ces traces, Sayanel se mit à les frotter frénétiquement pour les enlever et, au bout de quelques minutes, elles avaient entièrement disparue.

Quand il eu fini, un énorme coup de fatigue le prit, comme si toute son énergie avait été consommé part ce nettoyage. Il s'assit, dans un mouvement qui se rapprochait plus d'une chute que d'un changement délibéré de position.

Quand il eu reprit quelque peu ses esprits, il entreprit de se souvenir comment diable il était arrivé là.

Il réfléchit. Encore, encore, mais rien ne vint.

Qu'avait il fait la veille? Il avait quitté sa maison un peu en retard, et n'avait pas eu le temps de faire son détour habituel par le port. Il était arrivé à son travail à l'heure, et avait préparé les tables. Les premiers clients étaient arrivés vers midi, et ils avaient servis sans interruption jusqu'à 9h. Ah! Et après il avait dût trouver une boulangerie! Et... Et...

"Rha!"

Sayanel poussa un grognement rageur, en sentant le souvenir qui restait à la lisière de sa conscience.

Il se mit à regarder autour de lui, cherchant un élément qui lui permettrai de se souvenir.

Une dalle entièrement couverte de mousse.

Des traces d'ongles sur un mur.

Un rayon de lumière qui filtrait par la grille au plafond.

Une petite fille brune...

À la vue de ce dernier détail, Sayanel sentit que certains éléments se mettaient en place. Il se mit à murmurer tout seul les souvenirs qui lui revenaient.

"En arrivant à la boulangerie, elle est sortit... Elle est partie, et..."

Il tapa dans ses mains, s'attirant les regards mécontent de certains prisonnier, qui étaient prit de sérieux maux de tête.

"Le colosse!"

Il avait attaqué l'homme qui emportait la jeune fille, et avait purement et simplement perdu.

Après, il ne pouvais faire que des suppositions. Peut être que l'homme l'avait emmené avec la fille, pour en faire on-ne-sais-quoi. À cette pensé, il se mit à regarder autour de lui, à la recherche de la jeune fille. Après quelques minutes à observer méticuleusement le cachot, force était de constater que la jeune femme n'était pas là.

Sayanel ne put retenir un soupir de dépit.

Il décida d'aller à la rencontre des personnes présentes, pour leur demander des explications, quand à leur présence ici. Mais à peine s'était-il levé, que des bruits de pas provenant de la grille au plafond retentirent. Tout les occupants du cachots tendirent l'oreilles, et ceux qui le pouvaient se levèrent.

La grille se leva et une femme se pencha dans le cachot, sans pour autant y descendre. Elle était de taille moyenne, rousse, avec une forte carrure et un air imposant et peu amical.

" Frangule, regarde moi c'te masse grouillante! Y sont tous un peu abîmés, tu crois qu'on peut en tirer combien?

-Bah, si on négocie bien, ça peu bien monter jusqu'à 30-35 esper d'or, p'tetre un peu plus pour les plus costaud, lui répondit une voix d'homme. Après faut voir s'ils arrivent tous vivant à destination.

-Mouais... Bon les déchets en bas là! On sort de là, on se dépêche!

En disant cela, elle déverrouilla la grille et laissa le groupe monter par un petit escalier. Certains avaient de grandes difficultés à se déplacer, et devaient s'appuyer sur d'autres prisonniers qui daignaient les aider. Sayanel, emporté par la foule pressé de respirer autre chose que l'air vicié du cachot, se retrouva rapidement à l'extérieur, et mit sa main en visière pour se protéger des rayons du soleil.

Frangule et la rousse les faisaient avancer sans douceur, les traitant de tout les noms.

"Toi la brunette! aboya la rousse. Accélère un peu, où tes omoplates vont rencontrer mon bâton!"

Elle tenait en effet un bâton, poli par l'usage, et bien bosselé à son extrémité... Il avait probablement brisé plus d'un crâne. Son "collègue" avait lui aussi un bâton dans le même genre.

Quand le dernier arriva, un homme entre deux âges, assez amoché, elle lui asséna un énorme coup sur le crâne. L'homme s'effondra, du sang sortant de son crâne et de ses oreilles, sous le sourire carnassier de la femme. Frangule s'approcha de lui, et le poussa légèrement du pied. Devant son absence de réaction, il se tourna vers la rousse:

"Gwylonna... Tu crois vraiment qu'on pourra en tirer quoi que ce soit maintenant?

