Albunae

Albunae et la Capitale

La Capitale, gigantesque mégapole de la région, constitue un véritable microcosme. En raison de sa taille et de sa population, la ville a évolué de façon séparée d’Albunae.

Pour cette raison, cette page ne décrira que ce qui concerne la région d’Albunae. Pour la Capitale et sa périphérie, référez-vous à la page de la Capitale.

Politique

La région d’Albunae est une région à la fois complexe et simple sur le plan politique. Complexe car on y trouve la Capitale, une énorme concentration de pouvoirs, de factions et d’influence. Simple car, si l’on exclut la Capitale elle-même, c’est l’une des régions les plus stables et les plus calmes du continent.

Voir l’article détaillé de la Capitale pour la politique de cette ville.

Dans la région d’Albunae, on ne trouve guère de tensions politiques majeures car la quantité d’affaires réglées à la Capitale ne leur laisse qu’une faible marge de manoeuvre. De fait, le gouverneur, les nobles régionaux demeurant dans leurs contrées (très faibles en influence par rapport aux fonctionnaires) et les fonctionnaires se contentent de gérer les affaires locales et sont, d’une manière générale, des royalistes et des modérés.
Deux factions demeurent, centrés autour de deux villes albunoise, Estellaz et Bayens.
Les estellazois sont politiquement plus indépendants et plus tièdes dans leurs sentiments royalistes. La ville se considère davantage comme une cité-état autonome, une tradition politique existante depuis la formation de l’Empire Central. Concrètement, cela se traduit par de nombreuses manigances politiques pour échapper à l’impôt et aux efforts militaires.
Une faction plus revendicative existe à Bayens sous l’influence de la famille Lomen. Ceux-ci, en prenant le pouvoir dans la cité, se sont beaucoup appuyés sur une frange de juristes bayenssons fatigués de la corruption. Fort d’une image historique d’intégrité sans faille, les Lomen se sont ralliés les professeurs de l’Ecole des lois de Bayens ainsi que de nombreux petits et moyens notables bayenssons, peu politiques et peu ambitieux mais très avide de sécurité et de tranquillité. Après avoir purgé Bayens du clientélisme et du népotisme, les Lomen ont commencé à acquérir de l’influence au sein d’Albunae, s’opposant principalement aux fonctionnaires.

Géographie et climat

Située sur la côte ouest du continent, entre l'Aon au nord et le Galdyr au sud. L'Albunae est une région transitoire entre le mauvais temps de l'Aon et le soleil de Galdyr. Avec un vent de sud-ouest en Thermidor et un de nord-ouest en Nivôse, la différence de température peut parfois être étonnante pour une région aussi tempérée.
L'Albunae est également la région possédant le plus de routes, qui font désormais entièrement partie du paysage. En effet, ces routes de pavés ou de terre servent souvent de limite de parcelles, que ce soit de champs, de prés, ou de forêts. Ces forêts sont d'ailleurs très majoritairement composées de chênes et de châtaigniers, ce qui leur donne souvent un air majestueux.
La côte d'Albunae est principalement constituée de longue plages où se mélange petits cailloux et hautes herbes. On trouve cependant de çà de là quelques côtes rocheuses, à l'instar de la côte d'Aon.

Ressources

L’Albunae est une région relativement pauvre en ressources naturelles et ne présente que peu de plantes ou bêtes étranges.

Sol

• Anthracite: l’Albunae possède des gisements d’anthracite dans le sud de la Capitale, exploités à Ness.

Faune

• Pika d’Albunae: rongeur connu pour son cri strident. Cette petite bête, intelligente et docile, est très utilisée pour lutter contre les mauvaises herbes et sert parfois de “chien” de garde dans certaines maisonnées pauvres de la Capitale.
• Dogue candrin: molosse brachycéphale au poil fin, court et doux de couleur fauve (dont les nuances varient de l'isabelle à l'acajou). Il est réputé comme étant un excellent chien de garde et de défense , mais il est aussi de très bonne compagnie. C’est un chien au tempérament amical, attentif, sociable, attachant, curieux, calme, très courageux et physiquement exigeant avec lui-même

Flore

• Châtaigne albunoise: emblématique d’Albunae, la châtaigne ne présente cependant guère de caractéristiques propres sinon d’être charnue et agréable au goût.
• Chêne albunois: les chênes albunois sont une excellente essence, bien que sans originalité.

Économie

L’économie d’Albunae, peu rurale, est principalement basée sur l’artisanat en tout genre, l’agriculture “noble” et les services. Elle ne se fonde que très peu sur l’exploitation de ressources brutes. Son commerce est davantage dédié à l’alimentation de la Capitale et en produits de qualité moyenne pour tout le Royaume Central.

Population

Les habitants d’Albunae se nomment les albunois(es).
Les albunois sont un peuple étonnamment peu cosmopolite si on les compare à la Capitale mais en faisant cette comparaison, la chose est déjà expliquée. Toute l’immigration se tourne vers la Capitale et celle-ci attire même les albunois. Ainsi, la population est assez homogène mais on trouve tout de même de nombreux aonites et huras.

