Gloria Esperia

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Cet écrit a été rédigé par Fredrik, et se trouve sur l'ancienne Esperia, inaccessible pour le moment.

Notes de l'auteur

L'auteur de ce document est le frère Fredrik Numminen, un notable de la grande cité de Golvandaar et citoyen d'Esperia. Le frère Numminen a étudié l'art et la littérature au sein du monastère de Golvandaar avant de poursuivre son apprentissage au monastère de Maailmanovi jusqu'en 513 ou, des suites d'un accident il se retrouve à Esperia. Là-bas, il se consacre à l'essor de l'art et des sciences et devient très rapidement le responsable de la plus grande librairie du nouveau monde, le Coeur Lunaire de Kemelvor.

En dehors d’être une référence dans le domaine de la littérature, le frère Numminen est également un homme politiquement engagé. Militant de la cause du Premier Consul Louis Linden, il est un opposant radical envers les royalistes allant jusqu'à dénoncer l'apothi Tankred publiquement. Toutefois, le frère Numminen, après le drame de la Nivôse Rouge, n'a plus fait d'action politique marquante en dehors de la gestion du marché et de sa nomination en tant qu'assistant du consulat de l'art et des événements. A travers ce document qui se montre à la fois critique et historique, le frère Numminen relate les situations économiques, sociales et religieuses ainsi que des événements marquants d'Esperia tel qu'il les voit en adoptant un ton parfois proche du pamphlet.

Chapitre 1 : Le Système social Esperien, une structure similaire à la meute de chien

La société d'Esperia repose sur un système primaire basé sur la hiérarchisation de plusieurs statuts social. Cette hiérarchie entre les trois classes qui composent la société esperienne est organisée de manière pyramidale, c'est-à-dire que la masse, les habitants, qui dispose de très peu de privilège est concentrée en bas de l'échelle tandis que l'élite espérienne, la noblesse, se trouve au sommet de la pyramide raflant par la même occasion un grand nombre de privilège. Entre ces deux classes se trouve un statut intermédiaire, le citoyen, qui dispose de plus de droits qu'un habitant mais qui reste inférieur à ceux de la noblesse. Toutefois, en Esperia, personne n'est destiné à rester bloqué dans les classes inférieures et avec un peu de mérite et beaucoup d'espoir n'importe qui peut espérer devenir citoyen ou notable.

Il faut savoir que le culte de l'argent et de la possession est très présent dans cette cité. En outre, dans le sous-sol de cette pyramide se cache une autre « classe » qui ne mérite pas de faire couler mon encre, les esclaves qui comme partout dans notre beau monde, ne disposent d'aucun droit.

Cette société hiérarchique est sans nul doute l'un des héritages néfastes que l'Abbaye phalangiste de jadis a laissé à cette cité. Tachons de ne point oublier, que les sociétés de ce genre sont extrêmement primitives. Les meutes de loups, de chien, et les troupeaux s'organisent de la sorte mais pas la Société des Croyants qui se doit de s'élever au-dessus de l'état animal. Ainsi, il n'est pas étonnant de constater qu'Esperia, à cause de son système de base défectueux, sombre régulièrement dans le Chaos et le sang.

Les habitants, des esclaves sans chaines

Lorsqu'un esclave perd ses chaines, il devient automatiquement un habitant de la ville d'Esperia et se voit offert ainsi le droit à la liberté au logement et à la libre exploitation de ses qualités de production, rien de plus. L'habitant est donc le statut le plus commun de la ville, par conséquence, c'est également la classe ayant le moins de droit et le plus de devoir. En effet, l'habitant ne dispose d'aucun droit politique, il lui est interdit de prendre part activement à la vie politique de la ville, de pourvoir un poste de maire de quartier ou de consul. Il est toutefois étrange de constater que si un habitant n'a pas le droit de voter aux élections du premier consul, il peut en revanche, offrir sa voix à un candidat pour la mairie si ce dernier (habitant) est résidant du dit quartier or ces maires de quartier font parties du Haut-Conseil qui symbolise l'opposition au Premier Consul. En fin de compte, les habitants ne sont pas aussi exclus de la vie politique que le système mit en place souhaite le faire.

