Lionel Adagan

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Lionel “Julyan VIII”/”l’usurpateur” Adagan †

Informations
Nom Lionel “Julyan VIII”/”l’usurpateur” Adagan †
Sexe Homme
Naissance 11 juin 463
Décès 31 août 512
Famille
Famille de naissance Adagan
Père Fabyan Adagan †
Mère Emeline de Buron †
Enfants Lionelle Adagan
Pryest Adagan
Fonction & Croyance
Rang Noble
Fonctions Maître d’arme
Capitaine mercenaire
Officier de cavalerie
Roi du Royaume Central
Religion Phalangisme
Origines
Ville d'origine Larrelier
Région d'origine Aon
Nation d'origine Royaume Central


Lionel Adagan est un militaire, mercenaire et maître d’armes aonite, personnage de premier plan de la guerre de succession capitaline et Roi autoproclamé du Royaume Central sous le nom de Julyan VIII.

Biographie

Lionel Adagan naît en 463 dans une famille de la petite noblesse de Larrelier. Agité durant son adolescence, il cause quelques scandales à cause de frasques amoureuses.

En 481, il est envoyé dans des conditions troubles à Golvandaar pour y étudier les neuf arts arbitrés à Oppikaupunki. Il y marque les étudiants et s’y fait de nombreux amis. Ses résultats sont cependant médiocres et en 483, il quitte les études et s’engage dans la Légion Royale où il devient cataphractaire et officier de cavalerie en 486. Stationné à Buron, sa troupe de cavalerie acquiert une réputation de mercenaires bien au-delà des cercles traditionnels de la politique.

En 491, il mène ses cavaliers en uniforme et sous bannière dans un raid sur un domaine agricole d’un noble aonite. Bien que la pratique de détourner des légionnaires soit bien connue en Aon, l’absence de dissimulation de Lionel cause un immense scandale. Il est démis de son rang, expulsé de la Légion Royale et exilé. Les officiers sous ses ordres sont emprisonnés ou désertent. Plusieurs cataphractaires de sa troupe disparaissent ou sont expulsés à leur tour de la Légion. Tous les individus impliqués dans l’affaire disparaissent ainsi de l’Aon.

Il réapparaît à la tête d’une petite troupe de mercenaire en 493 dans le Gyllendal. Dans les années qui suivent, il acquiert un certain prestige et sert un peu partout sur le continent, y compris dans les Maahvitts. En 497, durant la Campagne de Medeva, il protège avec ses hommes des plantations sous contrôle capitalin et se distingue par ses exactions contre les troupes caroggiannes et divers pillards. Ses succès lui valent de voir son exil levé. Il sert alors encore quelques années comme mercenaire mais en 502, il s’établit à Saillonne et se fait maître d’armes. Il devient rapidement populaire au sein de la petite noblesse aonite et de la haute bourgeoisie par son charisme et sa réputation d’aventurier. Il attire autour de lui un certain nombre de proches, tout particulièrement de jeunes nobles bas dans l’échelle de succession.

Le 2 février 512, Lionel Adagan rejoint une festivité dans le manoir d’un ami dans le sud de l’Aon où il est rejoint par ses nombreux amis et admirateurs. En pleine fête, le ton monte au sujet de la réunion des nobles à Larrelier en vue de choisir un prétendant aonite au trône et Lionel se lance dans une diatribe contre ceux-ci et tout particulièrement contre Gérard de Larrelier. Les versions varient sur le déroulement exact des événements mais la salle se soulève de vivats et du nom de Lionel. Les convives y prêtent allégeance à Lionel. C’est le point de départ de sa révolte et de son entrée dans la guerre de succession capitaline durant laquelle il enchaîne les succès, se ralliant notamment les troupes en garnison à Buron notamment grâce à d’anciens camarades de son service de légionnaire et rassemblant autour de lui divers troupes de mercenaires, usant de vieilles faveurs et de ses contacts.

Dans un premier temps, Lionel fait camapgne de le sud de l’Aon et il semble qu’il souhaite remporter le pouvoir en Aon contre les autres prétendants au trône pour ensuite marcher sur l’Albunae. Durant les mois de février et mars, il consolide ses troupes et se constitue un trésor de guerre. Beaucoup d’actes sanglants entourent ses fidèles de la noblesse qui profitent de l’occasion pour régler des comptes familiaux et ainsi mettre la main sur leur part d’héritage, voire plus. En avril, Lionel devient une menace suffisante pour que Gérard de Larrelier et ses troupes marchent sur lui. Le 15, les troupes de Lionel remportent une éclatante victoire dans une plaine au sud de Larrelier. Gérard, humilié, doit se replier sur sa cité. Lionel installe son camp en grand spectacle dans un vignoble appartenant à la famille De Larrelier. Il n’y reste cependant que peu de temps mais, au lieu de marcher sur Larrelier, il mène ses troupes sur Franc-Port qu’il assiège le 4 mai. Trois semaines plus tard, il obtient la reddition de l’amiral Juste Trastana qui entre sous son commandement avec le gros de la Flotte Royale à quai dans le port.

Le 6 juin 512, Lionel mène une vaste opération navale et débarque dans les ports de la Capitale. Il y écrase la résistance locale composée de la garde honnête, de volontaires et des pouillards et obtient la reddition des troupes stationnées à Fort-Sybille ainsi que de la garde royale. Le soir, Lionel pénètre dans le Palais Royal et, devant ses soutiens, s’auto-proclame Roi du Royaume Central sous le nom de Julyan VIII, premier Roi de la dynastie Adagan.