De caractère, les albunois sont des gens relativement calmes, plutôt sympathiques et peu aventureux. L’albunois typique est surtout un personnage particulièrement prudent. Ce sont aussi des gens très respectueux des institutions, de la religion, de la noblesse, du Roi et de tout ce qui est officiel. Tout ceci contribue à donner de l’albunois l’image d’un personnage provincial, lisse et parfois un peu ennuyeux.

Villes et villages

L’urbanisation d’Albunae est très importante mais comporte deux réalités: la Capitale, mégalopole rampante possédant divers bourgs en périphérie d’une part et d’autre part, le reste de la région, plus rural mais possédant diverses villes moyennes.

Villes régionales:

• Banneran: ville construite dans le sud-est d’Albunae. C’est une ville relativement prospère, connue pour son élevage et ses cuirs de bonne qualité. Avant que les esclavagistes ne s’installent à Lauderfelt, c’était la plaque tournante du commerce d’esclave du centre du continent. Un écrivain de romans et de théâtres en fit le lieu de nombreuses tragédies et histoires de meurtres, un choix qui a influencé grandement la réputation de Banneran comme une ville dangereuse mais aussi excitante et mystérieuse.
• Bayens: grande ville construite dans le centre des terres, c’est la plus prospère ville de la région après la Capitale. Elle abrite la Grande Ecole des lois, un héritage de l’ancien Synode des lois, qui éduque certains fonctionnaires (bien que le Synode ait toujours échoué à rendre la compétence obligatoire pour obtenir un poste de fonctionnaire) et abrite certaines des meilleures collections d’ouvrages sur les lois anciennes. Depuis trois décennies, elle est tenue par la famille Lomen, une ancienne famille de la noblesse urbaine de la Capitale qui offrit de nombreux Ministres des lois durant l’Empire Central. C’est une ville connue pour son excellente gestion, sa propreté et sa sécurité.
• Candre: ville construite au milieu de grandes forêts au centre d’Albunae. Cette ville donna au Royaume la dynastie Valantes à la sortie de l’Interrègne. Le Roi fit beaucoup bâtir dans son ancienne cité d’origine, autrefois limitée à alimenter la Capitale en bois. Elle abrite désormais un palais royal secondaire, les meilleures écuries et chenils d’Albunae et entretient de larges domaines de chasse.
• Estellaz: antique capitale du Royaume d’Albunae. Elle abrite en son coeur de nombreuses maisons et batiments publics au style ancien et élégant qui font sa réputation. Estellaz a cependant triste réputation politique: chaque fois qu’elle fut attaquée en cinq siècles, elle se rendit ou monnaya sa protection contre le pillage. Du reste, elle abrite d’excellents bijoutiers, orfèvres et joalliers et constitue une plaque tournante du commerce fluvial.
• Pendil: ville construite autour d’un antique château datant du Royaume d’Albunae sur un grand plateau, au bord d’une falaise dominant l’Austre. C’est une bourgade riche, très royaliste et calme. Les paysans locaux y entretiennent une agriculture destinée aux meilleures bourses de la Capitale: vins (dont le fameux chateau-Pendil), fruits et légumes de prime qualité, plantes et herbes de luxe.

Périphérie de la Capitale:

• Ness: petit village minier.

La Capitale

Voir article détaillé

Gastronomie

Boissons

• La Capitale: Une bière blonde de mauvaise qualité qui a peu de goût, à part celui de l’orge macéré. C'est une bière particulièrement bas de gamme. Selon les brasseurs de la Capitale, elle ne vieillirait qu’une semaine en fût, et serait directement servie, sans autre affinage. C’est cela qui lui donne son goût si brute et mauvais.
• Château-Pendil: vin rouge grand cru produit à Pendil au cépage unique. C’est un vin officiellement fourni au Palais Royal à la Capitale et qui coûte une véritable fortune.

Produits

• Charcuterie candrine: Candre est connu pour ses terrains de chasse et si la noblesse s’en réserve une large part, le peuple peut faire commerce de quelques prises. C’est ainsi que de nombreuses délicatesses se sont développés en usant de ces viandes nobles: viande de cerf, paté de faisan, jambon de sanglier, etc.
• Herbes pendiloises: les herbes pendiloises sont une variété d’herbes fines cultivées dans la région de Pendil. Elles y sont séchées et mélangées selon une recette séculaire jalousement gardées par quelques familles locales. C’est une épice fort recherchée et peu chère en comparaison d’autres épices plus exotiques.

Religion

L’Albunae est une région relativement homogène du point de vue religieux. La population est, dans son écrasante majorité, de culte d’Arbitrio de rite adaarion. Estrellaz possède un ancien temple de l’Ancienne Foi reconverti en monastère mais n’abrite pas de croyants de l’ancien culte. Comme ailleurs, on trouve ça et là quelques communautés qadjarides poursuivant leur propre culte. On n’y trouve aucune abbaye autre que celle de la Capitale mais certaines bourgades possèdent une commanderie obéissant à l’abbaye capitaline, surtout le long de la Studena.

Trivia

• La ville de Bayens est une “signature” de Guidrion, un nom de ville intégré à tous les univers sur lequel il a travaillé.
• Le dogue candrin est une reproduction fidèle du dogue de Bordeaux.