En ce qui concerne les obligations des habitants, elles sont essentiellement d'ordre économique. Les habitants étant la masse populaire, ils ont la lourde tâche de faire tourner l'économie de la cité par le biais de leur labeur. Ils ont également le devoir de montrer de la gratitude et du respect envers les citoyens et les notables qui forment véritablement la charnière du système politique. En conclusion, les habitants forment la populace d'Esperia. Ils ont la lourde tâche de travailler à la grandeur de la cité et de faire preuve de respect envers les deux autres classes en contrepartie, ils ne disposent que des droits élémentaires et ils se voient interdits de toute action politique de grande envergure.

Cependant, il serait fort mal habille de prétendre l'influence politique de la populace comme nul par le seul fait que ses membres ne peuvent devenir consul ou bien maire car il faut garder à l'esprit que l'habitant d'aujourd'hui avec un brin de courage, peut très vite devenir le citoyen de demain ou ensanglanter les rues de la cité....

Le citoyen, le tampon entre le sang bleu et les guenilles

Le citoyen est un habitant qui par sa détermination, sa richesse, sa bonne réputation et ses qualités morales est parvenu à convaincre le premier consul de le sortir de la masse populaire et de lui ouvrir l'accès à l'ensemble des droits politiques. De manière plus détaillée, pour qu'un habitant se voit élever au titre de citoyen il doit d'abord prouver son application dans l'économie esperienne en faisant un tribut de cent esper d'or. Ensuite, il doit démontrer qu'il est digne de le devenir en joignant un document dans lequel se trouvera des informations complémentaire comme le fait que l'habitant soit propriétaire ou pas, les parrains qui le soutiennent dans sa démarche, sa richesse etc. Pour finir, il doit impérativement recevoir l'aval du premier consul qui peut sans devoir argumenter refuser la demande de citoyenneté. Ainsi il est intéressant de noter qu'un premier consul a l'opportunité de trier les demandes de citoyenneté et de faire en sorte de donner suite uniquement aux demandes qui joueront en sa faveur durant les prochaines élections au dépit de son potentiel adversaire.

Pour conclure, le citoyen est un habitant ayant fait ses preuves en suant jusqu'au sang pour payer le tribut et s'offrir une belle image ou un amis partisan du premier consul. Par le mérite ou la corruption, Dans tous les cas, le citoyen disposera de tous les droits politiques.

Le noble d'Esperia

En Esperia, la noblesse n'est pas fermée et n'importe qui peut prétendre devenir noble s'il dispose de la richesse nécessaire et d'assez de prestige. Tout comme pour le statut de citoyen, pour devenir noble, il faut verser un paiement mais cette fois-ci de 300 esper d'or et recevoir l'aval non plus du premier consul mais du Haut-Conseil. Ainsi, il est drôle de constater qu'un roturier peut espérer devenir un jour noble. Bien entendu, avec ces lettres de noblesse s'accompagnent une série de privilège supplémentaire. De faite, un noble esperien en plus de jouir du respect de sa condition se voit offert de droit une place au Haut-conseil mais aussi le droit de posséder un manoir et plusieurs commerces.

Conclusion

La société d'Esperia repose sur le principe hiérarchisation des rangs et des classes. C'est une société qui laisse libre place à la corruption, à la violence et aux effusions de sang. Et la cité de l'Espoir n'est en réalité qu'une cité d'animaux située à des lieux de la volonté du Père Créateur.

Kuunia Arbitrio.

Chapitre 2 : Le Monastere de la Nouvelle-Adaar ou la honte de la Religion

Si il y a bien une phrase qui définit mon état d'esprit depuis que j'exerce ma fonction de moine en Esperia après avoir fait office durant plus de 20 ans au monastère de Maalmanovi c'est bien cette dernière : « jamais je n'ai eu autant honte de porter une bure et jamais ma motivation d'oeuvrer pour mon Monastère ne fut aussi faible ».

Depuis mon arrivé sur cette île, j'ai vu défiler trois apothi, un bon, un débauché et un traitre à la moralité douteuse. Afin d'offrir un maximum de limpidité à mes propres je vais procéder par ordre chronologique.

