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Si le système du Liito Vahvan parait simple, voire simpliste. La politique qui s’y déroule est par contre très complexe, vu qu’il y a presque autant de positions qu’il y a de représentants, le compromis étant vu comme une faiblesse. Cette complexité est probablement la principale raison de la quasi inutilité du pouvoir nordique uni.<br><br> | Si le système du Liito Vahvan parait simple, voire simpliste. La politique qui s’y déroule est par contre très complexe, vu qu’il y a presque autant de positions qu’il y a de représentants, le compromis étant vu comme une faiblesse. Cette complexité est probablement la principale raison de la quasi inutilité du pouvoir nordique uni.<br><br> | ||
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Version du 14 novembre 2012 à 11:03
Sommaire
Territoire
Le Nord s’étend sur quatre territoires :
- le Kinemaar
- l’Evigt Kylma
- le Vahnamaa
- la Zaraga, avec une exception notable: Uuroggia et ses environs immédiats appartiennent à la République marchande de Caroggia.
Certains monts frontaliers des monts adaarions abritent également quelques clans nordiques.
Traditionnellement, les nordiques considèrent également les Sept Mers comme leur appartenant de droit:
- la Huiskutta
- la Sinine
- la Kalafiskur
- la Lugnaròa
- la Vitjässä
- la Raakavann
- le Svartsjö
Lois et Organisation politique
La politique nordique est marquée par une grande importance des liens traditionnels, du respect des anciens et des appartenances tribales.
Elle est peu organisée ou sophistiquée, mais compte tout de même différents niveaux de pouvoir importants:
- les pouvoirs claniques
- le niveau du Nord “uni”, appelé le Liitto Vahvan.
Les pouvoirs claniques
Le niveau local n’a pas de système établi et se fonde seulement sur la solidarité clanique et tribale. Globalement, le dirigeant est simplement la personne la plus respectée du clan : il peut être un doyen, un héros, un prêtre des Sept Déesses, ou encore un individu charismatique. Pour le cas particulier d’Uuroggia, voir la page Caroggia.
Le Liitto Vahvan
Le niveau du Nord “uni” est appelé le Liitto Vahvan, la “Ligue des Forts”. Elle a été conçue lors de l’offensive nordique sur la Zaraga impériale et s’est politisée après la reprise de cette région. Son siège n’est pas fixe et varie très souvent entre Krelm et Baenum Sigur.
Cette espèce d’union molle a la forme d’une confédération représentant l’ensemble des grands clans nordiques qui se rassemblent généralement en groupes politiques liés aux régions. Cette organisation fonctionne de façon égalitaire entre représentants de clans tous libres de s’exprimer entre eux.
En dehors de cela, cette ligue n’a aucune procédure fixe, aucun système autre que la simple tradition pour désigner les représentants et ne produit pas de lois : uniquement des décisions occasionnelles pour répondre à certains problèmes du moment. Il n’est d’ailleurs pas rare que les débats soient si stériles et inutiles que l’on s’y contente de festoyer ou d’en venir aux mains.
Si le système du Liito Vahvan parait simple, voire simpliste. La politique qui s’y déroule est par contre très complexe, vu qu’il y a presque autant de positions qu’il y a de représentants, le compromis étant vu comme une faiblesse. Cette complexité est probablement la principale raison de la quasi inutilité du pouvoir nordique uni.
Les clans de la frontière adaarionnes incarnent une ligne pro-adaarionne pacifique, méprisée par le reste du Nord, et reste donc soumise au silence.
Les chefs claniques du Kinemaar et de l’Evigt Kylma incarnent, au contraire des clans du sud, une ligne traditionaliste et isolationniste. Les premiers promeuvent un isolement pacifique et les seconds ne rêvent que d’en découdre avec ceux du Sud.
Les grands meneurs du Vahnamaa sont généralement les plus modérés et assurent souvent la cohésion.
Les nobles de Baenum Sigur, eux, sont surnommés les “seigneurs” et ont la triste habitude de se considérer comme dirigeants naturels du Nord.
