Kivie

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Kivie
Nation Nation Adaarionne
Gentilé Kivien(ne)
Villes
 


Politique

Les Monts Hiekkakivi - ou Kivie dans le langage courant ou encore monts kiviens - appartiennent à la Nation adaarionne dont ils constituent la limite occidentale. Leur situation est cependant bien plus complexe qu’ailleurs car ils n’ont aucune connexion directe au reste du pays. Isolés, ils sont coincés entre les Maahvitts et les Marches capitalines.

Historiquement, la région a été très affectée par les raids vaahvas et sa population ne s’intéresse réellement à la question de leur sécurité que lorsque l’on en vient à la politique. A cause de l’éloignement du reste de la Nation adaarionne, les johtajas de Keltorni ont dû s’en remettre à de nombreuses reprises à la Légion Royale et au Gouverneur des Marches pour assurer leur protection. Les kiviens tendent donc à avoir des loyautés variables et partagées entre la Nation adaarionne et le Royaume Central.

Évènements récents

La Kivie a été gravement ravagée par la Guerre des Marches de 512 à 514. Ses trois forts ont été pris par les attaquants vaahvas, de même que Marista et Suovi. Keltorni a été mise à sac et occupée pendant près d’un an. La libération de la région a fait l’objet d’une grande campagne du Royaume Central et de la Nation Adaarionne qui a coûté la vie à de nombreux légionnaires, gardes montagnards, rajavartis et des volontaires (dont beaucoup de kantaisäistes). La guerre fut également l’occasion pour des figures telles que le markiisi Haenn Kikosuvuri ou la regrettée Laätti Suninka, l’une des meneuses de la résistance adaarionne organisée en partie à Sauma.

Sécurité

La Kivie est souvent dangereuse et a une réputation d’insécurité partout dans la Nation adaarionne. La principale menace est celle des raideurs vaahvas mais la région est aussi frappée par un banditisme non-négligeable, adaarion comme vaahva. Il est généralement hautement déconseillé de se déplacer seul ou en petit groupe et sans la protection de gardes montagnards ou de mercenaires.
La garde montagnarde, la garde frontalière (connus sous le nom de rajavartis) et la Légion Royale patrouillent lorsqu’elles le peuvent.

Géographie et climat

La Kivie constitue la partie la plus occidentale de la chaîne adaarionne bien qu’elle en soit séparée par la grande passe reliant la Zaraga et les Marches. Ces deux régions entourent complètement ce massif à l’exception de l’ouest où les montagnes donnent directement sur la mer à l’exception de la vallée de Sauma qui donne accès à un littoral d’un kilomètre de long.
La région est montagneuse et compte de nombreux pics aux neiges éternelles et glaciers. Elle est très fortement accidentée avec de nombreuses vallées étroites souvent traversées par des torrents de montagne. Seuls les petits plateaux et plus grandes vallées sont habités. La région est notoirement traître avec de nombreuses failles, cavernes et falaises.
Les précipitations sont nombreuses toute l’année et le temps est froid, tout particulièrement en Nivôse. La région baigne fréquemment dans d’épais brouillards.

Lieux d’intérêts

  • Holhoojas siffleurs: la tradition suuri de construire des statues d’Holhoojas s’est largement poursuivie dans la région. Ils y sont vus comme un symbole rassurant de protection. Les kiviens y ont même apporté une originalité. Les Holhoojas kiviens sont percés de système de tuyaux discrets et leur orientation est étudiée de façon à ce que le vent pénètre dans ces tuyaux. Le résultat est un sifflement sinistre et menaçant. Ils sont destinés à instiguer la peur parmi les raideurs vaahvas peu habitués à un tel son tandis qu’ils rassurent les kiviens.
  • Murs-mémoires: les murs d’enceinte de Keltorni sont marqués sur leur façade intérieure de chaque nom de kivien mort dans un raid vaahva depuis des siècles. La grande quantité de noms atteste de la vie difficile de la région.
  • Rampe du Holhooja Siffleur : le nom donné à la rampe qui permet d’accéder au plateau central de la région où se trouve Keltorni. Il s’agit de son principal accès sur son versant sud. La rampe est trop étroite pour laisser passer deux charrettes côte à côte. Elle est devenue célèbre dans les régions et même les états alentours lors de la Guerre des Marches : la Bataille du Holhooja Siffleur est l’un des événéments les plus marquants de la libération de la Kivie par les forces jointes du Royaume Central et de la Nation Adaarionne menées par Adelain Syr. La rampe était surplombée par une impressionnante statue en bronze à l’effigie de l’un de ces fameux holhoojas, elle fut précipitée dans le vide au cours de la bataille. Aujourd’hui, les deux côtés de la rampe sont contrôlés par des relais de la garde montagnarde.