Son règne sur la Capitale est extrêmement sévère et il met en place une vaste purge de l’Ordonnance, des pouillards, des religieux (il fait notamment arrêter et exécuter l’apothi Laurent Castaguier) et des bandes criminelles. Il fait écarteler Lucille Neroi sur la place de l’impératrice Aliénor et prend en otage les familles des autres prétendants Sébastyan Carrain (exécutant les otages après la fuite de celui-ci) et Yvette Briède. Il se fait également “couronner” par le nouvel apothi Andrieu Garcelier malgré les reluctances de certains de son camp et fait envoyer des émissaires un peu partout sur le continent pour annoncer sa prise du pouvoir.

A la fin août, il mène ses troupes contre la coalition albunoise formée contre lui et affronte les troupes combinées des prétendants albunois au trône lors de la Bataille de la Capitale le 31 août. La bataille est sanglante. Lionel semble en passe de la remporter lorsqu’il est frappé d’une flèche dans sa visière. Il tombe de cheval et s’effondre. Ses fidèles se rallient autour de lui et l’évacuent jusqu’à son camp où le constat est fait : la flèche a pénétré son oeil et atteint son cerveau, le tuant sur le coup.

Sépulture

La dépouille d’Adagan ne fut pas retrouvée à son campement et a disparu. D’aucuns pensent que certains de ses serviteurs ou fidèles ont quitté les lieux avec son corps avant l’arrivée des troupes de la coalition albunoise.

Héritage

Lionel Adagan eut un impact très profond sur le Royaume Central et tout le déroulement de la guerre de succession capitaline. Sa prise de la Capitale et son usurpation du trône ont profondément marqué le conflit et ont rendu celui-ci indissociable de sa personne.

Au cours de sa vie

Relations

Lionel Adagan disposait d’un vaste réseau de relations aussi atypique que hétéroclyte. Il comptait ainsi des amis au sein des jeunes de la noblesse aonite, de riches individus un peu partout sur le continent ainsi que de nombreux mercenaires. Il comptait aussi des relations au sein de la légion royale à Buron où il a servi durant sa jeunesse. Sur le plan personnel, il était brouillé avec sa famille et entretenu de nombreuses conquêtes amoureuses
Controversé, il possédait également son lot d’ennemi au sein des personnalités de premier rang du Royaume, tout particulièrement à Larrelier. Gérard de Larrelier, l’homme fort local, fut ainsi un ami de jeunesse avant de devenir un ennemi virulent.
Durant la guerre de succession capitaline, Lionel parvint à réunir autour de lieu un large cercle de fidèles issus de tous les milieux. En dehors de ses anciens amis, il put ainsi compter sur le soutien de circonstance d’individus comme l’amiral Juste Trastana, le gouverneur de la Capitale Alceste Vison et l’apothi Andrieu Garcelier ainsi que plusieurs légats de la Légion Royale des garnisons de Buron, Franc-Port, Fort-Sybille et d’ailleurs dans le sud de l’Aon et de l’ouest de l’Albunae.

Réputation

Lionel Adagan a marqué ses contemporains par son caractère flamboyant, son charisme, son courage et sa témérité. Il était réputé être un homme à mal supporter l’autorité ou les limites, aimant à courtiser le danger et le scandale. Excellent combattant, on le disait adepte aussi bien à l’épée qu’à la lance, l’arc et à la lutte. On lui a également prêté une chance outrancière mais qu’il poussait à l’excès jusqu’à se retourner contre lui. Avant sa révolte, cette réputation faisait de lui un homme apprécié par la jeunesse noble mais après sa mort, il est devenu une figure qu’il fait bon de haïr au sein du Royaume Central même si certains continuent de l’apprécier à leurs risques et périls.

Rumeurs

Lionel Adagan est un homme qui continue de fasciner même après sa mort et de nombreux épisodes de sa vie et de sa révolte furent marqués par de nombreuses rumeurs.
La cause de son envoi à Golvandaar alimenta largement les ragots de Larrelier durant sa jeunesse et beaucoup lui prêtait une querelle amoureuse avec Gérard de Larrelier.
Ses activités de mercenaires sont entourés de mystère et nul ne sait précisément où, quand et qui il a servi. Ce mystère est largement comblé par des récits d’exploits par ses admirateurs, ses propres récits et les récits hostiles à son égard notamment soutenus par les partisans du roi Thybauld de Fauxvelles.
Beaucoup de rumeurs voulaient qu’il ait un profond mépris pour le bas peuple, les marchands et les guildes. Il aurait notamment fréquemment moqué les corporations adaarionnes de son temps à Golvandaar. Ce mépris aurait été à la base de sa politique sanglante contre les bandes et les pouillards lorsqu’il contrôla la Capitale.
Bien que largement avérées, des rumeurs lui prêtaient enfin une haine intense à l’encontre des dirigeants du Royaume Central en général, y compris des grands de l’Aon.

Apparence

Lionel Adagan était un homme de forte taille et carrure. Musclé, il avait le visage carré et les traits durs. Ses yeux étaient bleu-gris. Noir de cheveux, il les portait mi-longs et s’est rapidement teinté de gris durant sa trentaine. Il affectionnait de porter une courte barbe.
Lionel aimait à porter des vêtements de qualité et à se vêtir élégamment avec des tenues échancrées le mettant en valeur. Ce goût de luxe était aussi présent en armures, toujours décorée ou enjolivées d’accessoires luxueux mais fonctionnels. Après sa prise de pouvoir en juin 512, il portait constamment divers insignes royaux.

Trivia

Précédé par Julyan VIII Adagan (né Lionel) Suivi par
Adryan II Ordain EmbRCentral.png
Roi du Royaume Central (contesté)

7 juin 512 - 31 août 512

Thybauld de Fauxvelles