-Rho, c'est bon, il a quatre jours de voyage pour récupérer.

-Évite d'abimer la marchandise... Toi! Et toi! cracha-t-il à deux prisonniers. Emmenez-le dans le bateau, allez, magnez vous.

Les deux homme désignés, un homme assez grand, à la peau sombre et un autre, assez jeune, pâle, s'exécutèrent, l'un essayant de faire ça le plus délicatement possible, l'autre le plus rapidement possible, ce qui mettait le blessé dans une position peu enviable.

Sayanel avait regardé la scène, horrifié devant le peu de considération et le sadisme des deux personnages, et resta un moment immobile, à regarder le corps de l'homme que l'on emmenait, en laissant quelques gouttes de sang derrière lui. Cette attente lui value un grand coup de bâton entre les deux omoplates, ce qui suffit à le faire avancer.

Quelques mètres plus loin, amarré à un ponton de bois, se dressait un grand bateau de voile, mais qui n'avait pas la grâce des bateaux du port d'Indubal. Non... Il devait mesurer environ 15 mètres. Il était assez large, et semblait avoir une cale assez imposante. Sayanel ne se leurra pas une seule seconde quand à la "marchandise" qui allait la remplir. Sans dire que ce bateau était à l'image de ses propriétaires, il s'en dégageait une impression de brutalité. Ce bateau n'avait aucun embellissement, il n'en s'en dégageait aucune élégance.

De l'efficacité.

Une fois que tout les prisonnier furent dans la cale du navire, Gwylonna verrouilla la grille qui la fermait avec une grosse chaine en fer rouillée.

Une petit garçon demanda à voix haute:

"Et si le bateau, y coule, comment qu'on sort?"

La rousse se retourna, le regarda droit dans les yeux, avec un sourire mesquin et lui répondit:

"Quand un bateau coule, on se soucis pas de la marchandise!"

Le garçon ne compris pas, haussa les épaules et se remis à jouer avec un bouton de sa chemise déchiré.

Le voyage dura 4 jours. Quatre jours marqué par la faim, la fatigue et le mal de mer. On leur lança des quignons de pain rassis à la moitié du voyage, mais tout le monde n'en eu pas, car ils se contentèrent de les envoyer négligemment entre les barreaux et la plupart des prisonniers, même s'ils avaient put être des personnes d'une grandes générosité par le passé, se retrouvaient, contraint par la faim, réduit à leurs instincts primaires, toute compassion oubliée. À la fin du 2eme jour, on constata que l'homme frappé par la rousse était mort.

Il n'avait pas arrêté de saigner depuis le début du voyage, et l'hémorragie avait eu raison de lui. Une femme arracha un morceau de sa robe pour lui couvrir le visage, et on fini peu à peu par se désintéresser de lui. Il était devenue un élément du décors, au même titre que les murs en bois et le sol couvert de paille. Un peu avant la fin du voyage, les deux esclavagistes, après quelques minutes de discussion, descendirent dans la cale, prirent son corps et le jetèrent à la mer... Ce fut tout... Pas de cérémonie d'adieux, pas de bénédiction pour le trajet du défunt jusqu'au pays d'Arbitrio. Rien...

Tout le passé de cet homme, ces projets, son avenir s'arrêtait là, tranché net par un coup de bâton sur le crâne...

Sayanel, abruti par la faim et la fatigue, éleva tout de même une toute petite prière à Arbitrio, pour le salut de l'âme du pauvre homme.


Le voyage se termina sans autres évènement majeur, placé sous la bénédiction du dieu de l'épuisement.


On commença à remarquer de l'agitation vers la fin de la quatrième journée. Le bateau se mit à moins tanguer et on entendit des voix autre que celle des deux esclavagistes. Peu après, Frangule s'approcha de la grille et la dévérouilla.

"Allez bande de fainéant, vous sortez d'là"

Une fois encore, Sayanel fut emporté vers l'extérieur. Ils traversèrent un dédale de ruelle dallé et arrivèrent à une porte en fer. Gwylonna l'ouvrit avec une clé grossière qui résista un peu dans la serrure et la poussa sans douceur.

"Allez les déchets, aboya-t-elle, on rentre là dedans!"