Ressources naturelles

Sol

  • Cuivre: les gisements de cuivre abondent en Kivie et son exploitation est réputée assez aisée, ce qui en fait l’un des centres de l’exploitation de ce métal.
  • Étain: l’étain est très abondant dans les montagnes kiviennes.
  • Grès: les roches kiviennes sont largement composés de grès. Surtout utilisées localement, elles donnent aux villes kiviennes des coloris distinctement plus chauds que les cités adaarionnes du reste de la chaîne adaarionne.

Faune

  • Grand-Suuri: le Grand-Suuri est un chien de taille moyenne aisément reconnaissable par son épaisse fourrure, ses oreilles arrondies, sa queue touffue et recourbée et sa langue bleue. Intelligent, il fait un excellent chien de compagnie et sa solide constitution lui permet de servir de chien de traîneau dans les hauteurs de la chaîne adaarionne. Son aspect léonin inspira les statues des holhoojas et en fit à son époque le symbole de l’Empire Suuri. Il reste encore aujourd’hui un chien très populaire au sein de la nation adaarionne.
  • Mouton: les moutons kiviens sont particulièrement nombreux et sont reconnaissables à leur tête noire.
  • Sacré Adaarion.


Flore


Modes de déplacement

Les kiviens n’ont généralement qu’une seule possibilité de déplacement: la marche. La région dispose de très peu de routes en dehors de la grande route reliant Keltorni à Sauma et Suovi où l’on peut faire avancer des charrettes. En dehors, il est toutefois possible d’avoir recours à de petits chars tirés par des Grand-Suuris.

Économie

Les Monts kiviens possèdent plusieurs mines et carrières qui constituent l’une des principales ressources de la région. On y extrait essentiellement de l’étain, du grès et du cuivre. Quelques vallées accueillent des cultures céréalières et l’élevage de moutons est très répandu, principalement pour sa laine et sa peau. Certains des bergers qui gardent ces troupeaux sont des pitkapaimenet, c'est-à-dire des bergers sur échasses. L’exploitation forestière occupe aussi de nombreux villages montagnards dans les parties sud et nord de la région mais pas dans le centre plus dédié aux pâturages. Très anecdotiquement, la région possède aussi quelques pêcheurs dans le bourg côtier de Pikkuveli.
L’artisanat est essentiellement lié à la métallurgie, les kiviens produisant principalement du bronze. La taille du grès, le travail du bois et la sculpture sont également d’importantes activités. Dans les villages, le filage de la laine et le travail du cuir sont relativement répandus.

La région offre très peu d’opportunités réelles et les jeunes gens talentueux tendent à s’exiler tandis que ceux qui ne sont pas manuels intègrent le Monastère adaarion ou s’engagent au sein de la garde montagnarde ou des rajavartis. La carrière militaire est assez bien vue chez les kiviens en raison des raids vaahvas. On trouve cependant quelques érudits à Keltorni et dans les monastères et ermitages locaux.

Le commerce est peu important en Kivie et se fait principalement avec les bourgs frontaliers des Marches et les villages zarègues de la Zaraga. Pikkuveli est aussi parfois utilisé comme point d’entrée au commerce adaarion par les contrebandiers de l’Archipel des Trombes.

Population

La Kivie abrite une population essentiellement d’origine adaarionne avec une forte minorité aux origines capitalines mais qui est largement assimilée. Les vaahvas convertis ou pacifiques tendent à subir un très mauvais accueil dans la région et ne sont qu’une poignée. Ils constituent par contre la majorité des esclaves de la région. Les zarègues sont tolérés mais on ne peut en trouver qu’une infime minorité dans les villes et à Pikkuveli.

Situation qadjaride

La région voit rarement passer des clans qadjarides asentanis. Ils sont usuellement bien accueillis pour de multiples raisons. Les qadjarides font partie des moyens d’accéder au commerce dont la région bénéficie peu grâce à Dromovelto. De plus, les clans relaient souvent des informations au sujet d’éventuels raideurs et n’hésitent souvent pas à participer à la défense des villages où ils séjournent. Enfin, les foires qadjarides constituent des divertissements bienvenus. Il n’existe cependant aucun clan sédentaire.

Villes et villages

Les Monts Hiekkakivi sont peu urbanisés et faiblement habités. Les villages tendent à y être fortifiés et les habitations isolées sont presque inexistantes.

Villes

  • Keltorni: ville moyenne du centre de la région et occupant le plus “grand” plateau de la région. La ville abrite le plus grand monastère de la région et vit de ses carrières, mines et forges. Elle est célèbre pour ses grands murs-mémoires. Elle fut mise à sac au cours de la guerre des Marches.
  • Sauma: petite ville du sud-ouest installée dans une vallée fertile autour d’une rivière partant vers l’océan. La ville vit principalement des quelques villages environnants et possède ses propres terres agricoles. C’est le lieu le plus tranquille des monts grâce à la difficulté pour les raideurs de l’atteindre.