Je fus acceuilli par l'apothi Guidrion, un homme remarquable, un adaarion, doté d'une grande sensibilité, d'un sens du devoir à prendre en exemple et qui dégage de sa personne une aura qui force au respect. Il est indéniable que l'apothi Guidrion est pour la totalité des membres de la societe des croyants d'Esperia, le seul à disposer des qualités morale, de la vertu et de la foi nécessaire pour diriger le monastère de la Nouvelle-Adaar. Malheureusement, l'apothi Guidrion fut invité à prendre les voiles afin de se rendre aupres des moines de Golvandaar, quittant ainsi le petite Esperia, emportant avec lui sa vertu et la foi pour laisser place à la folie et à l'irrévérence.

Déclin du monastère

Le début du déclin du monastère commença avec l'apothi Tankred, un gardien qui jouissait de la confiance de l'ancien apothi au point de lui confier les clefs du monastère en son absence. A ce point de mon écrit je me dois de vous faire une légère parenthèse sur la fonction de « gardien » au sein du monastère de la nouvelle-addar qui est une particularité des lieux. Les gardiens sont des individus qui ont prêté le serment de servir le monastère et de le protéger, ils sont sous l'autorité des moines.

Si au départ, le monastère sous l'égide du frére Tankred prenait le bon chemin, la situation à très vite tournée au vinaigre quand ce dernier s'est mis en tête d'offrir à notre institution une grande influence par le biais de la politique. J'ai suivis le frère Tankred dans ses projets car il est du devoir de tout moine de soutenir le chef spirituel de notre ordre et que j'ai cru, naïvement, qu'il comptait utiliser les voies légales pour atteindre ses objectifs mais j'ai très vite constaté que la soif de pouvoir rendait l'apothi Tankred de plus en plus indigne de sa fonction et dangereux pour la population.

Implication de Tankred dans la Nivôse Rouge

Dans un premier temps, le frère Tankred a commencé à adopter de manière progressive, un comportement de plus en plus irrévérencieux. On pouvait le voir, se gambader a moitié nu dans l'enceinte du monastère, s'afficher avec une prêtresse qui fut reniée par l'apothi Guidrion et donc les actes l'ont conduite à l'esclavage. En outre, j'ai pu être le témoin d'une scène particulièrement odieuse en surprenant le frère Tankred en train de batifoler avec l'esclave Lucie D'Asonval dans la cuisine du monastère !

Mais toutes ses frasques ont peu d'importances face au plan qu'il souhaitait mettre en place. Dans un second temps, le frère Tankred comptait s'associer avec un chevalier aux idées agressives, le Chevalier Izengrin, afin de mettre en place une monarchie et de ce fait, garantir au monastère une place de choix dans la politique esperienne. A partir de ce moment, je ne pouvais plus soutenir mon apothi, je fus le seul et unique moine à m'opposer à cette folie, ce qui m'a couté une agression physique de la part de l'esclave Eleonore et une exclusion du monastère. Quelque temps plus tard, un groupuscule royaliste tenta de renverser le gouvernement du Seigneur Linden, heureusement ce dernier, soucieux de la liberté des Esperiens est parvenu à purger cette vermine qui aujourd'hui réponde de leurs actes devant le tribunal de l'Arbitrio.

La succession de l'apothi Tankred

Apres la Nivôse Rouge, le monastère s'endort. Un apothi royaliste mort durant une tentative de renversement mit en échec, une image plus que négative, des moines indifférents, voici la situation du monastère au lendemain de la Nivôse Rouge.

Dans l'urgence de la situation, les moines en place décident de laisser la gestion au frère Hector qui devint apothi et dont les réactions pour la reconstruction de l'image de notre institution se firent attendre. Au final, vous apprendrez bien vite dans mes constats à venir que si Tankred était l'assassin de notre image, Hector en fut le fossoyeur.