Enfin, la faction la plus récente, qui demeure faible, mais monte en puissance, est celle des Garantiers du Commerce du Vahnamaa occidental, des nordiques ayant rejoint la cause des colons caroggians. Ces Garantiers provoquent une relative méfiance mais, grâce à l’influence et à l’habilité d’Unbern Levhaal, le Garantier nordique d’Uuroggia éduqué à la caroggiane, peuvent aussi promouvoir une amélioration du fonctionnement du Liitto Vahvan. Ils cherchent à créer des embryons d’institutions à partir de traditions nordiques, ce qui, avec les bénéfices du commerce avec Uuroggia, séduit de plus en plus de chefs de clans modérés, notamment là où les colonisations adaarionnes, phalangistes et impériales s’étaient toujours mis la population nordique à dos en tentant de remplacer leur culture par la leur.
Les conflits entre le Nord et le Royaume central ralentissent cependant ce rapprochement entre Nordiques et Caroggians.
Cependant, la majorité de la politique dans le Nord se limite à un chef à la tête d’un village.
Armée
Le Nord n’a pas d’armée organisée mais peut compter sur une population robuste où l’immense majorité des hommes, des femmes et même une bonne partie des plus âgés sont capables de se battre plus ou moins bien. Le fort sentiment d’appartenance au clan et au Nord en général est également un puissant motivant des combattants nordiques.
Lorsque le Nord entre en guerre, des chefs de clans ou des guerriers charismatiques se mettent à rassembler les guerriers de leur clan et des clans environnants, formant ainsi une masse indisciplinée, mais indomptable et également très motivée.
Économie
L’économie du Nord est faiblement développée. En dehors de l’artisanat traditionnel, du produit de la chasse, de la pêche, d’autres produits naturels, tels les métaux qu’ils utilisent également pour leurs armures et leurs outils, et de certains de leurs alcools, le Nord ne produit pas grand chose et a une tendance à fabriquer ce qui lui manque plutôt que de l’acheter à un marchand étranger.
Le commerce est peu développé à l’exception notable du Vahnamaa qui commerce avec Uuroggia, et, dans le Sud du pays, des clans nordiques proches de la frontière qui commercent avec les Adaarions, notamment lors des grandes foires de la Ligne de la Paix. Ils fonctionnent cependant davantage sur un système de troc que sur autre chose, celui-ci constituant le commerce de base en dehors de ces deux cas particuliers.
Le Nord n’utilise pas de monnaie fixe mais s’échange des pépites de métaux ou des fragments de pierres précieuses. A Uuroggia et dans sa région, à Baenum Sigur, ainsi que dans le Vahnamaa, la monnaie caroggiane est de plus en plus utilisée. Celle-ci est cependant spécialement refrappée à Uuroggia par la Magistrature pour utiliser des symboles nordiques.
Société
Peuple
La très grande majorité des habitants du Nord sont ... Nordiques. A l’exception d’Uuroggia (qui contient une minorité d’origine Caroggiane) et de quelques villages aux frontières Adaarionnes, les Nordiques sont très peu métissés. Les nordiques sont généralement robustes, hommes comme femmes, car la dure vie du Nord l’exige.
Traditions
- Bleu : Le bleu est très représentatif des traditions nordiques. En effet, le bleu est la couleur de la mer et donc symbole des Déesses des Sept Mers. Les nordiques sont d’ailleurs souvent habillés de bleu, et portent des costumes bleus pour diverses célébrations. Le Lapis-Lazuli très présent sur les côtes de la Sinine rend le colorant facile de fabrication.
Éducation
Les nordiques ne sont pas éduqués à autre chose qu’à savoir se débrouiller pour survivre seuls le plus rapidement possible. Le métier des parents est généralement transmis aux enfants. Le reste des connaissances qu’un nordique apprend dépend généralement de ses intérêts et de quels membres de son clan ou de son village acceptent de lui transmettre.
L’alphabétisation est rare, ce qui n’est pas handicapant, car la société nordique n’utilise que peu l’écrit.