Villages

  • Laaktausta: bourg minier fortifié du nord-ouest de la région.
  • Marista: bourg fortifié situé dans l’est de la région. Très durement touchée par la Guerre des Marches.
  • Pikkuveli: bourg côtier du sud-ouest de la région situé en bordure de la mer à l’embouchure de la rivière en contrebas de Sauma. Le bourg vit de la pêche sans quai pour accommoder de plus importants navires. On y récolte surtout des crustacés comme le homard et le crabe. Certains contrebandiers de l’Archipel des Trombes utilisent aussi Pikkuveli comme point d’entrée vers le commerce adaarion.
  • Suovi: bourg fortifié du sud de la région. Suovi constitue le point de passage forcé entre les monts Hiekkakivi et les routes traversant les marais des Marches. Occupé par les vaahvas durant la Guerre des Marches.

Autres

Culture

La culture kivienne est la seule culture véritablement présente dans la région et celle-ci possède quelques spécificités par rapport à la culture adaarionne.

  • Amour des chiens: le Grand-Suuri et sa variante mythologique, l’Holhooja sont très appréciés chez les kiviens. Le chien est utilisé comme chien de traîneau, de garde et de compagnie et des familles montagnardes en possèdent même souvent plusieurs. L’Holhooja fait l’objet de très nombreuses histoires et récits et est considéré comme un symbole protecteur.
  • Distance personnelle: si les adaarions ont tendance à être pudiques, les kiviens poussent la chose plus loin. Il est très mal vu de trop se toucher et les démonstrations publiques d’affection sont très mal vues. Ce qui n’est pas sans causer des heurts entre kiviens et capitalins.
  • Haine des vaahvas: les kiviens détestent les tribus vaahvas qu’ils voient uniquement comme des ennemis à cause des raids fréquents. Ils sont cependant mieux au fait de leur culture que la moyenne continentale et les qualifient sous leur nom “vaahva” plutôt que nordique. Vaahva est d’ailleurs devenu une insulte kivienne désignant tout raideur ou voleur violent.
  • Populaires: les kiviens comptent une très faible proportion de notables hyvas, ceux-ci n’existant qu’à Keltorni.
  • Prudence: les kiviens valorisent la prudence à l’excès et tendent à se protéger du mieux qu’ils le peuvent. Avoir une porte qui ne ferme pas ou une fenêtre sans volet est presque impensable à leurs yeux.
  • Rudesse: les kiviens tendent à être des gens endurcis et adeptes d’une éducation à la dure.

Traditions spécifiques

  • Fêtes du mouton: il est de tradition pour les réunions de famille de rôtir un mouton. Sa cervelle fait souvent l’objet de querelles entre aînés pour savoir qui aura le droit de la consommer. Des pitkapaimenet isolés sont parfois conviés à la table familiale dans les villages. Les tentatives des plus hardis d’imiter les bergers sur échasses donnent lieu à de malheureux accidents.

Gastronomie et biens typiques

Boissons

  • Cidre: le cidre (principalement importé des Marches) constitue la boisson alcoolisée de base pour les kiviens à cause de la difficulté de se procurer du vin ou de la bière.
  • Hydromel: l’hydromel (principalement importé de la Zaraga) constitue une boisson très appréciée pour les fêtes.
  • Qadjolut: boisson inspirée du madyam qadjaride mais de qualité très inférieure, cet alcool de radis est réputé être très fort et rude à la consommation. Il est principalement consommé pour se réchauffer en Nivôse. Les kiviens lui préfèrent le madyam sans hésiter si ils peuvent mettre la main dessus.

Plats

  • Beignets de cervelle: la cervelle de mouton est considérée comme une délicatesse. Une préparation consiste à les cuire avec de la farine, des oeufs, du beurre et du fromage.
  • Fromages au lait de brebis: les kiviens produisent de nombreux fromages à base de lait de brebis. Les plus emblématiques sont le Plaisir du moine de Keltorni, un fromage à pâte pressée non-cuite à la teinte orangée, et la roue de Suovi, un fromage à pâte dure.
  • Fondue: les kiviens adorent faire fondre du fromage et le consommer avec du pain trempée à l’aide d’un bâton.

Produits

  • Bronzes: les kiviens produisent de nombreux objets en bronze généralement considérés comme de très bonne qualité.
  • Cire de laine: cire extraite de la laine de mouton et ayant des propriétés imperméabilisantes. Elle est aussi très utilisée comme produit de base de cosmétiques. Les kiviens sont particulièrement aptes à son travaille.
  • Colle: la colle kivienne, produite à base de sous-produits du mouton avec quelques plantes locales, est de bonne qualité et est sujette à exportation.

Religion

La région est arbitrée de rite monachiste. On n’y trouve aucune implantation phalangiste et le culte des sept mers est rigoureusement interdit.