La honte de l'apothi Hector

Durant les mois qui suivent la disparition de Tankred, le monastère dû faire face à quelques réaménagements (construction de plusieurs bâtiments) et en dehors des travaux menés d'une main de maitre par messer Tonin, le monastère ne fut animé par aucune activité. Sous l'impulsion nul de frère Hector, le monastère a adopté un état aphasique et neurasthénique à un tel point que les moines Fredrik, Dalbus, Olafur ainsi que les gardiens Sylvestre et Akseli se sont concertés pour retirer sa fonction au frère Hector qui se souciait plus de son petit bonheur que du monastère. L'opération fut un échec.

Mais si on peut pardonner le frère Hector de son manque de présence qu'il peut excuser par une grande timidité ou la peur on ne peut cependant pas lui pardonner son manque de moralité. Peu après la fin des travaux, l'apothi Hector qui ne disposait déjà pas d'une grande estime, s'est vu étiqueté comme étant un traite par un membre de sa famille, le Chevalier Themis. A cet instant, tout homme de foi, se doit de se poser la question suivante : Est-ce qu'un homme qui se fait dénonce comme étant un traite par sa propre famille est digne de représenter le monastère ? Mais après le témoignage de feu dame Aeris et du gardien Sylvestre, le manque de moralité du frère Hector n'est pas un fait nouveau. En effet, il est étonnant de constater que le frère Hector fut père, un père indigne, d'une petite fille qu'il a renié après la mort. Quel genre d'homme, quel genre de moine est-il capable d?un tel acte alors que les liens familiaux sont ce qui a de plus importants ?!

Un dernier point important à souligner dans le manque savoir-vivre de l'apothi Hector est son manque d'implication dans la vie de nos frères de foi en particulier en ce qui concerne nos frère et seurs de foi disparus. Quatorze cercueils dont certains sont présent dans nos lieux depuis des mois sont entreposés dans nos locaux comme de vulgaire marchandise, un manque de respect impardonnable. Toutefois, il est bon de constater que depuis qu'il fut renvoyé de sa famille, l'apothi Hector s'est rappelé qu?avant d'être un Aubéclat, il était moine et que maintenant avec l'aide du frére Stranh, il s'applique à donner un nouveau souffle au monastère.

Pour conclure ce paragraphe quelque peu assassin mais qui hélas reflète la dure réalité, il faut s'accorder sur le fait que le frère Hector n'a rien d'un homme au naturel mesquin et vilain, il s'agit seulement d'une personne qui ne se trouve manifestement pas à la bonne place ce qui conduit inévitablement à des situations fantasmagoriques. Aujourd'hui, après la prière collective du mercredi, l'apothi Hector a invité les croyants à acheter du fromage et du vin alors qu'a quelque pas du lieu de vente, se trouvait le cercueil de « l'apothi de l'île du moine ». Les gardiens ne servent à rien, le seuls dangers pour le monastères sont les moines.

Le manque de discipline, de communication et de communauté

Je nourris la grande crainte de voir un jour un moine phalangiste de grande importance frappé à la porte du Monastère de la Nouvelle-Adaar car si cela devait se produire, le Monastère de Golvandaar se devrait de rougir d'une très mauvaise presse tellement mes frères manquent de discipline.

Je ne ferai pas la liste de tous les actes odieux qui ont pu être commis par des moines mais je tiens à vous étaler quelques faits qui m'ont vraiment marqués et qui démontrent à quel point le ce monastère est pourris de l'intérieure. D'abord nous avons eu le déplaisir de constater qu'un moine fut l'un des entrepreneurs d'une taverne proposant des services de femme de joie.

Ensuite nous avons en notre sein, un moine qui donne plus de coup de canne que d'acte de générosité et qui fait preuve d'un grand manque de respect. Enfin, nous disposons de manière globale, d'un manque de communication interne ce se traduit par une communauté proche du néant.

Une note positive

Pour finir, il m'est agréable de terminer ce chapitre sur une note plus positive car derrière ces moines peigne-cul et incompétent se cachent d'autres frères qui œuvrent jour après jour à la reconstruction de notre institution, qui viennent en aide à tous nos frères et sœurs de foi et qui se sentent réellement investit pour une bonne cause.

Pour la dévotion, le respect, l'abnégation du gardien Akseli, du gardien Sylvestre, du frère Stranh, du frère Hiiagara, et de la soeur Vaea, tout croyant en l'Arbitrio se doit de garder la foi en notre Monastère car il y a encore des moines et des coeurs qui battent pour vous !