Par contre, dans le Vahnamaa et à Baenum Sigur, les nordiques aisés ou respectés peuvent obtenir une instruction plus complète de la part d’instructeurs uuroggians qui possèdent des écoles.
Les clans proches de la frontière adaarionne peuvent, eux, compter sur l’enseignement des moines adaarions. De la même manière, des moines Adaarions ou phalangistes isolés peuvent enseigner aux enfants sur demande des parents dans les villages de la Zaraga.
Loisirs
En dehors des tavernes, les occupations des nordiques sont centrées autour de leur familles et de leur métiers. La chasse et la pêche sont des activités typiquement nordiques qui peuvent être pratiquées en famille ou entre amis. Les nordiques font toutefois toujours attention lorsqu’il se trouve près de l’eau, car la température de celle-ci est si basse qu’ils ne peuvent pas apprendre à nager. En dehors de cela, les nordiques sont surtout connus pour leurs excellents mineurs et forgerons, de plus leur carrure font d’eux de bons combattants. Certains d’entre eux s’exercent au combat entre amis.
Dans un tout autre registre, l’organisation de banquets est également une activité familiale prisée des Nordiques. Ces banquets sont généralement préparés par les femmes. Il n’y a que peu de moments dans l’année ou l’organisation de tel repas est possible, car la nourriture dans le Nord peut être difficile à trouver selon la saison.
Spécialités culinaires
- Oruf gris : Hydromel très alcoolisé, d’assez bonne qualité. Il y a tellement de miel dans cette concoction qu’elle ressemble plus à une pâte qu’à un liquide. D'ailleurs les éthylistes Nordiques doivent manipuler l’Oruf Gris dans d’énormes cuves à l’aide de gros bâtons en fer, sans quoi ils ne pourraient mélanger la visqueuse mixture ; c’est la raison de leur musculature hors-norme des bras, et pourtant, leur ventre est souvent aussi rebondi que les fûts d’Hydromel qu’ils produisent.
- Dobitchou : Gâteau au miel et aux noix. Les origines de cette recette typique du Nord sont perdues depuis longtemps... mais le succès de celle-ci est toujours fulgurant auprès des gourmands, même après des siècles.
- Côtes marrons : Viande de sanglier fumée avec des branches de sapin. La rareté de la viande de sanglier fait de ce plat un met de chef uniquement.
- Lugnaròa : Cette bière produite à Uuroggia est particulièrement épicée et se boit très froide, à tel point que l’on peut y trouver parfois des morceaux de bière. De ce fait, elle se boit relativement lentement, et surtout en Thermidor. Dans le nord, certains s’amusent cependant à la boire en pleine Nivôse, le plus rapidement possible, signe de virilité et de résistance au froid. L’épice utilisée pour cette bière se nomme la Lyme, plante très peu répandue puisque ne poussant qu’en Vahnamaa, et seulement en Thermidor. Cette bière est donc relativement rare et chère. Le goût apporté par la Lyme rappelle le poivre et le gingembre, et donne une sensation de vertige lorsque la personne qui en a bu quelques chopes regarde vers le bas.
- Le Cidre d’Ihena : Ce cidre, aujourd'hui répandu dans le Nord, a été créé dans la petite bourgade d’Ihena, située sur la côte de la Huiskutta, une des Sept Mers du Nord. Il est très fort, bien qu’assez sucré : en effet, la pomme utilisée pour ce cidre est cueillie tardivement et est très sucrée. Elle est d’ailleurs très peu appréciée à la dégustation. Ce cidre a un grand succès auprès des jeunes adultes qui veulent se saouler rapidement.
La Science
Le Nord n’a pas de communautés d’érudits et ne cultive pas les savoirs. Les savoirs appréciés sont les savoirs traditionnels et l’artisanat simple mais efficace. Près des frontières adaarionnes et d’une certaine façon à Baenum Sigur, on trouve cependant des individus savants, soit de leurs voyages, soit par tradition, soit par enseignements offerts par des voyageurs.
Seules les grandes villes profitent des avancées scientifiques importées par les autres peuples.