La pièce était à peu près aussi grande que le cachot, et dans un état relativement similaire. Un des côtés de la pièce était constitué de barreaux en fer forgé, qui donnais sur une place relativement grande, au milieux de bâtiment simple mais beau. Sur cette place étaient regroupé un grand nombre de personne élégamment vêtue, qui poussèrent un bruit de satisfaction à la vue des individus qui était entré dans la cage. Une jeune femme poussa son voisin du bras et pointa un des prisonnier du doigt, et lui murmura à l'oreille. L'homme sourit et reporta son attention sur la cage. Un jeune garçon riait aux éclat avec sa jeune voisine, qui ne pouvais s'empêcher de pouffer devant les dires de son camarade.

Un jeune homme balayait la place. Il était à peu près aussi bien habillé que les prisonniers, et portait lui aussi de lourdes chaînes. Son regard s'arrêta sur la cage. Il regarda un instant les personnes entassées à l'intérieur, jusqu'au moment où une des personnes présentes lui demanda fermement de s'écarter, car il gênait les acheteurs.

D'un coup, Sayanel comprit. Les acheteurs, les chaînes, les discours des personnes qui l'avaient emmener ici. Il allait être vendue, comme une simple marchandise.

Comme un esclave.

Cette révélation le laissa complètement vide et il mit quelques instant à reprendre ses esprits.

Frangule désigna deux esclaves et leur beugla de monter un petit escalier en bois qui permettait d'atteindre une estrade, où se tenait déjà la rousse. "Regardez moi ces beaux spécimens! Regardez comme il est musclé, avec lui, personne n'oseras s'en prendre à vous! Et l'autre! Regardez comme elle est jolie! Ah! Je vois votre convoitise dans vos yeux, monsieur! Allons! Les enchère commence à 5 espers d'or!"

Les acheteurs commencèrent à hurler leur prix, regardant d'un oeil mauvais leur concurrents.

"7 esper d'or!

-10!

-12!"

Le couple finit par être vendue 18 esper d'or

Sayanel s'approcha alors des barreaux et se mit à contempler l'assemblé présente. Il était là à cause d'eux... Il ne put s'empêcher de ressentir une bouffé de haine contre toutes ces personnes. Il les regarda un par un, d'un regard remplie de rage, en espérant que tout le monde le verrais et comprendrais le message, jusqu'au moment où son regard se posa sur un visage. Ce visage... Il le connaissait... Il le connaissait très bien. Le jeune homme concerné posa son regard sur Sayanel, et fronça les sourcils. Un sentiment de grand trouble perçait de son regard et de son attitude. Il s'efforçais de ne pas regarder la cage, mais à chaque fois qu'il se mettait à parler avec ses voisin, ou faire quelque chose d'autre, son regard était toujours attiré vers la cellule... Vers Sayanel.

Il avait changé... Il avait grandi... Il n'espérait pas le revoir un jour... Silnoë. Il était là, devant lui. Sayanel écarquilla les yeux, bouche bée. Il s'approcha de la cage et saisis les barreaux et les serra à s'en faire blanchir les phalanges. Silnoë se rendit compte lui aussi de la présence de son ami et eu la même réaction. Il quitta la personne qui lui parlais sans un mot, sous son regard étonné, et s'approcha de la cage. Pendant un moment qui sembla durer une éternité, il resta debout, à un mètre de la cage. Il se regardèrent ainsi en chien de faïence pendant que les enchères se poursuivaient, la rousse continuant de vendre sa marchandise, vantant leur "force et leur grande qualité".

Sayanel passa un bras au travers des barreaux pour tenter de toucher le visage de Silnoë. Celui-ci ne bougea pas, jusqu'à ce que les doigts de Sayanel effleure sa belle toge rouge qui descendait jusqu'à ses chevilles. Il sortit alors de sa torpeur et partit en courant loin de la cage, sous le regard stupéfait et désespéré de son ami, qui se sentit abandonné de la Terre entière, dépouillé du dernier espoir qu'il lui restait.

Silnoë s'éloigna d'une démarche guindé, jetant fréquemment des regards vers la cage et tapota l'épaule d'un homme d'une cinquantaine d'année, à la chevelure blonde retenue par un bandeau orange. Il portait un long manteau marron usé et affichait un air légèrement endormis. Silnoë lui dit quelques mots nerveusement. L'homme leva un sourcils, s'approcha légèrement de la cage, montra Sayanel du doigt, se retourna vers Silnoë et sembla dire "celui-là?". Le jeune homme hocha vigoureusement la tête, sembla le remercier et s'enfuit en courant.

Les enchères se poursuivirent, les esclaves partaient par groupe de deux, pendant quand les acheteurs se battaient à coup de prix interposés, plus par esprit de compétitions que pour avoir le "lot" en vente.