Kuunia Arbitrio.

Recueil du "Gloria Esperia"

Gloria Esperia

La premiere version de ce texte fut offerte a messer Tonin.

Gloira Esperia
Gloria, gloria Esperia
Gloria, Gloria Esperia
Cité des nations
Villes de l'Espoir
Synonyme de Gloire
Nous chantons en ton nom
Gloria, Gloria Esperia
Gloria, Gloria Esperia
Villes du bonheur
Ici point de Malheur
Chantons tous en un seul Coeur
Gloria, Gloria Esperia
Gloria, Gloria Esperia

Dame La Mort

La belle soeur de l'Amour
A notre chevet vient toujours
Déesse à la douce chevelure
Aux magnifiques parures
Elle s'avance lentement
Nous offre ses lèvres charnues
Nous délivre du voleur, le temps
Dans une ultime entrevue
Elle a bien la main gelée
Mais sa légendaire tendresse
Inhibe les précaires détresses
Elle est notre dernière fiancée
Avec elle nous nous épuiserons
A travers mille passions
Sans aucun remord
Nous embrassons la mort

Hommage

Ce texte est un hommage a toutes les victimes non royaliste de la Nivôse Rouge.

Loin dans l'ombre des mes chagrins
J'arpente mes souvenirs mes amis
Vous qui avez perdu la vie
A cause d'ambition, odieux venin
Loin dans l'ombre de mes chagrins
Arbitrio accueille ces belles âmes sous ton toit
Que ta grâce touche ces coeurs plein
De tendresse, d'amour, de sincérité
Ils ont leur place en ton ciel étoilé
Je sonne la prière pour mes frères de foi

Nivôse Rouge

Mes frères de foi,
Ne voyez-vous pas
La misère, les larmes
Qui suivent vos pas
Qui suivent vos lames ?
Mes fréres, que vous arrive-t-il ?
Vos projets futiles
Forgent votre calvaire
Mes frères,
Vos ambitions mortifères
Font de vos quartiers
De simple charnier
Mes freres,
Vous faites d'Esperia
Une cité de malfrat
Un immense cimetière
Mes frères,
Vos ambitions vous mènent à la destruction
De chaque pavé, de chaque maisonnée
De votre cité !
Ne voyez-vous pas les larmes coulées ?
Ne voyez-vous donc pas les le sang vous souiller ?
Mes frères, suivez les valeurs de coeur
Détournez-vous de la misère

Rendez-vous au Monastère
Mes frères, pensez à vos frères
Rendez-vous au Monastère
Mes frères, pensez à vos frères

La Dame de la Lune

Hommage a la plus grande artiste d'Esperia.

Elle etait la, le visage
Eclairée par la magie de la Lune
C'etait une inconnue, une belle brune
Il n'y avait pas plus beau paysage
Que son majestueux regarde
Elle quitta le rivage
Par un mysterieux passage
Emportant avec elle
Mon coeur avec un fin sourire
Je n'ai pu lui dire
"Je vous aime mademoiselle"

L'esclavagiste à l'esclave

L'ombre te va si bien
Tu es a moi, tu n'es rien
Juste un jouet une marchandise
Dont je dispose a ma guise
Plus méprisable qu?un chien, a terre !
Je suis le maitre de ta vie de misère
Celui qui détient les ficelles
De ton présent et piètre futur
Incline-toi dans la peur,
Tu me sais cruel
Capable de causer la déchirure
De tes membres sveltes, de ta vie impie
Et surtout esclave, garde en mémoire
Que si tu manques à tes devoirs
Tu finiras seul dans le noir

Parole à Arbitrio

Par Arbitrio qui est omniscient
Que mon être soit pur
Que mon ame soit d'or
Que votre volonté me libère.
Des excès et des tourments
Et que j'exerce pour mes frere un éternel dévouement
Par Arbitrio qui est omniscient
Que ma main se tende
Vers les pauvres et les démunis
Et que d'un sincère amour mon coeur les envahit
Par Arbitrio qui est Tout Puissant
Que votre force guide ma vertu.
A imposer votre loi aux ignorants !