La Religion
Le Nord dans son ensemble est très fidèle au Culte des Déesses des Sept Mers. La religion et les traditions nordiques ancestrales sont intimement liées.
Cependant, on trouve quelques variations. Les clans proches de la frontière adaarionne possèdent ainsi une proportion significative de croyants en l’Arbitrio de rite adaarion. Dans les environs d’Uuroggia, on trouve des croyants en l’Arbitrio à la caroggiane: le Libre-Arbitrage. Dans cette même région, le culte des Déesses des Septs Mers a retrouvé sa filiation à l’Arbitrio et il n’est pas rare d’entendre un nordique prêter un serment au nom de “l’Arbitrio et de Ses déesses”.
Enfin, dans la Zaraga, on trouve des poches de croyants en l’Arbitrio selon le rite adaarion ou phalangiste dans les villages isolés. Le culte d’Arbitrio est cependant banni à Baenum Sigur.
Diplomatie
Comme les Huras, les Nordiques n’aiment pas beaucoup les étrangers mais la raison est différente. Les Nordiques disposent d’un gigantesque territoire où ils ne voient guère d’étrangers. Les étrangers sont généralement synonymes de changement ou de menace, mais ils sont tolérés à condition de rester discrets.
Ils ont également tendance à se penser supérieurs aux autres peuples, bien qu’ils soient bien moins instruits et qu’ils vivent de façon bien plus rudimentaire. L’idée est qu’ils seraient plus purs et forts que les faibles du Sud.
- Caroggia: La relation entre les Caroggians et les Nordiques est assez particulière. D’un côté, la colonisation d’Uuroggia s’est faite avec l’accord nordique, ses apports commerciaux sont les bienvenus et le peu d’arrogance culturelle présentée par les colons est apprécié. A côté de cela, les caroggians ont une réputation similaires aux Adaarions, quoique plus faible. Ils sont également considérés comme moins arrogants. Rien n’amuse plus un nordique que de traiter un Caroggian de femmelette, dans son dialecte, devant lui.
- Diaspora Qadjaride: les Nordiques n’ont jamais été influencés par le mépris ou la haine que les gens du Sud ont envers les Qadjarides. De plus, ils sont une vision très rare dans le Nord. Quand bien même des Qadjarides visitent la région, ils sont en général bien accueillis (en tout cas mieux que les autres étrangers), car ils savent rester discrets.
- Golvandaar: les Nordiques en général se font une idée assez mauvaise des Adaarions qu’ils considèrent comme des pédants faiblards. Toutefois, les clans nordiques proches de la frontière ont une toute autre mentalité au sujet des montagnards, grâce aux contacts courants par les foires de la Ligne de la Paix et les missions adaarionnes qui leur offrent des services très appréciés. Ces clans forment d’ailleurs un genre de tampon entre les Nordiques et les Adaarions, qui a jusque là empêché une guerre entre les deux peuples.
- Huratelon: les deux peuples n’ont que peu de contacts. Les Nordiques associent généralement les Huras aux Phalangistes. De plus, les Huras sont souvent vus aux côtés des Capitalins, ce qui n’aide pas à adoucir la relation entre Nordiques et Huras.
- Monastère adaarion: La religion du Monastère est mal vue et peu pratiquée dans le Nord. Dans l’Evigt Kylma, elle est même pourchassée. Dans le Sud, près des frontières et dans les villages de la Zaraga, on apprécie la charité sociale des moines, souvent synonymes de bénéfices faciles.
- Phalangisme: Le Nord a une vieille rancoeur envers les phalangistes qui sont connus pour avoir aidé les Capitalins à envahir et tenir la Zaraga, mais les traditionnalistes leur adressent un autre reproche: celui d’avoir imposé leur religion et leur culture. Les phalangistes ont une bien pire réputation que les moines Adaarions dans le Nord depuis cette époque.
- Royaume Central: Nordiques et Capitalins sont en guerre permanente. Cette guerre est entretenue par des incursions occasionnelles de jeunes guerriers en mal de sensations fortes ou bandits nordiques en direction de la Capitale.
Esperien originaires du Nord