À un moment vint le tour de Sayanel. Frangule descendit dans la cage pour la énième fois, regarda un moment les produits restant, il désigna Sayanel et un homme a la peau sombre, aux mains gantés. Ils montèrent sur l'estrade et commença une grande partie d'enchère.

"Regardez-moi ces deux beaux produits!" dit Gwylonna a la foule. Elle saisis le bras de l'homme à la peau sombre et cria à la cantonade "Voyez comme il est costaud celui-là! Et l'autre! C'est un excellent cuisinier! Il ne vous décevras pas!"

Comment savait-il qu'il était cuisinier? Ils s'étaient documenté sut lui? Comme on se documente sur une bête de somme que l'on va acheter?

"Le prix de départ est de 9eo!"

-12eo!

-15eo!

-17eo!

-17eo et 10ef!"

Les enchères semblait surtout venir de 2 voix distinctes qui "s'affrontait" pour avoir l'enchères. Mais la mêlé des personnes était si dense que Sayanel ne parvenais pas à identifier les propriétaires de ces voix.

"20eo!

-22eo!"

Une des voix commençait à se faire plus hésitante, mais l'autre continuait d'annoncer ses prix sans la moindre hésitation.

"-22eo et 10ef!

-25eo!

La voix hésitante s'arrêta là, vaincue.

"25eo une fois, 25eo deux fois.... Vendue à Ser Louis Lindén pour 25eo!"

Gwylonna fit descendre Sayanel et l'autre homme de l'estrade sans ménagement, et Frangule les emmena devant une porte en fer qui donnais sur la place. Il l'ouvrit sans un mot et les poussa à l'extérieur, et ils atterrirent juste à côté de leur acheteur qui finissait de régler le montant promis. Sayanel le regarda, et fut étonné de constater qu'il était en face de l'homme qui avait parlé à Silnoë quelques minutes plus tôt. Il regarda les deux hommes.

"Levez vous." Leur dit-il d'une voix neutre mais ferme. Ils s'empressèrent d'obéir. "Suivez moi". Il leur fit faire quelque pas sur la place et ils s'approchèrent d'un autre homme habillé en noir. Il échangea quelque mot avec lui, et fit signe à l'homme qui accompagnait Sayanel d'approcher. "Vous pouvez prendre celui-ci, je ne voulais que l'autre.

-Ah? Et bien je le prend."

Et il fit signe au concerné de le suivre. Louis (puisque c'était comme cela qu'il s'appelait) fit de même avec Sayanel. Ils s'engagèrent dans une petite ruelle adjacente. Louis s'arrêta et se tourna vers Sayanel.

"Comment tu t'appelle?

-Sayanel, Ser.

-Tu connais Silnoë?"

-Heum...oui, répondit surprit Sayanel.

-Où l'as-tu rencontré?

-Je l'ai rencontré à Indubal, c'est mon meilleur ami."

Louis ne répondit pas tout de suite, et sembla penser à se qu'il venait d'apprendre, puis il déclara:

"Je suis Louis Lindén, premier Consul"

Sayanel, ne sachant à quoi correspondait ce titre, se doutait bien que la personne en face de lui était quelqu'un d'important. Il baissa légèrement la tête en signe de déférence.

"C'est un honneur, Ser.

-Suis moi."

Ils continuèrent de marcher dans les rues de la ville. Après quelque minutes de marche, ils arrivèrent à un grand manoir en bord de mer. Cette demeure était une très belle bâtisse faites d'un savant mélange de bois, de toiles tendues et de pierres. Du côté opposé de l'entré se trouvait une grande tour faites également de bois et de pierre.

Louis guida Sayanel vers l'arrière de la maison. Ils descendirent un petit escalier et bois et arrivèrent à une porte en bois sans serrure. Louis ouvrit la porte et fit signe à Sayanel d'entrer. La pièce était assez petite. Il y avait 3 lits, dont 2 semblait occupé.

"Tu vas habiter ici."

Sayanel regarda la pièce un moment, puis se retourna et dit:

"Merci beaucoup Ser

-Je vais devoir y aller maintenant."

-Très bien, merci encore."

Sans répondre, Louis ferma la porte et s'en alla. Sayanel se dirigea vers le seul lit qui ne semblait pas occupé, et s'effondra sur le lit.

Voilà, ce lit signifiait peut être la fin de ses malheurs. Mais aussi la fin de son ancienne vie... Une fin? Non...

Un commencement.